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François (pape) - Page 83

  • L’interprétation la pire serait la meilleure ?

    Je veux parler des propos de François. Et de ceux du P. Pepe Di Paola, un curé très médiatique des bidonvilles argentins, « qui semble l'incarnation des paroles sur l'Eglise pauvre du Pape François », comme on dit dans le livre Les brebis de Bergoglio. L’incarnation, et l’exégèse :

    « Quand nous nous trouvons en face de personnes qui vivent ensemble sans être mariés à l'église, nous ne dressons pas de barricades, même pas dans le cas des sacrements et de la communion. Nous nous opposons à ceux qui ont seulement des préceptes. »

    Tout l’article est à lire, chez Benoît et moi, même si ça fait très mal. Et aussi le commentaire pertinent de « Monique ».

    Et ce texte de Sandro Magister qui dit la même chose :

    « Il y a des témoignages de plus en plus nombreux à propos de la manière dont Bergoglio, lorsqu’il était archevêque, encourageait les prêtres de son diocèse à donner la communion même à des personnes vivant en concubinage ou à des divorcés remariés. Lui-même, en tant que pape, aurait conseillé, au mois d’avril dernier, par téléphone à une femme de Buenos Aires, mariée civilement à un divorcé, d’"aller recevoir la communion dans une autre paroisse si son curé ne la lui donnait pas". Cette histoire, qui a été racontée par la femme, n’a pas fait l’objet d’un démenti. »

  • Développer des liens humanistes pour un présent de paix et un avenir plein d'espérance...

    Autre enfilade de lieux communs maçonniques. On remarquera l’absence totale de propos religieux, même sous une forme « inter-religieuse ».

    Cité du Vatican, 5 septembre 2014 (VIS). Hier en conclusion de la troisième congrès mondial, le Pape s'est adressé aux délégués des Scholas Occurrentes, un réseau scolaire inter-religieux et multi-culturel d'insertion sociale, constitué à Buenos Aires lorsqu'il en était l'archevêque. Il a répondu en audiovision à des questions posées depuis la Turquie, Israël, l'Afrique du Sud, le Salvador et l'Australie, improvisant au final à l'attention des milliers de jeunes suivant l'audience à travers le monde. Dans ce discours, il a souligné l'importance de la culture de la rencontre.

    A savoir comment ce réseau pourrait favoriser la constitution de ponts entre les jeunes de tous pays, le Saint-Père a répondu à un jeune australien qu'il convenait de communiquer, d'échanger les expériences. Personne n'impose mais cela fonctionne grâce à la spontanéité, qui est un oui à la vie. Communiquer signifier donner, dans le respect et hors de toute discrimination.

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  • Les ravages causés par les propos de François

    Dans « un texte audacieux de 24 pages, traduit en cinq langues », comme le dit La Croix qui en fait l’apologie, l’évêque d’Anvers, Mgr Johan Bonny, se sert en permanence des propos de François pour définir ce qu’il attend du synode sur la famille, et ce qu’il en attend est très exactement à l’opposé de la tradition et du magistère de l’Eglise.

  • Un monde de paix

    Enfilade de lieux communs maçonniques :

    Cité du Vatican, 2 septembre 2014 (VIS). Hier midi, le Saint-Père a reçu une cinquantaine de joueurs de football célèbres, regroupés sous le nom d'équipe du Pape pour la paix, qui ont joué le soir au stade de Rome. Cette partie était organisée par la fondation argentine PUPI qui, par le biais de la technologie, de l'art et du sport soutient l'intégration sociale de jeunes marginaux. Dans son discours, il a affirmé que, au delà de son soutien à des projets de solidarité, ce match amical servait à rappeler les valeurs universelles que le sport induit, comme la loyauté, le partage ou la confiance en soi, et ce quelles que soient les origines, la culture ou la religion. Ce match, a-t-il dit, "est un geste hautement symbolique qui montre qu'il est possible de bâtir un monde de paix et une culture du dialogue, dans lesquels croyants de religions diverses, tout en conservant leur identité, ne s'isolent pas des autres et partagent harmonie et respect". Tout sport d'équipe "favorise la paix entre peuples et personnes d'origine, de langue ou de religions différentes. Toute discrimination étant un mépris d'autrui, vous lui direz non ce soir", a déclaré le Pape à ses hôtes, joueurs et dirigeants. "Quant aux religions, elles sont appelées à être des véhicules de paix et non de haine. Au nom de Dieu, elles ne peuvent qu'être porteuses de paix. Bien compris, sport et religion doivent collaborer afin d'offrir à la société des signaux d'une ère dans laquelle les peuples ne se dresseront plus les uns contre les autres". Par ailleurs, avant le match, a été diffusé au stade un message en espagnol, dans lequel le Saint-Père souligne l'unité des joueurs que partage le public présent, celle d'une communauté humaine qui désire la paix. Puis il rappelle que la compétition, qui n'est pas la guerre, constitue une semence de la paix dont l'olivier est le symbole. Saluant les membres du réseau Scholas qui planteront un arbre, il a invité le public à s'unir à ce geste symbolique.

    Jérémie 6, 14 :

    Ils soignaient d’une manière honteuse les plaies de la fille de mon peuple, en disant : la paix, la paix, et il n’y avait pas de paix.

    Matthieu 10, 32-39 :

    Quiconque Me confessera devant les hommes, Je le confesserai aussi Moi-même devant Mon Père qui est dans les Cieux. Mais quiconque Me reniera devant les hommes, Je le renierai aussi Moi-même devant Mon Père qui est dans les Cieux. Ne pensez pas que Je sois venu apporter la paix sur la terre; Je ne suis pas venu apporter la paix, mais le glaive. Car Je suis venu séparer l'homme d'avec son père, et la fille d'avec sa mère, et la belle-fille d'avec sa belle-mère; et l'homme aura pour ennemis ceux de sa propre maison. Celui qui aime son père ou sa mère plus que Moi, n'est pas digne de Moi; et celui qui aime son fils ou sa fille plus que Moi, n'est pas digne de Moi. Celui qui ne prend pas sa croix et ne Me suit pas, n'est pas digne de Moi. Celui qui conserve sa vie, la perdra; et celui qui aura perdu sa vie à cause de Moi, la trouvera.

  • La scandaleuse levée de la suspense a divinis de Miguel d’Escoto

    « Le Pape François a approuvé la révocation de la suspension a divinis du père Miguel d’Escoto », nous a appris hier radio Vatican.

    Miguel d’Escoto fut une figure de proue de la théologie de la libération, ce que Radio Vatican traduit ainsi :

    « Très engagé en faveur de la justice sociale, des pauvres et des populations défavorisées, il avait été l’un des fondateurs, à New York, du Groupe des Douze, composé d’intellectuels et de membres de professions libérales, qui a soutenu le Front Sandiniste de Libération Nationale dans sa lutte pour renverser le dictateur Somoza. »

    Puis il fut pendant plus de dix ans ministre des Affaires étrangères du gouvernement sandiniste (communiste à la sauce cubaine). Lors de la première visite de Jean-Paul II au Nicaragua, il avait organisé pour le pape, avec ses compères Ernesto Cardenal, ministre de la Culture, et Fernando Cardenal, ministre de l’Education, une messe révolutionnaire, qui se déroulait devant les portraits géants des fondateurs du Front sandiniste de libération nationale.

    Jean-Paul II, qui avait publiquement critiqué l’activité politique de ces trois prêtres (au moment où le régime sandiniste faisait la guerre aux chrétiens), finit par les suspendre a divinis en 1985.

    Radio Vatican poursuit ainsi :

    « Depuis quelques années, il avait abandonné son engagement politique. Il avait adressé une lettre au Saint-Père pour manifester son désir de recommencer à célébrer l’Eucharistie avant de mourir. »

    Or voici la vérité. Par Miguel d’Escoto lui-même, qui était interrogé hier à la télévision du Nicaragua. Il a révélé que la levée de la sanction avait été rendue possible grâce au soutien du nonce apostolique au Nicaragua, Mgr Fortunatus Nwachukwu, qui lui a conseillé d’écrire au pape. Puis il a déclaré :

    « Le Vatican peut réduire tout le monde au silence, alors Dieu fera parler les pierres, et les pierres pourront transmettre leur message, mais Dieu n’a pas fait cela, il a choisi le plus grand des Latino-Améicians de tous les temps : Fidel Castro. C’est à travers Fidel Castro que le Saint-Esprit nous envoie le message. Ce message de Jésus, de la nécessité de la lutte pour établir, fermement et de façon irréversible, le royaume de Dieu sur cette terre, ce qui est son alternative à l’empire. »

    Merci François.

  • Message personnel

    Pour Jorge Mario Bergoglio.

    Il y a 14 ans, en la fête de la Transfiguration de l’an 2000, le cardinal Joseph Ratzinger, préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, signait la déclaration doctrinale Dominus Jesus « sur l’unicité et l’universalité salvifique de Jésus-Christ et de l’Eglise ». Le 16 juin précédent, le pape saint Jean-Paul II, « avec science certaine et son autorité apostolique », avait approuvé et confirmé la déclaration, et ordonné sa publication.

    Extrait :

    Il existe donc une unique Église du Christ, qui subsiste dans l'Église catholique, gouvernée par le successeur de Pierre et les Évêques en communion avec lui.Les Églises qui, quoique sans communion parfaite avec l'Église catholique, lui restent cependant unies par des liens très étroits comme la succession apostolique et l'Eucharistie valide, sont de véritables Églises particulières.Par conséquent, l'Église du Christ est présente et agissante dans ces Églises, malgré l'absence de la pleine communion avec l'Église catholique, provoquée par leur non-acceptation de la doctrine catholique du Primat, que l'Évêque de Rome, d'une façon objective, possède et exerce sur toute l'Église conformément à la volonté divine.

    En revanche, les Communautés ecclésiales qui n'ont pas conservé l'épiscopat valide et la substance authentique et intégrale du mystère eucharistique, ne sont pas des Églises au sens propre ; toutefois, les baptisés de ces Communautés sont incorporés au Christ par le baptême et se trouvent donc dans une certaine communion bien qu'imparfaite avec l'Église.Le baptême en effet tend en soi à l'acquisition de la plénitude de la vie du Christ, par la totale profession de foi, l'Eucharistie et la pleine communion dans l'Église.

    « Aussi n'est-il pas permis aux fidèles d'imaginer que l'Église du Christ soit simplement un ensemble — divisé certes, mais conservant encore quelque unité — d'Églises et de Communautés ecclésiales ; et ils n'ont pas le droit de tenir que cette Église du Christ ne subsiste plus nulle part aujourd'hui de sorte qu'il faille la tenir seulement pour une fin à rechercher par toutes les Églises en commun. »(1) En effet, « les éléments de cette Église déjà donnée existent, unis dans toute leur plénitude, dans l'Église catholique et, sans cette plénitude, dans les autres Communautés. » « En conséquence, ces Églises et Communautés séparées, bien que nous les croyions souffrir de déficiences, ne sont nullement dépourvues de signification et de valeur dans le mystère du salut. L'Esprit du Christ, en effet, ne refuse pas de se servir d'elles comme de moyens de salut, dont la force dérive de la plénitude de grâce et de vérité qui a été confiée à l'Église catholique. »

    Le manque d'unité entre les chrétiens est certes une blessure pour l'Église, non pas comme privation de son unité, mais « en tant qu'obstacle pour la réalisation pleine de son universalité dans l'histoire ».

    (1) Citation de la déclaration Mysterium Ecclesiae de 1973, signée par le cardinal Franjo Seper, préfet de la congrégation pour la doctrine de la foi, approuvée et confirmée par le pape Paul VI si cher à Jorge Mario Bergoglio.

  • En privé le pape est hétérodoxe, et il le fait savoir

    Nombre de propos de François sont terriblement ambigus. Leur interprétation obvie est qu’ils sont hétérodoxes, mais en les examinant on découvre généralement qu’on peut leur donner une interprétation catholique. Ce n’est pas le cas de son discours de Caserte aux fidèles de son ami pentecôtiste Traettino. A cause d’une référence à Cullman, comme l’explique Alessandro Gnocchi (traduit par Benoît et moi).

    Une fois de plus, François parle de la « diversité » et de « l’unité » dans « l’Eglise », sans préciser s’il parle de l’Eglise catholique ou d’une hypothétique Eglise qui réunisse tous les chrétiens au-delà de leurs dénominations. Mais cette fois il appuie son propos sur Oscar Cullmann :

    « L'Esprit Saint fait la diversité dans l'Église, et cette diversité est si riche, si belle; mais, plus tard, le même Esprit Saint fait l'unité. Et ainsi l'Eglise est une dans la diversité. Et pour utiliser une belle parole d'un évangélique que j'aime beaucoup: une diversité réconciliée par l'Esprit Saint. »

    L’évangélique qui a parlé de la diversité réconciliée par l’Esprit Saint, c’est Cullman. C’est lui, souligne Gnocchi, qui a imaginé en 1986, dans un ouvrage intitulé L'unité à travers la diversité, le passage « de la diversité excommuniée à la diversité réconciliée ».

    Cette fois, il est donc très clair que François expose une ecclésiologie hérétique, l’ecclésiologie « évangélique », celle d’une super-“Eglise” spirituelle englobant tous ceux qui se réclament de Jésus d’une façon ou d’une autre, et qu’en passant il blasphème le Saint-Esprit.

    Heureusement, il s’agit d’un propos privé. Puisqu’on nous a dit et répété qu’il s’agissait d’une visite privée.

    Mais ce qui est ahurissant est que ce propos ouvertement hétérodoxe (associé à une repentance surréaliste) se retrouve sur le site du Vatican, au moins en deux endroits : dans la rubrique des discours officiels du pape (tout en nous rappelant que c’est une visite privée…), et dans le Bulletin d’informations du Saint-Siège.

    Et, autre scandale, dans le Bulletin en question, donc sur le site du Saint-Siège, on trouve aussi le discours du pasteur Traettino…

  • Le cardinal qui ne sait pas

    Le cardinal Hummes, « archevêque émérite de Sao Paulo et l’un des principaux conseillers du chef suprême de l’Eglise catholique », a donné une grande interview à Noticias. Extrait :

    — Si Jésus vivait aujourd'hui, est-ce qu’il serait favorable au mariage gay ?

    — Je ne sais pas. Je ne fais aucune hypothèse à ce sujet. C’est l’Eglise dans son ensemble qui doit répondre. Nous devons prendre soin de ne pas soulever de questions individuellement, car cela finit par créer plus de problèmes pour atteindre une conclusion valable. Je pense que nous devons le faire ensemble, écouter les gens, ceux qui sont concernés, les évêques. C’est l’Eglise qui doit indiquer les chemins, et il doit y avoir un chemin pour tous.

    Précision 1. Le cardinal Hummes, franciscain, est l’homme qui était à côté de François après son élection sur le balcon.

    Précision 2. J’ai un scoop : Jésus est vivant aujourd'hui. Et il condamne tous les faux mariages. Par exemple ici.

  • Quand le privé devient public, voire magistériel

    Le Saint-Siège avait annoncé que François se rendrait à Caserte le 26 juillet pour une visite privée à son ami le « pasteur » Machinchose, l’un de ceux devant lesquels il s’était mis à genoux en 2006 à Buenos Aires.

    Quelqu’un ayant dû faire remarquer au souverain pontife que ce serait un peu violent de rendre visite à un protestant et à sa communauté protestante le 26 juillet, qui est la fête patronale de sainte Anne à Caserte, François a modifié son programme : le 26, il irait rendre visite aux catholiques qui persistent à vénérer une sainte Anne absente des Ecritures, et il irait le 28 rendre visite à son ami et à sa communauté.

    Il était bien précisé qu’il s’agissait d’une visite « privée ». Et les comptes-rendus disent toujours « visite privée ». Il n’empêche que le discours « du Saint-Père François » à la communauté protestante de Caserte a été aussitôt publié sur le site du Vatican, dans la catégorie des « discours » du « Saint-Père ».

    Caserte.jpg

    On lira la traduction du discours chez Benoît et moi. Entre les lieux communs du bergoglisme et une ahurissante caricature de repentance, on y retrouvera, en version light, le discours œcuméniste de 1986 : l’unité est faite puisque nous sommes ensemble, le Saint-Esprit « nous tient dans l'unité » et « nous unit comme églises réconciliées dans la diversité ».

  • Le décalogue du bonheur ?

    Dans une interview au magazine argentin Viva (du groupe monopolistique Clarin), François donne dix conseils pour être heureux.

    Les voici :

    1 - Vivre et laisser vivre

    2 - Se donner aux autres

    3 - Se mouvoir remansadamente [ce mot, que François reprend d’un « classique de la littérature argentine », n’existe dans aucun dictionnaire d’espagnol, en portugais il veut dire : tranquillement, doucement, avec flegme]

    4 - Jouer avec ses enfants

    5 - Passer le dimanche en famille

    6 - Aider les jeunes à trouver un emploi

    7 - Prendre soin de la nature [on lit ici ou là "la création", mais François dit bien "la nature", qui n'exige pas un Créateur]

    8 - Oublier vite le négatif

    9 - Respecter ceux qui pensent autrement

    10 - Rechercher activement la paix.

    C’est assurément une première historique qu’un pape donne des conseils de bonheur sans faire la moindre allusion à la prière et aux sacrements. Jusqu’à parler du dimanche sans faire référence à la messe dominicale. La seule fois où il soit question de religion, ce n’est pas au point 5, c’est au point 9 : le pape précise que « la pire chose est le prosélytisme religieux ».

    Mais puisque ce décalogue du bonheur exclut toute référence à Dieu, on ne voit pas où pourrait être le prosélytisme.

    En revanche on voit tout de suite où est l’imposture. Historique. Et tragique.