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François (pape) - Page 7

  • On ne touche jamais le fond

    François vient de nommer membre de l’Académie pontificale pour la vie Marianna Mazzucato.

    Professeur d’économie, Marianna Mazzucato se dit athée, et elle est une militante de l’avortement. Après l’annulation de l’arrêt Roe contre Wade, elle avait retwitté la réaction vidéo de la chroniqueuse Ana Kasperian en ajoutant seulement : « Très bien. » Ana Kasperian disait :

    « Je me fiche que vous soyez chrétien, je me fiche de ce que dit la Bible, j'ai l'impression que c'est un spectacle de clowns assis là à essayer de déchiffrer ce que votre petit livre mythique a à dire sur ces questions politiques très réelles. Je ne crois pas au christianisme, ce qui signifie que vous n'avez pas à dicter la façon dont je vis ma vie en fonction de votre religion, je me fiche de ce que dit la Bible... Je me fiche de votre foutue religion. »

    Mais Marianna Mazzucato avait chaleureusement salué le discours écolo-mondialiste de François à l’ONU :

    « En tant qu’athée, je n’aurais jamais pensé que j’aimerais autant un pape. »

    Alors le pape a pensé à elle pour que l’Académie pontificale pour la vie soit encore un peu plus une académie pour la mort.

    Et comme un malheur n’arrive jamais seul, on apprend que Mgr Philippe Bordeyne a été nommé membre du Conseil d’administration de la même Académie pontificale pour la vie. Philippe Bordeyne est ouvertement contre Humanae vitae.

  • Processuel

    François a annoncé que le synode sur la synodalité allait déboucher non pas sur une, mais sur deux assemblées du synode. Une en 2023 et une en 2024.

    Le secrétariat du synode a alors publié un texte pour expliquer que le synode sur le synode va revêtir une « dimension processuelle » pour devenir « un cheminement dans le cheminement » parce que le thème est tellement important qu’il doit faire l’objet d’un « discernement prolongé »…

    Si vous voulez vraiment en savoir plus sur ce que Riposte catholique appelle à juste titre un pipotron, le texte officiel est ici.

    NB 1. Il n’est pas inutile de savoir que moins de 1% des catholiques ont participé aux réunions pour le synode sur le synode.

    NB 2. L’explication de Maike Hickson (LifeSite) : « Le fait que le pape François ait prolongé le Synode sur la synodalité signifie simplement qu'il s'est rendu compte qu'il y a encore trop de résistance à l'agenda du changement et qu'il a besoin de plus de temps pour "modeler" l'esprit des catholiques. »

  • Délitement

    Il n’arrête pas son travail de sape de ce qui reste de l’Eglise catholique et de la foi catholique. François vient d’inventer encore un nouvel outil de relativisation et diluement : les « témoins de la foi » qui ne sont pas des saints.

    En marge du colloque intitulé « la sainteté aujourd’hui », organisé à l’Institut patristique Antonianum du 3 au 6 octobre, il a créé une « commission permanente » (sic) chargée de mettre en valeur certaines figures historiques qualifiées de « témoins de la foi », mais qui ne peuvent pas être canonisées.

    On a demandé au cardinal Semeraro, préfet du Dicastère pour les causes des saints, à qui cela pouvait bien faire allusion. Réponse :

    « L’exemple qui me vient immédiatement à l’esprit est Dietrich Bonhoeffer (1906-1945), un théologien et pasteur d’église luthérien qui a été tué parce qu’il s’opposait au nazisme. »

    Ces « témoins de la foi » ne sont donc pas canonisés parce qu’ils ne sont pas catholiques. Il ne s’agit donc pas de témoins de la foi catholique, mais d’une foi indistincte. Dans le cas de Bonhoeffer il s’agit encore plus ou moins de foi chrétienne, mais on suppose qu’on ne s’arrêtera pas là. Un de ces jours, ce qui reste de la chrétienté va apprendre qu’il faut honorer des « témoins de la foi »… musulmane, par exemple. Ou athée, après tout…

  • L’Eglise LGBT

    L’exposition à la cathédrale de Liège, dans le sillage de « l’année Amoris Laetitia », de photographies de soi-disant « familles homoparentales » n’a semble-t-il pas suscité une grande émotion chez les « fidèles » d’outre-Quiévrain. En tout cas il a fallu attendre le 7 octobre pour que quelqu’un l’évoque en France, à savoir l’abbé Pagès, alors que l’exposition a débuté le 21 septembre et qu’elle avait donc été annoncée bien plus tôt.

    Or c’était clairement annoncé : parmi les très diverses formes de familles photographiées il y avait « des familles où les enfants ont deux mamans ou deux papas. » Où le diocèse de Liège ajoute un double mensonge à l’abomination. Car il n’est évidemment pas vrai que ces pauvres enfants aient « deux mamans ou deux papas ».

    Ce qui a fait scandale, en fait, c’est que quelqu’un ait écrit sur les photos en question : « Le modèle de la famille c’est un homme une femme ensemble ils donnent la vie. » Le diocèse a publié un long communiqué d’indignation devant ce « vandalisme », cet « acte homophobe », cette « violence », cet « acte de malveillance »… Et le diocèse sera bien sûr aux côtés du photographe, qui a déposé une plainte à la police « pour vandalisme avec circonstance aggravante d’homophobie ».

    C’est donc en permanence que « l’Eglise catholique » montre qu’elle est devenue une organisation d’accompagnement convivial de la décadence occidentale jusqu’au plus profond de sa turpitude. C’était hélas ce qui était programmé en filigrane par Gaudium et Spes et par les discours de Paul VI (et l’on célèbre les 60 ans du concile « qui a ouvert l’Eglise à la modernité », comme titre Le Monde).

    En permanence, et partout. Le diocèse de Saint-Denis a publié une vidéo de la procession d’entrée de la messe de saint Denis, hier. Où l’on voit que la parité et la diversité sont respectées chez les servants d’autel et chez les « lecteurs » (mais les thuriféraires sont deux filles, une noire et une blanche), et plusieurs prêtres affublés d’une étrange étole rouge, souvent en bandoulière, ornée du drapeau LGBT… Le tout sur fond de chant niais avec grattage frénétique de guitares…

  • L’autodestruction

    Une nouvelle étape a été franchie dans l’autodestruction de l’Eglise ex-catholique, avec l’approbation par le pape de la « Conférence ecclésiale de l’Amazonie » (CEAMA).

    Cette approbation a été révélée par le président de la chose, le cardinal (jésuite, bien sûr) Pedro Barreto Jimeno.

    L'organisme désormais officiellement reconnu « regroupe des évêques, des prêtres, des religieux et religieuses et des fidèles laïcs des neuf pays de la région amazonienne », à savoir le Brésil, la Bolivie, la Colombie, l'Équateur, le Pérou, le Venezuela, le Suriname, la Guyane et la Guyane française. « C'est le premier de ce genre dans l'histoire de l'Église », s'enthousiasme Pedro, et « le premier fruit concret du synode amazonien ». La CEAMA, dit-il, peut être comparée « à la petite graine de moutarde qui pousse peu à peu et étend ses branches pour accueillir toute l'Église universelle ».

    Il prédit en effet que dans les années à venir, « les conférences épiscopales devront se transformer en conférences ecclésiales ». Il pense que les futurs synodes seront des « synodes ecclésiaux », comme l'indique le fait que Predicate Evangelium, la constitution pour la réforme de la Curie romaine, a stratégiquement abandonné l'expression « des évêques » : il ne s'agit plus du "Secrétariat général du Synode des évêques", mais du "Secrétariat général du Synode".

    Pedro prétend que c’est une application concrète et directe du concile Vatican II. Alors que c’est à l’évidence en totale contradiction avec Vatican II, le concile qui a enfin défini la sacramentalité de l’épiscopat. Et naturellement contraire à toute la tradition de l'Eglise.

    Alors qu’on parle sans cesse d’œcuménisme, le fossé ne cesse de s’élargir avec les Eglises orthodoxes. Ou plutôt avec la véritable Eglise catholique.

    Ci-après une traduction intégrale (automatique via DeepL) de l’article de la revue jésuite américaine qui détaille l’affaire sous le titre : « Pour la première fois dans l'histoire, le pape François approuve la création d'une "conférence ecclésiale" avec des laïcs au lieu d'un organe de direction réservé aux évêques ».

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  • L'Eglise LGBT

    Ceci a été trouvé sur la page Facebook officielle du "synode sur la synodalité":

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    On y voit une femme en ornements sacerdotaux, à côté d'un militant LGBT.

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    Les banderoles disent:

    Nous sommes les jeunes de l'avenir et l'avenir c'est maintenant.

    Animez cette mission florissante qui est plus grande que chacun d'entre nous. Nous souhaitons faire partie de conseils consultatifs pour prendre des décisions.

    Dans le même genre, il y a aussi :

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    Quelques autres horreurs ici, dont ceci:

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    A gauche, "musulmane", à droite, "queer", dans le "grand groupe du synode avec l'archevêque".

    Ce sont des documents sur lesquels travaillent les "experts" du synode. Lesquels sont fiers de montrer une table qui est une sorte d'autel pour leur "préparation spirituelle".

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    La préparation spirituelle des experts mondiaux du synode sur la synodalité :

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    (Malheureusement tout cela est vrai.)

  • Le pape LGBT

    François a reçu hier quelque 600 salariés de Deloitte Global, entreprise britannique devenue mondiale d’audit et de conseil. Dans son discours, aucune mention de Dieu ni du christianisme. Mais un appel à un « nouveau paradigme centré sur l’inclusion, la sobriété, le soin et le bien-être » (sic), pour que les employés de Deloitte deviennent des « consultants intégraux de façon à coopérer à la réorientation de notre façon de vivre sur notre planète qui a été endommagée tant en termes de climat que d’inégalité ».

    L’inclusion, à Deloitte, on connaît. L’entreprise mène une campagne intense de promotion de l’idéologie LGBT. Elle est même à l’origine du programme #QueerAllYear qui a pour but de remédier au manque d’attention à la communauté LGBT en dehors du « mois des fiertés ». Sic. Deloitte fête en grandes pompes le « mois des fiertés ». « Mais qu'en est-il du reste de l'année ? Lorsque les confettis sont balayés et les drapeaux rangés, comment pouvons-nous continuer à aider nos amis, notre famille et nos collègues LGBT+ à se sentir vus, appréciés et inclus ? »

    D’où la nécessité d’une campagne permanente de promotion LGBT : « La fierté n'est pas quelque chose que nous montrons seulement une fois par an chez Deloitte - elle fait partie de notre culture, permettant à chacun d'apporter tout son être au travail chaque jour. »

    « LBGT+ Inclusion », c’est donc la première chose que l’on voit sur la page d’accueil du site Deloitte, à côté de la déclaration de Deloitte de « soutien sans équivoque au peuple d’Ukraine », et au-dessus de l’engagement à défendre la planète.

    François n’a pas fait la moindre allusion à l’engagement LGBT de Deloitte, qui est pourtant spectaculaire, encore moins à l’enseignement de l’Eglise sur la question, mais il en a appelé à davantage d’inclusion…

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  • Super Müller

    Le cardinal Gerhard Müller avait préparé une intervention pour le récent consistoire. Mais il n’a pas pu la prononcer puisque François avait interdit aux cardinaux de parler.

    Mais bien sûr le cardinal Müller a fait connaître le texte de ce qu’il n’a pas eu le droit de dire, et ça décoiffe…

    Et bien sûr cela était en rapport avec la fameuse invention de François de pouvoir nommer des laïcs à la tête des dicastères romains.

    Extraits :

    « Ce n’est pas un progrès dans l’ecclésiologie, mais une contradiction flagrante avec ses principes fondamentaux, si toute juridiction dans l’Église est déduite de la primauté juridictionnelle du pape. Aussi le grand verbiage du ministère, de la synodalité et de la subsidiarité ne peut dissimuler la régression vers une conception théocratique de la papauté.

    « Pierre agit dans l’autorité du Christ en tant que son vicaire. Son autorité pour lier et délier n’est pas une participation à la toute-puissance de Dieu. L’autorité apostolique du pape et des évêques n’est pas de leur propre droit, mais seulement un pouvoir spirituel conféré pour servir le salut des âmes par la proclamation de l’Évangile, la médiation sacramentelle de la grâce et la direction pastorale du peuple de Dieu en pèlerinage vers le but de la vie éternelle.

    « Le pape ne peut pas non plus conférer à un laïc de manière extra-sacramentelle – c’est-à-dire par un acte formel et juridique – le pouvoir de juridiction dans un diocèse ou dans la curie romaine, afin que les évêques ou les prêtres puissent agir en son nom. »

  • Obsession

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    Nouvelle attaque du pape contre la liturgie traditionnelle. La bonne nouvelle c’est que ces attaques à répétition montrent qu’il se heurte à une certaine résistance.

    Son petit soldat Arthur Roche, qu’il a fait préfet de la Congrégation pour le culte divin et qu’il vient de créer cardinal, s’est répandu en interviews à cette occasion. Il a dit notamment que la nouvelle messe faisait partie d’une réforme nécessaire et que toute opposition signifiait que les opposants risquaient devenir « plus protestants que catholiques ». Il a expliqué que pendant la réforme protestante les martyrs catholiques souffraient pour « deux choses : pour la messe, et par fidélité au Siège de Pierre, par fidélité au pape ». La messe est un « point d’unité » avec le pape. « Si vous prenez cela au sérieux, alors cela soulève pour nous tous un examen de conscience sur la façon dont nous considérons cela : Est-ce vraiment quelque chose que nous prenons au sérieux, ou essayons-nous de créer une autre église ? Essayons-nous d'être protestants au lieu d'être catholiques ? »

    Réponse: Ga-bu-zo-meu.

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