Extrait du compte rendu de l’« homélie » de François hier matin :
« même l’Évangile de ce jour nous montre un exemple de cœur endurcit, sourd à la voix de Dieu, lorsque Jésus guérit un homme possédé par le démon et qu’en échange il est accusé d’être un sorcier démoniaque » : “ C’est par Béelzéboul, le chef des démons, qu’il expulse les démons”.
C’est l'excuse typique des “légalistes”, note François, « qui croient que la vie est régie par les lois qu’ils font ». Et le Saint-Père indique que « cela est arrivé aussi dans l'Histoire de l'Eglise » Et il cite l’exemple de « la pauvre Jeanne d'Arc : aujourd'hui Sainte ». Elle a été brulée vive rappelle le Pape parce qu’elle était « accusée d'hérésie » ... Mais, affirme-t-il, ce sont ceux-là même qui l’accusaient, « ceux qui connaissaient la doctrine sûre : ces Pharisiens, qui étaient éloignés de l’amour de Dieu ».
Le Saint-Père évoque également la figure du bienheureux Rosmini : « mis à l’Index pour certains de ses écrits et qui est aujourd’hui Bienheureux ». Dans l'histoire de Dieu avec son peuple, le Seigneur a envoyé les Prophètes, pour dire à son peuple qu'il l’aimait. Dans l'Église, le Seigneur envoie les Saints. « Ce sont les Saints, déclare le Pape, qui font avancer la vie de l'Eglise, non pas les puissants, les hypocrites ».
Au-delà de la charge quasi quotidienne contre les « pharisiens », et en laissant de côté l’énormité historique sur le procès de Jeanne d’Arc, on notera la précision que ce sont ces mêmes légalistes qui avaient mis Rosmini à l’index.
L’index, c’est-à-dire le Saint-Office, c’est-à-dire la Congrégation pour la doctrine de la foi, c’est-à-dire Ratzinger, c’est-à-dire, aujourd’hui, le méchant cardinal Müller qui prétend que la doctrine sur le mariage est immuable.
Autre chose. On constate que François parle de Rosmini, et non de sainte Faustine. Les deux pourtant ont été mis à l’index. Or Faustine a été canonisée, Rosmini seulement béatifié, et François qui parle sans cesse de miséricorde devrait être attiré plutôt par l’une que par l’autre. Mais non, bien sûr. Car la miséricorde de sainte Faustine renvoie à la plus pure tradition, alors que la doctrine libérale de Rosmini peut être interprétée et a été interprétée de façon hétérodoxe, notamment les 40 propositions condamnées qui restent condamnées, comme l’a souligné… le cardinal Ratzinger, car elles peuvent être « nanties d'une signification contraire à la foi et à la doctrine catholique ».
Commentaires
« Ce sont les Saints, déclare le Pape, qui font avancer la vie de l'Eglise, non pas les puissants, les hypocrites ».
Et les orgueilleux de son espèce feront-ils avancer la vie de l'Eglise ? ou bien la feront-ils tomber dans le schisme ?
Heureusement je suis trop bête, je n'y comprend rien.
La lecture fait froid dans le dos. Nous lisons:
Le Saint-Père évoque également la figure du bienheureux Rosmini : « mis à l’Index pour certains de ses écrits et qui est aujourd’hui Bienheureux »
Puis Autre chose. On constate que François parle de Rosmini, et non de sainte Faustine. Les deux pourtant ont été mis à l’index. Or Faustine a été canonisée, Rosmini seulement béatifié,
Et personne ne réagit!!! Est-on en face de l'Eglise de Jesus-Christ et des vrais successeurs de saint Pierre quand ces derniers béatifient et CANONISENT(canonisations infaillibles car entrant dans le domaine de la Foi et des Moeurs les saints sont des exemples a suivre pour leur Foi exemplaire et leurs moeurs souvent mortifiés) des individus a l'hétérodoxie déclarée, manifeste et pertinace.
Dieu pourrait-il se tromper? Notre Seigneur n'a-t'il pas prié pour que Pierre ne défaille pas? N'a-t-il pas promis l'Assistance du Seigneur Esprit Saint au cours des siecles et jusqu'a la fin du monde pour l'Eglise? Jésus-Christ serait-il un menteur?
Quelle est cette organisation qui promeut des personnages a la doctrine claiement condamnée et qui ferait croire que Jésus-Christ, Pierre et ses successeurs chef visible de l'épouse mystique de Jesus-Christ qu'il a voulu jeune et sans tache peuvent se contredire??? Vraiment je suis perplexe et n'oserait en dire plus...Suivez mon regard.
@JMS : Le Pape Jean-Paul II : canonise : 1-Mère Teresa de Calcutta, une grande syncrétique. 2-Faustine Kowalska mise à l'index par le Saint-Office
Le Pape Benoît XVI béatifie Antonio Rosmini dont Léon XIII avait condamné quarante thèses rosminiennes et interdit qu'on les enseigne.
Le mauvais devient le bon et le bon mauvais ? Étrange que des Papes se contrarient l'un l'autre (ou le « Saint Office ») sachant que l'Esprit Saint est « unique » et ne parle que d'une seule voix à travers ce temps, et ne peut donc changer sa voix au travers des Papes successifs. Par ailleurs l’Esprit Saint serait-Il devenu « syncrétique » pour avoir autorisé la canonisation d’une personne qui refusait de convertir à la foi catholique, à savoir Mère Teresa de Calcutta. Selon moi l’erreur vient de Vatican II, c’est le « bras d’honneur » des dignitaires de l’Église Catholique à la face du Dieu Trinitaire. Vatican II, moi, je n’ai rien à voir avec. Je suis un catholique de « la » « Tradition ». J’accepte le Pape, car c’est comme cela, mais je reste traditionaliste.
Je viens de lire ceci à l'instant sur un blog :
Du 8 décembre 2015 au 20 novembre 2016
Un immense cadeau fait à l'Humanité par le Pape François, au jour de son deuxième anniversaire de pontificat. "j'ai décidé une Année Sainte extraordinaire, un Jubilé de la Miséricorde Divine"
Donc ce sera après la clôture du Synode.......Que voudra-t-il nous faire avaler ?
On a le droit de se méfier, non ?!
S'il applique "sa" miséricorde aux Franciscains de l'Immaculée, il aura de l'espoir. Autrement ce sera du pipeau.
Viens de tomber là-dessus : https://pbs.twimg.com/media/CAAL_MQW4AANefS.jpg:large
Affligeant !
Quelle que soit la sainteté personnelle de soeur Faustine, dont je ne sais rien, ses écrits ont quant à eux été justement condamnés par le Saint-Office en raison d'erreurs manifestes et très graves qu'ils contenaient, , en particulier l'affirmation de "l'illumination finale" automatique, si on peut ainsi parler (hérésie qui avait été déjà autrefois proférée par quelque secte obscure dont j'ai oublié le nom, et qui avait été sévèrement condamnée alors, comme il se doit).
Je répète que la condamnation a frappé l'oeuvre et les enseignements, et non la personne de soeur Faustine, mais il n'en reste pas moins que ladite condamnation est indiscutable d'un point de vue doctrinal.
@La mésange: Pourtant plusieurs cardinaux et évêques ont demandé au Pape Benoît XVI d'accorder à sainte Faustine Kowalska le titre de « Docteur de l'Église ».
Donc ici on canonise une personne dont la « pastorale » de pensée est en opposition avec la « doctrine » millénaire. Ou plutôt on veut faire naître une nouvelle doctrine de l'Église Catholique avec de nouveaux docteurs, c'est mon impression avec cette soeur Faustine Kowalska qui est « sainte » et dont on veut en faire une « Docteur de l'Église ».
Je ne sais pas d'où vous tenez cette indication d'une condamnation à cause de l'"illumination finale", car à ma connaissance le décret de 1958 et la notification de 1959 ne donnaient pas les raisons de la condamnation, qui reposait sur de mauvaises traductions d'un texte manuscrit comportant des fautes de grammaire et de ponctuation. La condamnation fut annulée moins de vingt ans plus tard. Entre temps progressait la cause de béatification de soeur Faustine, avec le plein accord du cardinal Ottaviani, préfet du Saint Office. La clôture du procès diocésain eut lieu en 1967 et le dossier fut transmis à Rome, où la première démarche fut l'examen des écrits de soeur Faustine, d'abord par un théologien qui était auparavant réticent et qui conclut au caractère surnaturel des révélations, puis par un censeur qui confirma cette opinion.
En outre, ce que vous appelez l'"illumination finale", dans le contexte du journal de sainte Faustine, n'a vraiment rien d'hétérodoxe.
A Yves Daoudal :
Il y avait un dossier là-dessus sur un site de la FSSPX, si je le retrouve je vous mettrai le lien.
Soeur Faustine a écrit dans ses oeuvres que juste après la mort, au jugement particulier, en quelque sorte, le Christ donne à l'âme le choix entre lui ou l'enfer. Cela est hérétique, évidemment : après la mort il n'y a plus de libre arbitre, on est fixé définitivement dans les dispositions où on était.
Justement il ne s'agit pas de cela. Le passage dont vous parlez est celui-ci:
"J’accompagne souvent les âmes agonisantes et je leur obtiens la confiance en la miséricorde divine. Je supplie Dieu de leur donner toute la grâce divine, qui est toujours victorieuse. A l’extérieur, nous croyons que tout est perdu, mais il n’en est pas ainsi. L’âme éclairée par un puissant rayon de la grâce suprême se tourne vers Dieu avec une telle puissance d’amour, qu’en un instant elle reçoit de Dieu le pardon de ses fautes et de leurs punitions. Elle ne nous donne à l’extérieur aucun signe de repentir ou de contrition, car elle ne réagit plus aux choses extérieures. Oh ! que la miséricorde divine est insondable."
Il n'y a là rien d'hétérodoxe, et le contexte le confirme. Ce qui me frappe quant à moi, quand sainte Faustine parle des agonisants ou des âmes du Purgatoire, c'est l'identité des "visions" et révélations avec celles de sainte Gertrude.
A Yves Daoudal,
La FSPX a peut-être viré le dossier (depuis ses désirs de ralliements, elle supprime tout un tas de documents de ses sites), mais je ne le retrouve pas.
Cependant, je vous ai trouvé ceci sur l'illumination finale (qui est une thèse soutenue par les modernistes, puisqu'elle va exactement dans leur sens : personne ne va en enfer, l'enfer est vide) : [lien sur un site sédévacantiste, effacé - YD].
Ce texte avec ses citations explique bien l'erreur, et sa condamnation par les papes ANTE-conciliaires. Cordialement,
Nous avons posté presque en même temps, donc je n'avais pas eu le temps de lire votre message d'avant.
Je prends acte, mais je reste sur ma pensée que Soeur Faustine a été canonisée uniquement ou principalement parce que ses écrits allaient "dans le sens du vent".
Elle y parle par exemple de toucher la Sainte Hostie avec des mains non consacrées (selon elle, une Hostie serait d'elle-même à plusieurs reprises venue se poser sur ses mains !!!), elle déclare qu'un "grand saint viendra de Pologne", ce qui a évidemment glorifié Jean-Paul II dans l'esprit des prélats post-V2..cela allait dans leur sens, et était utile pour la promotion des hérésies modernistes qui se déploient depuis le concile.
Voici deux exemples (parmi combien d'autres !) qui laissent perplexe, à tout le moins, sans parler des remarques très pertinentes de "Onclin", dans l'un des premiers commentaires, en haut de cette page.
@la Mésange
Vous dites que pour les modernistes et chrétiens de gauche l'enfer est vide. Détrompez-vous, en creusant un peu vous découvrirez qu'ils mettent en enfer tous les catholiques traditionnels ou "intégristes", plus Franco, Salazar, Pétain, avec Hitler. Par contre Pol Pot, Lénine, Staline, Mao sont au paradis, ce que tout le monde en France sait.
Sainte Faustine n'a jamais suggéré que l'enfer fût vide puisque, bien au contraire, elle a eu une vision de l'enfer, qui est bien connue.
Elle n'a pas dit "un grand saint viendra de Pologne".
Les bobards sur sainte Faustine ne viennent pas de la FSSPX mais de pitoyables sites sédévacantistes.
Il ne me semble pas sans intérêt de lire aussi, en complément de cette note d'Yves Daoudal, la note du blog de Bernard Antony sur les propos tenus par un cardinal guinéen qui est à l'évidence sincèrement et vraiment catholique, chose dont on peut commencer à douter en ce qui concerne certains cardinaux européens.
On peut être saint sans être docteur de l'Eglise.
@Pierre Le Morvan: "On peut être saint sans être docteur de l'Eglise." Question : Peut on être saint ou bienheureux sans respecter la doctrine de l'Eglise Catholique?
Après,
Les lapins crétins et les fruits spirituels du ramadan .
Voici venir je trie et je recycle...
Toute cette modernité : c'est le retour des eighties?
On se demande si vous vous rendez-compte que ce blog met en l'air tout ce à quoi on croyait, sans l'avoir vraiment étudié, juste parce que l'Eglise le disait.
Par exemple Ste Faustine: je n'ai jamais rien lu d'elle, ni ne l'ai priée, mais enfin c'était pour moi une sainte parmi d'autres, celle de la "Miséricorde".
Maintenant je ne sais plus quoi croire, bien qu'à la vérité cela ne me bouleverse pas. J'ai au moins les saints bien estampillés (St Thérèse, etc)
Les écrits de sainte Faustine ne disent nullement que l'enfer est vide puisqu'elle affirme même y être allée ; ils disent que lorsqu'on croit la personne morte, qu'elle ne réagit plus à l'extérieur, il y a un laps de temps avant la mort, sans doute très court à l'échelle humaine mais bien réel, où l'âme éclairée par un rayon divin peut se repentir ; la personne semble morte car elle ne réagit plus mais ne l'est pas. C'est pour cela qui fait qu'on ne peut jamais être sûr et certain du sort final d'une personne dont de toute façon nous ne sommes pas juge. Marthe Robin disait des choses assez semble-t-il, parlant des jeunes suicidés par exemple. Et s'il des gens qui prennent plaisir à mentir en disant que l'enfer est vide, d'autres prennent un malin plaisir à l'imaginer plein de la quasi totalité de l'humanité. Benoît XVI a très bien écrit sur le sujet dans Spe Salvi. Ceux qui dénaturent et déforment la pensée si claire de sainte Faustine ont tort.
Quoi qu'il en soit l'année en cours sera décisive pour l'Eglise et donc pour l'humanité. Nous verrons si le Synode change ou non la doctrine de l'Eglise sur le mariage qui est issue directement d'un commandement du Sauveur.
A noter que François parle de sa démission ; mais peut-il y avoir deux papes ayant démissionné en même temps ? François démissionnera-t-il après le synode ?
Merci à Mr Daoudal de rectifier les informations non vérifiées concernant, dans ce cas-ci Soeur Faustine, et de préciser ce qui doit l'être. Il est facile de critiquer à tout-va ce qu'à fait l'Eglise depuis Vatican2, que je ne cautionne pas pour autant. Le bon a côtoyé le moins bon et davantage, faut-il pour autant douté de toutes les béatifications et sanctifications depuis cinquante ans.
Nous sommes confrontés à la désorientation des esprits en cette fin des temps. Nous pouvons le constater tous les jours. C'est à l'arbre qu'il faut juger ces fruits. Dans le cas de soeur Faustine et de son message de la miséricorde, il est indéniable que celui-ci a entraîné une dévotion réelle de nombreux fidèles. Notre Seigneur est le Dieu de la Miséricorde, aucun catholique ne peut contredire cette vérité. Répondant à Saint Pierre le Christ lui dit que c'est soixante-dix fois sept fois qu'il faut pardonner. Au pécheur repentant, le Christ, au travers du prêtre, accorde son pardon chaque fois qu'il le demande, quand bien même ses péchés seraient rouges comme l'écarlate.
S'il fallait trouver des justes uniquement chez les traditionnalistes ou les intégristes, il n'y aurait pas grand monde de sauvé. Le Christ veut sauver tous les hommes, sans exception, même ses ennemis. C'est le témoignage qu'il nous a laissé sur sa Croix. Mais encore faut-il que l'homme veuille être sauvé, car pour qu'il le soit, le Christ a besoin que l'homme lui demande son pardon. Le Ciel est promis à tout homme, mais à tout homme digne d'y entrer non par ses mérites, c'est le Christ notre Sauveur et notre Rédempteur, mais par le oui qu'il donne à Dieu. Ce oui peut encore être donné dans les derniers instants de la vie car notre Dieu est un Dieu d'amour et il donne à chaque homme les moyens d'être sauvé. Jusqu'où vos ces derniers instants, nous ne sommes pas vraiment capables de le dire, ni vous, ni moi.
Si notre Dieu est un Dieu d'Amour et de Miséricorde, il est aussi un Dieu Juste et la puissance de sa Miséricorde n'a d'égale que sa Justice, et celle-ci est sévère. Pour mériter le Ciel, il faut être pur car l'homme ne peut approcher Dieu qui est la pureté même que s'il est pure lui-même. Rappelons que pour entrer dans ce Ciel, l'homme ne doit plus avoir en lui de péché, même véniel. Cela doit nous instruire sur ce que nous travailler à être dans notre vie sur cette terre, un autre Christ.
Pour ceux qui en douteraient, c'est le message que l'on peut trouver donné à soeur Faustine. Pour en parler en connaissance de cause, il suffit de lire ces écrits, accessibles par tout un chacun.
Alors cheminons avec courage dans ce chemin de conversion personnelle et intérieure en cette période propice du carême qui nous conduit vers cette magnifique fête de Pâques, avec dans son prolongement le dimanche de la Miséricorde.