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Immigration - Page 58

  • Supermarché de faux papiers

    Des policiers ont interpellé vendredi dernier une femme de 68 ans en train de vendre de faux certificats médicaux à la sortie du métro Château-Rouge à Paris. Remontant assez facilement la piste du trafic, ils ont découvert un véritable «supermarché de faux papiers». La femme était membre de l'association « La Main tendue», qui aide la communauté camerounaise, très présente dans le secteur.

    Six ordinateurs et des milliers de faux documents ont été saisis, allant des allocations scolaires aux baux locatifs, en passant par des bulletins de salaire ou des certificats médicaux. Six personnes ont été déférées devant la justice. Pour donner une idée de l'ampleur du trafic, un policier a raconté : «Une trentaine de clients se sont présentés… rien que durant la perquisition».

  • DALO : c’est parti...

    Un tribunal a reconnu hier pour la première fois le droit opposable au logement (DALO). Le juge des référés du tribunal administratif de Paris a suspendu l’avis défavorable émis le 3 mars par la commission de médiation à propos d’une demande de logement en priorité déposée par une mère de deux enfants, Namizata Fofana.

    Jean-Baptiste Eyraud (DAL) se félicite de ce premier jugement. « D’autres demandes du même type vont arriver, un contentieux est en train de se créer... »

    Namizata Fofana avait déposé depuis 2005 plusieurs demandes de logement social, qui ont toutes été rejetées. Dès l’entrée en vigueur de la loi DALO, elle a déposé un dossier. Le 3 mars, la commission de médiation a rendu un avis défavorable, estimant que le dossier n’était pas urgent. A l’audience, le représentant du préfet a fait valoir qu’il y avait eu 17.000 dossiers déposés, et qu’étaient privilégiées les personnes sans hébergement, ce qui n’est pas le cas de Mme Fofana.

    Le juge a estimé au contraire que le cas était urgent. Le tribunal administratif se prononcera sur le fond du dossier dans quelques semaines.

    Si on m'annonçait que ce miracle est le fruit de l'alliance entre le DAL et le syndicat de la magistrature, ça ne m'étonnerait pas...

  • « Travailleurs sans papiers » : la nouvelle vague...

    Jean-Claude Amara a annoncé une « seconde vague » de grève de « travailleurs sans papiers » en Ile-de-France. Prenant la parole dans le restaurant Market de l’acvenue Matignon, où 12 salariés se sont mis en grève, le « porte-parole » de Droits devants ! a déclaré que 240 salariés clandestins (appelons les choses par leur nom) sont en grève dans 22 entreprises.

    Il a précisé que cette nouvelle vague de grèves répond au gouvernement qui « n’a pas tenu ses engagements ».

    Selon le ministère de l’Immigration, 130 « travailleurs sans papiers » ont été régularisés jusqu’ici. Selon Jean-Claude Amara, il n’y en a eu que 80...

    Il n'y a même pas eu 70 vraies régularisations, tonne de son côté la CGT, qui annonce 321 grèvistes dans 23 sites...

  • L’imposture d’une « votation citoyenne »

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Depuis ce lundi 19 mai jusqu’à dimanche prochain, le collectif « votation citoyenne », faux nez de la Ligue des droits de l’homme, appelle les Français et les immigrés (y compris clandestins) à participer à un scrutin qu’il organise dans toutes les villes de France, visant à faire inscrire dans la réforme constitutionnelle le droit de vote aux étrangers.

    La municipalité de M. Delanoë se distingue particulièrement en mettant en place 250 prétendus « bureaux de vote » dans la capitale, et en appelant les Parisiens à s’y rendre.

    Ce faux référendum est illégitime et illégal.

    La nationalité est indissociable du concept même de citoyen. Les étrangers n’ont pas le droit de vote parce qu’ils ne sont pas citoyens.

    Non seulement cette prérogative du droit de vote dépendant de la nationalité n’est pas contraire aux droits de l’homme, mais c’est précisément un des « droits de l’homme et du citoyen ».

    Le funeste précédent de la « citoyenneté européenne » n’implique pas que la citoyenneté soit purement et simplement vidée de son sens.

    Dans une démocratie digne de ce nom, une telle mascarade antinationale serait interdite.

  • « Bavure policière » et marche islamiste

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    Derrière une banderole proclamant « bavure policière, assassins », quelques centaines de personnes ont défilé hier dans le centre de Grasse, « en hommage » à Abdelakim Ajimi, mort vendredi après son interpellation par la police.

    Dans un communiqué, le préfet des Alpes-Maritimes Dominique Vian a souligné que le jeune homme s'était violemment opposé à son interpellation durant laquelle deux fonctionnaires de police ont été blessés. L'un a été hospitalisé avec une fracture de la clavicule. « Aucun élément ne permet actuellement de mettre en cause l'action des fonctionnaires », a-t-il ajouté. Ce que l’on n’entend guère dans les médias, tout dévoués à relayer les propos de « témoins » décrivant les policiers comme des tortionnaires.

    Le jeune homme, arrêté après une violente altercation avec les employés d’une banque, avait été à trois reprises interné dans des hôpitaux psychiatriques. Fumeur de cannabis, il faisait l'objet de poursuites judiciaires pour conduite sous l'emprise de stupéfiants.

    Une autopsie sera pratiquée mardi.

    Ce qui me frappe surtout dans cette affaire est que la manifestation d’hier avait toutes les apparences d’une marche islamiste.

  • L’arroseur arrosé

    Environ 200 à 300 « travailleurs sans-papiers » occupent depuis hier des locaux de la CGT dans le IIIe arrondissement de Paris. L'occupation a été lancée par une coordination de quatre collectifs parisiens qui reprochent à la CGT d'avoir « pris en otage » le mouvement des sans-papiers.

    Depuis le début de l’opération lancée par la CGT et Droits devant !, et reprise à leur compte par des patrons, trois des salariés clandestins ont obtenu un récépissé leur permettant l'obtention d'un titre de séjour. Au total, la CGT et Droits Devant ! ont "parrainé" quelque 900 demandes de régularisations déposées dans cinq préfectures d'Ile-de-France.

    Mercredi, la "coordination 75" a à son tour tenté de déposer environ 1.000 demandes de régularisation de sa propre initiative.

    « Cela nous a été refusé par la préfecture de Paris, c'est pourquoi nous demandons que la CGT élargisse sa propre liste. Nous aussi, nous avons nos travailleurs sans-papiers qui méritent d'être régularisés au même titre que les grévistes de la CGT », explique Mamoudou Diallo, porte-parole de la coordination des collectifs parisiens.

    « On n'est pas d'accord avec cette occupation, car ce n'est pas en obérant les capacités du syndicat qu'on va faire avancer la situation », réagit la CGT, par la voix de Raymond Chauveau. « Il y a eu une grosse provocation de la part de la préfecture qui a renvoyé les collectifs sur la CGT, la CGT apparaissant comme l'antichambre de la préfecture. Maintenant on essaye de leur faire comprendre que ce n'est pas la CGT qui peut délivrer les dossiers… »

     

    Addendum. Lu dans Libération:

    La coordination 75, qui existe depuis une dizaine d’années, regroupe quatre collectifs parisiens de sans-papiers. Le plus important, celui du XIXe arrondissement, compte près de 2 000 membres. L’organisation affirme avoir présenté 1 000 dossiers pour des régularisations à la préfecture de Paris. «On avait tout fait comme la CGT. C’était des dossiers qui concernaient les travailleurs des métiers en tension, conformément à la circulaire du 7 janvier. Mais à la préfecture, on nous a dit qu’il fallait faire des présentations individuelles ou aller voir la CGT.» Devant la foule, Sissoko prend le microphone : «Nous allons faire passer le message aux médias du monde entier, crie-t-il. C’est un mouvement qui nous appartient.» A côté, Dabo Mankama acquiesce. Pour lui, la CGT a signé un accord avec le ministère : «Le cabinet d’Hortefeux leur a dit OK pour 1 000 régularisations mais ils ont demandé, en contrepartie, de calmer le mouvement. La CGT ne s’occupe que des sans-papiers qui ont leur carte dans leur syndicat.» Même son de cloche du côté de Solange. Assise sur les marches au milieu des grévistes, cette militante de SOS soutien aux sans-papiers dit en «avoir gros sur la patate. Lors d’une réunion, dimanche, la CGT nous a clairement dit : "on arrête le mouvement". C’est évident qu’il s’agit d’un "deal".»

    (Merci à Antoine)

  • Les clandestins de Nanterre

    Plusieurs dizaines de clandestins occupent depuis lundi soir l’église Saint-Paul de Nanterre. « Nous voulons la régularisation des 62 personnes qui participent pour le moment au mouvement », déclare leur porte-parole Boussad Seghir (mais ils étaient moins de 40 au moment où il disait cela).

    Ces Maghrébins se sont installés dans l’église parce que, sans doute, il n’y avait pas de place dans les mosquées de la région.

    Le premier adjoint de la mairie communiste de Nanterre est venu apporter le soutien de la municipalité.

    Les communistes soutiennent des clandestins musulmans qui occupent une église. C’est dans la ligne.

  • L’immigration « choisie » tunisienne

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Nicolas Sarkozy a signé avec le gouvernement tunisien un accord d’« immigration choisie », sur le modèle de celui qui avait été signé avec le Sénégal en février dernier.

    La France « choisit » ainsi de faire venir des milliers de travailleurs tunisiens pour occuper des postes dans 77 métiers. Cela après les 108 métiers ouverts à l’immigration sénégalaise.

    Autrement dit, on régularise les immigrés avant qu’ils viennent. Cela simplifiera certes la tâche des préfets. Mais au fur et à mesure de ces accords (car il va y en avoir d’autres), les emplois français vont être pris par des étrangers peu regardants sur les salaires et les conditions de travail.

    Il se confirme que le véritable titre de M. Hortefeux est ministre de l’immigration pour la destruction de l’identité française.

  • 77 métiers pour les Tunisiens

    A Tunis, Nicolas Sarkozy a signé quelques contrats, et a signé aussi un accord d’« immigration choisie », comme son ministre Hortefeux l’avait déjà fait en février au Sénégal.

    Outre la délivrance plus large des visas de « circulation » (qui sont déjà accordés chaque année à 80 .000 Tunisiens), l’accord vise à faciliter l’accès au marché du travail français des Tunisiens « qui ont des compétences de haut niveau » ou des métiers « pour lesquels il existe en France une demande non satisfaite ». Suit une liste de 77 métiers...

    Cela pourrait faire venir en France 9.000 Tunisiens de plus chaque année, précise l’Elysée.

    On comprend bien que le gouvernement tunisien soit satisfait d’une telle mesure : les islamistes tunisiens sont les plus virulents du Maghreb, et Ben Ali espère se débarrasser ainsi d’un certain nombre d’entre eux...

  • « Sans papiers » multirécidiviste

    L’AFP évoque un procès dans lequel l’avocat du prévenu a contesté la légalité des peines plancher (amovibles) instituées par Nicolas Sarkozy pour les multirécidivistes. Naturellement le parquet a fait remarquer que la loi avait été validée par le Conseil constitutionnel, et en outre a demandé au tribunal d’infliger au dit prévenu la peine plancher, compte tenu de « l’échelle de gravité » des condamnations passées du récidiviste. Soit quatre ans de prison dont trois ans avec sursis. En fait il n’a été condamné qu’à dix mois : l’état de multirécidive n’a pas été retenu parce qu’il n’avait pas été mentionné par le parquet...

    Mais l’intérêt de l’affaire n’est pas là.

    On apprend à cette occasion que cet individu a été condamné à onze reprises, depuis 2002,à des peines de 1 à 6 mois de prison, pour divers délits en matière de stupéfiants. Manifestement, il n’avait pas vraiment le temps d’aller en prison (mais on sait que les peines inférieurs à un an ne sont pas appliquées).

    Or il s’agit d’un Congolais « sans papiers ». D’un clandestin. Que l’on arrête deux fois par an, que l’on juge, que l’on condamne, et que l’on remet en liberté. Il n’a jamais été question de le reconduire à la frontière. Sans doute attend-on chaque fois qu’il purge sa peine qu’il ne purge pas...

    L’AFP ne signale même pas ce point. Il est donc parfaitement normal qu’un clandestin, condamné douze fois pour affaires de drogue, ne soit jamais inquiété pour le fait qu’il commet ses méfaits à répétition dans un pays où il n’a aucun droit à séjourner...