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François (pape) - Page 85

  • Autodestruction

    François demandant et recevant la bénédiction de l’imposteur se faisant appeler « Sa grâce Justin Welby archevêque de Canterbury » (retraité de l’industrie pétrolière, marié, six enfants).

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    Χωρὶς δὲ πάσης ἀντιλογίας, τὸ ἔλαττον ὑπὸ τοῦ κρείττονος εὐλογεῖται.

    Sine ulla autem contradictione, quod minus est, a meliore benedicitur.

    Or, c'est sans contredit l'inférieur qui est béni par le supérieur.

    Epître aux Hébreux, 7, 7

  • Franciscains de l’Immaculée : les familles manifestent

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    Je découvre seulement maintenant, grâce à un message un peu sibyllin du Forum catholique, qu’une manifestation de prière pour les Franciscains de l’Immaculée a eu lieu samedi dernier à Rome, via della Conciliazione. Au petit matin, le vaticaniste Marco Tosatti a vu par hasard des dizaines de personnes qui déployaient une banderole et qui disaient le Rosaire. Il leur a parlé, puis a raconté cela sur son blog de La Stampa. L'information a été reprise par divers blogs italiens, mais je n’ai rien vu en France.

    Il y avait plusieurs panneaux avec les noms de différentes villes italiennes, et des inscriptions comme « les parents des novices », « les parents des sœurs ». La banderole disait : « Avec le pape François, en faveur des fondateurs des Franciscains de l’Immaculée ». Avec le pape François… c’est plutôt pathétique…

    « Nous espérons que le pape regarde et fasse quelque chose », dit la dame à qui s’adresse Marco Tosatti, lequel rappelle alors de quoi il s’agit. On constate qu’il ne mâche pas ses mots pour défendre des religieux dont il n’est pourtant pas spécialement proche. Certes, il ne met pas en cause le pape. Mais il montre comment le cardinal Braz da Aviz, le préfet de la congrégation pour les religieux (très proche du pape), a imposé à la tête des Franciscains de l’Immaculée, par l’intermédiaire du commissaire Volpi chargé de les remettre au pas, les chefs de la petite dissidence anti-traditionnelle responsables de la crise.

    Marco Tosatti cite ensuite une lettre ouverte d’un ancien séminariste de la communauté à l’un de ces chefs de la dissidence au pouvoir, où l’on apprend notamment que l’on interdit aux Franciscains de quitter l’ordre, et que les évêques qui sont prêts à les accueillir sont l’objet de pressions et de menaces…

    Marco Tosatti conclut : « La lettre est très longue, et on ne peut pas la reproduire intégralement. Mais même si une partie seulement des plaintes formulées avec noms et prénoms correspond à la réalité, cela mérite vraiment l’attention du pape, dans l’intérêt du pape lui-même. » Puis il ajoute une note disant qu’au cours de la journée les manifestants étaient devenus quelques centaines.

    On sait très bien hélas que le pape est parfaitement au courant, et qu’il a voulu casser les Franciscains de l’Immaculée, seulement coupables de « crypto-lefébvrisme », comme le dit lui-même Marco Tosatti, c’est-à-dire de préférer la messe de saint Pie V et de vouloir mener la vie religieuse selon une spiritualité franciscaine traditionnelle..

    Affaire toujours à suivre, donc.

    Petit rappel en image pour ceux qui croiraient que le pape ne sait rien des agissements du commissaire Volpi:

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  • François au pied du mur

    La basilique pontificale Sainte Marie Majeure de Rome est occupée depuis le 4 juin par quelque 150 « sans abri », manipulés par les gauchistes des « Blocs précaires métropolitains ».

    Ils ont écrit une lettre au pape, où ils disent notamment : « Nous savons que tu peux comprendre parfaitement notre situation. Toi qui es un homme comme nous, venu de l'autre côté du monde, participe depuis toujours à la souffrance des derniers, mais, comme Jésus-Christ, non disposé à l'accepter passivement, tu représentes aujourd'hui notre plus grand espoir dans un monde où nous ne parvenons pas à voir un avenir possible pour nous et pour ceux qui comme nous, à Rome et en Italie, vivent le drame de l'urgence du logement et de la marginalisation. »

    On attend la suite avec intérêt…

  • Ouf

    Il n'y aura pas d'audiences générales en juillet, ni le 13 août.

    Il n’y aura pas d’angélus les 15 et 17 août.

    La messe matinale à Sainte-Marthe est suspendue en juillet et août.

  • Victoire islamique au Vatican

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    Bernard Antony a été le premier francophone à le remarquer et à le commenter, et il est toujours le seul au moment où j’écris (en dehors d'une note de Pro Liturgia). Il avait été alerté par une musulmane convertie, qui a été stupéfiée d’entendre le représentant musulman, dans les jardins du Vatican, au cours de la prière pour la paix, réciter (bien sûr en arabe) les derniers mots de la deuxième sourate : « Tu es notre Maître, accorde-nous la victoire sur les peuples infidèles. »

    La deuxième sourate, la plus longue, est une sorte de résumé hétéroclite du Coran et de la charia. Elle prône bien sûr le jihad, mais surtout elle est violemment anti-juive et anti-chrétienne. C’est dans cette sourate qu’on trouve (verset 191) : « Et tuez-les où que vous les rencontriez (…) l’association est plus grave que le meurtre (…) et combattez-les jusqu’à ce qu’il n’y ait plus d’association et que la religion soit entièrement à Allah seul. » (L’association, c’est la Trinité.)

    Un écrivain égypto-allemand, Hamed Abdel-Samad, a lui aussi été stupéfié d’entendre cela, et il a écrit sur sa page Facebook : « Dans les jardins du Vatican, le clerc musulman conclut sa prière par le verset : “Qu’Allah nous aide à remporter la victoire contre les infidèles !” J’appelle ça une prière pour la paix ! »

    L’information commençant à faire le tour des réseaux sociaux et des sites, en allemand, puis en anglais, le P. Bernd Hagenkord, responsables des émissions en allemand de Radio Vatican, a tenté de démentir. En fait, le musulman aurait terminé en disant : « Tu es notre Protecteur, aide-nous contre le peuple des non-croyants. »

    Peine perdue. Car le texte arabe qui a été prononcé est bien la dernière phrase de la deuxième sourate. Elle est ainsi traduite dans le Coran distribué sous garantie de l’Arabie saoudite : « Tu es notre Maître, accorde-nous la victoire sur les peuples infidèles. » La traduction Kasimirski, avec une autre ponctuation, dit : « (…) tu es notre Seigneur. Donne-nous la victoire sur les infidèles. »

    Les mots arabes ont le plus souvent un large spectre de signification, mais leur sens est précisé par le contexte, et, quand il s’agit du Coran, par la tradition. Ici, les deux mots principaux ne laissent aucun doute. Le dernier est « kafir », qui veut dire infidèle, et qui est l’insulte lancée par les musulmans contre les chrétiens (même dans nos banlieues et que le kafir n’est que très modérément chrétien). Le mot précédent est « nousra », qui est aujourd’hui célèbre parce que c’est le nom d’une des milices les plus fanatiques en Syrie : le « Front al Nousra » (ou Nosra). Et il ne s’agit certes pas d’une « aide », mais bien de la « victoire »… sur le sentier d’Allah, comme le dit et le répète le Coran, dès cette deuxième sourate.

    Il est inutile de se demander qui a laissé passer cet appel à la victoire contre les peuples kafir (ou koufar). Le texte des prières avait été publié en plusieurs langues, et naturellement ce verset n’y figurait pas. C’est le représentant musulman qui, au dernier moment, a ajouté ce qu’il devait ajouter pour être un bon musulman…

  • La capacité de surprendre

    A la rubrique « nos valeurs » de KIA, le fabricant coréen de voitures, on peut lire : « La promesse de la marque KIA est le Pouvoir de Surprendre » (majuscules et gras dans le texte). Et la tirade sur les valeurs se termine ainsi : « Optimisme dans notre capacité à surprendre et à gagner. »

    En 2009, dans son baromètre annuel des marques, Leo Burnett, agence mondiale de publicité, « s'est attaqué au courage des marques en notant leur capacité à surprendre, mobiliser, s'engager et agir ». Le numéro 1 est Google. Mais d’autres marques « savent aussi se distinguer, notamment par leur capacité à surprendre les consommateurs. Les têtes de liste sont Coca-Cola et Neuf Cegetel, suivies de MMA et Alice. »

    On remarquera que Neuf Cegetel, qui avait alors quatre ans d’existence, allait disparaître cette même année 2009, et que la marque italienne Alice est devenue en France une sous-marque de Free dont on ne parle plus.

    Ainsi va le marketing. La capacité à surprendre est une valeur fondamentale pour qui veut vendre ses produits à très grande échelle, mais cela peut être éphémère, car la capacité à surprendre, en soi, ne suffit pas. Ce qui compte, au fond et sur la durée, n’est pas ce qu’il y a sur l’emballage, mais ce qu’il y a dedans.

    Maintenant, voici ce qu’a dit François lors du Regina Cæli de la Pentecôte :

    « Attention ! Si l’Eglise est vivante, elle doit toujours surprendre. C’est le propre de l’Eglise vivante que de surprendre. Une Eglise qui n’a pas la capacité de surprendre est une Eglise faible, malade, mourante et elle doit être hospitalisée dans un service de réanimation au plus vite ! »

    J’avoue que si je comprends le propos de KIA et de Leo Burnett, je ne comprends pas celui du pape. Que vend-il ainsi ? Quel produit de consommation ? Qu’est-ce c’est que cette « Eglise vivante » dont il parle ?

    L’Eglise vivante, c’est sa mère. C’est ma mère. Mais qui peut ainsi parler de sa mère ? Qui peut dire que sa mère doit surprendre, et que si elle ne surprend plus c’est qu’elle est à l’agonie ?

    L’Eglise vivante, c’est le Corps du Christ, dont « nous sommes les membres, formés de sa chair et de ses os » (Ephésiens 5, 30). Le Corps vivant du Christ ressuscité qui siège à la droite du Père et qui a envoyé le Saint-Esprit pour vivifier le Corps. Qui peut oser dire que ce Corps pourrait être faible, malade et mourant ?

    L’Eglise vivante, c’est l’épouse du Christ, issue de son Cœur ouvert sur la Croix comme Eve était issue du flanc d’Adam, c’est l’Epouse pour laquelle « le Christ s’est livré lui-même » afin de « la sanctifier après l’avoir purifiée par un baptême d’eau dans la parole de vie pour que lui-même se la présente comme une Eglise glorieuse, n'ayant ni tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et immaculée » (Ephésiens 5, 25-27) Le plus beau portrait que l’Ecriture nous donne de l’Eglise, c’est le Cantique des cantiques. C’est l’Epouse sans tache ni ride, toujours jeune, d’une beauté éclatante, pleine d’un amour toujours jaillissant et débordant, qui n’aspire qu’à l’union avec son Epoux. Certes, comme elle est néanmoins sur terre, elle porte la trace du péché des hommes et les stigmates des persécutions. Toutefois, « je suis noire mais belle », affirme-t-elle, et si les brûlures du soleil du temps l’ont brunie, elle reste bien en effet la plus belle, et d’une vigueur dépourvue de toute faiblesse, et d’un amour fort comme la mort, qui vainc la mort.

    L’Eglise surprend toujours, parce qu’elle a les paroles de la vie éternelle, et parce que la sainte Ecriture est toujours nouvelle pour qui la lit avec foi et amour. Comme l’Epouse du Cantique est toujours nouvelle et surprenante (ce n’est pas pour rien qu’en dehors des évangiles c’est le livre qui a été le plus commenté). Rien ne peut faire qu’il en soit autrement, et que l’Eglise puisse devenir « faible, malade, mourante ».

    Le Catéchisme dit à propos de l’Eglise :

    « C’est uniquement avec les yeux de la foi que l’on peut voir en sa réalité visible en même temps une réalité spirituelle, porteuse de vie divine. »

    Cette réalité spirituelle porteuse de vie divine exclut que l’Eglise puisse être « faible, malade, mourante ». Mais il y faut les yeux de la foi.

    Addendum.

    Propos de François le 16 juin:

     

    « Notre mère l’Eglise est un peu vieille. Ce n’est pas une grand-mère, mais on doit la rajeunir. Pas en allant voir un chirurgien esthétique, mais en lui donnant des enfants. (…) Si l’Eglise n’est pas mère, c’est pas beau à dire mais c’est qu’elle devient une « vieille fille », elle devient vraiment une « vieille fille » ! C’est comme ça : elle n’est pas féconde ! »

     

    Comment un pape peut-il parler ainsi de l’Eglise ?

     

  • Les « uniformistes » « rigides »

    Nouvelle bordée d’insultes de François envers les « mauvais » catholiques, dans son homélie d’hier.

    On remarquera que les premiers cités, les « rigides », sont quasiment excommuniés. En effet, les « alternativistes » ont un pied dans l’Eglise et un pied en dehors, les « affairistes » sont dans l’Eglise, mais les « rigides » ont un comportement qui « les éloigne de l’Eglise »…

  • Les gens ?

    Americatho a trouvé ceci sur un blog américain intitulé Creative Minority Report.

    C’est le chapitre 7 de l’évangile de saint Matthieu, dont il ne reste que les deux premiers mots : « Ne jugez pas », tout le reste étant gribouillé.

    La légende dit : « Comment les gens “lisent” la Bible dans le monde d’aujourd’hui. »

    Les gens, vraiment ?

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  • Les fantasmes de François

    "Benoît et moi" pointe très exactement le problème.

    (Il se montre médiatiquement moderne et mondain à l’extérieur – qui suis-je pour juger ? - et à l’intérieur c’est un implacable prédicateur du XIXe siècle, passant son temps à fustiger ses ouailles.)

  • A propos de la « canonisation » de Jean XXIII

    Je comprends ceux qui s’acharnent à vouloir à tout prix sauver le soldat François. C’est humain et c’est chrétien. Quand on est catholique, on aimerait que le pape fût pleinement catholique et se conduise en catholique.

    Mais il y a des limites. Il faut arrêter de dire n’importe quoi. Et je lis vraiment n’importe quoi, chez des gens réputés sérieux, dans des publications réputées sérieuses, en ce qui concerne la « canonisation » de Jean XXIII.

    Je lis que François a le droit de canoniser qui il veut quand il veut et comme il veut, donc de canoniser un bienheureux sans miracle, puisqu’il est le pape.

    C’est non seulement évidemment faux, mais absurde. Le pape n’est pas un anarchiste. Il est le serviteur des serviteurs de Dieu. Il est le serviteur de l’Eglise. Il ne peut agir que dans l’obéissance aux règles de l’Eglise. Certaines de ces règles peuvent être modifiées. Il peut les modifier. Mais tant qu’il ne les a pas modifiées il doit agir en conformité avec les lois existantes. Or les règles existantes exigent un miracle pour la canonisation.

    Je lis qu’il n’est pas le premier à le faire, et que, par exemple, Pie XI l’avait fait pour Albert le Grand et Pie XII pour Elisabeth de Hongrie.

    C’est évidemment faux. La canonisation d’Albert le Grand et de Marguerite de Hongrie sont précisément les deux exemples de canonisation équipollente, parfaitement régulière, donnés sur le site de la conférence des évêques de France dans l’article Béatification et Canonisation.

    Canonisations équipollentes, parce qu’elles sont l’authentification pontificale d’un culte déjà reconnu. Marguerite de Hongrie faisait l’objet depuis toujours d’un culte officiel en Hongrie, elle était déjà sainte Marguerite de Hongrie. Quant à Albert le Grand, c’est exactement la même configuration que pour Hildegarde. Il y avait un culte de saint Albert le Grand en Allemagne et chez les dominicains, comme il y avait un culte de sainte Hildegarde en Allemagne et chez les bénédictins. Dans l’un et l’autre cas, le pape a authentifié ce culte (et l’a donc étendu à toute l’Eglise) pour leur donner le titre de docteur de l’Eglise.

    Je lis d’autre part que tous les papes depuis la fin du XIXe siècle ont canonisé des bienheureux sans qu’il y ait de nouveau miracle. Mais on se garde bien de donner un seul exemple…

    Ah si. J’ai trouvé un dominicain téméraire, souvent cité, qui donne l’exemple de Jean d’Avila, béatifié par Léon XIII et canonisé par Paul VI « sans miracle ».

    Manque de chance, Jean d’Avila figure en bonne place dans la liste des canonisations équipollentes dressé le 12 octobre 2013 dans l’Osservatore Romano par le cardinal Angelo Amato, qui doit être compétent en la matière puisqu’il est le préfet de la congrégation pour les causes des saints…

    Naturellement, je suis tout prêt à modifier mon jugement si l’on me présente une preuve que j’ai tort. Ce billet est même un appel en ce sens.

    Mais il est aussi l’expression que je ne supporte vraiment plus les mensonges d’ecclésiastiques, de prêtres de Celui qui est la Vérité, a fortiori quand c’est pour « la bonne cause ».