Remarquable décryptage d’une homélie de François, qui peut servir pour toutes les homélies qui lui ressemblent et qui sont les plus nombreuses.
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Remarquable décryptage d’une homélie de François, qui peut servir pour toutes les homélies qui lui ressemblent et qui sont les plus nombreuses.
Commentaires
Son homélie est un ramassis scandaleux de contre-vérités et de mauvaise foi contre l'Evangile du Christ. .............................................Combien de chrétiens vont gober sans broncher ses discours trompeurs en s'extasiant devant tant de "miséricorde et de compréhension" envers les pécheurs ?.
La repentance est la condition préalable à la Miséricorde !.......tout le reste vient du Mauvais...............Le Christ n'a-t-il pas dit "Voici, je vous envoie comme des brebis au milieu des loups. Soyez donc prudents comme les serpents, et simples comme les colombes." (Matt 10.16).................................................
En l'occurence le loup est manifestement à l'oeuvre avec sa meute à l'intérieur de la bergerie.
Chère Thécle: je partage votre opinion. Mais certaines brebis préférent se faire manger plutôt que d'admettre que la prophétie de Notre Seigneur se réalise: les loups sont dans la place. Scandale trop grand. Oui, même scandale immense, châtiment apocalyptique, à la mesure de notre apostasie.
Bonjour et merci,
1. Je souscris dans l'ensemble au contenu de ce décryptage, sauf sur un point que je crois essentiel : à mon avis, la mentalité critiquée et décryptée ici n'a pas avant tout ni seulement quelque chose à voir avec avec le marxisme, ou avec le freudisme, ou, je le précise à toutes fins utiles, avec la composante freudo-marxiste du soixante-huitardisme ; elle est, en revanche, typiquement post-moderne, dans la version la plus récente de ce courant de pensée, ou plutôt de ce courant de déconstruction de toute pensée, sauf de la pensée post-moderne elle-même.
2. Avec le Pape François, nous n'en sommes plus à la vision intégraliste et personnaliste qui a été à l'ordre du jour de Jean XXIII à Benoît XVI, mais nous en sommes à une vision inclusiviste et périphériste, qui tend à transformer le christianisme en une religion inclusive, qui se met avant tout au service de ceux qui n'y adhèrent pas,
- non avant tout pour les exhorter à se convertir pour y adhérer,
- mais avant tout pour exhorter ceux qui y adhèrent à se "libérer" de leurs prénotions chrétiennes, tenues pour être des préjugés dépourvus de charité, afin d'accueillir d'une manière inconditionnelle et indifférenciée les acteurs, voir aussi les agirs, situés à la périphérie de l'Eglise catholique.
3. C'est la religion de l'oxymore mutagène, dans le cadre de laquelle
- plus un catholique est catholique, dans l'ordre de la Foi et dans celui des moeurs, et plus il est potentiellement accusé, car coupable, d'exclure les non catholiques, le catholicisme identitaire étant la dissidence hérétique d'aujourd'hui, laquelle s'oppose à l'évolution et à l'existence "é-van-gé-li-ques" de l'Eglise ;
- moins un être humain est chrétien, dans l'ordre du croire comme dans celui de l'agir, et plus il est potentiellement accueilli, invité, non avant tout ni seulement à changer lui-même, mais avant tout à contribuer au changement "é-van-gé-li-que" du regard et du discours de l'Eglise sur son croire et sur son agir.
4. Je ne pense pas forcer le trait en écrivant ce qui précède ; le Pape François me fait penser à quelqu'un qui prendrait appui à la fois sur Derrida et sur Lévinas, pour dénier à ses co-religionnaires les plus fidèles, notamment, au Catéchisme de l'Eglise catholique, le droit de s'opposer à la déconstruction, dans la différance, du catholicisme, déconstruction mise au service de l'altérité non chrétienne, désormais synonyme de nouvelle transcendance.
5. Dans cet ordre d'idées, c'est la reconnaissance de la dissémination de la présence active de Dieu en tout être humain (y compris non respectueux de la loi naturelle...) qui est la plus porteuse de signification, et c'est le refus interne du déploiement dans l'Eglise du modalisme pluraliste de jure, dans l'ordre de la Foi, des moeurs, des sacrements, qui est tenu pour manquer de signifiance chrétienne.
6. Le Pape François
- n'étant pas avant tout ni seulement le Pape des pauvres, vers lesquels l'Eglise devrait pouvoir tourner toutes ses richesses internes, dans l'ordre de la Foi, de l'Espérance, de la Charité,
- semblant se vouloir le Pape des exclus, a priori victimes de leur exclusion axiologique par l'Eglise catholique, ce qui n'est pas tout à fait la même chose,
on se demande, à ce moment là, pourquoi il s'en prend aux catholiques pélagiens et pharisiens, comme s'il voulait les exclure, ou, en tout cas, exclure leur positionnement, du sein même de l'Eglise catholique.
7. C'est que ces catholiques ne sont pas des exclus, mais des gêneurs, des empêcheurs d'accueillir, d'inclure, d'unifier, en rond ; aussi, le catholicisme orthodoxe (car ici, soyons clair, l'ennemi n'est plus seulement le catholicisme traditionnel ou intégriste) ne sera bientôt plus qu'une tendance, plus tolérée que souhaitée, voire combattue ou dénoncée, au sein même de l'Eglise catholique.
8. Le Pape François dit qu'il ne veut pas que l'Eglise devienne une ONG, mais on dirait qu'il veut bien qu'elle devienne un OGM...
Bonne journée.
A Z
J'ai relu attentivement le "décryptage" de l'homélie de François. Un mot me vient spontanément à l'esprit sur la tentative de François de contourner la Vérité de l'enseignement du Christ. C'est le mot " perversité " du langage et des intentions.
Un esprit malade, comme il l' avait confié lui-même. En tout cas, fondamentalement inapte à confirmer quiconque dans la foi et à énoncer clairement le dépôt apostolique.
Je crains que vous n'ayez raison mais cette pathologie mentale est généralisée en occident et me fait irrésistiblement penser au nombre étonnant que le Christ rencontre de possédés et autres!Il existe dans l'histoire bien des époques où un raz-de-marée épidémioliogique de pathologies mentales submergent un pays ou une civilisation:sorcellerie,ésotérismes divers,hérésies extravagantes,utopies,messianismes,syncrétismes,hystéries,grand'peurs,apocalyptismes,etc.Ce qui est endémique depuis toujours explose!L'historien des civilisations anglais Arnold Toynbee expliquait la mort de moult civilisations par "un schisme dans l'âme"",en clair une schizophrénie.Oswald Spengler dans "le déclin de l'occident" parlait lui d'une perte de l'esprit faustien en occident.Aragon avait dit:"nous vivons l'époque des hommes doubles".Je pense qu'aujourd'hui,cela est pire,des "hommes multiples" emportés par tout vent de doctrines!Quant au mécanisme de diffusion,Gustave Lebon dans "la psychologie des foules" paru au début du siècle dernier l'''avait fort bien expliqué de façon prémonitoire:liturgies nationale-socialistes à Nuremberg,révolution culturelle en Chine,rassemblements hippies ou musiques électroniques dans les rave parties avec drogue à l'appui,etc.Le socio-philosophe espagnol Ortega y Grassé dans"la révolte des masses" préfigure la guerre civile espagnole avec les délires sanguinaires des anarchistes!Je termine par Malraux:"le 21° siècle sera un siècle de sexe et de sang" :C'est bien parti,en effet!
Je vois le pape comme un enseignant par le dire et l'exemple, comme Jésus qui s'adresse autant aux Juifs croyants qu'aux incroyants ou aux incrédules comme la femme samaritaine.
Je pense comme lui que l'important est le geste concret conduisant à l'unicité, sans conserver les diableries des dualités conduisant aux dichotomies, origines des guerres et du sang versé.
L'important n'est pas de croire en Dieu ou en l'Eglise, l'important est mettre en application le message de Jésus transmis par l'Eglise, entre autres...
a entendre Jésus, le nombre d'appelés qui seront adhérents au Roi du Monde, Dieu, sont ceux qui lui auront donné à manger quand il avait faim, pas ceux qui égorgent selon les rites de Satan