Les occasions sont hélas fréquentes d’actualiser l’apostrophe de sainte Jeanne d’Arc. Comment ne pas la réitérer quand on voit cette photographie de l’archevêque de Rouen accueillant chaleureusement et tout sourire la « présidente » des fêtes de Jeanne d’Arc 2013, porte-parole marocaine et musulmane du gouvernement français, ministre des Droits des femmes et ardente militante du prétendu « mariage » homosexuel. Une autre photo (dans le diaporama ici à la fin de l’article) montre Mgr Descubes écoutant religieusement l’allocution de Najat. A quelques dizaines de mètres de la nomenklatura politico-religieuse, des chrétiens sont parqués par les forces de l’ordre sous la surveillance de CRS en tenue de combat, des chrétiens et d’autres gens normaux considérés comme des séditieux parce qu’ils disent comme l’Eglise catholique et comme le dictionnaire officiel de la République française et comme le bon sens universel qu’il ne peut y avoir de mariage qu’entre un homme et une femme.
Demain mercredi, la même Najat Vallaud-Belkacem, ministre des droits des femmes, assistera au prétendu premier « mariage » entre deux hommes. A Montpellier. C’est elle, paraît-il, qui avait suggéré à Vincent Autin, président de l'Inter-LGBT Languedoc-Roussillon, d’inaugurer la loi, et qui sera donc la « marraine » de cette parodie de cérémonie républicaine. Ce sera demain, parce que le décret d’application a été publié aujourd’hui au Journal Officiel. Il y a des lois qui attendent des mois, voire des années, un décret d’application (et il n’est pas si rare que le décret n’arrive jamais), mais pour la loi de destruction du mariage il n’aura fallu que dix jours. C’était tellement urgent de piétiner la loi naturelle, et l’Eglise qui la défend, et les millions de Français qui refusent l’infamie.