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François (pape) - Page 86

  • François et la communion

    Marco Tosatti, généralement fiable, rend compte sur son blog de l’assemblée générale des évêques d’Italie. Laquelle s’est terminée par une série de questions réponses avec le pape :

    « Plus explicite et précise fut la réponse à la question posée sur un ton "désespéré" par un évêque d'un petit diocèse (40.000 habitants) qui se plaignait qu'une partie de son clergé soit “conservateur” et ne veuille pas donner la communion dans la main. Le pape lui a conseillé de prendre des mesures sévères, parce que l’on ne peut pas défendre le corps du Christ en offensant le corps social du Christ. »

    (Via le Forum catholique)

  • Martha Heizer et les Franciscaines de l’Immaculée

    Martha Heizer, co-fondatrice et présidente de "Wir sind Kirche" Autriche et coordinatrice de “Nous sommes Eglise” au niveau mondial, a été (enfin) excommuniée, non pour ses multiples hérésies, mais pour avoir organisé des parodies de messes à son domicile.

    De très nombreux médias titrent que le pape François a excommunié Martha Heizer. Le Vatican tient à souligner que ce n’est pas vrai. Il s’agit d’une excommunication latae sententiae, donc automatique, en raison de l’acte grave commis par Mme Heizer, et qui a été déclarée par l’évêque d’Innsbruck, Mgr Manfred Scheuer.

    En revanche, c’est bien François, via son bras droit pour les religieux le cardinal Braz de Aviz, qui a lancé le 19 mai une visite apostolique de la branche féminine des Franciscains de l’Immaculée, qui avait échappé jusqu’ici à la persécution (et qui avait osé protester contre la persécution des frères).

  • A qui le pape baise la main

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    C’était le 6 mai dernier, à l’issue de la messe du pape à Sainte-Marthe. François avait invité don Michele de Paolis, un prêtre salésien de 93 ans. Qui eut l’honneur de dire l’évangile du jour.

    Donc, après la messe, le pape s’est profondément incliné devant Michele de Paolis, et lui a baisé les mains. Il va de soi qu’on ne peut qu’être très ému de voir le souverain pontife faire preuve une fois de plus de son extrême et très sainte humilité, et se demander qui est donc le très saint prêtre devant lequel le très saint pape s’incline ainsi au point de lui baiser la main.

    Eh bien, pour faire court, il s’agit d’un militant LGBT, qui milite aussi, bien entendu, pour le mariage des prêtres, le sacerdoce des femmes, etc.

    Sur sa page Facebook, il se présente ainsi :

    « Je me sens laïc, humble croyant, toujours en recherche, prêtre pour un service disponible, désintéressé, gratuit dans la communauté chrétienne et dans la société, aux côtés des derniers. Anticlérical, c’est-à-dire n'appartenant pas à une caste, à une catégorie ; pas un fonctionnaire de la religion. Cherchant à donner de la paix et de la joie aux personnes qui se trouvent vivre dans les situations les plus dramatiques : non croyants, séparés, divorcés, tombés dans l'avortement, homosexuels, désespérés, la multitude des exclus. Cherchant la lumière de l'Evangile sur les thèmes discutés dans l'Eglise, comme le célibat des prêtres, le sacerdoce des femmes, la pédophilie, la maladie et la fin de vie. »

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    Dans les années 70, le P. Michele de Paolis était le responsable des salésiens en Amérique centrale : en pleine période de l’essor de la théologie de la libération. En 1978 il revient en Italie. Il fonde à Foggia un foyer pour marginaux, délinquants, drogués, etc., qui devient une coopérative : la "Communauté sur la route d'Emmaüs":

    « Emmaüs est né en 1978 dans la splendide saison post-conciliaire, comme une expérience significative de l’Eglise dans l’esprit de Don Bosco à la paroisse du Sacré-Cœur, dans un quartier défavorisé de la périphérie de Foggia. »

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    En 2010 il a fondé, avec un autre prêtre et avec un athée, Gabriele Scalfarotto, président régional d’Avis et père d’Ivan Scalfarotto, vice-président du parti démocrate et aujourd’hui secrétaire d’Etat, le groupe de Foggia de l’AGEDO, l’association des parents d’homosexuels, groupe qui est devenu le plus actif et le plus important de ce lobby LGBT en Italie.

    Gabriele Scalfarotto s’est suicidé en octobre 2013. Le P. Michele de Paolis a alors déclaré : « Je n’aurais aucun scrupule à célébrer ses funérailles à l’église ». Mais il semble qu’il ne l’ait pas fait : les photos montrent un hommage dans une salle des fêtes.

    Voici la traduction intégrale d’un texte du P. de Paolis, publié sur le site de l’AGEDO de Foggia en mai 2011, sous le titre : Dans l’Eglise de Dieu tout le monde n’est pas malade d’homophobie, repris sur le site des "chrétiens LGBT de Palerme" :

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    Mettons-nous dans la peau d’un gars ou d’une fille qui se découvre homosexuel. Peut-être ont-ils déjà vécu l’expérience amère du rejet et de la moquerie du groupe de leurs propres camarades.

    Cependant ils sentent fort en eux un désir de vie spirituelle, le désir d’en apprendre davantage au sujet de Jésus et de l’Evangile, mais ils se heurtent au mur de caoutchouc de prêtres ou de religieux qui les rejettent, considérant leur situation comme « péché » ou « contre nature ». Que faire ?

    Je conseille à ces jeunes amis de prendre courage, parce que tout le monde, dans la sainte Eglise de Dieu, n’est pas malade d’homophobie.

    Ce n’est pas vrai que vous êtes dans le péché, parce que Dieu vous aime et il a mis en vous cette tendance : c’est un don qu’il vous a fait. C’est votre « nature », qui doit être acceptée et respectée. Vous n’êtes pas malades, vous n’avez pas à « guérir » de cette tendance.

    Vouloir faire de vous des « hétérosexuels » serait vous pousser vers quelque chose de « contre nature » et vous deviendriez des psychopathes malheureux. Nous devons nous mettre en tête que Dieu, notre Père, veut que nous, ses fils, nous soyons heureux, que nous grandissions dans la joie, faisant fructifier tous les dons que Lui a mis dans notre « nature » !

    Dieu veut que vous fassiez grandir votre personne dans un réseau de relations empreintes d’amour vrai, d’« agapè », c’est-à-dire d’amour comme don joyeux.

    Vous avez le droit de chercher un partenaire qui partage avec vous des relations de cette qualité. Soyez tranquilles : là où est l’agapè est Dieu. Vivez l’amour avec joie.

    Et nous devons avoir patience envers notre mère l’Eglise. Son attitude avec les homosexuels va changer. Déjà sont nées de nombreuses initiatives en ce sens.

    En Italie, des groupes d’homosexuels chrétiens ont des contacts occasionnels avec les diocèses, empreintes généralement de cordialité. Parfois, l’évêque local nomme un responsable diocésain pour ce type de dialogue.

    Par exemple, à Turin, les délégués diocésains pour le dialogue avec les groupes de croyants homosexuels sont don Walter Danna et don Ermis Segatti.

    A Turin a été récemment constitué un Centre de documentation sur la foi et l’homosexualité intitulé « Ferrucio Castellano »*. D’autres groupes ont développé des partenariats avec des diocèses. Cette approche a été réaffirmée par le président de la CEI le cardinal Angelo Bagnasco, quand, parlant des homosexuels, il a déclaré que l’Eglise travaille avec « l’esprit et la pratique d’un accueil total et convivial de toutes les personnes ».

    Les réunions de groupe ont généralement lieu en deux parties. La première présente un thème biblique, et suit une discussion basée sur des expériences personnelles. Dans la seconde partie nous prions ensemble. A Emmaüs personne n’est rejeté ou retiré de la communion avec Jésus.

    * Militant homosexuel, fondateur des premiers groupes italiens d’homosexuels « chrétiens ». Comme dit don Michele, cela l’a épanoui : il s’est suicidé en 1983, à l’âge de 37 ans.

  • François et les portes ouvertes

    Le pape, dans son homélie d’hier :

    « Qui sommes-nous pour fermer les portes ? Dans l’Eglise primitive, existait le ministère de portier. Que faisait-il ? Il ouvrait la porte, recevait les gens, les faisait passer. Mais jamais il n’a existé de ministère qui ferme la porte, jamais ! »

    Extrait du Traité des saints ordres, par Monsieur Olier :

    « Le premier des ordres moindres est celui de portier* : cette dignité représente la qualité de portier qui est dans le prêtre, et le pouvoir exécutif et spirituel qu’il a reçu, dans son ordination, d’ouvrir et de fermer aux hommes la porte du ciel. C’est lui qui les lie et qui les délie, qui les admet et qui les chasse, qui les excommunie et qui les reçoit, qui les condamne et qui les absout ; en un mot, c’est lui qui est le vrai portier du paradis.

    « Et c’est pour cela que le Fils de Dieu dit à saint Pierre : Je te donnerai les clefs du ciel. Ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans le ciel, et ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans le ciel ; de sorte qu’à vrai dire ce saint Apôtre est le portier du ciel, et en lui tous les prêtres le sont, parce qu’ils participent à sa puissance.

    « Or, comme les portiers, dans l’Église, font les fonctions extérieures de la prêtrise, et qu’ils commencent à être initiés au sacerdoce par cette dignité, on leur donne les clefs à toucher, et l’ordre se confère par cet attouchement. C’est un symbole de la puissance qu’ils y reçoivent de chasser les fidèles de l’église ou de les y admettre, de leur en ouvrir ou de leur en fermer les portes.

    « Les portiers entrent en participation de la dignité de Jésus-Christ, juge des hommes et des anges ; c’est pourquoi ils ont droit de chasser les pécheurs de l’église, comme Jésus-Christ les chassera du ciel en qualité de juge, lorsqu’il les repoussera de l’entrée du paradis, ce qui nous est figuré par l’ange placé à la porte du paradis terrestre, pour chasser tous les enfants d’Adam qui voulaient y entrer. »

    * Plus récemment on disait "ordres mineurs". On le dit toujours dans la "forme extraordinaire". Car ce n'était pas dans "l'Eglise primitive", mais dans l'Eglise avant Paul VI. C'est le bientôt bienheureux Paul VI qui, dans son saccage de la liturgie, a supprimé les ordres mineurs, dont celui de portier, qui assurément ne sert à rien s'il doit toujours laisser la porte ouverte.

  • Contre la profanation de la miséricorde

    D’un missionnaire aux extrêmes périphéries depuis près de 40 ans :

    Ces divorcés remariés – qui, en fin de compte, ont quelque peu négligé le sens chrétien de la souffrance, du sacrifice, de la patience, de la pénitence, et qui ont oublié que Jésus a été crucifié et que la croix, lorsqu’elle se présente, est pour tout chrétien un moyen de se rapprocher du Rédempteur – se montrent quelque peu présomptueux quand ils font appel à la miséricorde de Dieu, alors qu’ils n’ont guère tenu compte de lui précédemment.

  • Per dialogo, dit Begoglio…

    « La vérité n’existe pas sans dialogue… Le dialogue révèle la vérité. » (cardinal Bergoglio)

    Avant de l’expliquer aux incurables « fondamentalistes », il faudrait déjà l’expliquer à Celui qui nous a enseigné que la vérité est transcendante et existe donc hors tout dialogue, Celui qui nous a révélé qu’Il est lui-même la vérité, et que nul ne va au Père sinon par Lui qui est la voie, la vérité et la vie.

    Il nous a dit aussi que l’Esprit nous enseignera toute vérité. Sans passer par un quelconque dialogue.

    Il a dit encore : « Si vous demeurez dans ma parole, vous serez mes vrais disciples, et vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres. » Il n’a pas dit : « Si vous allez aux périphéries pour dialoguer vous ferez surgir la vérité… »

  • La persécution des Franciscains de l’Immaculée, suite

    Selon ANSA, la principale agence de presse italienne, citant l’avocat Bruno Lucianelli, le commissaire Volpi a interdit au fondateur des Franciscains de l’Immaculée, le P. Stefano Maria Manelli, de se rendre sur la tombe de ses parents, le 1er mai, à Frigento, et d’y célébrer une messe.

    L’agence rappelle que les parents du P. Minelli sont reconnus comme « serviteurs de Dieu » (depuis l'ouverture de leur procès en béatification).

  • C’est (toujours et encore) le père Bergoglio…

    François a téléphoné à Jakelin Lisbona, une femme qui vit depuis 19 ans avec un homme divorcé, dont elle a deux enfants. L’an dernier, explique-t-elle, elle a voulu réintégrer sa paroisse, mais le curé lui a fait savoir qu’elle ne pouvait pas recevoir l’absolution et donc ne pouvait pas communier. Alors elle a décidé d’écrire au pape. Et le pape a appelé :

    « Le téléphone a sonné et mon mari a répondu. Il a dit qu’il était le père Bergoglio. Le père me demandait et mon mari lui a demandé : “C’est de la part de qui ?” Et il a répondu : “C’est le père Bergoglio.” Je lui ai demandé si c’était vraiment lui, le pape, et il m’a dit oui, et qu’il répondait à ma lettre de septembre. »

    Et le pape lui a dit qu’elle pouvait communier « sans problème » : « Il m’a dit d’aller prendre la communion dans une autre paroisse. »

    Toujours selon Jakelin Lisbona, le pape a ajouté qu’il s’occupait en ce moment de la question des divorcés remariés. « Il a affirmé que ma lettre lui servira pour traiter ce sujet. Et puis il m’a dit qu’il y a des prêtres plus papistes que le pape. (…) Et je lui ai dit que je lui écrirai de nouveau quand j’aurai pris de nouveau la communion. »

    Cette affaire ayant été évidemment relayée par la presse mondiale, le Vatican a réagi, par une déclaration du P. Lombardi. Celui-ci explique que les appels téléphoniques du pape relèvent de ses « rapports personnels pastoraux » (sic) et ne relèvent donc « absolument pas de l’activité publique du Pape » (sic). Ce qui en ressort dans la presse « n’est donc pas digne de foi » (sic), et est « source de malentendus et désordres » (sic, alors que c’est évidemment le pape qui est responsable des malentendus et désordres). « C’est pourquoi il n’y a pas lieu de tirer de ces circonstances des conséquences relatives à l’enseignement de l’Eglise. » Sic.

    Obéissant au P. Lombardi, l’agence Zenit a pudiquement jeté le manteau de Noé sur les propos du pape tels que rapportés par Jakelin Lisbona.

    Mais la même agence Zenit, peu avant, avait évoqué un autre coup de téléphone du même « père Bergoglio », en reproduisant sans sourciller les propos qui lui étaient prêtés. Il s’agissait cette fois d’une femme de 102 ans, une Italienne qui avait tricoté une écharpe pour le pape. Et le pape de lui téléphoner pour la remercier.

    « J’ai simplement dit “Sainteté”… et puis, sa voix… j’étais incapable de dire autre chose ; il a dû comprendre que c’était un choc pour moi, alors il m’a dit : “Priez pour moi et pour les deux papes qui vont bientôt être saints”. »

    Là il n’y a pas eu de réaction du P. Lombardi. Le propos rapporté est pourtant tout aussi contraire à l’orthodoxie catholique que celui sur les divorcés remariés. Car s’il faut prier pour deux hommes qui vont être canonisés, c’est qu’on ne croit pas aux canonisations, et c’est qu’on ne croit pas qu’il y ait une Eglise triomphante, du moins on ne peut pas en être certain, le pape lui-même ne peut pas en être certain…

    De même que les propos rapportés par Jakelin Lisbona sont hélas crédibles (je ne crois pas qu’elle ait inventé : « Votre lettre me servira »), de même le propos rapporté par la centenaire est hélas conforme à ce qu’on a vu des canonisations.

    Je me réjouissais de la canonisation de Jean-Paul II par son successeur qui avait été son grand collaborateur. Hélas il a fallu que ce soit François. Qui a voulu à tout prix adjoindre Jean XXIII pour diminuer l’impact de la canonisation du pape polonais, et qui pour cela a violé pour la sixième fois en un an (selon le décompte de Sandro Magister) les règles établies pour les béatifications et canonisations (et dont la dernière mouture est de… Jean-Paul II). J’ai lu quelque part que l’homélie de François était un « service minimum ». Mais c’était pire que cela. Il s’agissait de propos d’une indigence extrême, quasiment insultants pour les deux papes qu’il canonisait. (Terrible comparaison entre ces quelques tristes mots et la belle homélie de Benoît XVI pour la béatification de Jean-Paul II le 1er mai 2011.)

    Sans doute en effet faut-il prier pour François, et surtout pour notre pauvre Eglise. Et non pas prier pour Jean XXIII et Jean-Paul II, mais prier saint Jean XXIII et saint Jean-Paul II qu’ils intercèdent pour sauver l’Eglise.

    (Pas de réaction non plus du P. Lombardi quand François a téléphoné à Marco Pannella, sur demande d’Emma Bonino. – Ce sont les deux personnalités politiques italiennes les plus hostiles à l’Eglise et à la loi naturelle, deux fanatiques de la culture de mort, et comme par hasard du fédéralisme européen contre les patries. Marco Pannella, sortant d’une intervention chirurgicale, a entamé une soi-disant « grève de la soif » pour protester contre la surpopulation carcérale. Emma Bonino a téléphoné au pape (sic) pour lui demander d’intervenir. Ce que celui-ci a fait. Et Marco Pannella a accepté de boire une tasse de café (sic) pour faire plaisir au pape, et a ajouté qu’il continuait son combat.)

  • L’évangile de Bergoglio

    « L’Evangile le plus aimé du jeune prêtre Jorge Mario Bergoglio est illustré par le génie visionnaire de Victor Delhez, maître dans le difficile art de la xylographie. Un livre jamais oublié au cours des années, très aimé de l’actuel Pape; ce n’est pas par hasard que l’image de la Résurrection a été choisie par le Pape Bergoglio pour les vœux de Pâques 2014. »

    La Résurrection selon Delhez, c’est ça :

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    Pas loin de ça, finalement (mais en moins joyeux, parce que ce pape n'est pas du tout joyeux) :

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    Voici quelques autres illustrations, toutes plus sinistres les unes que les autres :

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  • François, Kasper et le synode

    Un article important d'Antonio Mastino, traduit par Benoît et moi. Extrait (la première phrase fait état d’une opinion tout à fait saugrenue qui montre jusqu’où peuvent aller ceux qui tiennent à défendre le pape en toute circonstance… jusqu’à ce que le pape lui-même démente leur pieuse interprétation...) :

    Jusque-là, on avait cru que le pape avait utilisé le théologien progressiste Kasper pour faire sortir à découvert les thèses libérales de épiscopat d'Europe centrale, avant de les "fusiller" par anticipation, afin de sauver l'enseignement traditionnel de l'Eglise sur le sujet. Mais après la défense inattendue et passionnée de Kasper, il est devenu clair pour tous que le pape lui avait confié le discours inaugural parce qu'il partageait sa pensée. Et sur cette route, à travers son intervention directe, il souhaite conduire et si nécessaire pousser le Synode. Parce que, en lui-même, il aurait déjà mûri une décision. En utilisant cette technique typique des Jésuites, maîtres dans l'art de donner aux assemblées l'illusion que ce sont elles qui prennent, démocratiquement, les décisions, mais en réalité les menant sans qu'elles s'en aperçoivent à ratifier les décisions qui ont déjà été prises par le supérieur. Même Kasper ne serait, dans ce sens, qu'un «pion» de Bergoglio.