L’évêque de Nevers devient auxiliaire de Lyon.
L’évêque de Blois devient auxiliaire de Toulouse.
Ce n’est sans doute (ou peut-être) pas la première fois qu’on voit une telle rétrogradation épiscopale, mais deux fois dans la même journée et dans le même pays ça se remarque…
D’autant que sur le plan ecclésiologique ça a quelque chose d’ubuesque. Bien en ligne avec l’actuel Vatican.
Commentaires
L'évêque de Nevers REdevient auxiliaire de Lyon, en plus! Si je ne m'abuse. En étant .originellement prêtre du diocèse de Lyon!!!
Il y a le cas, relativement récent, de Mgr Le Vert, évêque auxiliaire de Bordeaux (2018), après avoir été évêque de Quimper et Léon jusqu’en 2015.
Et aussi celui de Mgr Patrick Le Gal, évêque aux Armées devenu auxiliaire de Lyon en 2009.
Dans un pays où l'on ordonne beaucoup moins de prêtres que du temps de la liturgie latine et où il est courant que de simples prêtres soient délégués pour administrer la confirmation, ça n'a plus beaucoup de sens de nommer des évêques auxiliaires...
Mgr Le Gal a lui-même demandé à n'avoir plus d'évêché. A Lyon, il était recteur de Fourvières. C'est une preuve de plus que Rome nomme très mal les évêques : Patrick Le Gal ne voulait pas du tout être évêque et n'était pas fait pour ça. Son passage aux Armées a été une catastrophe.
Mais avec l'Eglise synodale, les nominations d'évêques vont être super, n'en doutons pas!
@eric
L'épiscopat de monseigneur Le Gal aux Armées n'a PAS été une catastrophe, loin de là, tout au plus selon l'excellente expression de G Marie ci-dessous il a été poussé à la faute par des prêtres progressistes hostiles, certains parmi ses plus proches collaborateurs, qui lui devaient tout.
Si même nous nous nous laissons aller à propager et à la fin croire ce genre de villenies...
C'est d'autant plus croquignolet dans le cas de Mgr Brac de la Perrière qu'il a déjà été évêque auxiliaire de Lyon...
Pourquoi y-est-il à nouveau nommé?
En faisant quelques recherches, on tombe, pour le cas de Mgr Batut, sur le site de la conférence des Evêques de France qui indique que ce dernier aurait démissionné de sa charge. Mais rien n'est précisé quant au motif de cette démission.
N'idéalisons pas le passé ! Beaucoup d'évêques autrefois dormaient la moitié de la journée, j'en ai connu... Aujourd'hui ça n'est plus possible, donc fatigués ils démissionnent parfois avant 75 ans (Blois, Nevers...).
Les seuls forcés à la démission par François sont Mgr Le Vert, Mgr Aupetit, et Mgr Ravel. Le premier et le troisième parce qu'ils ne sont pas venus à bout d'un clergé conciliaire-progressiste hostile qui les a isolés et poussés à la faute. Pour le second ça reste plus mystérieux : qui a donné le feu vert au reportage de 8 pages du POINT faisant une affaire nationale d'un courriel privé anodin ? (car tout est parti de là). Le saura-t-on un jour ?
Et bien, dans le passé, j'en ai connu qui se sont tués à la tâche pour le salut de leurs fidèles. J'en ai connu. Je me dispense de dire combien, puisque vous n'avez pas daigné dire combien vous en avez connu qui dormaient "la moitié" (pas le quart, ni les 3 quarts) de la journée. Vous viviez avec eux pour le constater? Ils dormaient ou ils priaient? Et, vous, vous, étiez réveillé?
Pour Mgr Le Vert, n'oublions pas qu'il a été formé par la communauté St Martin si je ne me trompe.
@Dauphin, vous souhaitez donc des détails, sans cette courtoisie que je vous ai connue naguère (c'était au temps de Théophrède...).
Eh bien : dans 3 diocèses bretons sur les 5 que je parcourais en ces années 1950-60. Je n'ai pas chronométré sinon pendant certaines cérémonies.
Bien entendu (cela va sans dire) j'en ai connu aussi qui sont morts à la tâche (Mgr Kervennic, hyper-conciliaire). Qu'est-ce que cela change à mon propos ?
En effet cela ne change rien à votre propos qui est une généralisation hâtive et donc peu pertinente. Je n'idéalise pas le passé, nous sommes tous de pauvres types, mais le présent ne me pousse pas à l'enthousisame. De là peut être un peu d'énervement....Avec mes excuses.