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François (pape) - Page 6

  • Rétrogradations

    L’évêque de Nevers devient auxiliaire de Lyon.

    L’évêque de Blois devient auxiliaire de Toulouse.

    Ce n’est sans doute (ou peut-être) pas la première fois qu’on voit une telle rétrogradation épiscopale, mais deux fois dans la même journée et dans le même pays ça se remarque…

    D’autant que sur le plan ecclésiologique ça a quelque chose d’ubuesque. Bien en ligne avec l’actuel Vatican.

  • Toulon delenda est

    Paix liturgique fait le point sur la guerre de François et de sa cour contre Mgr Dominique Rey, coupable de vouloir que l’Eglise continue.

  • Collapsus

    Samedi dernier, veille de la solennité de la Fête Dieu, il y avait à Rome, sur la place saint-Pierre, le « World Meeting on Human Fraternity », organisé par la Fondation Fratelli Tutti, popularisé par le hashtag #notalone.

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    Résultat ? Un flop total. Quatre secteurs ont été mis en place, dont l’un est resté entièrement vide et les autres n’ont été remplis qu’au tiers, peut-être.

    Près de cinq heures de discours, de spectacles, de vidéos, et la signature par le secrétaire d’État du Vatican, le cardinal Pietro Parolin, de la Déclaration sur la fraternité humaine, énième feuille de mots vides et démesurés, où – heureusement – le nom de Notre Seigneur n’apparaît même pas par erreur : « Tout homme est mon frère, toute femme est ma sœur, toujours. Nous voulons vivre ensemble, comme des frères et des sœurs, dans le Jardin qu’est la Terre. Le jardin de la fraternité est la condition de la vie pour tous ».

    Amen.

  • La suppression de la pénitence

    Dans l’évangile il y a 25 fois le mot « pénitence ». Dans l’évangile de la néo-liturgie ce mot n’existe pas. Tout au plus, trois fois sur les 25, est utilisé le verbe « se repentir ». Jamais « faire pénitence ».

    La pénitence a donc disparu, alors que c’est un thème essentiel de l’évangile, et de la vie chrétienne. Pourtant « il y a plus de joie dans le ciel pour un pécheur qui fait pénitence… »

    Les nouveaux livres sont « l’unique expression de la lex orandi du rite romain », a décrété François. L’évangile des nouveaux livres n’est pas l’expression de la lex credendi de l’Eglise catholique.

    On remarquera que François rend obligatoire, dans les rares messes traditionnelles qu’il tolère provisoirement, la lecture de l’épître et de l’évangile selon les nouveaux livres. Ainsi s’insinue même dans la messe traditionnelle le poison de la néo-liturgie qui a supprimé le mot même de pénitence.

    La première des pénitences c’est le jeûne, et le mot de jeûne, qui est omniprésent dans la liturgie traditionnelle du carême (puisque « carême » veut dire quarante jours de jeûne), a été supprimé des oraisons de ce qu’on appelle encore le carême.

    Et dans tout le néo-missel il n’y a aucune oraison où l’on reconnaisse être affligé par le péché ou s’affliger par la pénitence.

    On a supprimé la pénitence, et même le sacrement de pénitence a changé de nom (et de langage). On a logiquement supprimé le jeûne, puisque s’il n’y a plus de pénitence il n’y a pas de raison de garder la pratique qui en était l’emblème.

    Pourtant le Seigneur a dit : « Si vous ne faites pas pénitence vous périrez tous ». Et « cette sorte de démon ne se chasse que par la prière et le jeûne », et : « Quand l’époux leur aura été enlevé ils jeûneront. »

    Cela n’est qu’un aspect de la subversion complète de la liturgie opérée dans les livres de 1970. Les psaumes ont été soigneusement expurgés de ce qui ne correspondait pas à la « mentalité moderne » (de ce qui attaquait le démon de façon « trop » vigoureuse). Les collectes de l’Avent « ne contiennent aucune référence au péché ni à ses dangers ; aux ténèbres ou à l'impureté de l'esprit ; à la faiblesse humaine ou au besoin de miséricorde, de pardon, de protection, de délivrance, de purification » (Pristas). C’est une constante de la néo-liturgie, de même qu’a été gommée la nécessité de se détacher des choses du monde (qui sont au contraire valorisées), etc.

    On rappellera le propos de l’un des artisans des nouveaux livres : « C’est destiné, à long terme mais inévitablement, à changer la mentalité théologique et la spiritualité même du peuple catholique. » Et le cardinal Roche, préfet du dicastère du Culte divin, affirme lui-même que « la théologie a changé ».

    C’est ce que ne comprennent pas ceux qui disent avoir « de bons prêtres » qui permettent d’avoir une liturgie « correcte ». La nouvelle lex orandi n’est pas catholique. C’est la lex orandi d’une nouvelle « religion ». Elle peut être célébrée par des prêtres encore catholiques. Mais elle forme la lex credendi du clergé et du peuple, qui inexorablement, à terme, ne sera plus catholique.

    • Voir La “réforme” liturgique, Il y a 50 ans (cliquer sur le titre en haut de la colonne de droite).
  • Ultra-secret

    Revenant de Hongrie, François a répondu (dans l'avion...) à une question sur son entretien avec Orban et le métropolite Hilarion au sujet de l’Ukraine :

    « Vous pouvez imaginer que dans cette rencontre, nous n’avons pas parlé que du Petit Chaperon Rouge, nous avons parlé de toutes ces choses. Nous en avons parlé parce que tout le monde est intéressé par le chemin de la paix. Je suis prêt, je suis prêt, à faire tout ce qu’il faut. Même maintenant, il y a une mission en cours, mais elle n’est pas encore publique, on verra… Quand elle sera publique, j’en parlerai. »

    La presse internationale a aussitôt titré sur la mission secrète du Vatican pour la paix en Ukraine.

    Mais le porte-parole du Kremlin a dit qu’il n’était pas au courant.

    Puis le gouvernement ukrainien a dit qu’il n’était pas au courant.

    Puis le métropolite Hilarion a dit qu’aucune question politique n’avait été abordée lors de sa rencontre avec le pape.

    Puis le Vatican a confirmé qu’il n’y avait rien eu d’autre qu’une accolade de courtoisie entre personnalités qui se connaissent depuis longtemps.

    Puis le Premier ministre Orban et la présidente Novak ont dit qu’il n’y avait eu aucune discussion sur un plan de paix pour l’Ukraine…

  • Mgr Tobin

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    Un bon évêque s’en va. Comme il n’y en a pas beaucoup, ça fait un vide. Il s’agit de Mgr Thomas Tobin, l’évêque de Providence depuis 2005. Son diocèse s’étendait sur le Rhode Island, le plus petit des Etats des Etats-Unis. Mais il était un des évêques qu’on entendait le plus. Il s’est battu tout au long de son épiscopat contre la culture de mort et contre toutes les nouvelles perversions légales LGBT et woke. Il fut donc la cible de campagnes d’une grande violence, auxquelles il faisait front de façon courageuse.

    En cela il faisait partie d’une poignée d’évêques américains qui continuent de défendre haut et fort la morale de l’Eglise qui n’est rien d’autre que la morale de la loi naturelle.

    Mais aussi, il était un défenseur de la liturgie traditionnelle. En janvier 2022, lors de la première semaine de l’unité des chrétiens après le diktat Traditionis custodes, il touitta :

    « En cette Semaine de prière pour l'unité des chrétiens, travaillons aussi à sauvegarder et à promouvoir l'"Unité catholique". En particulier, prenons la résolution de respecter et de soutenir les membres de notre propre Église qui sont dévoués à la messe latine traditionnelle. Ce sont des catholiques fidèles qui aiment beaucoup le Seigneur et son Église. »

    Et le 21 février dernier, après les nouvelles attaques de François et de Roche, il écrivit cette phrase qui ne passa pas inaperçue :

    « La façon dont le Vatican traite de la messe latine traditionnelle ne me paraît pas être dans le “style de Dieu”. »

    Mgr Tobin a eu 75 ans le 1er avril. Il a donc remis sa démission. François l’a acceptée hier, juste un mois après.

  • Méchant, menteur et lâche

    Dans une lettre datée du 4 avril, Mgr Michael Mulvey, évêque de Corpus Christi, dans le Texas, a fait savoir qu’il devait « suspendre » l’unique messe traditionnelle qui était célébrée dans le diocèse parce que le prêtre qui la célébrait, l’abbé Vasquez, « a présenté sa démission en tant que pasteur de Saint-Jean Baptiste, prenant effet le 10 avril. »

    Or, le 31 mars, l’abbé Vasquez écrivait sur Twitter :

    En raison des instructions du Vatican sur la réglementation de la messe latine traditionnelle et de la nouvelle compétence permettant de passer outre la dispense de l'évêque local, Mgr Mulvey nous a informés que la messe latine traditionnelle à Saint-Jean n’aurait plus lieu. Aucune cérémonie selon le Missel de 1962 ne peut être proposée pendant le reste de cette semaine ni la semaine prochaine (Semaine Sainte). L'évêque nous a permis de célébrer le dimanche des Rameaux et le dimanche de Pâques comme dernières messes latines traditionnelles. (…)

    Je vous demande vos prières et vous assure de la mienne en cette période très difficile.

  • François et la Laure de Kiev

    François a dit mercredi à la fin de son audience générale :

    Penso alle suore ortodosse della Lavra di Kiev. Chiedo alle parti in guerra di rispettare i luoghi religiosi. Le suore consacrate, le persone consacrate alla preghiera di qualsiasi confessione sono sostegno del popolo di Dio.

    « Je pense aux religieuses orthodoxes de la Laure de Kiev. Je demande aux belligérants de respecter les lieux de culte. Les religieuses consacrées, les personnes consacrées à la prière, quelle que soit leur confession, sont le soutien du peuple de Dieu. »

    Pour rappel, voici les « suore » de la Laure de Kiev :

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  • La dictature bergogliesque

    Nouvelle étape de la persécution de la messe traditionnelle : les évêques qui avaient cru pouvoir accorder des dérogations pour que la messe traditionnelle puisse continuer à être célébrée dans telle ou telle paroisse avaient tort et doivent en référer à Rome, « qui évaluera les cas individuels ». C’est un coup d’arrêt aux tentatives de contournement de Traditionis custodes par quelques rares évêques qui invoquaient le canon 87. François s’assoit sur le canon 87. Il n’y a qu’un seul canon, c’est lui. Et c'est une interdiction de fait de la messe traditionnelle aux nouveaux prêtres. En attendant la suite de la destruction de ce qui reste de l’Eglise latine…

    Le Saint-Père, lors de l'audience accordée le 20 février au soussigné Cardinal Préfet du Dicastère pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, a confirmé ce qui suit concernant la mise en œuvre de Son Motu Proprio Traditionis custodes du 16 juillet 2021.

    Les dispenses suivantes sont réservées de manière spéciale au Siège Apostolique (cf. C.I.C. can. 87 §1) :

    - l'utilisation d'une église paroissiale ou l'érection d'une paroisse personnelle pour la célébration de l'Eucharistie en utilisant le Missale Romanum de 1962 (cf. Traditionis custodes art. 3 §2) ;

    - l'octroi de la permission aux prêtres ordonnés après la publication du Motu proprio Traditionis custodes de célébrer en utilisant le Missale Romanum de 1962 (cf. Traditionis custodes art. 4).

    Comme le prévoit l'art. 7 du Motu proprio Traditionis custodes, le Dicastère pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements exerce l'autorité du Saint-Siège dans les cas susmentionnés, en surveillant l'observation des dispositions.

    Si un évêque diocésain a accordé des dispenses dans les deux cas susmentionnés, il est tenu d'en informer le Dicastère pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, qui évaluera les cas individuels.

    En outre, le Saint-Père confirme - après avoir déjà exprimé son assentiment lors de l'audience du 18 novembre 2021 - ce qui a été établi dans les Responsa ad dubia avec les notes explicatives annexées du 4 décembre 2021.

    Le Saint-Père a également ordonné que le présent Rescrit soit publié dans L'Osservatore Romano et, par la suite, dans le commentaire officiel des Acta Apostolicae Sedis.

    Du Vatican, le 20 février 2023

    Arthur Card. Roche
    Préfet

  • Il s’enfonce

    François avait dit l’autre jour que les « actes homosexuels » ne sont pas un crime, mais qu’ils sont un péché : « Ce n'est pas un crime. Oui, mais c'est un péché. » Non sans ajouter aussitôt : « C'est aussi un péché de manquer de charité à l'égard d'autrui. »

    Le P. James Martin, du haut de son poste de porte-parole LGBT officieux de l’Eglise catholique, avait demandé à François de clarifier son propos. François s’est exécuté, par une lettre au P. James Martin.

    Il répète que « la criminalisation n’est ni bonne ni juste », que « celui qui veut criminaliser l'homosexualité a tort », et que lorsqu’il parle de péché il se « réfère simplement à l'enseignement moral catholique, qui dit que tout acte sexuel en dehors du mariage est un péché », étant entendu que l’on doit « toujours considérer les circonstances, qui peuvent diminuer ou éliminer une faute ». Et il insiste : « J'aurais dû dire : ''c'est un péché, comme tout acte sexuel en dehors du mariage''.»

    En bref, François renverse la morale catholique, et tout simplement la morale naturelle. Car les actes sexuels contre nature ne sont pas « comme tout acte sexuel en dehors du mariage ». C’est tout de même très clair dans la Bible, très explicite dans saint Paul, et ce l’est pour quiconque n’a pas encore sombré dans l’idéologie de la perversion contemporaine.

    (Preuve en est, s'il était besoin, que ces actes ne deviennent pas légitimes quand les protagonistes sont mariés, puisque précisément il leur est impossible d'être mariés.)

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