L’agence Zenit nous apprend que François a rencontré Carlos et Rodolfo Luna, « deux frères argentins qui vivent en exil en Suède ». Il a connu la femme de l’un des deux « dans un laboratoire de chimie avant d’entrer chez les jésuites ».
« Le pape a rappelé qu’il avait caché les livres de leur bibliothèque dans le Collège Massimo de Buenos Aires, à l’époque de la dictature, lorsqu’ils étaient surveillés. »
Autrement dit Jorge Maria Bergoglio gardait et protégeait des livres intrinsèquement pervers (Divini Redemptoris, 58). Et il en est fier.
Puis il a fait l’éloge de la Suède :
« Comme c’est bon de trouver des personnes qui ont un tel cœur ! La Suède ouvre ses frontières, elle organise des cours de langue, offre une aide économique et propose des voies pour rejoindre la société. C’est un exemple que nous pouvons donner au monde. Parce que, en réalité, c’est le seul pays qui fait cela et qui n’est pas envahi par la misère. Cela ne les fait pas souffrir. C’est le message que donne la Suède : Ouvre ton cœur à ton frère, à ta sœur, qui n’a pas d’endroit où vivre, où travailler, où dormir paisiblement. »
Manifestement, François n’a jamais entendu parler de l’horreur de l’immigration en Suède, des cours de langue en effet : des cours d’arabe donnés aux policiers pour qu’ils soient polis avec les voyous des ghettos ethniques. Il n’a jamais entendu parler des terribles émeutes à répétition à Malmö, qui porte notamment le titre peu enviable de « capitale européenne du viol » (les Suédoises ne peuvent plus sortir le soir et ont peur dans la journée), il n’a jamais entendu parler du laxisme politico-judiciaire concernant notamment la drogue. Sans doute ne sait-il pas que la Suède est moralement pourrie depuis plus longtemps que les autres pays d’Europe, même si elle est coiffée au poteau par le Bénélux pour ce qui est de l’« euthanasie active ».
« Et les Suédois ont de grands saints. » Et il a cité sainte Brigitte. Il aurait pu citer aussi sainte Catherine de Suède. Et c’est tout pour les « grands saints »…
« Les luthériens sont une Église qui a de grands hommes et de grandes femmes. »
Ça c’est le bouquet. François ne sait pas que pour l’Eglise catholique les communautés issues de la Réforme protestante ne sont pas des Eglises (elles n’ont ni l’eucharistie ni la succession apostolique, qui sont les deux marques principales d’un Eglise chrétienne).
Où çà, des grands hommes et des grandes femmes ? Il évoque le pasteur Anders Gutt, « avec lequel il a partagé la chaire de professeur de théologie spirituelle à Buenos Aires ». Sic. Qui connaît Anders Gutt comme un grand homme ? Et qui sont les autres ? Et qui sont les grandes femmes ? L’évêque luthérienne homosexuelle de Stockholm ?
Ah oui, la Suède, c’est aussi le pays où les homosexuels peuvent se « marier » à l’église. Pour le reste c'est un désert spirituel.
Et pour finir en beauté, François a redit, reredit, rereredit :
« Avec notre foi chrétienne, nous devons comprendre clairement que Jésus était un réfugié, parce qu’on cherchait à tuer cet enfant… C’est l’un des premiers messages de l’Évangile… Jésus était un réfugié. Ce n’était pas un touriste. Il n’était pas là pour son travail. Il fuyait la mort. Un réfugié. »
Sauf que Jésus n’avait pas fui la Galilée pour agitation communiste ou subversion armée. Sauf que Jésus n’avait pas décidé de s’installer en Egypte pour y vivre aux crochets de la société égyptienne.