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François (pape) - Page 77

  • Ce que François a réussi à faire

    Les médias soulignent à leur façon la guerre civile que François impose à l’Eglise. Un exemple parmi d’autres, trouvé sur le Forum catholique, cet article du journal italien Il Secolo XIX, du 29 octobre dernier.

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    Il s’agit de la persécution contre Mgr Oliveri. Le journal titre sur les pressions exercées sur l’évêque d’Albenga pour qu’il démissionne, suite à l’inspection apostolique qui a vérifié la « gravité » de la situation dans le diocèse.

    Mais, explique le journal, Mgr Oliveri n’est pas seul. Il est devenu un des points de référence des secteurs ultra-traditionalistes (sic) en Italie et au-delà.  Et il peut même se vanter d’avoir des alliés à la Curie, même quand ils sont en disgrâce. Ainsi le cardinal Burke (qui était encore préfet de la Signature apostolique) et qui est « un défenseur extrême du traditionalisme catholique », mais aussi le cardinal Piacenza, et par ailleurs le « super-intégraliste » Mgr Luigi Negri. Sans compter Mgr Suetta, le nouvel évêque de San Remo, qui était le bras droit de Mgr Oliveri et dont le premier geste a été de célébrer une messe de saint Pie V, et encore le cardinal Bagnasco, archevêque de Gênes, le cardinal Calcagno..

    Et le journal donne la photographie de trois des principaux soutiens de Mgr Oliveri, comme autant de conjurés, d’une faction qui s’oppose au pape.

    C’est un peu ce que l’on a vu aussi au synode. Le pape est censé travailler à l’unité de l’Eglise. Il fait tout pour la détruire.

  • Franciscains de l’Immaculée : la persécution, suite

    Marco Tosatti nous apprend que le commissaire Volpi était à l’assemblée des évêques italiens, qui s’est tenue ces derniers jours à Assise. Et que, suite à cette réunion, le secrétaire général de la CEI, Mgr Galantino, va envoyer une lettre à tous les évêques italiens pour que, au cas où un Franciscain de l’Immaculée viendrait demander son incardination, il soit renvoyé au commissaire Volpi.

    Car ces demandes d’incardination sont vues par la Congrégation romaine pour les religieux (dirigée par Mgr Braz de Aviz, un homme de François) seulement comme un stratagème pour se soustraire à l’autorité du commissaire Volpi…

    Marco Tosati conclut : « Du point de vue d’un laïc, il n’est pas facile de comprendre pourquoi un religieux qui ne sent plus de continuer dans une congrégation devrait être quasiment contraint d’y rester, ou d’abandonner totalement sa voie spirituelle, au lieu de refaire sa vie dans un diocèse, à une époque où les vocations sont rares. »

    (Via le FC)

  • Le pape de l’Eglise du nouvel ordre mondial

    Très intéressante interview de Francesco Colafemmina, traduite chez Benoît et moi.

    Extrait :

    « (…) le Pape Bergoglio se dépense chaque jour, depuis la chaire de Santa Marta (une structure qui est déjà un signe de l'horizontalité de son message) pour attaquer surtout les catholiques que j'appellerais cohérents. Des catholiques comme mes grands-parents qui ont lutté dans la vie pour rester cohérents avec l'Evangile. Des catholiques comme de nombreux prêtres anonymes qui jour après jour ont accompagné enfants, fiancés, époux, personnes âgées, malades, sur le chemin de Jésus-Christ. Ces catholiques ne sont ni des pharisiens, ni des sépulcres blanchis, et pourtant ils sont chaque jour apostrophés comme tels par Bergoglio qui - satisfait du succès mondain qui l'entoure - se sent au-dessus de tous, et tout en ne jugeant pas ceux qui vivent en état de péché grave, trouve chaque jour de nouveaux mots pour vilipender ceux qui persistent à adhérer à l'Evangile et au Magistère. Tout cela est vraiment inacceptable, mais nous nous faisons une raison, car nous savons quel est le cadre général dans lequel s'insère l'action de François. »

    Le cadre est celui-ci : « Je pense que le pape Bergoglio coïncide avec un projet très clair: introduire l'Eglise dans la réalité de ce que l'on nomme le nouvel ordre mondial. »

    On remarquera aussi ce que Francesco Colafemmina dit du Chemin néocatéchuménal, en lien avec ce qu’avait constaté Sandro Magister.

  • Sacré François…

    La présence des migrants « nous rappelle la nécessité d’éradiquer les inégalités ». (François au congrès mondial de la pastorale des migrants, hier.) VO : La loro presenza è un richiamo alla necessità di sradicare le ineguaglianze.

    Celui qui a faim « demande la dignité, pas l’aumône ». (François à la conférence internationale de la FAO sur la nutrition, avant-hier.) VO : Ci chiede dignità, non elemosina.

    (Je précise que je n’ai pas trouvé ces citations en cherchant la petite bête dans des discours… que je ne lis pas. Elles font les titres de dépêches d’AsiaNews.)

  • Un blasphème en passant

    Il y a longtemps que je ne lis plus les comptes-rendus des homélies quotidiennes de François, pour ne pas m’énerver inutilement et ne pas donner l’impression que je cherche sans cesse à « dire du mal du pape ».

    Mais voici que je découvre, à la faveur d’un très remarquable article d’Antonio Socci, traduit par Benoît et moi, que le 20 décembre 2013 François a osé « insinuer que la Sainte Vierge, sous la Croix “avait peut-être envie de dire J'ai été trompée” parce que les promesses messianiques lui semblaient des “mensonges” ».

    Soit c’est vrai, soit ce n’est pas vrai. Si c’est vrai, c’est une insulte effroyable envers la Mère de Dieu. C’est évidemment contraire à l’enseignement le plus basique de l’Eglise catholique (et orthodoxe, et même de beaucoup de protestants). Et Socci n’a pas de mal à simplement citer le Catéchisme de l’Eglise catholique, n.149 : « Pendant toute sa vie, et jusqu’à sa dernière épreuve, lorsque Jésus, son fils, mourut sur la croix, sa foi n’a pas vacillé. Marie n’a pas cessé de croire en l’accomplissement de la parole de Dieu. Aussi bien, l’Église vénère-t-elle en Marie la réalisation la plus pure de la foi. »

    Or, si l’on se réfère à ce qui a été publié par l’Osservatore romano et reproduit sur le site du Vatican (sur News.va ou sur le site du pape), il n’y a pas trace de ce que cite Socci. Sans aucun doute parce qu’un théologien de garde a dû se dire que ce n’était vraiment pas possible de laisser cela.

    Mais si l’on va sur Zenit, on trouve en effet ce dont parle Socci. Voici le texte exact :

    « Elle était silencieuse, mais dans son cœur, que de choses elle disait au Seigneur : ‘Toi, ce jour-là tu m’as dit qu’il serait grand, tu m’as dit que tu lui donnerais le trône de David, son père, qu’il régnerait pour toujours, et maintenant, je le vois là’. La Vierge Marie était humaine ! Et elle avait peut-être envie de dire : ‘Mensonge ! J’ai été trompée !’ »

    Le « peut-être » est là pour atténuer l’offense. Mais il n’atténue rien du tout. Car il n’y a pas de « peut-être » qui tienne. Marie conçue sans péché, Marie immaculée conçue dans la pleine lumière divine, Marie Mère de Dieu, Marie mère de l’Eglise, Marie pleine de grâce (kecharitoménè, complètement remplie par la grâce divine), Marie mère de la foi et notre mère dans la foi, n’a pas pu penser une fraction de seconde qu’elle ait pu être trompée. La Femme qui a dit « Fiat » à l’Ange du Seigneur n’a pas pu penser une fraction de seconde qu’elle aurait dit « Fiat » à un « mensonge ».

    Je n’arrive même pas à comprendre comment un pape peut proférer une telle énormité.

  • Mauvaise nouvelle pour la bande à François

    La conférence des évêques des Etats-Unis a élu hier ses représentants pour le synode de l’année prochaine. Il n’y a qu’un homme de la bande à François, et il est dans les remplaçants.

    Dans l’ordre où ils ont été élus :

    - Mgr Joseph Kurtz, archevêque de Louisville et président de la Conférence épiscopale. Il a été l’un des principaux artisans du « rattrapage » du récent synode, en tant que modérateur d’un des trois groupes anglophones.

    - Mgr Charles Chaput, archevêque de Philadelphie, qui en dehors d’avoir la particularité d’être un Américain d’ascendance française par son père et indienne par sa mère (Potawatomis du Kansas), est connu comme une figure de proue de la défense de la vie et de la famille. Il accueillera à Philadelphie la 8e Rencontre mondiale des familles en septembre 2015. Il a été l’un des rares évêques, avec le cardinal Burke, à oser dénoncer publiquement la dérive du synode.

    - Le très ratzingérien cardinal Daniel DiNardo, archevêque de Galveston-Houston. Il eut comme co-consécrateur le cardinal Burke et fut créé par Benoît XVI premier cardinal du Texas à 58 ans ; il est vice-président de la Conférence épiscopale et président de la commission épiscopale des activités pro-vie.

    - Mgr José Gomez, archevêque de Los Angeles, né au Mexique, dévot de Notre Dame de Guadalupe, prêtre de l’Opus Dei, ordonné par Mgr Chaput.

    Et deux remplaçants :

    - Mgr Salvatore Cordileone, archevêque de San Francisco, président de la sous-commission épiscopale de défense du mariage, flamboyant opposant au « mariage » homosexuel, très bienveillant envers la « forme extraordinaire ».

    - Mgr Blaise Cupich, que François vient de nommer archevêque de Chicago : il est le seul à pouvoir prétendre faire partie de la société Kasper and Co.

    Si les évêques américains avaient voulu faire plaisir au pape, ils auraient élu son meilleur ami américain, le catastrophique cardinal Sean O’Malley, archevêque de Boston.

  • Forte claque pour Forte

    Mgr Bruno Forte, bombardé par François secrétaire spécial du récent synode et auteur des trop fameux paragraphes du rapport d’étape sur les divorcés remariés, les unions de fait et les homosexuels, était candidat au poste de vice-président de la Conférence des évêques italiens pour le Centre du pays. Il n’a obtenu que 60 voix, contre 140 à Mgr Mario Meini, évêque de Fiesole.

    Mgr Meini est délégué pour la pastorale de la famille de la Conférence des évêques de Toscane…

  • Les « amis du pape François » à la manœuvre

    Un « cénacle » « post-synodal » s’est réuni à Rome le 11 novembre, avec le cardinal Kasper et le cardinal Coccopalmerio. Pour ce dernier, on peut espérer un large consensus au prochain synode parce que « l’Esprit Saint rendra notre cœur plus tendre » envers ceux qui ne respectent pas la morale catholique et entendent être justifiés par l’Eglise. Au synode, a-t-il dit, on a placé « beaucoup d'attention » sur les éléments positifs qui existent aussi dans les couples « non réguliers ». Peut-être aurait-on pu en inviter quelques-uns déjà en octobre, mais on pourra se « rattraper » la prochaine fois.

    C’est un article du blog Rossa Porpora, à lire en français chez Benoît et moi.

  • Dans le délire ambiant…

    Le Prix « Shahbaz Bhatti Freedom » 2014 a été décerné au pape François par l'Alliance évangélique mondiale, jeudi 6 novembre, au Vatican, pour son engagement en faveur de la paix dans le monde.

    Bien que cette phrase soit un tissu d’absurdités, ce n’est apparemment pas une blague.

  • Burke comme « cause célèbre »

    « Cause célèbre », en français dans le texte anglais, à savoir : fait d’actualité qui provoque une énorme controverse.

    Cet Adieu à Burke ? est un excellent texte du P. Longenecker.