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Toujours en avant…

Propos de François après la messe commémorative du cinquantenaire de la soi-disant « première messe en vernaculaire » célébrée par Paul VI (en réalité le canon avait été en latin) :

« On ne peut revenir en arrière, nous devons toujours aller de l’avant, toujours en avant, et celui qui revient en arrière se trompe. »

Comme disait l’autre, nous étions au bord du gouffre et nous avons fait un grand pas en avant…

Il a dit encore :

« Ce fut vraiment un geste courageux de l’Eglise de se rapprocher du peuple de Dieu pour qu’il puisse bien comprendre ce qu’elle fait. »

C’est sûr, avant, les fidèles ne comprenaient rien…

N.B. – La messe célébrée par Paul VI le 7 mars 1965, celle qui était « obligatoire » à partir de ce jour selon l’instruction Inter oecumenici (dite « messe de 1965 ») n’était pas la première célébration de la « messe de Paul VI » mais, comme l’a dit Klaus Gamber, la dernière forme du rite romain traditionnel réformée selon les dispositions du concile Vatican II. La « messe de Paul VI », la vraie « nouvelle messe », arrivera cinq ans plus tard.

Commentaires

  • Euhh... on peut commenter, ou vous allez censurer ?

  • "« Ce fut vraiment un geste courageux de l’Eglise de se rapprocher du peuple de Dieu pour qu’il puisse bien comprendre ce qu’elle fait. »"
    Charabia, l'Eglise c'est le peuple de Dieu. L'Eglise n'a pas à se rapprocher de ce qu'elle est.
    En réalité, il veut dire que l'Eglise s'est rapprochée de ses ennemis et a fait tout ce que ces ennemis demandaient. Sans les convertir, c'est le contraire qui arrive.

  • @Dauphin. D'accord encore une fois avec vous. Il faut que vous accouchiez vos idées sur un écrit. Vous devez laisser une trace à la postérité. Je vous encourage vivement. L'écrit ne peut-être que bon. Ceci n'est que le début pour vous, continuez le combat sur un écrit.

  • Cher Onclin, vous surestimez mes talents littéraires! Je ne suis pas un littéraire et ma prose endormirait les uns et énerverait les autres!
    Je suis très souvent d'accord avec vos commentaires et vous pourriez aussi écrire, au moins pour vos petits enfants ou petits neveux (en général, le savoir saute une génération...). Mais avec les événements qui nous attendent, je crois qu'il est trop tard.

  • Ah tiens, miracle !

    Bon, je ne comprends pas, j'ai besoin d'explication.

    Bergoglio fait tout ce qui est possible pour détruire l'Eglise, alors je vous prie de bien vouloir m'expliquer comment c'est possible que pour vous il soit pape légitime.

    Pour moi, c'est un antipape, un intrus. Il y en a eu une quarantaine dans l'histoire de l'Eglise, alors un de plus ou de moins, ça ne change pas énormément.

    Mais vu que celui qui est sensé être la règle vivante de la Foi fait tout pour la détruire, la conclusion pour un catholique devrait être simple: cet homme est un intrus. Non ?

  • @Brancaleone: qui ne dit mot consent, alors je ne dis mot ! Je dirais simplement, que la caste progressiste étant majoritaire dans l'Église Catholique a poussé son « objet » son « joker ». Mais un « joker » n'est autre qu'un mercenaire et il aura tôt fait de poursuivre l'abandon de son troupeau et le laissera à qui vous savez, le « loup », car ce Pape a peur du « loup ».

  • Merci cher Onclin.

  • Ah la thématique du "printemps de l'Eglise". Celui qui tient de tels propos en 2015 se déconsidère automatiquement... Oups... C'est déjà fait de longue date...

  • En fait, moi j'aimerais bien avoir l'opinion de mon Daoudal chéri.

    Comment le meurtrier et le fossoyeur de la doctrine et des sacrements pourrait bien être la règle prochaine et vivante de la foi, et le gardien fidèle de la Tradition apostolique. Parce que JE N'ARRIVE PAS A COMPRENDRE !!! Est-ce parce qu'il porte une soutane blanche ? Merci cher Yves de bien vouloir m'éclairer.

  • J'ai déjà répondu à cela, on ne va pas y revenir sans arrêt. Jusqu'à preuve du contraire, le pape est le pape. Et le bavardage de Bergoglio n'est pas le magistère de l'Eglise - même si certains, et si le site du Vatican, tentent de nous faire croire le contraire.

    Lorsque le pape Libère a signé une déclaration semi-arienne pour être libéré, ou lorsque le pape Jean XXII, dans plusieurs sermons, expliqua qu'il n'y avait pas de vision béatifique avant la résurrection des morts, c'était autrement plus violent que le baratin vaguement moderniste de Bergoglio.

  • Bonjour à tous. Comment peut-on être aussi aveugle?. La réforme liturgique aboutit à un naufrage. Dans les années qui suivirent le Concile, les fidèles désertèrent et les séminaires se vidèrent. Les rites se s'improvisent pas. Ils relèvent d'une connaissance précise. Thomas Molnar expliquait que le rite établissait une médiation entre l'homme et Dieu. Il s'agit d'atteindre les âmes. Nous sommes dans le domaine du surnaturel. Le rite traditionnel relevait d'une science basée sur la connaissance des symboles, des rythmes, et de la mystique. On peut se référer aux livres de Jean Hani, parmi beaucoup d'autres pour le comprendre . Les orthodoxes disent que lors de la divine liturgie, le ciel descend sur la terre. Nous avions un peu cela nous aussi. Comment comprendre ce Pape ? de quel peuple de Dieu parle-t-il? A-t-il conscience du nombre des fidèles qui sont partis depuis l'application de la réforme?; Une religion dépourvue de sacré et de transcendance devient une idéologie toute humaine qui suit la mode et les idées au gout du jour avec le souci de surtout bien coller à l'ambiance du moment. jusqu'à la caricature.. Comment le Pape peut il penser à une sorte de changement, d'évolution perpétuelle alors que les chemins pour s'approcher de Dieu avaient si bien montré leur efficacité. La vérité est probablement que cette fuite en avant infinie nous plonge de plus en plus dans la confusion et le chaos que doit tant apprécier le Prince de de monde.

  • Cher M. Daoudal, voyons... vous n'avez jamais répondu, en ce qui me concerne. Du reste, j'ai une tapée de textes d'auteurs les plus autorisés qui réduisent à néant vos affirmations sur Libère et Jean XXII.

    Concernant le premier, que dites-vous de ceci:

    « Et ces Pontifes, qui osera dire qu'ils aient failli, même sur un point, à la mission qu'ils tenaient du Christ, de confirmer leurs frères ? Loin de là; pour rester fidèles à ce devoir, les uns prennent sans faiblir le chemin de l'exil, tels les LIBÈRE, les Silvère, les Martin ; d'autres prennent courageusement en main la cause de la foi orthodoxe et de ses défenseurs qui en avaient appelé au Pape, et vengent la mémoire de ceux-ci même après leur mort. » Benoît XV, Encyclique Principi Apostolorum, 5 octobre 1920.

  • Alors mon Daoudal, vous pouvez me répondre, vous savez, je ne suis pas un lépreux.

    Qui de vous deux a raison: Grégoire XV, qui dit, dans une encyclique, que le Pape Libère n'a pas failli, ou vous qui dites, sur votre blog, le contraire ?

  • Je ne sais pas depuis quand ni en quoi je suis "votre" Daoudal, mais il y a longtemps que je ne prends plus pour parole d'Evangile les pieuses dissimulations et approximations de l'historiographie et de l'apologétique, même quand il s'agit des papes, qui sont très loin d'être infaillibles en matière d'histoire...

    C'est donc un hasard si Libère est le premier pape de l'histoire de l'Eglise qui ne soit pas canonisé...

  • Vous êtes "mon" Daoudal parce que je vous aime bien. Mais si le possessif vous échaude, je ferai à moins.

    Je note que vous n'accordez aucun crédit au Pape Grégoire XV lorsqu'il dit que le Pape Libère n'a pas failli dans la foi. Vous estimez donc avoir une autorité supérieure, dans le domaine historio-apologétique, à celle de Grégoire XV.

    J'imagine également qu'il en va de même, a fortiori, du pape saint Sirice, de saint Basile, de saint Epiphane, de saint Ambroise, de Théodoret, de Lucius Dexter et de Sozomène, qui tous, unanimement, disent la même chose du Pape Libère que Grégoire XV... Si vous voulez les références exactes de ces saints et graves auteurs, je me ferai une joie de vous les donner.

  • @ Brancaleone
    Je me permets d'intervenir dans ce duo. Que François soit pape ou pas , cela n'a aucune importance. Si vous avez autorité pour déclarer que François n'est pas pape, faites-le. Mais comme seuls un ou des cardinaux peuvent le faire soit par élection invalide (avec les preuves), soit par hérésie antérieure, soit par hérésie actuelle, il ne vous reste qu'à prendre patience. Comme le mot "hérésie" est tabou, vous risquez d'attendre longtemps
    Une mauvaise interprétation de l'infaillibilité définie par Vatican II, fait croire que le pape est infaillible dans ses déclarations qui ne respectent pas les conditions de l'infaillibilité.
    Et quand le Christ dit que les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre elle, il s'agit de l'Eglise et non du pape.
    Et St Pierre a apostasié la nuit même de son ordination, c'est un signe. Et Judas, bien que non pape, s'est pendu.
    Le Père Marziac disait que les laïcs n'avaient aucun moyen et aucune autorité pour décréter la sede vacante.
    Que la situation soit anormale et confuse, c'est entendu et ce n'est pas fini. Mais de là à usurper les prérogatives des cardinaux...Situation confuse et mortelle, en châtiment de l'apostasie des Catholiques en général.

  • Cher Dauphin, je n'ai, évidement, aucune autorité pour décréter quoi que ce soit, étant moi-même un laïc.

    La seule chose que je peux faire, c'est de constater. Je constate que malgré les apparences, Bergoglio n'est pas pape. Et donc je ne suis pas en communion au sacré avec lui, ni avec qui l'est avec lui.

    Car, en tant que catholique, je me dois de suivre les vrais pasteurs légitimes, et pas ceux qui sont déguisés en agneaux, mais qui au-dedans sont des loups rapaces.

    Saint Michel Archange, pourtant hiérarchiquement sous les ordres de Lucifer, ne suivit pas ce dernier lorsqu'il hurla son "non serviam".

    Plus terre à terre, saint Paul nous enjoint bien de dire "anathème" à tous (même un ange venu du ciel !) ceux qui voudraient nous évangéliser autrement que cela a toujours été fait.

    Simplement je m'étonne de ce que M. Daoudal, que je tiens pour un esprit brillant, n'a de cesse de critiquer François - et il y a de quoi ! - mais le considère pape, malgré tous les signes évidents d'apostasie dont il s'est rendu coupable publiquement.

  • Vous avez parfaitement le droit de considérer que François n'est pas pape et M Daoudal a le droit de penser le contraire.
    Une querelle sur ce sujet ne fait que rajouter à la confusion.
    On reconnait un arbre à ses fruits: Le P Guérard des Lauriers, brillant dominicain a fini par s'auto-proclamer pape. Le voyant du Palmar de Troya en Espagne, auto-proclamé pape et combien d'autres?. Ont-ils résolu la crise de l'Eglise? Non, ils ont fondé leur secte.
    Les sédévacantistes "materialiter" des années 1970/80 le P de Blignières et l'abbé Lucien, disciples du P Guérard, ne jurent plus que par Vatican II.
    Le Christ est le chef de l'Eglise, il n'y a pas de "sede vacante" avec Lui. Les papes peuvent faillir quand ils ne suivent plus le St Esprit et il faut les destituer selon les régles prévues dans l'Eglise. Et ce n'est pas le rôle des laïcs. Comme disait Madiran, quand il y a une éclipse, tout le monde est à l'ombre. Et c'est plus que de l'ombre, ce sont les ténèbres.

  • Une fois que le Pape est élu par le Sacré Collège, personne, même pas ce dernier ne peut le destituer.
    Le Pape est supérieur à toute autre autorité dans l'Eglise du fait que le Christ a fondé son Eglise sur Pierre de qui le Pape est successeur.
    C'est ainsi que les décisions d'un Concile n'ont aucune valeur s'il n'ont été approuvées par le Pape. Donc aucune autorité dans l'Eglise ne peut destituer un Pape : le Sacré Collège ne peut éventuellement que constater, par exemple, qu'il est devenu manifestement fou, et que de ce fait le Siège Apostolique est vacant.
    Concernant spécifiquement François, il faut simplement patienter qu'il fasse son temps et s'il s'avère être hérétique dans ses décisions et ses choix, on peut les relever et lui demander de les rectifier et en cas de refus de sa part, il sera tout simplement ignoré en attendant des jours meilleurs.

  • Ma façon de voir ce Pape François est très simple, la « doctrine » m'oblige à le reconnaître « Pape », donc je le reconnais Pape puisque je fais mien la doctrine, mais sa « pastorale » me fait dire que c'est un Pape en « protestation » contre la « doctrine catholique » donc un « protestant ». Comme je respecte la doctrine qui est sainte, il est Pape. Et comme sa « pastorale » n'est pas « catholique », mais « protestante contre le catholicisme », elle (pastorale) est donc non « doctrinal », conséquence : elle n'a pour moi aucune importance. Mais comme catholique soumis à la doctrine catholique, j'ai le droit de former un avis contre une « pastorale » sans « doctrine ». Je respecte le Pape et pas sa "pastorale".

  • Cher Onclin, vous résumez bien l'attitude de bon sens qu'il faut avoir. Et c'est celle du cardinal Burke qui respecte le pape, mais pas ses erreurs.

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