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François (pape) - Page 4

  • La destruction

    L’église Old St. Mary de Chinatown à Washington était dédiée à la messe traditionnelle. Quand François a édicté que l’unique lex orandi était la messe de Paul VI, son petit mouton docile le cardinal Wilton Gregory, archevêque de Washington, s’est mué en loup romain et a interdit la messe traditionnelle sur le territoire de son diocèse, donc aussi dans cette église où quelque 400 fidèles avaient l’habitude de venir chaque dimanche.

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    Dimanche dernier, le cardinal Gregory est venu à Old St. Mary célébrer une messe, de Paul VI, naturellement. Et voici l’affluence pour l’accueil de l’archevêque :

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  • Mgr Strickland viré

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    On s’y attendait depuis la « visite » de deux évêques envoyés par François : « Le Saint-Père a relevé du gouvernement pastoral du diocèse de Tyler (États-Unis) Joseph E. Strickland. »

    Sans donner la moindre raison. D’ailleurs les raisons de la visite apostolique n’avaient pas été données non plus.

    Il est vrai qu’il est difficile pour le chef de l’Eglise catholique d’expliquer qu’il vire un évêque parce qu’il est catholique.

    L’association des journalistes orthodoxes ukrainiens, qui suit d’assez près la dérive LGBT de l’Eglise de Rome, explique à ses lecteurs :

    « L'évêque catholique Joseph Strickland est connu pour être farouchement opposé à l'avortement et à la propagande LGBT et estime que les hommes politiques qui soutiennent les lois sur l'avortement ne devraient pas recevoir la communion. »

    « Ils ne m'arrêteront pas », avait-il affirmé en juillet. » "Ils", non, mais il y en a un seul qui pouvait, et qui l'a fait.

    Mgr Strickland est un ami de la paroisse de la Fraternité Saint-Pierre à Tyler et soutenait son projet de construction d'une nouvelle église. Autre raison de le virer.

    Et il était contre le « vaccin », donc contre cet « acte de charité » qu'était l'injection selon l'injonction de François.

  • L’Eglise LGBT

    Tucho, que son copain François a fait préfet du dicastère pour la doctrine de la foi, édicte que les « personnes transsexuelles » peuvent recevoir le baptême, parce que, comme ne le cesse de le dire François, l’Eglise accueille tout le monde, elle n’est pas une douane et sa porte ne doit jamais être fermée, or le baptême est la porte de l'Eglise.

    Je laisse celui qui voudrait aller y voir de plus près dans ces turpitudes lire le texte de Tucho (en italien, évidemment, puisque c’est la langue officielle de ce qui fut l’Eglise latine), ou sa paraphrase de Vatican News. Mais, ni dans le texte ni dans les réactions je ne vois ce qui me paraît pourtant essentiel : au baptême on reçoit un nom, un « nom de baptême ». Or, quand une femme qui prétend être un homme se fait baptiser Robert, ou quand un homme qui se prétend une femme se fait baptiser Nicole, c’est fonder le sacrement du baptême sur un mensonge.

    François a donc inventé le baptême fondé sur le mensonge. C’est remarquable.

    Le document ajoute (logiquement) que les « personnes transsexuelles » peuvent être parrain ou marraine (et vice versa, évidemment), et témoin de mariage.

    Il ajoute aussi – et voici un nouveau mensonge promu par l’Eglise LGBT - que les « personnes homoaffectives » (sic) peuvent figurer comme parents d’un enfant à baptiser, même si cet enfant a été conçu par mère porteuse. Et bien sûr une « personne homoaffective » et son « conjoint » peuvent être parrains-marraines, et témoins de mariage.

    Au passage, Tucho falsifie sans vergogne une déclaration de Jean-Paul II sur ces questions…

  • La nouvelle religion

    François a réuni lundi quelque 7.000 enfants dans la salle Paul VI pour une rencontre intitulée « Apprenons des garçons et des filles ». Pour l’occasion les éditions San Paolo ont publié un livre intitulé « L’Encyclique des enfants. Rééduquer le monde des adultes ».

    François a d’abord dit aux enfants qu’il fallait « prier Notre Dame ». Cela fait, il n’y eut plus un seul mot en rapport avec la religion. Du moins la religion chrétienne. Le grand sujet était « l’environnement », à savoir le soin de la Terre déifiée. Question : « Les enfants peuvent-ils sauver la Terre ? ». Réponse du pape :

    « Oui, parce que vous êtes simples et que vous comprenez que détruire la Terre, c'est nous détruire. Nous devons préserver la Terre : comprenez-vous cela ? Si vous détruisez la Terre, vous vous détruisez vous-même. Disons-le ensemble, lentement, sans crier : Détruire la Terre, c’est nous détruire. Détruire la Terre, c’est nous détruire. Parce que la Terre nous donne tout pour vivre : elle vous donne l’oxygène, elle vous donne l’eau, elle vous donne les plantes, elle vous aide tant à vivre. Si nous détruisons la Terre, nous nous détruisons. Tous ensemble : celui qui détruit la Terre nous détruit. Tous ensemble : Détruire la terre, c’est nous détruire. »

    Il a dit aussi que s’il fait chaud bien que nous soyons en automne c’est à cause des actions de l’homme envers la Terre.

    « C’est parce que nous, les gens, nous ne préservons pas la création, nous ne préservons pas la nature, et la nature se révolte. Tous ensemble : Préservons la nature. »

    Du 1er au 3 décembre, François sera à la COP28 à Dubaï. Une grande première pontificale, et ça changera un peu de la routine du premier dimanche de l’Avent. L’Avent de quoi, d’ailleurs. Le véritable Avent, ce sera celui de la COP28 si on l’écoute. Ce sera un « événement historique » si on met en œuvre des « formes contraignantes de transition énergétique qui remplissent trois conditions : qu'elles soient efficaces, obligatoires et facilement contrôlables ». Ce qui permettre de « réaliser le début d'un nouveau processus marqué par trois exigences : qu'il soit drastique, intense et qu'il compte sur l'engagement de tous ».

    La dictature climatique avec la bénédiction de la dictature vaticanesque.

  • La fin de la théologie romaine

    François a décidé de détruire aussi la théologie, sous couvert de la promouvoir, bien sûr : Motu proprio « Ad theologiam promovendam » (publié en italien, bien sûr: seul le titre est en latin...). Extraits:

    La théologie devra affronter de profondes transformations culturelles…

    Une Église synodale, missionnaire et « sortante » ne peut correspondre qu’à une théologie « sortante »…

    La réflexion théologique est donc appelée à un tournant, à un changement de paradigme, à une « courageuse révolution culturelle» qui l’engage avant tout à être une théologie fondamentalement contextuelle, capable de lire et d’interpréter l’Évangile dans les conditions de vie quotidienne des hommes et des femmes…

    À partir de là, la théologie ne peut que se développer en une culture de dialogue et de rencontre entre les différentes traditions et les différents savoirs, entre les différentes confessions chrétiennes et les différentes religions, se confrontant ouvertement à tous, croyants et non-croyants…

    Sans opposer théorie et pratique, la réflexion théologique est invitée à se développer selon une méthode inductive, qui part des différents contextes et des situations concrètes dans lesquelles les peuples sont insérés…

  • L’Eglise LGBT

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    Le diocèse « catholique » de Lexington, dans le Kentucky, a publié le mot adressé par François à Stan J.R. Zerkowski, le remerciant pour son « ministère ».

    En fait ce Zerkowski est en charge d’un triple ministère ecclésial : il est président de la Commission de sensibilisation LGBT du diocèse de Lexington, directeur du ministère LGBTQ à l’église Saint-Paul, et directeur exécutif de Fortunate Families (familles chanceuses, familles heureuses), qui travaille à « établir des sites de ministère catholique LGBTQ+ dans les diocèses ».

    « J'ai remercié le Saint-Père d'avoir ouvert la porte au ministère et je lui ai expliqué les difficultés auxquelles nous sommes encore confrontés. Et je lui ai dit que son ouverture avait sauvé des vies », a dit Zerkowski.

    Le Saint-Père lui a répondu le 13 octobre :

    « Cher frère, merci beaucoup pour votre courriel. Merci pour votre ministère. Je prie pour vous, continuez à le faire pour moi. Que le Seigneur vous bénisse et que la Madone veille sur vous. Fraternellement, François. »

    Zerkowski est l'auteur du livre « Coming Out and Coming Home » (proclamer son inversion sexuelle et venir à l’église comme dans son nouveau foyer), publié en 2022, dans lequel il « raconte sa lutte personnelle pour affronter et embrasser son identité d'homme gay et pour la réconcilier avec son catholicisme polonais profondément enraciné »… Il est l’auteur d’une prière blasphématoire à « Notre Dame de la Fierté ».

    L’évêque de Lexington John Stowe a publiquement exprimé son soutien aux bénédictions de couples de même sexe par des prêtres.

    *

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    François a une nouvelle fois reçu hier, pendant près d’une heure, sœur Jeannine Gramick, cofondatrice de New Way Ministry, qui depuis 1977 milite pour les droits LGBT dans l’Eglise, pour l’ordination des femmes, pour l’avortement, etc.

    Sœur Gramick (qui était accompagnée de trois autres dirigeants de son organisation) a remercié le pape pour « son ouverture à la bénédiction des unions homosexuelles ».

    « Cette rencontre est une reconnaissance non seulement de sœur Jeannine et de New Ways Ministry, mais aussi des milliers et des milliers de personnes LGBTQ+, de paroisses, d'écoles, de ministres pastoraux et de communautés religieuses qui ont travaillé sans relâche pour l'égalité et qui ont souvent connu la désapprobation et l'ostracisme dont New Ways Ministry a fait l'objet. La rencontre avec le pape François est un grand encouragement pour sœur Jeannine et New Ways Ministry à poursuivre leur travail au sein de l'Église catholique », a déclaré le directeur exécutif de NWM, Francis DeBernardo (c'est celui qui est à la droite du pape).

    Sœur Gramick a été interdite « de tout travail pastoral impliquant des personnes homosexuelles » et déclarée « inéligible, pour une période indéterminée, à toute fonction » dans son institut religieux. Mais c’était en 1999, dans un autre siècle…

  • Routine

    L’actrice Whoopi Goldberg a rencontré François hier et a visité une exposition de photos au Vatican. « Intitulée "Changements", l'exposition montre les changements dramatiques causés par le changement climatique sur la terre, les animaux et les êtres humains, ainsi que la façon dont les pauvres et les minorités sont les plus touchés », nous apprend Vatican News.

    Et donc Vatican News a interrogé l’actrice, militante multicarte de toutes les idéologies à la mode, notamment pour l’avortement. Elle explique qu’elle voulait depuis longtemps remercier le pape pour son engagement envers les « gays », les « divorcés remariés », etc.

    Le message du pape, dit-elle, c’est : « Les gays, vous pouvez ne pas être d'accord, mais nous savons tous que Dieu ne fait pas d'erreurs, alors il doit y avoir un truc. » « Il dit que nous devons aimer tout le monde », et sa position est que le comportement sexuel d'une personne n'est « franchement pas votre affaire ».

    En 2016, Whoopi Goldberg avait salué l’inculpation des militants pro-vie qui prouvaient que le Planning familial vendait des organes de fœtus : « Je suis ravie qu’ils se fassent botter le derrière ».

    En 2022, lorsque l’archevêque de San Francisco Mgr Cordileone a interdit de communion Nancy Pelosi, Whoopi Goldberg a dit : « Ce n’est pas ton boulot, mec, ce n’est pas à toi de prendre cette décision. »

  • Sa Dictature

    François en appelle à la dictature climatique mondiale:

    Si l’on veut sincèrement que la COP28 soit historique, qu’elle nous honore et nous ennoblisse en tant qu’êtres humains, on ne peut qu’attendre des formes contraignantes de transition énergétique qui présentent trois caractéristiques : efficaces, contraignantes et facilement contrôlables ; cela pour parvenir à initier un nouveau processus radical, intense et qui compte sur l’engagement de tous. Cela n’est pas advenu sur le chemin parcouru jusqu’à présent, mais ce n’est que par un tel processus que la crédibilité de la politique internationale pourra être rétablie, car ce n’est que de cette manière concrète qu’il sera possible de réduire notablement le dioxyde de carbone et éviter à temps les pires maux.

    Il ose appeler cela une "exhortation apostolique".

  • Bénis sodomites

    Désormais c’est officiel : l’Eglise dite catholique permet aux prêtres de bénir les unions entre personnes de même sexe. C’est dans la réponse de François aux dubia de cinq cardinaux (Walter Brandmüller, Raymond Leo Burke, Juan Sandoval Íñiguez, Robert Sarah et Joseph Zen).

    Une réponse qui est d’abord une énorme entourloupe. Le 10 juillet dernier, ces cardinaux avaient envoyé cinq dubia, dans la perspective du synode. Comme ils ne recevaient aucune réponse, ils ont reformulé leurs dubia le 21 août, demandant au pape de répondre simplement par oui ou par non. Hier, Vatican News a publié la réponse du pape aux dubia, laissant entendre que c’est la réponse à ceux du 21 août, alors qu’il s’agit de la réponse à ceux du 10 juillet, parvenus au pape le 11, et auxquels il a répondu… le jour même

    C’est donc ce texte du 11 juillet qui est présenté par le Vatican comme la réponse aux demandes formulées par les cardinaux le 21 août…

    Ce qui frappe d’abord est évidemment ce que dit François à propos de la bénédiction de couples de personnes de même sexe. Puisque, selon le refrain bien connu, « nous ne pouvons pas être des juges qui ne font que nier, rejeter, exclure », la « prudence pastorale doit discerner correctement s’il existe des formes de bénédiction qui ne véhiculent pas une conception erronée du mariage » mais sont « une demande d'aide à Dieu, un appel à pouvoir mieux vivre », et la « charité pastorale demande de ne pas traiter simplement comme “pécheurs” d'autres personnes dont la culpabilité ou la responsabilité peuvent être atténuées par divers facteurs qui influencent l'imputabilité subjective ». En bref, on peut procéder à un rite de bénédiction de personnes qui continuent de vouloir avoir des relations sexuelles contre-nature (c’est le nouveau concept de bénédiction du péché mortel objectif et habituel), mais « il n’est pas opportun » que ce rite devienne un rite officiel, « car la vie de l'Église passe par de nombreux canaux en plus des canaux normatifs ».

    Si l’on a du temps à perdre on peut lire les réponses aux autres questions, qui sont empreintes du relativisme bien connu du pape camouflé en « discernement » et « pastorale ». Particulièrement la réponse sur l’ordination sacerdotale des femmes, dont il laisse ouverte la possibilité, car « une doctrine claire et faisant autorité sur la nature exacte d'une "déclaration définitive" n'a pas encore été élaborée de manière exhaustive » sur la question… Sic.

  • L’apostasie romaine

    Lu sur Vatican News :

    Le Pape François a institué l'Université publique du sens, pour répondre à la crise mondiale du sens. Autonome, cette « institution éducative universitaire civile basée dans l'État de la Cité du Vatican » sera gérée par le mouvement éducatif international Scholas Occurrentes.

    L’Université du sens veut non seulement répondre à la crise mondiale du sens mais aussi représenter un lieu d’accueil où l'éducation peut être réimaginée, en mettant au centre la personne dans son unicité et la communauté comme expression de la pluralité.

    Dans une déclaration publiée par le mouvement éducatif international Scholas Occurrentes, le Pape a fait savoir que: «Scholas, en tant que communauté qui éduque, ouvre les portes de l'Université du sens, avec des étudiants de toutes réalités, langues et confessions, afin que personne ne soit exclu». (Etc. et blablabla...)

    Pourtant il y a quelqu’un qui est exclu. Vous pouvez lire tout l’article si vous avez du temps à perdre. Cela se passe au Vatican mais il n’y a pas un mot de religion. Pas la moindre allusion à la religion. Dieu est exclu, le Christ est exclu, la Trinité est exclue.

    Une institution non chrétienne de l’Eglise catholique, au Vatican, a pour mission de donner un sens en dehors du Christ… Mais si, pour le Vatican, ce n’est pas le Christ qui donne un sens, le sens que l’on trouvera ne peut être que le sens inverse : Vade retro…