Dans une interview du cardinal Burke au Natonal Catholic Register :
— Que se passe-t-il si le Saint-Père ne répond pas à votre acte de justice et de charité et n’apporte pas la clarification de l’enseignement de l’Eglise que vous espérez obtenir ?
— Alors nous devrons faire face à cette situation. Il y a, dans la Tradition de l'Eglise, la pratique de la correction du Souverain Pontife. C'est clairement quelque chose de très rare. Mais s'il n'y a pas de réponse à ces questions, alors je dirais que nous devrons poser un acte formel de correction d’une grave erreur.
Addendum
Traduction complète de l'entretien chez Benoît et moi.
Commentaires
je pense que les cardinaux restés fidèles a la foi Catholique doivent pour le salut des âmes contater qu'il est hérétique et le déposer pour rendre le siège de Pierre à Benoit XVI
où avez-vous trouvé que les cardinaux ont le pouvoir de déposer le pape ?
seul le Seigneur a ce pouvoir, en le rappelant à Lui
Un geste courageux mais qui sera contrecarré par le pape qui pourra dire : "vous le voyez bien,ils sont rigides, je vous l'avais déjà dit". Il joue sur du velours, les hommes ont toujours préféré la facilité et le mensonge à la Vérité. Les cardinaux papolâtres étant largement majoritaires, aucun concile ne pourra être réuni pour obliger le pape à se démettre. Le pape n'est pas démis par le concile, mais il se démet lui-même. Il va y avoir du sport, comme chaque fois que des hommes courageux se dressent contre les tyrans.
Sans savoir exactement où mènent ces propos du cardinal, on peut espérer que, lui, il ne parle pas pour faire du vent. Ce qui nous conduirait dans une période de hautes turbulences historiques. Une étape dans l'histoire de l'Eglise.
Mais, pour cesser de subir du grand n'importe quoi, allons-y.
Les mecs, moi je comprends pas. On a la doctrine bimillénaire de l'Eglise, là, toute prête à être compulsée, comprise et appliquée. Pourquoi aller chercher midi à quatorze heures ? Tout ceci a déjà été pensé par les auteurs les plus autorisés, les théologiens et les canonistes. Donc, du Ch. R. Naz, in Dict. de Droit Canonique, t. IV, col. 1159, assorti de quelques commentaires de ma pomme vachement bien sentis:
"Résumons en guise de conclusion, l’explication que les meilleurs théologiens et canonistes ont donnée à cette difficulté (Bellarmin, De Romano Pontifice, l. II, c.30; Bouix, De papa, t. II, Paris, 1869, p. 653; Wernz-Vidal, Jus Decretalium, l. VI, Jus poenale ecclesiae catholicae, Prati, 1913, p. 129)."
Et les v'là les auteurs autorisés ! C'est t-y pas des auteurs autrement plus calés que les mous du genou actuels, hein ? Bellarmin, Cardinal, théologien et saint ? Bouix, Vernz, Vidal ??? Et qu'est-ce qu'y disent? Suivons Naz:
"Il ne peut être question de jugement et de déposition d’un pape dans le sens propre et strict des mots."
C'est limpide, non ? Mais bon, on va répéter, histoire de:
"Il ne peut être question de jugement et de déposition d’un pape dans le sens propre et strict des mots.
Le vicaire de Jésus-Christ n’est soumis à aucune juridiction humaine. Son juge direct et immédiat est Dieu seul. Si donc d’anciens textes conciliaires ou doctrinaux semblent admettre que le pape puisse être déposé, ils sont sujets à distinction et rectification."
Et bé voilà !!! C'est clair comme de l'eau de Cana, bon sang !
Et donc, résultat des courses ? :
"Dans l’hypothèse, invraisemblable d’ailleurs, où le pape tomberait dans l’hérésie publique et formelle, IL NE SERAIT PAS PRIVÉ DE SA CHARGE PAR UN JUGEMENT DES HOMMES, MAIS PAR SON PROPRE FAIT, PUISQUE L’ADHÉSION FORMELLE À UNE HÉRÉSIE L’EXCLUERAIT DU SEIN DE L’ÉGLISE."
Voilà, c'est plié: Bergoglio, vous êtes un antichrist, vous êtes en train de détruire tout ce que vous ont laissé vos successeurs dans l'apostasie depuis V2, ce qui n'est pas beaucoup, mais ce peu-là, vous n'en laissez que de la charpie.
Et qu'on ne vienne pas chouiner "Benoit 16, Benoit 16 !!!" passque Ratzinger, il est copaing comme cochon avec Destroy Jorge, il est encore un peu pape (ce qui vous fait une église à deux papes, le truc inimaginable pour tout catholique de tout lieu et de toute époque), et il est tout content de son binôme argentin.
Le jour où le Bon Dieu le jugera opportun, il balayera toute ce cloaque d'impureté issu de V2, ses pompes et ses œuvres, et le renverra dans l'enfer d'où il n'aurait jamais dû sortir.
Adveniat Regnum tuum, Domine !
Il ne peut être question de jugement et de déposition d’un pape dans le sens propre et strict des mots.
Je crois que l'élection du cardinal Bergoglio est une sorte d'épreuve pour l'Eglise. On voit concrètement ce que donne le gouvernement de l'Eglise selon les critères "progressistes" tant désirés par une frange des catholiques réputés les plus ouverts, les plus intelligents, "les plus proches de l'Evangile" du peuple de Dieu
Qui sait si l'Eglise n'avait pas besoin de faire cette expérience pour être définitivement vaccinée?
Pour le moment, il y a peu de fidèles qui comprennent la leçon!
Comme on ne peut pas déposer le Pape, il faudra boire ce liquide amer jusqu'à la lie, tout en gardant la foi. Ce qui n'est pas gagné sous ce pontificat!
Les désastres et crimes communistes n'ont pas vacciné grand monde contre le communisme, les désastres et crimes de la Révolution idem, du protestantisme idem.. Vous croyez qu'en laissant le champ libre aux modernistes (néo et crypto-protestants), cela va ouvrir les yeux aux catholiques? Et bien, à part la petite minorité, les catholiques apostasieront en masse, comme cela est prédit depuis bientôt 2000 ans.
Nous ne combattons pas pour la victoire de Notre Seigneur Jésus, nous combattons dans la victoire de Notre Seigneur Jésus.
Alléluia.
Nous devons nous mobiliser selon nos charismes et nos états de vie pour défendre l'amour et la vérité dans notre Eglise catholique, apostolique et romaine, pour l'aider à surmonter cette épreuve, pour lui redonner ici et maintenant un sens missionnaire afin qu'Elle porte l'Evangile de notre Seigneur Jésus auprès de celles et ceux qui ne croient pas (ou plus ou mal) en Son Amour Tout-Puissant.
Mais nous ne devons jamais oublier cette vérité de foi, d'espérance et de charité : nous ne combattons pas pour la victoire de Notre Seigneur Jésus, nous combattons dans la victoire de notre Seigneur Jésus.
Autrement dit : les sectes libérales protestantes et/ou catholiques ne représentent aujourd'hui plus que 3% de pratiquants réguliers. Ils sont souvent âgées et ne veulent pas entendre parler de prosélystisme. Le mal étant un processus permanent d'autodestruction, ils s'autodétruisent aussi sûrement qu'un organisme vivant infecté d'un virus malin.
Et dans 50 ans? Et dans 100 ans? Ces sectes libérales protestantes et/ou catholiques seront mortes une fois pour toutes.
Dieu a le temps avec Lui, puisqu'il en est le Créateur, il a l'éternité avec Lui, et nous avec Lui, par Lui et en Lui.
Nous devons mener ce combat spirituel. Nous devons mobiliser ici, maintenant nos énergies pour défendre et incarner l'amour et la vérité de notre Eglise catholique.
Mais nous devons être assurés de la victoire, puisque nous ne combattons pas pour la victoire de notre Seigneur Jésus, puisque nous combattons dans la victoire de notre Seigneur Jésus.
Deo Gratias
Mais le cardinal-désigné Kevin Farrell ne voit pas de problèmes dans la lecture d' A.L.
Le pape, qui a en horreur le prosélytisme (qu'il qualifie d'idiotie) va t-il traiter d'idiots tous les candidats à la présidentielle? Car en matière d'essayer de convertir, nous avons comme catholiques, des leçons à recevoir de la part des politiciens.