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François (pape) - Page 3

  • L’Eglise LGBT

    L’exposition à la cathédrale de Liège, dans le sillage de « l’année Amoris Laetitia », de photographies de soi-disant « familles homoparentales » n’a semble-t-il pas suscité une grande émotion chez les « fidèles » d’outre-Quiévrain. En tout cas il a fallu attendre le 7 octobre pour que quelqu’un l’évoque en France, à savoir l’abbé Pagès, alors que l’exposition a débuté le 21 septembre et qu’elle avait donc été annoncée bien plus tôt.

    Or c’était clairement annoncé : parmi les très diverses formes de familles photographiées il y avait « des familles où les enfants ont deux mamans ou deux papas. » Où le diocèse de Liège ajoute un double mensonge à l’abomination. Car il n’est évidemment pas vrai que ces pauvres enfants aient « deux mamans ou deux papas ».

    Ce qui a fait scandale, en fait, c’est que quelqu’un ait écrit sur les photos en question : « Le modèle de la famille c’est un homme une femme ensemble ils donnent la vie. » Le diocèse a publié un long communiqué d’indignation devant ce « vandalisme », cet « acte homophobe », cette « violence », cet « acte de malveillance »… Et le diocèse sera bien sûr aux côtés du photographe, qui a déposé une plainte à la police « pour vandalisme avec circonstance aggravante d’homophobie ».

    C’est donc en permanence que « l’Eglise catholique » montre qu’elle est devenue une organisation d’accompagnement convivial de la décadence occidentale jusqu’au plus profond de sa turpitude. C’était hélas ce qui était programmé en filigrane par Gaudium et Spes et par les discours de Paul VI (et l’on célèbre les 60 ans du concile « qui a ouvert l’Eglise à la modernité », comme titre Le Monde).

    En permanence, et partout. Le diocèse de Saint-Denis a publié une vidéo de la procession d’entrée de la messe de saint Denis, hier. Où l’on voit que la parité et la diversité sont respectées chez les servants d’autel et chez les « lecteurs » (mais les thuriféraires sont deux filles, une noire et une blanche), et plusieurs prêtres affublés d’une étrange étole rouge, souvent en bandoulière, ornée du drapeau LGBT… Le tout sur fond de chant niais avec grattage frénétique de guitares…

  • L’autodestruction

    Une nouvelle étape a été franchie dans l’autodestruction de l’Eglise ex-catholique, avec l’approbation par le pape de la « Conférence ecclésiale de l’Amazonie » (CEAMA).

    Cette approbation a été révélée par le président de la chose, le cardinal (jésuite, bien sûr) Pedro Barreto Jimeno.

    L'organisme désormais officiellement reconnu « regroupe des évêques, des prêtres, des religieux et religieuses et des fidèles laïcs des neuf pays de la région amazonienne », à savoir le Brésil, la Bolivie, la Colombie, l'Équateur, le Pérou, le Venezuela, le Suriname, la Guyane et la Guyane française. « C'est le premier de ce genre dans l'histoire de l'Église », s'enthousiasme Pedro, et « le premier fruit concret du synode amazonien ». La CEAMA, dit-il, peut être comparée « à la petite graine de moutarde qui pousse peu à peu et étend ses branches pour accueillir toute l'Église universelle ».

    Il prédit en effet que dans les années à venir, « les conférences épiscopales devront se transformer en conférences ecclésiales ». Il pense que les futurs synodes seront des « synodes ecclésiaux », comme l'indique le fait que Predicate Evangelium, la constitution pour la réforme de la Curie romaine, a stratégiquement abandonné l'expression « des évêques » : il ne s'agit plus du "Secrétariat général du Synode des évêques", mais du "Secrétariat général du Synode".

    Pedro prétend que c’est une application concrète et directe du concile Vatican II. Alors que c’est à l’évidence en totale contradiction avec Vatican II, le concile qui a enfin défini la sacramentalité de l’épiscopat. Et naturellement contraire à toute la tradition de l'Eglise.

    Alors qu’on parle sans cesse d’œcuménisme, le fossé ne cesse de s’élargir avec les Eglises orthodoxes. Ou plutôt avec la véritable Eglise catholique.

    Ci-après une traduction intégrale (automatique via DeepL) de l’article de la revue jésuite américaine qui détaille l’affaire sous le titre : « Pour la première fois dans l'histoire, le pape François approuve la création d'une "conférence ecclésiale" avec des laïcs au lieu d'un organe de direction réservé aux évêques ».

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  • L'Eglise LGBT

    Ceci a été trouvé sur la page Facebook officielle du "synode sur la synodalité":

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    On y voit une femme en ornements sacerdotaux, à côté d'un militant LGBT.

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    Les banderoles disent:

    Nous sommes les jeunes de l'avenir et l'avenir c'est maintenant.

    Animez cette mission florissante qui est plus grande que chacun d'entre nous. Nous souhaitons faire partie de conseils consultatifs pour prendre des décisions.

    Dans le même genre, il y a aussi :

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    Quelques autres horreurs ici, dont ceci:

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    A gauche, "musulmane", à droite, "queer", dans le "grand groupe du synode avec l'archevêque".

    Ce sont des documents sur lesquels travaillent les "experts" du synode. Lesquels sont fiers de montrer une table qui est une sorte d'autel pour leur "préparation spirituelle".

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    La préparation spirituelle des experts mondiaux du synode sur la synodalité :

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    (Malheureusement tout cela est vrai.)

  • Le pape LGBT

    François a reçu hier quelque 600 salariés de Deloitte Global, entreprise britannique devenue mondiale d’audit et de conseil. Dans son discours, aucune mention de Dieu ni du christianisme. Mais un appel à un « nouveau paradigme centré sur l’inclusion, la sobriété, le soin et le bien-être » (sic), pour que les employés de Deloitte deviennent des « consultants intégraux de façon à coopérer à la réorientation de notre façon de vivre sur notre planète qui a été endommagée tant en termes de climat que d’inégalité ».

    L’inclusion, à Deloitte, on connaît. L’entreprise mène une campagne intense de promotion de l’idéologie LGBT. Elle est même à l’origine du programme #QueerAllYear qui a pour but de remédier au manque d’attention à la communauté LGBT en dehors du « mois des fiertés ». Sic. Deloitte fête en grandes pompes le « mois des fiertés ». « Mais qu'en est-il du reste de l'année ? Lorsque les confettis sont balayés et les drapeaux rangés, comment pouvons-nous continuer à aider nos amis, notre famille et nos collègues LGBT+ à se sentir vus, appréciés et inclus ? »

    D’où la nécessité d’une campagne permanente de promotion LGBT : « La fierté n'est pas quelque chose que nous montrons seulement une fois par an chez Deloitte - elle fait partie de notre culture, permettant à chacun d'apporter tout son être au travail chaque jour. »

    « LBGT+ Inclusion », c’est donc la première chose que l’on voit sur la page d’accueil du site Deloitte, à côté de la déclaration de Deloitte de « soutien sans équivoque au peuple d’Ukraine », et au-dessus de l’engagement à défendre la planète.

    François n’a pas fait la moindre allusion à l’engagement LGBT de Deloitte, qui est pourtant spectaculaire, encore moins à l’enseignement de l’Eglise sur la question, mais il en a appelé à davantage d’inclusion…

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  • Super Müller

    Le cardinal Gerhard Müller avait préparé une intervention pour le récent consistoire. Mais il n’a pas pu la prononcer puisque François avait interdit aux cardinaux de parler.

    Mais bien sûr le cardinal Müller a fait connaître le texte de ce qu’il n’a pas eu le droit de dire, et ça décoiffe…

    Et bien sûr cela était en rapport avec la fameuse invention de François de pouvoir nommer des laïcs à la tête des dicastères romains.

    Extraits :

    « Ce n’est pas un progrès dans l’ecclésiologie, mais une contradiction flagrante avec ses principes fondamentaux, si toute juridiction dans l’Église est déduite de la primauté juridictionnelle du pape. Aussi le grand verbiage du ministère, de la synodalité et de la subsidiarité ne peut dissimuler la régression vers une conception théocratique de la papauté.

    « Pierre agit dans l’autorité du Christ en tant que son vicaire. Son autorité pour lier et délier n’est pas une participation à la toute-puissance de Dieu. L’autorité apostolique du pape et des évêques n’est pas de leur propre droit, mais seulement un pouvoir spirituel conféré pour servir le salut des âmes par la proclamation de l’Évangile, la médiation sacramentelle de la grâce et la direction pastorale du peuple de Dieu en pèlerinage vers le but de la vie éternelle.

    « Le pape ne peut pas non plus conférer à un laïc de manière extra-sacramentelle – c’est-à-dire par un acte formel et juridique – le pouvoir de juridiction dans un diocèse ou dans la curie romaine, afin que les évêques ou les prêtres puissent agir en son nom. »

  • Obsession

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    Nouvelle attaque du pape contre la liturgie traditionnelle. La bonne nouvelle c’est que ces attaques à répétition montrent qu’il se heurte à une certaine résistance.

    Son petit soldat Arthur Roche, qu’il a fait préfet de la Congrégation pour le culte divin et qu’il vient de créer cardinal, s’est répandu en interviews à cette occasion. Il a dit notamment que la nouvelle messe faisait partie d’une réforme nécessaire et que toute opposition signifiait que les opposants risquaient devenir « plus protestants que catholiques ». Il a expliqué que pendant la réforme protestante les martyrs catholiques souffraient pour « deux choses : pour la messe, et par fidélité au Siège de Pierre, par fidélité au pape ». La messe est un « point d’unité » avec le pape. « Si vous prenez cela au sérieux, alors cela soulève pour nous tous un examen de conscience sur la façon dont nous considérons cela : Est-ce vraiment quelque chose que nous prenons au sérieux, ou essayons-nous de créer une autre église ? Essayons-nous d'être protestants au lieu d'être catholiques ? »

    Réponse: Ga-bu-zo-meu.

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  • Sa curie

    François réunit aujourd’hui et demain un consistoire destiné à « réfléchir » à la nouvelle constitution apostolique Praedicate Evangelium de réforme de la curie. En fait il s’agit pour le pape de faire entériner le texte par les cardinaux sans discussion. Car il n’est prévu ni question ni intervention ni débat. Conformément à la pratique habituelle du pape dictateur.

    Cependant deux cardinaux ont pris les devants pour dénoncer l’un des aspects phares de la réforme : la possibilité pour le pape de nommer des laïcs à la tête des dicastères.

    Il est hélas significatif que ces cardinaux ne soient que deux, et surtout qu’ils ne soient pas du tout du côté tradi : il s’agit de Ouellet et Kasper. Et ils affirment que cette réforme est contraire à l’enseignement de Vatican II. Ce qui est vrai.

    Sans doute cela montre-t-il que les cardinaux non plus n’ont pas lu les textes de Vatican II. A l’exception de ces deux-là, et vraisemblablement de quelques autres qui placent l’obéissance aveugle au pape avant la vérité.

    Les fonctions de ces deux cardinaux expliquent qu’ils soient un peu au fait de la question : le premier est le préfet du dicastère pour les évêques, le second a longtemps été président du Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens.

    En bref, Vatican II a enfin établi que l’épiscopat est sacramentel, la plénitude du sacrement de l’ordre. L’Eglise d’Occident au moyen âge avait progressivement adopté le mode de fonctionnement, donc aussi le mode de pensée, de la féodalité. Lorsque la doctrine s’est cristallisée à la Renaissance, notamment au concile de Trente, on a vu le sacrement de l’ordre comme le sacrement qui fait les prêtres, dont certains étaient « élevés à la dignité d’évêque », ce qui leur donnait divers pouvoirs. A commencer par le « pouvoir » d’ordonner des prêtres en leur « conférant » les instruments nécessaires pour célébrer la messe. Et il aura fallu attendre Pie XII pour que l’Eglise d’Occident admette enfin que le sacrement de l’ordre est transmis par l’imposition des mains (comme le disait saint Paul !), et non par la « porrection des instruments ».

    La doctrine élaborée en ces temps-là conduisait au fait que le « pouvoir » n’était pas intimement lié au sacrement. Et c’est ainsi que des laïcs pouvaient être cardinaux et gouverner des diocèses, ou être abbés commendataires. Ce qui est une aberration du point de vue de l’Eglise du premier millénaire, et toujours une aberration pour les Eglises d’Orient, d’où sans doute la réaction du cardinal Kasper.

    Ces deux cardinaux disent donc haut et fort que François veut en revenir aux aberrations d’antan et qu’il s’oppose à l’enseignement de Vatican II.

    Ce qui est assez savoureux, par-delà l’état de déliquescence qui est ainsi une fois de plus souligné.

  • Sa dictature

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    C’était hier la dernière messe dominicale traditionnelle dans le diocèse de Grenoble. A partir du 1er septembre elle est interdite. Car ce qui importe aux évêques de notre temps est d’interdire la messe.

    Il restera toutefois la FSSPX, hors juridiction. Selon le vœu évident de François qui est de reléguer les sacrements traditionnels dans une sorte de réserve d’Indiens soigneusement clôturée.

  • Oxymore

    Conformément à la volonté de François, l’Académie pontificale pour la vie, créée par Jean-Paul II, devient désormais ouvertement une Académie de la culture de mort.

    Son président Mgr Vincenzo Paglia, promoteur de la célèbre peinture « homoérotique » dans sa cathédrale, a déclaré à la télévision italienne que la loi qui a légalisé l’avortement en Italie est « désormais un pilier de notre vie sociale ».

    Et quand on lui a demandé si cette loi restait en discussion il a dit : « Non ! mais absolument, absolument ! »

    Car ce qui est absolu c’est le droit à l’avortement. Pour le président de l’Académie pontificale pour la vie créée pour lutter contre l’avortement…