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François (pape) - Page 3

  • L’Eglise LGBT (suisse)

    La conférence des évêques suisses a tenu à exprimer sa satisfaction à propos de l’autorisation bergoglienne de « bénédiction des couples de même sexe », non sans faire un double gros mensonge en disant que « les discussions sous l’égide de l’Esprit Saint qui ont eu lieu cette année dans le cadre du synode sur la synodalité ouvrent un horizon à ce sujet ». Le synode avait explicitement rejeté la possibilité de telles bénédictions. Et, bien sûr, y mêler l’Esprit Saint et un blasphème.

    Mais les évêques suisses étaient déjà passés à la vitesse supérieure, discrètement, le 27 novembre, dans un « ajout à la première série de Normes complémentaires de la Conférence des évêques suisses (CES) du 3 juillet 1985 concernant le canon 877 CIC » : le canon sur les inscriptions au registre des baptêmes.

    Dans ce nouvel ajout aux ajouts, les évêques suisses reconnaissent ouvertement les « partenariats entre personnes de même sexe », et demandent donc d’indiquer sur le registre le nom du père ou de la mère de l’enfant baptisé, et, dans les « remarques », celui de « l’autre partenaire », ou des deux « partenaires » si aucun d’eux n’est le père ou la mère.

    Cela est hélas « logique », puisque Bergoglio demande explicitement aux Etats de reconnaître les « partenariats ».

    Mais les évêques suisses vont encore beaucoup plus loin, épousant l’idéologie LGBT jusqu’à reconnaître les soi-disant « changements de sexe ».

    En effet, ils ajoutent une norme particulière pour les « personnes dont le sexe a été modifié à l’état civil » : celles-ci peuvent demander à ce que ce soit inscrit dans le registre des baptêmes. Et si la personne demande ensuite un certificat de baptême, son « nouveau sexe » (sic) et son « nouveau prénom » (qui n’est donc pas celui du baptême) sont indiqués.

    Ceci est en fait dans la droite ligne du document bergoglien précédent (début novembre : tout cela va très vite), sur le baptême des « personnes transsexuelles », impliquant que Robert peut parfaitement se faire baptiser Nicole.

    Mais ça n’a plus rien à voir avec l’Eglise catholique, ni tout simplement avec l’ordre de la création.

  • Eglise synodale

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    Le Salon Beige rappelle ce titre du Figaro le 29 octobre. Quelques semaines plus tard, le pape de l’Eglise synodale décrétait le contraire… (Du moins pour la première chose. Pour la deuxième il faudra peut-être attendre quelques semaines de plus…)

  • Et voilà…

    C’est officiel. Et c’est une « déclaration doctrinale ». Selon la doctrine de l’Eglise synodalo-bergoglienne, les prêtres peuvent « bénir les couples en situation irrégulière et les couples de même sexe ».

    L’Eglise bergoglio-synodale bénit officiellement le péché mortel.

    Le texte, 45 paragraphes en quatre chapitres pleins d’arguties jésuitiques proprement indignes, voire blasphématoires (quand elles ne sont pas tout simplement stupides), ne mérite pas qu’on s’y attarde davantage. Ou alors il faudrait un nouveau Pascal.

  • Holy Games…

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    HOLY GAMES L’Evangile c’est sport !

    Je ne sais pas en quelle langue est ce charabia, mais ça fait partie de la décoration spéciale Jeux Olympiques d’une chapelle de la basilique du Sacré-Cœur à Paris. Une décoration qui ne ressemble à rien, sinon à un débarras ou une arrière-boutique de marchand de tissus, mais qui doit être l’œuvre (pardon, le chef-d’œuvre) d’un artiste engagé par l’évêque des Jeux Olympiques. Puisqu’il y a un évêque des JO, nommé spécialement par François (c’est encore un invention du locataire de Sainte-Marthe) : le très dynamique Mgr Gobilliard, « passionné de sports, féru de parachutisme, qui a pratiqué dans sa jeunesse le ski, le tennis, le judo et le karaté »…

    P.S. - J’apprends que « Holy Games est la marque créée par la Conférence des évêques de France à l'occasion des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 pour rassembler toutes les initiatives pastorales “sport église” / “sport et foi” sous une même bannière. » Je ne savais pas que les évêques français créaient des marques anglaises. Mais je suis très en retard : ils ont fait cela le 17 avril.

  • Puni

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    Il va être obligé de subir le premier dimanche de l'Avent, au lieu de sauver la planète à Dubaï et d'inaugurer le « Pavillon de la foi » interreligieuse...

  • François

    « Le cardinal Burke est mon ennemi, et donc je lui retire son appartement et son salaire. »

    Le fait est que la fin de ce pontificat ressemble de plus en plus, dans ses méthodes, à une dictature sud-américaine.

    Ce sont la première et la dernière phrases d’un intéressant article de Riccardo Cascioli, à lire en français chez Benoît et moi.

  • La dictature

    François a nommé à Toulon un « évêque coadjuteur » « avec les pouvoirs spéciaux du gouvernement diocésain dans les domaines de l’administration, de la gestion du clergé, de la formation des séminaristes et des prêtres, de l’accompagnement des instituts de vie consacrée, des sociétés de vie apostolique et des associations de fidèles ».

    En bref Mgr Rey reste nominalement évêque, mais le véritable évêque est Mgr François Touvet.

    Autrement dit l’évêque qui est en charge du diocèse devient une potiche, tandis que ses pouvoirs sont dévolus à un autre évêque nommé dans le même diocèse. Bravo l’ecclésiologie…

    Bien sûr François ajoute la cruauté à l’humiliation. La nouvelle a été annoncée hier, le lendemain du communiqué de Mgr Rey démentant la rumeur selon laquelle Mgr Touvet était désigné pour le mettre au placard…

    Et bien entendu Mgr Rey « se réjouit » d’être piétiné par le pape, tant les évêques ont pris l’habitude d’être des valets de Rome. François, c’est en quelque sorte le triomphe de Vatican I : l’Eglise est une société gouvernée par un pape infaillible qui a tous les pouvoirs et qui a une armée de larbins dont il fait ce qu’il veut et qu’on appelle toujours évêques par habitude.

    Au fait, pour savoir qui est Mgr Touvet, il suffit de rappeler qu’il était jusqu’à hier évêque de Châlons-en-Champagne, et que ce diocèse a comme particularité de n’avoir aucune messe traditionnelle…

  • L’Eglise LGBT

    Dimanche, pour la « Journée mondiale des pauvres », François a invité 1.200 pauvres à manger dans la salle Paul VI. Ce qui a intéressé les agences de presse est que parmi les « pauvres » il y avait les désormais célèbres « trans » de Torvajanica : des clandestins d’Amérique latine qui se font passer pour des femmes et qui vivent de prostitution dans ce bas-fond de Rome livré à tous les trafics. Des prostitués qui sont les chouchous du prêtre local, Andrea Conocchia. C’est lui qui, grâce à François, avait amené ses « trans » au Vatican pour les « vacciner » contre le covid avant tout le monde… C’était une « caresse papale pour les transsexuels », avait dit don Andrea.

    Dimanche, les agences étaient contentes : « Pour ce groupe de femmes transgenres, le pape et son message d'inclusion sont un changement bienvenu », a titré l’AP.

    L’agence souligne que depuis le covid « ces femmes (sic) se rendent désormais tous les mois aux audiences générales du mercredi de François, où elles bénéficient de places VIP. Un jour donné, elles reçoivent des médicaments, de l'argent et du shampoing. »

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  • L’Avent, c’était avant

    Le « calendrier liturgique du Pape pour la première quinzaine de décembre » a été publié. Cela commence le 8 décembre avec « le traditionnel acte de vénération à l'Immaculée Conception devant la statue de la place d'Espagne à Rome », et se poursuit par « la messe en mémoire de la Vierge de Guadalupe » le 12.

    Avant, c’était l’Avent. Mais les 2 et 3 décembre, François sera à la COP 28 à Dubaï, et cette première historique d’un pape à la COP est autrement plus important que le début de l’année liturgique.

    Samedi 2 décembre, alors que rien n’est prévu ce jour-là selon le calendrier officiel de la COP, François prononcera un discours et tiendra des « rencontres privées bilatérales ».

    Dimanche 3, qui était jusqu’ici le premier dimanche de l’Avent, François inaugurera, à 9h, le « Pavillon de la foi ». « C'est dans ce pavillon que les chefs et responsables religieux vont pouvoir s'entretenir autour notamment de la collaboration interreligieuse dans la lutte contre les changements climatiques, unifier et maximiser l'action collective des acteurs religieux. »

    « Pavillon de la foi » est une expression mensongère et qui devrait être insupportable à un pape. Si on dit « la foi » au singulier, soit il s’agit de la foi dans le Christ, et ce n’est pas du tout « interreligieux », soit on considère que toutes les religions ont la même foi, ce que semble penser François, mais qui est tout bonnement absurde, et une satanique tromperie.

    Si le calendrier de la COP est vide pour le 2, en revanche il est très fourni pour le 3, avec pas moins de... 26 réunions. La plénière du matin, au moment même de l’inauguration du « Pavillon de la foi », évoquera les effets du changement climatique sur la santé humaine, et l’on y « reconnaîtra que les systèmes de soin inclusifs sont vitaux pour atténuer l’impact de la crise climatique ». On sait que les « soins inclusifs » incluent l’avortement, et la plénière est d’ailleurs organisée en collaboration avec la Fondation Bill et Melinda Gates. Et avec la bénédiction de François qui au même moment blasphémera dans son pavillon au lieu de célébrer la messe du premier dimanche de l'Avent.

  • Apostasie

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    C’est, logiquement, le nonce apostolique aux Etats-Unis, le cardinal Christophe Pierre, qui a annoncé à Mgr Joseph Strickland que François l’avait destitué.

    Terry Barber, de la « Virgin Most Powerful Radio », qui a une émission régulière intitulée « L’heure de Mgr Strickland », a révélé qu’il y a trois ans le nonce avait dit à Mgr Strickland, lors d’une réunion de la conférence des évêques des Etats-Unis :

    « Ecoute, le Saint-Père t’observe. Tu dois arrêter de parler de dépôt de la foi. Il n'y a pas de dépôt de la foi. »

    « Vous pouvez imaginer à quel point il est choquant d'entendre un nonce dire qu'il n'y a pas de dépôt de la foi, parce que si vous ne croyez pas au dépôt de la foi, vous n'êtes pas catholique, commente Terry Barber. Ce n'est pas seulement mon opinion. C'est l'enseignement de l'Église. »