Revenant de Hongrie, François a répondu (dans l'avion...) à une question sur son entretien avec Orban et le métropolite Hilarion au sujet de l’Ukraine :
« Vous pouvez imaginer que dans cette rencontre, nous n’avons pas parlé que du Petit Chaperon Rouge, nous avons parlé de toutes ces choses. Nous en avons parlé parce que tout le monde est intéressé par le chemin de la paix. Je suis prêt, je suis prêt, à faire tout ce qu’il faut. Même maintenant, il y a une mission en cours, mais elle n’est pas encore publique, on verra… Quand elle sera publique, j’en parlerai. »
La presse internationale a aussitôt titré sur la mission secrète du Vatican pour la paix en Ukraine.
Mais le porte-parole du Kremlin a dit qu’il n’était pas au courant.
Puis le gouvernement ukrainien a dit qu’il n’était pas au courant.
Puis le métropolite Hilarion a dit qu’aucune question politique n’avait été abordée lors de sa rencontre avec le pape.
Puis le Vatican a confirmé qu’il n’y avait rien eu d’autre qu’une accolade de courtoisie entre personnalités qui se connaissent depuis longtemps.
Puis le Premier ministre Orban et la présidente Novak ont dit qu’il n’y avait eu aucune discussion sur un plan de paix pour l’Ukraine…
Commentaires
Il s'en va quand, le gros Père Ubu vaticanesque? Ras le bol
C'est tellement secret que seul Bergoglio-el-D est au courant. Il compte probablement sur la télépathie.
"Vous pouvez imaginer que dans cette rencontre, nous n’avons pas parlé que du Petit Chaperon Rouge..."
Il en a donc parlé. Jolie métaphore de la chrétienté :
"La chrétienté se déshabille, et va se mettre dans le lit, où elle fut bien étonnée de voir comment la papauté était faite en son déshabillé. Elle lui dit : Très saint Père, que vous avez de grands bras ? C’est pour mieux t’embrasser, ma fille. Très saint Père, que vous avez de grandes jambes ? C’est pour mieux courir, mon enfant. Très saint Père, que vous avez de grandes oreilles ? C’est pour mieux écouter, mon enfant. Très saint Père, que vous avez de grands yeux ? C’est pour mieux voir, mon enfant. Très saint Père,
que vous avez de grandes dents ? C’est pour te manger. Et en disant ces mots, ce méchant Loup se jeta sur la chrétienté, et la mangea."
Je n'ai pas les Contes de Perrault sous la main. Je trouve cela sur internet et j'en respecte la concordance des temps très libre et la ponctuation fantaisiste. Il est peut-être dommage que l'architecte ait été plus compassé que son frère.
Quand on parle publiquement de négociations secrètes...
1° Elles ne sont plus secrètes.
2° Elles risquent fort de capoter.
Ainsi, on constate que le caudillo Bergoglio est tellement imbu de lui-même qu'il en devient comme cette variété de serpents qui (paraît-il) se bouffent la queue.