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Islam - Page 109

  • Un « Niçois » parle du jihad

    Après des jihadistes « toulousains », des jihadistes « strasbourgeois » (ce n’est pourtant pas la guerre des saucisses) ont été interpellés. Et dans Var Matin, c’est un jihadiste « niçois », Hakim, qui s’exprime :

    « Nous, musulmans, nous ne formons qu’un seul corps. La terre de Syrie fait partie du Sham*. Notre prophète bien aimé Mahomet évoque souvent cette terre d’islam bénite entre toutes. Partir, c’était aller combattre les ennemis d’Allah pour que la parole de Dieu soit encore plus haute, plus grande… »

    « On n’arrête pas de raconter qu’on a été manipulés par des méchants islamistes, qu’on a été envoûtés. C’est faux. Moi j’ai toujours été pour le djihad. »

    (via FDesouche)

    * Bilad al-Sham : « terre de la (main) gauche », quand on est en Arabie et qu’on regarde vers l’est : autrement dit ce que nous appelons le Levant : Palestine, Liban, Syrie (« grande Syrie »).

  • « Blasphème » au Pakistan : 68 d’un coup

    Pas moins de 68 avocats et autres hommes de loi ont été inculpés pour « blasphème », mardi. C’est un record absolu.

    Lundi, des avocats, essentiellement chiites, manifestaient dans le district de Jhang, dans le Pendjab, pour protester contre la détention arbitraire d’un de leurs collègues, et demander l’arrestation des cinq policiers responsables de cette arrestation et des mauvais traitements subis par l’avocat.

    Un homme est allé porter plainte, disant qu’il avait entendu des manifestants se moquer d’un policier nommé Omar. Or Omar est le nom du second calife, il s’agit par conséquent d’un blasphème contre un proche du Prophète.

    Et c’est ainsi que 68 avocats se retrouvent inculpés de blasphème…

  • Soudan : une chrétienne condamnée à mort pour « apostasie »

    Au Soudan, une chrétienne de 27 ans, Mariam Yahia Ibrahim Ishag [Marie Jean-Baptiste Abraham Isaac], a été condamnée à mort pour apostasie, alors qu’elle n’a jamais été musulmane.

    Pendant une demi-heure, avant l’audience, un chef musulman a parlé avec elle pour qu’elle se dise musulmane. Mais elle a dit calmement au juge : « Je suis chrétienne et je n’ai jamais apostasié. »

    « Nous vous avons donné trois jours pour abjurer mais vous persistez de ne pas vouloir revenir à l'islam. Je vous condamne à être pendue jusque ce que mort s’ensuive », a déclaré le juge, qui affectait de l’appeler du nom, musulman, de son père.

    Emprisonnée avec son fils de 20 mois et enceinte de 8 mois, Mariam Yahia Ibrahim Ishaq a été en outre condamnée à 100 coups de fouets pour « adultère ».

  • « Dialogue interreligieux »

    Le cardinal Tauran, président du Conseil pontifical pour le Dialogue interreligieux, a participé lundi à un séminaire à Amman organisé par l’Institut royal jordanien d’études interconfessionnelles, présidé par le prince Hassan bin Talal, oncle du roi de Jordanie, sur le thème « religion et violence ». « Mgr Tauran a souligné l’importance du rôle joué par les religions pour exhorter les peuples à la paix, au nom de la dignité de chaque homme et de la solidarité. »

    Puis il a participé mardi à une réunion sur le thème « Relever les défis du monde actuel par l’éducation », organisée conjointement par l’Institut royal d’études interconfessionnelles et le Conseil Pontifical pour le dialogue interreligieux. Lors de cette rencontre, les participants ont publié « un décalogue de la coopération culturelle » basé sur des convictions communes qui doivent être enseignées à l’école et à l’Université. Le document a été solennellement signé par le cardinal Tauran et le prince Hassan bin Talal.

    Le cardinal Tauran est euphorique : « Ces trois jours se sont passés dans une atmosphère d’exceptionnelle ouverture et d’amitié, et ceci confirme que le dialogue interreligieux commence toujours par l’amitié, pour se connaître, pour se vouloir du bien. » Etc.

    Il oublie seulement de rappeler que ce genre de réunions sont assez fréquentes à Amman, toujours organisées par le prince Bin Talal, « descendant direct du Prophète à la 42e génération ». Le prince est un homme estimable et qui croit vraiment à ce qu’il dit quand il fait l’éloge des chrétiens et prône l’amitié entre les musulmans et les chrétiens : il y croit manifestement plus qu’au Coran. Quand on lui demande de parler de sa vision de l’islam, il répond en parlant des Lumières, et de la Renaissance arabe (Nahda) truffée de chrétiens et qui a conduit notamment aux partis Baas… On ne peut pas dire qu’il soit vraiment représentatif des élites musulmanes. Et il n’est pas dupe. Quand on lui demande s’il est optimiste, il répond : « Je ne peux pas me permettre de ne pas l'être. Je continue à l'être et ce faisant je soulage ma conscience, au moins… »

    Il se trouve que ces réunions sont totalement passées sous silence dans les pays musulmans, et que le prince Bin Talal – c’est le côté désagréable de la chose – ressemble, malgré lui, à un simple alibi du « dialogue interreligieux » vaticanesque, permettant de faire prendre les vessies jordaniennes pour des phares éclairant un avenir serein...

    Le bon côté est que le pape est toujours très chaleureusement reçu en Jordanie et que les chrétiens y vivent en paix…

  • Une initiative du mufti du Liban

    Accompagné des muftis du Akkar, de Baalbeck-Hermel et de Saïda, ainsi que d'une délégation de Dar el-Fatwa, le mufti de la République libanaise, cheikh Mohammad Rachid Kabbani, s'est rendu hier à la résidence du patriarche maronite le cardinal Bechara Boutros Raï à Bkerké pour lui présenter le projet d'un « engagement et pacte moral » islamo-chrétien. Une délégation du Conseil de la charia islamique participait également à la rencontre.

    L’idée de ce texte, a expliqué le mufti, lui est venue après les attaques de lieux de culte chrétiens en Egypte, en Irak puis en Syrie : « Certains essaient de détruire la relation entre les chrétiens et les musulmans du monde arabe ainsi que le modèle de diversité que représente le Liban. »

    Le document souligne la nécessité du respect mutuel de la liberté de culte, des propriétés et de l'intégrité physique des lieux et des symboles de culte de chacune des deux parties.

    Le cheikh a précisé que son texte reprend en gros le pacte que Omar ibn el-Khattab avait signé avec le patriarche de Jérusalem, Sophrone, après la conquête de cette ville, « pour qu'aucun lieu de culte ou croix chrétiens ne soient jamais touchés ».

    Il ne précise pas que Sophrone était resté la seule autorité à Jérusalem à l’approche des armées du calife Omar qui avait déjà pris Damas. Les généraux arabes demandèrent à Sophrone de capituler. Celui-ci répondit qu’il ne traiterait qu’avec le calife. Celui-ci se montra en effet respectueux du patriarche et des lieux saints, et il ordonna de les « protéger », et de « protéger » les chrétiens. Ce « pacte » n’est rien d’autre que le « pacte d’Omar », qui est la charte de la dhimmitude…

  • Irak : le témoignage de Mgr Nona

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    « Nous sommes convaincus que l’Eglise autour du monde prie pour l’Irak, mais l’Occident et ses gouvernements paraissent avoir oublié la tragédie de son peuple, dit Mgr Emile Nona, l’archevêque chaldéen de Mossoul, à Asianews. C’est comme si les morts, les attaques et la violence étaient devenus une routine. Personne ne parle plus de nous. Pourtant, nous espérons que d’autres sentiront encore notre détresse, sentiront notre besoin de paix et de sérénité : c’est ce que nous voulons plus que tout. »

    Dimanche dernier, 20 soldats de l’armée irakienne ont été tués tout près de Mossoul dans une attaque de leur caserne par des jihadistes. Ces attaques sont fréquentes contre les troupes d’élite et les soldats qui gardent les pipelines. Mossoul, qui était une grande ville ethniquement et religieusement  très mélangée, est devenu un bastion islamiste.

    « Les autorités imposent souvent un couvre-feu, et l’armée met des blocs sur les routes. Cela rend les déplacements difficiles, surtout pour les gens ordinaires. Nous sommes presque toujours en état d’urgence, mais les gens paraissent s’être habitués aux difficultés de la vie quotidienne. Notre petite communauté chrétienne traverse ce que les autres traversent, vivant des difficultés qui croissent chaque jour. Depuis 2003 nous attendons des améliorations, mais nous ne voyons pas la lumière au bout du tunnel. »

    « La communauté chrétienne de Mossoul continue d’espérer et de prier pour une société irakienne plus mûre, qui accepte ses différents groupes, parce que vivre avec les autres et les accepter est devenu un impératif plus urgent et difficile. »

    Malheureusement, les chrétiens ont répondu et continuent de répondre aux difficultés en quittant le pays. Et l’Eglise n’y peut pas grand chose. « Pour nous chrétiens, il est important d’être présents dans le  pays et ses institutions, mais le nombre des fidèles s’amoindrit de plus en plus. La plus grande menace réside dans le fait que ceux qui s’en vont sont, la plupart du temps, les plus riches et les plus instruits, tandis que les pauvres et les faibles restent : ceux-là même qui n’ont aucune chance de s’échapper. »

  • Au Pakistan

    Dimanche, la police de Multan a arrêté cinq terroristes présumés qui prévoyaient d'attaquer des détenus accusés de blasphème à la prison centrale, parmi lesquels Asia Bibi, incarcérée dans l’unité des femmes, et Junaid Hafeez, dont l’avocat, Me Rashid Rehman, venait d’être assassiné cinq jours plus tôt.

    Le commissaire Muhammad Amin a déclaré que sur les cinq hommes interpellés, après un bref échange de coups de feu, quatre avaient été identifiés comme étant des membres du groupe Tehreek-e-Taliban Pakistan (TTP).

    Lors de l'arrestation, la police a également saisi 30 détonateurs, cinq grenades et 10 boîtes d'explosifs. Mais l’élément le plus inquiétant a été sans conteste la découverte de plans très précis de la prison centrale de Multan, avec le déroulé détaillé d’une attaque prévue sur celle-ci, ainsi que sur différentes installations militaires stratégiques situés dans le sud du Pendjab.

    (Eglises d'Asie)

  • Où çà, des jihadistes ?

    Abdallah Zekri, président de l’Observatoire des actes islamophobes du Conseil français du culte musulman, a aussitôt réagi à l’annonce par le préfet de la région Languedoc-Roussillon qu’une cinquantaine de musulmans de cette région sont partis faire le jihad en Syrie :

    « Je trouve ce chiffre exagéré. Qu’on me donne les preuves, les lieux, les vrais chiffres, les noms des personnes de notre région qui sont partis faire la guerre en Syrie ! Ce chiffre donné me paraît fantaisiste. Avec les mesures annoncées par le Premier ministre, je trouve qu’on affole les Français alors que ce n’est pas justifié. »

    Quant à Dalil Boubakeur, le président du CFCM, il déclare tranquillement que « ce que l’on appelle le jihadisme n’a jamais été le fait de l’islam »…

  • Attaqué pour une croix. A Anvers

    Un diacre permanent, Léo Van Gink, était dimanche à la terrasse d’un café à Essen, dans la banlieue d’Anvers. Des musulmans qui passaient, voyant sa croix, l’ont traité de « pédophile » et cherchaient l’incident. Le patron du café est intervenu pour leur demander de partir, ils l’ont roué de coups : il est à l’hôpital avec une vertèbre cassée. Quatre autres personnes ont été blessées.

  • Faut oser…

    Dalil Boubakeur : «Surveiller les fils d'Européens qui viennent à la mosquée»

    C’est le titre d’une brève interview du recteur de la Grande Mosquée de Paris dans Le Figaro.

    Car chacun sait que l’islamisme est fondamentalement européen. De même que les mariages forcés de petites filles sont le fait de cathos versaillais, comme nous l’a appris l’ancienne maîtresse du président.

    Boubakeur ose dire aussi :

    « La montée du djihad en France, d'une incongruité inouïe, mène à des actions monstrueuses et contraires à toutes nos valeurs! »

    Le Coran souligne à plusieurs reprises l’obligation du jihad pour tout musulman, et tous les traités d’islam ont un chapitre sur le jihad, mais Boubakeur sait qu’il peut toujours compter sur l’analphabétisme des journalistes et des politiques…