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Immigration - Page 57

  • A Vincennes

    Des immigrés en rétention administrative ont mis le feu au centre de Vincennes, dont deux bâtiments ont entièrement brûlé.

    C’était en réaction à la mort de l’un d’eux, évidemment qualifiée de suspecte par les lobbies immigrationnistes qui sont immédiatement montés au créneau.

    Une autopsie a été pratiquée. L’homme est mort d’une crise cardiaque, rien ne peut laisser penser qu’il ne s’agisse pas d’une mort naturelle. Et il est établi qu’il se trouvait seul dans sa chambre au moment du décès.

    La préfecture de police précise : « Cette personne était retenue en application d’une interdiction définitive du territoire français prise par la cour d’appel de Paris. En effet, elle était connue pour des faits de délinquance graves et réitérés, sous de multiples identités, notamment en matière de trafic de stupéfiants, de violence et de viol ».

    Il ne s’agit donc pas tout à fait d’un brave « sans-papiers » collé en centre de rétention et tabassé par les gardiens au cours d’un des innombrables incidents de la vie de ce centre...

  • Hortefeux : un rideau de fumée

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le ministre de l’Immigration annonce triomphalement une augmentation de 80% des reconduites à la frontière d’immigrés clandestins. Soit 14.600 en cinq mois, ce qui est un nombre dérisoire.

    En outre, selon le ministre, 38% de ces reconduites sont ce qu’il appelle pudiquement des « départs volontaires ». Il s’agit de clandestins, qui n’ont donc aucun droit à séjourner sur notre territoire, mais auxquels la République offre un pécule pour qu’ils retournent dans leur pays...

    La prétendue immigration choisie, quant à elle, bat son plein. Le ministre se félicite de la hausse de 16% du nombre des cartes de séjour professionnelles, et appelle cela « un rééquilibrage très net en faveur de l’immigration professionnelle ».

    Cela s’appelle simplement une nouvelle hausse de l’immigration.

  • Hortefeux fait joujou avec les chiffres

    Le ministre de l'Immigration Brice Hortefeux annonce que 14.660 étrangers en situation irrégulière ont été « reconduits à la frontière » au cours des cinq premier mois de l’année, ce qui représente une augmentation de 80% par rapport à la même période de 2007.

    80%, c’est formidable.

    Sauf que 14.600, ce n’est rien par rapport au nombre des clandestins qui ne cesse de grossir et va évidemment continuer de grossir puisque les candidats à l’immigration savent qu’ils seront régularisés « au cas par cas ». Mais Hortefeux ne craint pas de prétendre que le nombre des étrangers en situation irrégulière a baissé de 8% en un an. Comment le sait-il ? C’est qu’il y a eu 8% de clandestins de moins à demander l’aide médicale gratuite…

    Et pendant ce temps-là, on embauche des immigrés, conformément à la volonté de Sarkozy d’accélérer l’immigration de travail : au cours de ces cinq premiers mois de 2008, le nombre des cartes de séjour délivrées pour motifs professionnels a crû de 16%, ce que Hortefeux appelle un « rééquilibrage très net en faveur de l'immigration professionnelle ». Sur la période du 1er juin 2007 au 31 mai 2008, le nombre d'étrangers venus travailler en France s'est élevé à 30.170, soit une progression de 36,7%.

    Au total, l'ensemble des cartes de séjour pour motif de travail, qui représentait 7% du flux des entrées durables en 2006, est passé à 9,4% en 2007 et 16% pour les cinq premiers mois de 2008. L'immigration familiale a donc proportionnellement « baissé » de 12,6% en un an.

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    (Voir les commentaires)
  • Mgr Marchetto et les droits de l’homme

    Les députés européens ont adopté aujourd’hui, par 367 voix contre 206 et 109 abstentions, une directive fixant des normes minimales communes au renvoi des immigrés clandestins de l'Union européenne. (Comme cela se passe avec les parlements nationaux, ils ont adopté la directive décidée par la Commission européenne. C’est pourquoi, face aux volontés de la gauche d’amender le texte, le ministre slovène de l’Intérieur avait averti d’emblée que le vote du moindre amendement risquait de conduire à l'échec du texte.)

    Cette "directive retour" vise en priorité à faciliter les départs volontaires des ressortissants étrangers en situation irrégulière dans l'UE. Elle prévoit aussi la possibilité de les expulser dans le cas contraire, avec une durée de rétention maximale de 18 mois et un bannissement de cinq ans après expulsion. La durée de 18 mois est un maximum et non une norme obligatoire, ce qui signifie que les pays qui, comme la France, ont des périodes de rétention inférieures, ne seront pas tenus de l'augmenter.

    Bref, il s’agit seulement pour l’Union européenne de montrer qu’elle est capable de fixer des normes européennes en matière d’immigration… sans que cela ne change rien sur le terrain.

    Dans La Croix, le secrétaire du Conseil pontifical pour la pastorale des migrants, Mgr Agostino Marchetto, dénonce ce texte : « Nous ne devons à aucun prix criminaliser les migrants pour le seul fait qu'ils soient des migrants », dit-il.

     

    Où a-t-il vu cela ? Nulle part il n’est question des migrants en tant que migrants : il s’agit des clandestins.
    Voyant que sa position est absurde, il ajoute :

    « Les citoyens des pays tiers, tout comme les citoyens communautaires, ne devraient pas être privés de la liberté personnelle ou sujets de peines de détention à cause d'infractions de type administratif. » Car pour Mgr Marchetto, résider dans un pays où l’on n’a aucun droit à résider, c’est un problème « administratif ». Mgr Marchetto parle comme les anarcho-trotskistes du DAL : le problème des clandestins c’est qu’ils sont « sans papiers » : c’est un problème administratif : on leur donne des papiers et le problème est réglé.

    Et ce n’est pas tout. Prétendant néanmoins qu'il n'est pas « hostile à la volonté européenne de réguler les flux migratoires », il souligne que cela ne doit pas se faire « au prix d'une orientation à la baisse sur la question des droits de l'homme ». On voit qu’il s’agit des droits de l’homme du mondialisme sans frontières, et non des droits du citoyen et de sa nation.

    Et Mgr Marchetto insiste : « Si l'Europe perd son rôle de porte-drapeau des droits humains authentique, avec des applications à l'intérieur même de l'Europe, qu'est-ce qu'il lui restera dans le contexte des grandes puissances existantes ou émergentes ? »

    L’Europe porte-drapeau des droits humains authentiques… Comment un représentant du Saint-Siège peut-il sortir une telle énormité ? Où a-t-il vu l’Europe porte-drapeau du droit à la vie, du droit du mariage, du droit de la famille, du droit des corps intermédiaires, du droit des nations, du principe de subsidiarité, et même simplement de la démocratie ?

    [Mgr Agostino Marchetto a été en poste aux nonciatures de Zambie, Malawi, Algérie, Tunisie, Libye, Maroc, Portugal et Mozambique. Sacré évêque en 1985, il fut nommé nonce apostolique à Madagascar, puis en Tanzanie et en Biélorussie. Il est actuellement aussi Observateur Permanent du Saint Siège auprès de la FAO, de l’IFAD et du PAM. Il a été nommé à son poste actuel par Jean-Paul II en 2001. A Noël 2001, il envoyait en guise de vœux un texte ouvertement hérétique de Teilhard de Chardin, pour qu’il se fasse « notre pédagogue -- je l'espère et je le souhaite – pour une plus profonde connaissance du Verbe, Fils de Dieu » : « Mystérieusement et réellement, au contact avec la Parole, l’Univers, immense Hostie, est devenu Chair. Toute la matière est désormais incarnée, mon Dieu, grâce à Votre Incarnation. »]

     

    Addendum. Les députés FN au Parlement européen ont voté la directive, sans illusion, et en en montrant les étroites limites. On lira avec intérêt les explications de vote de Marine Le Pen, Bruno Gollnish et Carl Lang.

  • Pression islamique (et immigrationniste) tous azimuts

    L'agence Reuters rapporte que le tribunal correctionnel d'Orléans a condamné un imam à 1.500 euros d'amende pour avoir « célébré des mariages religieux sans qu'au préalable les mariages civils n'aient été prononcés ».

    Les nouveaux époux, pour la plupart des immigrés en situation irrégulière, s'étaient prévalus de ces célébrations... pour obtenir de l'état-civil français un mariage en bonne et due forme.

    Selon l’avocat de l’imam, «  la Grande Mosquée de Paris a suivi avec intérêt l'évolution de ce dossier, cette affaire constituant une première juridique ».

    « Il va bien falloir que la loi française commence à appréhender d'une manière différente la religion musulmane », a-t-il ajouté.

    Après tout, il est vrai que c’est pour nuire à l’Eglise catholique, et non à l’islam, qu’on a imposé que le mariage civil ait lieu avant le mariage religieux.

  • La CGT, filière de régularisation des clandestins

    Communiqué de Marine Le Pen

    Moins de deux mois après le mouvement de grève des travailleurs clandestins encadré par la CGT , plus de 350 régularisations ont été accordées par les préfectures en Ile de France.

    Alors que Nicolas Sarkozy et Brice Horetefeux se défendent de procéder à des régularisations massives, la CGT qui multiplie les pressions sur les préfectures et brandit de nouvelles menaces de grève pour obtenir l’accélération des régularisations, affirme que 400 nouveaux dossiers vont  être déposés.

    Marine Le Pen, député européen, vice-présidente du FN dénonce la duplicité du gouvernement et l’irresponsabilité de François Fillon qui a fait de la CGT le seul interlocuteur dans cette affaire, alors même que le syndicat exige depuis le début du mouvement la “régularisation systématique” de milliers de clandestins.

  • Loi Dalo : un appel à l'immigration

    Namizata Fofana est désormais pour de bon la première bénéficiaire de la loi DALO. Cela date du 30 mai mais, curieusement, on ne l’a appris qu’aujourd’hui.

    La décision préfectorale qui lui refusait un logement a été annulée, comme le réclamait le juge des référés.
    La commission de médiation de la préfecture de Paris dit donc exactement le contraire de ce qu’elle avait dit le 3 mars : elle « déclare Namizata Fofana prioritaire et que sa situation justifie l’attribution d’un logement en urgence ».
    Au nom du DAL, Jean-Baptiste Eyraud a déclaré que c’était « encourageant pour toutes les personnes qui se voient déboutées de leur demande de logement ».

    Naturellement, c’est un hasard si Namizata Fofana est ivoirienne.

    Et c’est donc par le plus grand des hasards que la loi DALO est, dès sa première application, un appel à l’immigration.

  • Rachida mange son chapeau

    Rachida Dati a mangé son chapeau (on ne sait pas si c’est un Dior, ou un YSL en hommage au cher disparu). Après avoir justifié le jugement de Lille, voilà qu’elle demande au parquet d’interjeter appel. Il est vrai qu’elle était quelque peu isolée face à la meute des bonnes consciences droits-de-l’hommesques, qui n’ont pas compris sa bienveillance islamique.

    Rachida Dati n’avait pas craint de dire que la justice est là pour protéger les plus vulnérables, à savoir la jeune femme. C’était une inversion patente du rôle de la justice : la justice est là pour protéger le plaignant face à celui qui lui a fait du tort. Elle protège le volé, pas le voleur. Or, ici, la personne qui se dit lésée est le mari, et la personne qui lui a fait du tort est la femme. Si le jugement de Lille a été rendu, contrairement à la mission de la justice, pour protéger celle qui est dans son tort, c’est parce qu’en donnant raison au mari la justice empêche celui-ci (voire la famille de la jeune femme) d’exercer des représailles, de commettre un « crime d’honneur ». Ce qui est une preuve flagrante que le jugement a été rendu selon la loi islamique et non selon la loi française.

    Face au tollé, et sans aucun doute sous la pression de Nicolas Sarkozy, Rachida Dati effectue donc un virage à 180 degrés.

    Nombre de juristes doutent que cet appel soit recevable en une telle matière, et compte tenu que le jugement était définitif. Ce qui aurait été à coup sûr recevable eût été une demande de pourvoi en cassation dans l’intérêt de la justice (qui a été suggéré hier par François Fillon) et qui aurait donné l’occasion à la Cour de cassation de préciser la jurisprudence. Mais ce pourvoi est impossible parce que le délai est d’un mois après la notification du jugement aux parties (qui a eu lieu le 1er avril). En revanche, pour l’appel, il n’y a en fait pas de délai : le délai est d’un mois à partir de la notification du jugement au parquet par les parties, et les parties n’ont certainement pas fait cette démarche jusqu’à ce jour.

    Maintenant, si l’appel est recevable, la suite ne va pas être triste. Compte tenu de la pression politico-médiatique, les magistrats n’auront pas d’autre choix que d’annuler le jugement de première instance. Ce leur sera d’autant plus facile qu’ils jugeront ainsi selon la tradition du droit français. Ainsi le musulman et sa femme répudiée seront de nouveau mariés. Le musulman se pourvoira-t-il en cassation, grâce à l’aide généreuse des lobbies laïcistes droits-de-l’hommesques? Ou bien décidera-t-il de divorcer ? Mais que va dire la jeune femme qui, renvoyée chez ses parents comme un traînée, était prétendument d’accord avec la procédure de nullité ? Le suspense est insoutenable...

  • Laurent Cantet, de RESF...

    La mère d’un des « acteurs » du film Entre les murs, palme d’or de Cannes, Aïssata, de nationalité malienne, est convoquée aujourd’hui à la préfecture de police dans le cadre de la procédure de régularisation qu’elle a engagée le 26 mars dernier. L’issue de cette procédure ne fait évidemment aucun doute.

    On apprend à cette occasion que Aïssata est cornaquée depuis le début par le réalisateur du film, Laurent Cantet, car Laurent Cantet est un militant du groupuscule gauchiste RESF (Réseau Education sans frontières).

    Voilà qui en dit long sur l’objectivité d’un film présenté comme un « docu-fiction » qui raconte les choses comme elles se passent sans a priori et sans grille idéologique.

    Voilà qui permet aussi d’apprécier à leur juste valeur la « satisfaction » de Nicolas Sarkozy, qui salue le « tact » et la « délicatesse » de Laurent Cantet, et les félicitations de Xavier Darcos à l’équipe qui a réalisé cette « œuvre sincère », un film qui « invite la Nation à redécouvrir son école et à l’aider à relever les défis qui sont les siens ».

    Pour le reste, je vous invite à lire le numéro de National Hebdo qui paraît demain, où j’explique notamment qui est François Bégaudeau, auteur du livre dont le film est tiré, et acteur principal du film.

    Addendum. Aïssata Ba a reçu ce jour même un récépissé dans l'attente de la délivrance d'un titre de parent français assorti d'une autorisation de travail. La préfecture de police a jugé que "l'ensemble des pièces fournies dans son dossier justifie une régularisation".

  • Combien de médecins étrangers ?

    Au 1er janvier dernier, l’Ordre des médecins recensait 8.431 médecins étrangers en France, dont 7.966 en activité, soit 4% de plus que l’année précédente, et 24% de plus qu’en 2003.

    Ils représentent 3,5% de l’ensemble des médecins inscrits au tableau de l’Ordre.

    53% sont européens. 30% sont originaires du Maghreb (Algériens 15%, Marocains 10%, Tunisiens 5%).

    Il convient de souligner qu’il s’agit strictement des médecins de nationalité étrangère inscrits à l’Ordre : ces chiffres ne prennent pas en compte les médecins qui ont obtenu leurs diplômes à l’étranger et sont devenus français depuis lors, ni les nombreux médecins exerçant à l’hôpital sans être inscrits à l’Ordre.

    Selon le Quotidien du médecin, les médecins ayant obtenu la nationalité française sont environ 9.000, ce qui « représente un trou statistique considérable ».

    On ne nous dit pas combien d’étrangers opèrent dans les hôpitaux sans être inscrits à l’Ordre, mais cela représente aussi, forcément, un « trou statistique considérable », et bien plus considérable, puisqu’il s’agit d’étrangers au sens strict.