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Populaire ?

Cette photo de la place Saint-Pierre est une saisissante illustration de la différence entre la popularité médiatique et la popularité réelle. Elle a été prise hier matin pendant l’audience du pape. Une audience particulière, parce que c’était la fête de Notre-Dame de Lourdes et la journée mondiale du malade.

Zenit :

Notre Dame de Lourdes était à l'honneur ce 11 février 2015 au Vatican : le pape François a ouvert l'audience générale en vénérant une effigie de la Vierge qui est apparue pour la première fois à sainte Bernadette le 11 février 1858. Une représentation de Notre-Dame de Lourdes couronnée avait en effet été installée place Saint-Pierre, à gauche du siège du pape, qui a invité la foule (sic) à "saluer la Vierge" au jour de sa fête, en priant un "Je vous salue Marie". (…) Enfin, il a rappelé en saluant les jeunes, les malades et les nouveaux mariés : « Aujourd'hui on fête la mémoire de la bienheureuse Vierge Marie de Lourdes et on célèbre la XXIIIe Journée mondiale du malade. »

Rappels

Le 17 décembre 2014, jour du 78e anniversaire du pape, lors du "tango géant", il y avait 13.000 personnes.

Le 28 décembre 2005 : « Alors que ses prédécesseurs pouvaient rencontrer les fidèles dans la salle des audiences, pour le Pape Ratzinger, la Place St-Pierre tout entière est nécessaire, et le Pontife est contraint de sortir à l'extérieur, même en ces rudes jours d'hiver. Ainsi, malgré la froide journée, hier encore, pratiquement 30.000 fidèles étaient présents Place St-Pierre. »

Commentaires

  • Il n'aime ni les prêtres, ni les familles, ni la curie.... Personne, à part lui-même.
    Ca commence à se voir...
    C'est quand son départ?

  • @Saint Frusquin: le pouvoir est une drogue, et elle est dure!

  • La photo est un peu en trompe-l'oeil. Il y a bien une foule dense mais seulement entre les bras rectilignes de la colonnade, avant l'arrondi.
    C'est vrai que ce n'est pas une foule énorme. Mais la foule, place Saint-Pierre, est à géométrie variable.

    De toute manière, tout ce que fait François Ier, un autre Pape pourra le défaire. Dès qu'un successeur lui sera élu, son pontificat sera immédiatement "has been". Même les plus glorieux pontificats paraissent "has been" dans les premiers temps du successeur. François Ier ne peut rien changer à la constitution divine de l'Eglise. Il n'en a pas le pouvoir. Il est totalement légitime, il est voulu par Dieu, et son temps passera. Bien des Papes, surtout au Moyen Âge, n'étaient pas aimés. Un Paul IV, au XVIe siècle, était à hue et à dia avec les cardinaux et détesté du peuple romain. La popularité n'a rien à voir avec la légitimité.

  • Cher Yves vous qui admirez le Pape Benoît XVI, ce fût le théologien en titre du Cardinal (évêque à l'époque) Frings, lors du concile Vatican II et la je cite wikipédia :
    "Frings participa comme évêque au deuxième concile du Vatican (1962-1965) et fut parmi les dix membres du Praesidium. Dans la séance d'ouverture du concile (la première Congrégation générale), il prononça un discours en latin où il réclama un délai pour que les pères conciliaires pussent faire connaissance les uns avec les autres avant de prendre des décisions sur la composition des commissions, ce qui empêcha que le concile se déroulât d'après l'ordre du jour prévu par la Curie. Il prononça aussi un discours rédigé en grande partie par Joseph Ratzinger, le futur Benoît XVI, qui était son consultant (ou peritus) en théologie pour le concile. Ce texte traitait du Saint-Office, défini comme trop conservateur tel qu'il était dirigé par le cardinal Ottaviani. Les suites en furent considérables car elles aboutirent à transformer radicalement l'administration de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi."
    En clair, il a prit part au hold-up du Concile Vatican II. Et ce n'est pas parce qu'il a brossé les "tradi" dans le sens du poil avec le motu prorpio qu'il faut en faire un "bon pape".

    Je vous rappelerai en tant que théologien il a co-signé un mémorandum signé de neuf théologiens allemands et daté du 9 février 1970 signalant une « situation alarmante au sein de l'Église ». Adressée aux évêques d'Allemagne cette pétition affirme que « l'Église a l'obligation de procéder à une modification » au sujet du célibat des prêtres. On peut y lire : « Notre réflexion est centrée sur la nécessité d'examiner la question du célibat sous un jour critique pour l'Église latine en Allemagne et dans le monde ». Mettant en avant le criant manque de vocations et la difficulté pour l'Église de recruter de jeunes prêtres, les signataires demandent que soit étudiée la réelle nécessité de cette règle de discipline (source le figaro http://www.lefigaro.fr/international/2011/01/28/01003-20110128ARTFIG00603-celibat-des-pretres-quand-ratzinger-s-interrogeait.php)

  • Et Frings et Ratzinger firent bien, comme je l'explique au début de mes "Notules sur un concile".

    Quant au célibat des prêtres c'est la discipline historique de l'Eglise latine, ce n'est pas un dogme de l'Eglise catholique.

  • @Gabriel j'avoue que vous soulevez un élément de "doute" vis à vis d'un Pape (Benoît XVI) que je reconnais comme un grand Pape. Cela je l'avais lu aussi et cela m'avait "bouleversé", car il a manifestement été un artisan très actif de Vatican II. Et venir dire, 50 ans après, qu'il y a eu deux conciles un "vrai" et un "faux" ce dernier ayant pris le dessus, personnellement je n'y crois pas de tout. Le Pape Benoît XVI a une responsabilité réelle dans l'issue de cet évènement. Par ailleurs c'est lui qui a transformé le "Saint-Office" en "Congrégation pour la Doctrine de la Foi" cela est très étrange de changer un fondement. Par ailleurs tous les cardinaux "progressiste" n'ont jamais été écarté mais ont obtenu plus que des postes pendant son règne comme cardinal et Pape. Cela aussi est étrange pour un qui se dit "conservateur" mais alors de quoi? Je ne parle pas des rencontres d'Assise, cela aussi est préoccupant. Je n'oublie pas que sous sa direction, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi ne s'est pas opposé à l'excommunication de monseigneur Lefebvre qui est la plus dure des sanctions et aussi la plus grave.
    @Daoudal "c'est la discipline historique de l'Eglise latine, ce n'est pas un dogme de l'Eglise catholique" tout a fait d'accord. Mais je vous rappelle ceci: Mt 19:11-Il leur dit : " Tous ne comprennent pas ce langage, mais ceux-là à qui c'est donné.
    Mt 19:12-Il y a, en effet, des eunuques qui sont nés ainsi du sein de leur mère, il y a des eunuques qui le sont devenus par l'action des hommes, et il y a des eunuques qui se sont eux-mêmes rendus tels à cause du Royaume des Cieux. Qui peut comprendre, qu'il comprenne ! " Pour moi c'est très clair.

  • De Onclin : "@Gabriel j'avoue que vous soulevez un élément de "doute" vis à vis d'un Pape (Benoît XVI) que je reconnais comme un grand Pape." ====================> Un grand Pape ne démissionne pas. Un grand Pape reste Pape jusqu'à ce que mort s'ensuive. Un grand Pape, sachant qu'il est élu du Saint-Esprit, croit à Son assistance jusque dans sa débilité physique la plus extrême, laquelle débilité, dans le lamentable cas de la démission de Benoît XVI __ 2 ans après son départ à la retraite __ ne sait toujours pas même manifestée. S. Jean-Paul II, mort à un âge inférieur même au sien, y a tenu jusqu'à son dernier souffle, malgré la maladie, malgré la vieillesse, malgré toute la diminution physique, et l'Eglise en a reçu des grâces. Un grand Pape __ comme d'ailleurs un "petit" Pape __ n'est pas un simple évêque, pouvant partir à la retraite comme les autres évêques (en cette basse époque) : car avant d'être évêque de Rome, le Pape est Pierre, et Pierre en personne. Le souverain pontificat précède l'épiscopat romain et a priorité sur lui de manière absolue : car Pierre était Pierre, c'est-à-dire Chef de l'Eglise, des années et des années avant d'arriver à Rome. Pierre n'est pas devenu Pape en arrivant à Rome. Pierre était Pierre à Antioche, et avant à Jérusalem, et dès l'Ascension. Il était le Chef de l'Eglise avant même d'avoir vu Rome. C'est pourquoi le Pape est avant tout Pierre, et ensuite il est évêque de Rome. Pierre ne dit pas au Christ, qui l'a divinement institué : "A partir de demain, excuse-moi... À d'autres. Moi, je n'ai plus la force. Je pars en retraite et je me décharge de ta mission." Pire : il a fait tout récemment savoir, par une interview de son secrétaire particulier, qu'en substance, cete charge exige seulement une personnalité forte et des forces physiques. Donc si on n'a pas de personnalité forte ni de force physique il faut cesser d'être Pape. Quelle injure aux Papes d'envergure ordinaire et quelle injure à tous les Papes devenus malades et faibles. Quelle injure à Pie VI, quasi paralytique, déporté, chargé comme un sac sur les épaules de gardes-chiourmes révolutionnaires, sa tête ballant dans leur dos et ses pieds ballant sur leur ventre, jeté de cariole en cariole par la République criminelle, traîné de ville en ville jusqu'à ce que crevure s'ensuive, à Valence. Mais jamais PieVI n'a même songé à démissionner de la mission divine qu'il avait reçue du Christ. Qu'a souffert Benoît XVI de ce qu'a saintement enduré Pie VI ???... "Car le serviteur n'est pas plus grand que son Maître", quand le Maître Lui-même est monté et est resté en croix jusqu'à la mort. Quelle injure à Pie VII, traîné de déportation en déportation, quasi agonisant au Mont-Cenis, prisonnier à Savone et prisonnier à Fontainebleau, doux comme un agneau, que Dieu a délivré et fait revenir triomphalement à Rome. Qu'a vécu Benoît XVI de ces terrifiantes tribulations ? Il a vécu des tempêtes durant son pontificat à durée limitée ? Mais quel Pape n'en pas vécues, et de pires ? Quelle injure à Jean-Paul II, Pape malade, quasi muet, mais régnant mystiquement jusqu"à son dernier jour, car un Pape règne mystiquement quand ses forces diminuent ou l'abandonnent, sachant que l'Eglise est là et l'assiste sans cesse et que l'Esprit-Saint est toujours avec lui. Quelle injure à Léon XIII, qui a régné jusqu'à sa mort, nonagénaire, sachant que devenu Pape ni sa vie ni son destin ne lui appartiennent plus, mais appartiennent au Christ seul qui l'a appelé et prendra soin de lui dans sa Providence. À quel Pape s'applique mieux qu'à Benoît XVI __ à qui nous devons aujourd'hui, par sa démission, le règne calamiteux de François Ier __ à quel Pape mieux qu'à lui s'applique la cinglante réponse, attribuée au Christ par la Tradition, à la question de S. Pierre, "Quo Vadis, Domine ?", momentanément tenté de fuir sa charge de Pape ? Mais Pierre est revenu sur ces pas et a témoigné pour le Christ jusque par le martyre.

  • @Dranem très bon recadrage, c'est vrai que là Benoît XVI n'est vraiment pas « héroïque », je vous donne raison. Mais pour moi le Pape le plus « héroïque » des temps modernes c'est Pie X, face à la meute anticléricale Française, Italienne et autres, même le Prince Albert I de Monaco s'y était mis avec les franc-maçons pour lutter contre le catholicisme. Mais concernant Jean-Paul II, je vous laisse votre raisonnement, car même s'il a résisté jusqu'au bout, selon moi son comportement n'est pas glorieux, voir les réunions d'Assise, son regard sur l'islam, l'excommunication de monseigneur Lefebvre, la refonte du catéchisme (comme si on peut refondre un catéchisme millénaire), et balancer le catéchisme du jésuite Pierre Canisius aux oubliettes et celui de Pie X. Concernant soeur Thérésa, le Pape Jean Paul II a permis l’ouverture de sa cause en canonisation. Le 20 décembre 2002, il approuva les décrets de ses vertus héroïques et miracles, soeur qui refusait de convertir à la religion catholique même les enfants agonisants, et qui était à fond dans le syncrétisme. C'est pour cela qu'elle n'a jamais été critiquée par personne c'est-à-dire ONU, les différentes sectes se disant "église", les franc-maçons et autres. En résumé pour Jean-Paul II, très peu pour moi. Il canonise une « syncrétique » et il « excommunie » la tradition catholique millénaire représentée par monseigneur Lefebvre.

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