Extrait de la deuxième lettre ouverte de l’abbé Guy Pagès « à Sa Sainteté le Pape François au sujet de l’islam dans Evangelii gaudium »:
Très Saint-Père, il est frappant de constater que votre propos répond exactement à la demande formulée, au début du mois de juin 2013, par M. Mahmoud Abdel Gawad, le conseiller diplomatique de M. Ahmed Al-Tayeb, grand imam de la mosquée d'Al-Azhar, ayant déclaré attendre de vous « une intervention où [vous diriez] que l'Islam est une religion pacifique, que les musulmans ne cherchent ni la guerre ni la violence », comme condition au rétablissement des relations diplomatiques entre le Saint-Siège et cette institution représentative de l’islam sunnite qu’est l’Université d’Al-Azar… Et pourquoi M. Ahmed Al-Tayeb voulait-il une telle déclaration ? Pour que vous expiiez la « faute » de votre prédécesseur Benoît XVI ayant osé illustrer en 2006 à l’université de Ratisbonne cette vérité élémentaire que la violence est incompatible avec la vraie religion, contraire à la vraie nature de Dieu, par cette question de l’empereur Manuel II Paléologue à un savant musulman : « Montrez-moi ce que Mahomet a apporté de nouveau. Vous ne trouverez que ces choses mauvaises et inhumaines, comme le droit de défendre par l’épée la foi qu’il prêchait. » (Les réactions de violence du monde musulman n'ont d'ailleurs pas manqué de confirmer aussitôt la vérité enseignée par le Pape...). Benoît XVI avait ensuite aggravé son cas en 2009 en appelant à protéger les minorités chrétiennes après un énième et terrible attentat à la bombe contre une église à Alexandrie, ce qui avait constitué aux yeux du destinataire de votre lettre, « une interférence occidentale indue ». Ainsi, en répondant au désir du grand imam ― et l’islam veut dire « soumission » ―, souffrant de « réparer » la « faute » de votre vénéré prédécesseur, non seulement vos propos sont interprétés comme une condamnation de son témoignage rendu à la vérité, mais vous n’obtiendrez pas la mansuétude que vous escomptez pour les chrétiens vivant en pays devenus musulmans, car, comme l’exprimait lucidement un autre de vos prédécesseurs, le Pape Pie II, dans sa Lettre au Sultan turc Mehmet II : « La concorde ne sera donc que dans les mots ; sur le fond, c'est la guerre. » Qui peut venir en effet après le Christ, sinon l’Antichrist ?
[L’exhortation apostolique Evangelii gaudium a été publiée le 26 novembre. Le 3 décembre, deux émissaires du Saint-Siège, le père Miguel Angel Ayuso Guixot, secrétaire du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux (licencié en islamologie…), et le nouveau nonce apostolique en Egypte, Mgr Jean-Paul Gobel, étaient reçus à l’université al-Azhar par… un assistant du grand imam al-Tayeb. Le père Lombardi commentait que cette visite avait été « très positive et instructive » et qu’elle était le signe d’une « disponibilité pour un rétablissement des relations ». « Les perspectives sont encourageantes », soulignait-il.]
Commentaires
Il n' y a rien de bon à attendre de l'islam pour qui que ce soit, des siècles de douleurs sont là pour en témoigner, il est malheureusement vain de faire appel à ceux qui vivent de cette entreprise à plus de raison, seul des individus aujourd'hui prisonnier d'une culture et d'une pression constante de leur entourage peuvent se convertir, non sans courage, à la vrai Foi transmise par les apôtres, tel quel l'islam est irréformable, et ne peut apporter que le malheur au monde, tout comme depuis sa fondation.
Il est tellement facile de prendre les textes rédigés à l'époque du tout début de l'islam où les adeptes sont peu nombreux et faibles et parlent d'amour et de paix et les textes rédigés quand l'islam est fort et que la conquête guerrière ou par l'intimidation s'installe durablement. Il est tellement d'avoir des textes abrogés abrogeant et abrogeant abrogés selon les circonstances et dans la conformité aux "dogmes" de l'islam.
Admettons que cela soit une "stratégie" du Pape pour sauver très conjoncturellemment et temporairement des vies humaines, un peu comme Pie XII au moment du nazisme ou Paul V au moment du communisme soviétique pour limiter les persécutions de l'autre côté du rideau de fer. Je ne vois que cette explication aux paragraphes concernant l'islam dans l'Evangelii gaudium. Parce que sinon c'est pire que de l'aveuglement boniste ou de la bêtise, c'est un flagrant mensonge. Bizarre.
Encore merci au Père Pagès et à ceux qui oeuvrent pour que les êtres humains aient le droit de connaître la Religion et la Vérité de l'Evangile.
Les papes sont des pions depuis longtemps sur l'échiquier politique, et les efforts pour les noircirs comme pour les faire reluire n'ont aucune consistance politique. Staline a raison : une institution sans pouvoir de coercition, d'inquisition, sans armée, n'en est pas une (Staline était bien placé pour le comprendre).
- Le jihad musulman (guerre sainte) n'est pas une notion propre à l'islam. Moi-même je me considère comme un jihadiste chrétien. La récupération à des fins politiques de la guerre sainte n'est pas non plus propre à l'islam. De nombreux soudards catholiques furent des sectateurs de Baphomet, c'est-à-dire de Satan. Le christ de la fin des temps, sur son cheval blanc, symbole apocalyptique de la guerre sainte chrétienne a même été récupéré récemment par le négus d'Ethiophie et le mouvement rastafari de Bob Marley. Les catholiques romains sont assez mal placés pour donner des leçons de pureté religieuse aux musulmans étant donné qu'ils se sont entretués en 1870 et 14-18, catholiques bavarois contre catholiques bretons ou vendéens, usurpant les symboles de la vraie foi.
"Que les musulmans trouvent la voie de la raison
et prennent conscience enfin de la haute toxicité de l’islam."
http://salembenammar.wordpress.com/2014/01/01/que-les-musulmans-trouvent-la-voie-de-la-raison-et-prennent-conscience-enfin-de-la-haute-toxicite-de-lislam/