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François (pape) - Page 73

  • Bergoglio et « l’annulation des âmes »…

    Les ineffables duettistes de la Repubblica, Bergoglio et Scalfari, ont encore frappé. C’était dans le journal très laïque daté de… dimanche dernier. L’éditorial de l’athée de gauche Eugenio Scalfari était une fois de plus un éloge de François. Et il rend compte d’une conversation où le pape lui a dit que si l’égoïsme devient excessif « il obscurcit l’étincelle divine » qui est en son âme et « s’auto-condamne ».

    Plus précisément, demande Scalfari, « Qu’advient-il à cette âme ? Sera-t-elle punie ? Et comment ? »

    La réponse de François est nette et claire: il n'y a pas de punition, mais l'annulation (annullamento) de cette âme. Toutes les autres participent à la béatitude de vivre dans la présence du Père. Les âmes annulées ne prennent pas part à ce banquet, avec la mort du corps, leur parcours prend fin, et ceci est la motivation de l'Eglise missionnaire: sauver les perdus.

    « Non c'è punizione ma l'annullamento di quell'anima. »

    On attend toujours le vrai-faux démenti du P. Lombardi… Il s’agit pourtant ici non d’une ambiguïté volontaire, mais d’une énorme et claire hérésie. Même si en italien on dit plutôt « l’annientamento dell’anima ».

    (L'article entier de Scalfari est présenté et traduit chez Benoît et moi.)

    Addendum

     

    Scalfari avait déjà écrit, le 21 septembre 2014 :

     

    Le pape estime que, si l'âme d'une personne se referme sur elle-même et cesse de s'intéresser aux autres, cette âme ne libère plus aucune force et meurt. Elle meurt avant que meure le corps, comme âme, elle cesse d'exister. La doctrine traditionnelle enseignait que l'âme est immortelle. Si elle meurt dans le péché, elle en rendra compte après la mort du corps. Mais pour François, il n'en est évidemment pas ainsi. Il n'y a pas d'enfer, ni de purgatoire.

     

    Et il n’y avait pas eu de démenti du Vatican.

     

  • Louis et Zélie Martin

    Le pape a ordonné ce matin la promulgation d’un décret relatif au miracle attribué aux bienheureux Louis et Zélie Martin, les parents de sainte Thérèse.

    Habituellement on dit que cela ouvre la voie à leur canonisation. Sauf que, comme aujourd’hui on fait tout à l’envers (ou plutôt n'importe comment), leur canonisation a déjà été annoncée pour octobre prochain (au moment du synode sur la famille)…

    Le miracle est celui de la guérison d'une petite Espagnole du diocèse de Valence, Carmen, née prématurément avec de multiples complications et qui risquait une hémorragie cérébrale qui lui aurait été fatale.

  • Les légalistes du Saint Office…

    Extrait du compte rendu de l’« homélie » de François hier matin :

    « même l’Évangile de ce jour nous montre un exemple de cœur endurcit, sourd à la voix de Dieu, lorsque Jésus guérit un homme possédé par le démon et qu’en échange il est accusé d’être un sorcier démoniaque » : “ C’est par Béelzéboul, le chef des démons, qu’il expulse les démons”.

    C’est l'excuse typique des “légalistes”, note François, « qui croient que la vie est régie par les lois qu’ils font ». Et le Saint-Père indique que « cela est arrivé aussi dans l'Histoire de l'Eglise » Et il cite l’exemple de « la pauvre Jeanne d'Arc : aujourd'hui Sainte ». Elle a été brulée vive rappelle le Pape parce qu’elle était « accusée d'hérésie » ... Mais, affirme-t-il, ce sont ceux-là même qui l’accusaient, « ceux qui connaissaient la doctrine sûre : ces Pharisiens, qui étaient éloignés de l’amour de Dieu ».

    Le Saint-Père évoque également la figure du bienheureux Rosmini : « mis à l’Index pour certains de ses écrits et qui est aujourd’hui Bienheureux ». Dans l'histoire de Dieu avec son peuple, le Seigneur a envoyé les Prophètes, pour dire à son peuple qu'il l’aimait. Dans l'Église, le Seigneur envoie les Saints. « Ce sont les Saints, déclare le Pape, qui font avancer la vie de l'Eglise, non pas les puissants, les hypocrites ».

    Au-delà de la charge quasi quotidienne contre les « pharisiens », et en laissant de côté l’énormité historique sur le procès de Jeanne d’Arc, on notera la précision que ce sont ces mêmes légalistes qui avaient mis Rosmini à l’index.

    L’index, c’est-à-dire le Saint-Office, c’est-à-dire la Congrégation pour la doctrine de la foi, c’est-à-dire Ratzinger, c’est-à-dire, aujourd’hui, le méchant cardinal Müller qui prétend que la doctrine sur le mariage est immuable.

    Autre chose. On constate que François parle de Rosmini, et non de sainte Faustine. Les deux pourtant ont été mis à l’index. Or Faustine a été canonisée, Rosmini seulement béatifié, et François qui parle sans cesse de miséricorde devrait être attiré plutôt par l’une que par l’autre. Mais non, bien sûr. Car la miséricorde de sainte Faustine renvoie à la plus pure tradition, alors que la doctrine libérale de Rosmini peut être interprétée et a été interprétée de façon hétérodoxe, notamment les 40 propositions condamnées qui restent condamnées, comme l’a souligné… le cardinal Ratzinger, car elles peuvent être « nanties d'une signification contraire à la foi et à la doctrine catholique ».

  • Toujours en avant…

    Propos de François après la messe commémorative du cinquantenaire de la soi-disant « première messe en vernaculaire » célébrée par Paul VI (en réalité le canon avait été en latin) :

    « On ne peut revenir en arrière, nous devons toujours aller de l’avant, toujours en avant, et celui qui revient en arrière se trompe. »

    Comme disait l’autre, nous étions au bord du gouffre et nous avons fait un grand pas en avant…

    Il a dit encore :

    « Ce fut vraiment un geste courageux de l’Eglise de se rapprocher du peuple de Dieu pour qu’il puisse bien comprendre ce qu’elle fait. »

    C’est sûr, avant, les fidèles ne comprenaient rien…

    N.B. – La messe célébrée par Paul VI le 7 mars 1965, celle qui était « obligatoire » à partir de ce jour selon l’instruction Inter oecumenici (dite « messe de 1965 ») n’était pas la première célébration de la « messe de Paul VI » mais, comme l’a dit Klaus Gamber, la dernière forme du rite romain traditionnel réformée selon les dispositions du concile Vatican II. La « messe de Paul VI », la vraie « nouvelle messe », arrivera cinq ans plus tard.

  • Le cardinal Pell dans le viseur

    Un nouveau petit Vatileaks, qui vise le cardinal Pell. François l’avait nommé préfet du nouveau secrétariat pour l’économie. Mais il s’avère qu’il se heurte à des positions acquises dont les titulaires veulent maintenant sa peau. Or les fermes prises de position publiques du cardinal Pell, écrites, orales et réitérées, contre les déviations du clan Kasper, ne plaident pas en sa faveur (non plus que sa bienveillance envers la forme extraordinaire)...

    Les médias (notamment anglo-américains et italiens) continuent de l’appeler le « tsar des finances du Vatican », mais, selon Sandro Magister, au Vatican on l’appelle le Kangourou (puisqu’il vient d’Australie), et la chasse au kangourou est ouverte.

    Le dernier épisode en date est la une de l’Espresso qui titre par un jeu de mots : au lieu de Santa Romana Chiesa, la Sainte Eglise Romaine, « Santa Romana Spesa » : Saintes dépenses romaines.

    Quelqu’un a communiqué au magazine les comptes et divers documents internes du secrétariat pour l’économie. On a soigneusement cherché le scandale, et l’on a fini par en trouver un : une facture de 2.508 € de Gammarelli, « le tailleur des papes ».

    Par ailleurs l’article de l’Espresso évoque surtout la « guerre fratricide » au Vatican : les manœuvres conjointes contre le cardinal Pell dont Sandro Magister avait déjà parlé.

    Or l’Espresso met de l’huile sur le feu en attaquant également le cardinal Pell pour une facture de vêtements dont on ne sait pas ce que c’est, et en lui mettant sur le dos toutes les dépenses du secrétariat qu'il dirige…

    Cela fait un tel bruit que le P. Lombardi a élevé la voix pour dénoncer dans cet article, élaboré à partir de documents volés, « une attaque personnelle, indigne et mesquine ».

    Personnelle, en effet, puisque sous sa photo, comme s’il était à lui seul tout le secrétariat pour l’économie, l’Espresso écrit : « George Pell, tant de luxe pour le moralisateur du Vatican : un demi-million de dépenses en quelques mois de la part du cardinal australien en charge de l’examen des dépenses. Entre mobilier et vols en classe affaire… »

    C’est de plus en plus curieux tout de même, que personne n’évoque jamais la rénovation de la résidence du cardinal Marx pour 8 millions d’euros, sa résidence romaine de huit pièces estimée à 9,7 millions d’euros, son salaire de 11.500 € par mois, sa BMW (la plus grosse et la plus chère) avec chauffeur, sans parler du nouveau centre diocésain de Munich qui a finalement coûté 130 millions d’euros…

     

    Addendum

    Comme l'indique un commentaire, Damian Thompson a appris que la facture de Gammarelli correspond à des vêtements et ornements liturgiques pour la chapelle du secrétariat pour l'économie.

     

    Addendum 2

    Le Secrétariat pour l'économie publie un communiqué indiquant notamment que les dépenses des premiers mois de fonctionnement, y inclus ceux de l'installation, ont été inférieures au budget prévisionnel. (Il ajoute malicieusement, "pour mémoire", que "le cardinal Pell n'a pas de cappa magna" (sous-entendu: achetée chez Gammarelli aux frais du Vatican).

  • Décryptage

    Remarquable décryptage d’une homélie de François, qui peut servir pour toutes les homélies qui lui ressemblent et qui sont les plus nombreuses.

  • François et les tradis

    François a reçu hier le clergé de Rome. Le compte rendu de l’agence Zenit en anglais s’étend longuement sur ce que le pape a dit à propos de la liturgie. Notamment la « forme extraordinaire », et le motu proprio Summorum Pontificum :

    Le Pape François a expliqué que ce geste de son prédécesseur, « un homme de communion », avait l’intention d’offrir « une main courageuse aux lefebvristes et traditionalistes », ainsi qu’à ceux qui voulaient célébrer la messe selon les rites anciens. Ce qu’on appelle Messe tridentine, a dit le pape, est une « forme extraordinaire du rite romain », celui qui a été approuvé à la suite du concile Vatican II. Ainsi elle n’est pas considérée comme un rite distinct, mais comme une « forme différente du même rite ».

    Cependant, le Pape a noté qu’il y a des prêtres et des évêques qui parlent d’une « réforme de la réforme ». Certains d’entre eux sont « saints » et parlent « de bonne foi ». Mais « c’est une erreur », a dit le Pape. Il a ensuite évoqué le cas de certains évêques qui ont accepté des séminaristes traditionalistes qui avaient été chassés d’autres diocèses, sans rechercher des informations sur eux, car « ils présentaient très bien, très pieux ». Ils furent ensuite ordonnés, mais il se révéla plus tard qu’ils avaient « des problèmes psychologiques et moraux ».

    Ce n’est pas habituel, mais ça « arrive souvent » dans ces milieux, a souligné le pape, et ordonner ce type de séminaristes c’est comme placer « une hypothèque sur l’Eglise ». Le problème sous-jacent est que certains évêques sont parfois accablés par « le besoin de nouveaux prêtres pour le diocèse ». Par conséquent, le discernement approprié parmi les candidats n’est pas fait, et parmi eux certains peuvent se cacher des « déséquilibres » qui se manifestent ensuite dans les liturgies. En fait, la Congrégation des évêques, a poursuivi le Pontife, a dû intervenir auprès de trois évêques sur trois de ces cas, bien qu’ils ne soient pas produits en Italie.

    Je préfère ne pas commenter, car je crains que, bien que je ne sois pas séminariste, on me trouve quelque peu déséquilibré… Car ça arrive si souvent dans ces milieux…

    Mais on aura remarqué évidemment la pique contre Benoît XVI, qui est sans doute « saint » et de « bonne foi » mais qui se trompe sur la liturgie… (Parce que François est devenu subito un maître en la matière…)

    L’autre grand sujet abordé dans cette rencontre, si l’on en croit Zenit, c’est la question posée par le Père (?) Giovanni Cereti, qui enseigne dans diverses facultés de théologie, et qui « a reçu une dispense après s’être marié » - dispense du célibat sacerdotal, et de toute activité sacerdotale.

    D’abord Zenit nous précise que le Père (?) Giovanni Cereti est l’auteur d’un livre « dans lequel il établit que pendant le premier millénaire les gens en situation d’adultère étaient réadmis dans la communauté après une période de pénitence et pouvaient recevoir la communion en étant de nouveau mariés ».

    Bien sûr, il fallait qu’il soit là, puisque c’est l’obsession de François. Zenit oublie simplement de rappeler que ce livre, opportunément réédité en 2013, a été publié en 1977, et qu’il fut immédiatement démoli par un spécialiste de la question, le Père jésuite Henri Crouzel (par ailleurs spécialiste d’Origène et d’orientation quelque peu progressiste, mais historien rigoureux).

    Mais le Père (?) Giovanni Cereti a plusieurs cordes à son arc pourri. Sa question, plus tordue encore, était de savoir si à l’avenir les prêtres qui ont obtenu une dispense pourront de nouveau célébrer la messe… En bref, pour avoir des prêtres mariés, il suffirait que les prêtres se marient, demandent une dispense du célibat, et, munis de leur dispense, demandent de célébrer de nouveau la messe et les autres sacrements…

    « C’est un problème qui n’a pas de solution facile », a répondu le pape. Ajoutant bien sûr que cette question lui tient à cœur, à lui et à l'Eglise. (C’est là qu’il y a des jours où je me demande si je fais bien partie de la même Eglise.)

  • Le commissaire Volpi va payer

    On se souvient que fin 2013, le commissaire Volpi, délégué par François à la destruction des Franciscains de l’Immaculée, avait porté de graves accusations contre les frères, dans une lettre délicatement datée du 8 décembre : il prétendait notamment qu’ils avaient subrepticement transféré la propriété de biens mobiliers et immobiliers au fondateur de la congrégation le P. Stefano Manelli et à des membres de sa famille. Il ajoutait :

    « De telles manœuvres, gravement illicites d’un point de vue moral et canonique, avec des répercussions sur le plan civil et pénal, sont intervenues après la nomination d’un Commissaire Apostolique, ce qui manifeste la volonté de soustraire ces fonds au contrôle du Saint-Siège. »

    Quelques jours plus tard, le commissaire Volpi précisait qu’il pensait notamment au bâtiment abritant la curie généralice des Franciscains de l’Immaculée. Lesquels apportèrent aussitôt la preuve qu’ils n’avaient jamais été propriétaires de ce bâtiment, et donc que le commissaire mentait.

    Alors que le P. Volpi, son patron direct Mgr Braz de Aviz et leur chef François empêchaient les Franciscains de faire appel de leurs diktats, le P. Manelli, odieusement calomnié, interdit de tout contact avec ses fils spirituels, saisissait les avocats du barreau de Rome.

    L’Organisme de médiation du Barreau de Rome, le 12 février, a fait savoir que le P. Volpi, ayant admis qu’il avait diffamé et menti, s’est engagé à verser en compensation 20.000 € à la famille Manelli, à payer les frais de procédure, à publier ses excuses sur les sites internet qu’il contrôle, et à envoyer une lettre circulaire aux Franciscains et aux Franciscaines de l’Immaculée.

    Nul doute que François ne va qu’aimer et promouvoir davantage son frère blessé, comme il l’a déjà fait avec Mgr Battista Ricca, dont la révélation des frasques homosexuelles lui ont valu d’être nommé à la tête de l’IOR…

    (Source : Rotate Caeli)

  • Le cardinal Marx nous traite de terroristes

    Propos du cardinal Reinhard Marx, président de la conférence épiscopale allemande, membre du « G9 » et coordinateur du conseil papal pour l’économie :

    « L’Eglise dit qu’une relation homosexuelle n’est pas au même niveau qu’une relation entre un homme et une femme. C’est clair. Mais quand ils sont fidèles, quand ils sont engagés pour les pauvres, quand ils travaillent, ce n’est pas possible de dire : Tout ce que vous faites, parce que vous êtes homosexuels, est négatif. »

    Non, dit comme ça, ce n’est pas clair du tout. Il ne s’agit pas d’une différence de niveau, mais d’une différence de nature. Le cardinal Marx ne connaît pas le catéchisme.

    « J’ai eu une discussion avec certains des étudiants qui m’ont demandé : Cardinal, est-il vrai que les jeunes sont plus traditionnels ? Et c’est vrai. Mais ce n’est pas dangereux. Je n’ai aucun problème avec la tradition. Mais nous avons aussi la tendance de gens qui veulent être clairs dans leurs positions. Le populisme noir et blanc grandit en Europe. Et cela est le début, peut-être, du populisme, du terrorisme, c’est clair. L’ambiance de réduire la complexité du monde, de donner des réponses simples, de donner des réponses en noir et blanc, grandit, et je pense que c’est très dangereux. »

    Ce qui est pratique, c’est qu’avec un cardinal comme ça on n’a pas besoin de penseurs ou chroniqueurs anti-chrétiens…

  • Populaire ?

    Cette photo de la place Saint-Pierre est une saisissante illustration de la différence entre la popularité médiatique et la popularité réelle. Elle a été prise hier matin pendant l’audience du pape. Une audience particulière, parce que c’était la fête de Notre-Dame de Lourdes et la journée mondiale du malade.

    Zenit :

    Notre Dame de Lourdes était à l'honneur ce 11 février 2015 au Vatican : le pape François a ouvert l'audience générale en vénérant une effigie de la Vierge qui est apparue pour la première fois à sainte Bernadette le 11 février 1858. Une représentation de Notre-Dame de Lourdes couronnée avait en effet été installée place Saint-Pierre, à gauche du siège du pape, qui a invité la foule (sic) à "saluer la Vierge" au jour de sa fête, en priant un "Je vous salue Marie". (…) Enfin, il a rappelé en saluant les jeunes, les malades et les nouveaux mariés : « Aujourd'hui on fête la mémoire de la bienheureuse Vierge Marie de Lourdes et on célèbre la XXIIIe Journée mondiale du malade. »

    Rappels

    Le 17 décembre 2014, jour du 78e anniversaire du pape, lors du "tango géant", il y avait 13.000 personnes.

    Le 28 décembre 2005 : « Alors que ses prédécesseurs pouvaient rencontrer les fidèles dans la salle des audiences, pour le Pape Ratzinger, la Place St-Pierre tout entière est nécessaire, et le Pontife est contraint de sortir à l'extérieur, même en ces rudes jours d'hiver. Ainsi, malgré la froide journée, hier encore, pratiquement 30.000 fidèles étaient présents Place St-Pierre. »