Le 17 mars dernier, François recevait les participants à une réunion du groupe international Ethique et théologie catholique. Il aurait dit, pour illustrer son sempiternel propos de l’unité dans la diversité, sur le ton de la blague :
« A l’intérieur de la Sainte Trinité, ils se disputent tous derrière les portes closes, mais en dehors ils donnent l’image de l’unité. »
Le ton ne change rien au fait que c’est un blasphème, et une énormité théologique.
On lira ici les commentaires de Jeanne Smits.
Je voudrais signaler autre chose. L’article du magazine qui relate le propos est centré sur Emilce Cuda, car c’est elle qui raconte l’entrevue avec le pape. Emilce Cuda, « la femme qui sait comment lire le Pape François », comme dit le titre, est une théologienne de l’Université catholique pontificale de Buenos Aires, elle est « une adepte de la théologie du peuple rendue célèbre par François », et elle est proche du recteur de cette université, Mgr Victor Manuel Fernandez, qui est le principal nègre d’Amoris Laetitia (mais aurait aimé que le synode avalise les unions de personnes de même sexe).
Et, ajoute l’auteur de l’article, « il y a ce fait remarquable qu’elle est une femme et une laïque dans un domaine dominé par le clergé ».
Comme le montre en effet la photo illustrant l’article, où l’on voit autour du pape quatre femmes et trois hommes…