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Famille - Page 23

  • La nécessité du mariage

    Notre-Dame de La Salette accueille depuis dimanche le Ve colloque : « Chemins de réconciliation en Europe » organisé par l'Association rencontres européennes de La Salette (ARES), jusqu'au 29 juillet.

    Le thème du colloque : « Crise et renouveau de la famille en Europe ».

    « Au moment où l'Europe s'interroge sur son avenir et essaie de surmonter ses difficultés économiques, matérielles et sociales, le choix du thème de ce Ve colloque international est particulièrement opportun », souligne dans son message d'introduction aux organisateurs Mgr Jean Lafitte, évêque titulaire d'Entrevaux, et secrétaire du Conseil pontifical pour la famille.

    Selon Mgr Lafitte, « s'il existe un avenir et un renouveau possibles pour notre continent européen, ils ne passeront pas en dehors d'une consolidation et d'un renouveau de l'institution familiale ».

    « La famille est le lieu naturel, rappelle-t-il, où d'une part s'expriment les solidarités les plus fondamentales des hommes et des femmes et, d'autre part, où la vie est transmise et reçue ». Ainsi, a-t-il ajouté « porter atteinte à l'institution familiale, et d'abord au mariage qui en est la condition d'existence, c'est enlever toutes les colonnes de fondation de la société des hommes ».

    « Une authentique socialisation de la personne devient alors impossible dans la mesure où est mis à mal le contexte naturel où les enfants, puis les adolescents sont longuement préparés à s'intégrer de façon responsable dans la société ».

  • « Maisons de naissance »

    Les hôpitaux et cliniques étant devenus des maisons d'avortement, on va inventer des « maisons de naissance ». Où les femmes pourront accoucher à l'aide de sages-femmes dans un milieu moins médicalisé. C'est une bonne chose. Car la grossesse n'est pas une maladie. Il serait souhaitable d'aller plus loin que la maison de naissance : la naissance à la maison. On naît dans une famille. Pourquoi ne pas mettre réellement au monde son enfant dans la famille ?

    (A ceux qui m'accuseraient de fantasmer, je précise que mes trois enfants sont nés à la maison, et mes deux petites filles aussi.)

    Ci-après la dépêche de l'AFP.

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  • Vite, contre les mères

    Au nom de l'égalité de genre, le Halde, puis la Cour de cassation, ont décrété que les avantages accordées aux mères en matière de retraite (pouvant aller jusqu'à deux ans par enfant) étaient une discrimination.

    Comme il n'est pas financièrement possible d'accorder ces avantages aux pères, il faut trouver le moyen de les supprimer aux mères tout en faisant croire qu'ils seront plus ou moins compensés, mais on ne sait pas comment.

    Néanmoins, le ministère du travail fait savoir qu'il souhaite que la réforme « puisse faire l'objet d'un consensus » et figure dans le prochain projet de budget de la Sécurité sociale.

  • Les brigades intrafamiliales

    La nouvelle invention d'un Etat tentaculaire, soi-disant pour lutter contre les « violences intrafamiliales », alors qu'il a institué la plus terrible d'entre elles. Commentaire de Yann Baly, sur le blog de Bernard Antony.

  • La mission du jour

    Le député UMP Yves Bur est chargé d'une mission de réflexion sur "l'évolution du financement de la politique familiale" et "la part importante qu'y occupent les cotisations patronales", aux termes d'un décret paru samedi au Journal officiel et de sa lettre de mission.

    Le 13 février dernier, Nicolas Sarkozy avait souhaité que le député du Bas-Rhin mène une réflexion "sans tabou" sur ce financement, en estimant que "les cotisations patronales famille peuvent être pénalisantes pour la croissance et l'emploi"...

    Yves Bur est 332e dans le classement des députés pro-famille du Salon Beige.

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  • Sarkozy contre la famille

    Dans un discours à tonalité très pro-famille, hier, Nicolas Sarkozy s’est en réalité livré à une triple attaque contre la famille :

    Remise en cause du financement de la politique familiale, avec une “mission” confiée à Yves Bur pour préparer la fin du financement par les cotisations des entreprises. (Elle sera donc financée par… les familles.)

    Projet de loi d’ici fin mars sur le statut de soi-disant “beau-parent” : 1. pour les homosexuels ; 2. pour faciliter l’éclatement de la famille.

    Réduction du congé parental et multiplication des places de crèches, afin d’éviter le « gâchis » que représente le fait que près de 800.000 femmes soient « maintenues en dehors du marché du travail » chaque année.

  • Le Parlement européen , les Tchèques et la famille

    Le Parlement européen a adopté hier un énième rapport sur les « discriminations ». Il contient une sévère critique de la présidence tchèque de l'Union européenne, qui par ses propositions, selon lui, obligerait les femmes à abandonner leurs emplois et à s'occuper de leurs enfants… Le PE demande au contraire que soit respectés les « objectifs de Barcelone » définis en 2002, selon lesquels les Etats membres s’engageaient à ouvrir des crèches et autres établissements d’accueil, d’ici 2010, pour un tiers des enfants en dessous de trois ans et pour 90% des enfants entre trois ans et l’âge scolaire.

    L’attaque contre les Tchèques venait du parti socialiste européen, qui avait demandé au PE de contrecarrer le projet de la présidence à quelques jours d’une réunion à Prague des ministres de la Famille.

    La présidence tchèque a réfuté la critique, disant qu’elle voulait seulement ouvrir un débat sur la possibilité de revoir les objectifs de Barcelone. Car ces objectifs avaient été fixés avant l’adhésion des nouveaux Etats membres. Or « il n’est pas possible de leur demander de remplir ces objectifs », dit le ministre tchèque des Affaires sociales au nom de la présidence, et « ces Etats, y compris la République tchèque, n’y satisferont pas et ne veulent pas le faire ».

    Elle a ajouté que la question de la garde des petits enfants est de la compétence des Etats et non de l’Union européenne…

  • Le pape et les nullités de mariage

    Benoît XVI a reçu hier en audience, comme à chaque début d’année judiciaire, les membres du tribunal de la Rote romaine (la cour d’appel des tribunaux ecclésiastiques).

    Il a critiqué "la multiplication exagérée et presque automatique des déclarations de nullité, en cas d'échec du mariage, sous le prétexte d'une quelconque immaturité ou faiblesse psychique du contractant".

    L’instruction Dignitas Connubii (25 janvier 2005), a-t-il rappelé, souligne que pour pouvoir reconnaître l’incapacité psychique il faut qu'un "trouble spécifique perturbe gravement le raisonnement ou provoque chez le sujet un trouble profond au point d'être incapable de s'acquitter des devoirs matrimoniaux essentiels".

    On court le risque, a poursuivi le Saint-Père, "de tomber dans un pessimisme anthropologique qui, étant donné le climat socio-culturel, rendrait le mariage pratiquement impossible. Réaffirmer la capacité humaine innée au mariage est le point de départ pour aider les conjoints à percevoir la véritable nature du mariage, et son importance au plan du salut. Ce qui est en jeu, c'est la vérité même du mariage et de sa nature juridique intrinsèque, préliminaire indispensable de perception et de valorisation des conditions du mariage. Cette capacité doit être rapprochée à l'essence même du mariage, comme communauté conjugale de vie et d'amour fondée par le Créateur et soumise à ses lois".

    Le Pape a souligné que certains courants anthropologiques humanistes, "tendant à une autoréalisation et à une auto-transcendance égocentrique, idéalisent l'individu et le mariage au point de nier la capacité psychique de beaucoup de sujets, fondant ce jugement sur des éléments qui ne correspondent pas aux exigences essentielles du lien matrimonial. Les causes de nullité pour incapacité psychique exigent donc que le juge s'appuie sur des experts afin de vérifier la réalité de l'incapacité, laquelle demeure une exception au principe naturel de la capacité permettant de comprendre, de décider et de réaliser le don de soi qui créé le lien conjugal".

    (AFP, Eucharistie miséricordieuse)

  • La famille

    Extrait du message que le pape Benoît XVI a adressé aux familles rassemblées à Mexico pour la VIe Rencontre mondiale des familles, du 15 au 18 janvier:

    La famille chrétienne, en vivant la confiance et l'obéissance filiale à Dieu, la fidélité et l'accueil généreux des enfants, le soin des plus faibles et la sollicitude à pardonner, devient un Evangile vivant, que tous peuvent lire (cf. 2 Co 3, 2), un signe de crédibilité parfois plus convaincant et capable d'interpeller le monde d'aujourd'hui. Elle doit également apporter son témoignage de vie et sa profession de foi explicite aux divers milieux qui l'entourent, comme l'école et les diverses associations, et également s'engager dans la formation catéchétique de ses enfants et les activités pastorales de sa communauté paroissiale, en particulier celles relatives à la préparation du mariage ou orientées spécifiquement vers la vie familiale.

    En montrant que liberté et solidarité se complètent, que le bien de chacun doit tenir compte du bien des autres, que les exigences de la justice rigoureuse doivent être ouvertes à la compréhension et au pardon au bénéfice du bien commun, la coexistence dans le foyer domestique est un don pour les personnes et une source d'inspiration pour la coexistence sociale. En effet, les relations sociales peuvent prendre comme référence les valeurs constitutives de la vie familiale authentique pour s'humaniser chaque jour davantage et avancer vers la construction de la « civilisation de l'amour ».
    En outre, la famille est également la cellule vitale de la société, la ressource première et décisive pour le développement, et parfois souvent, l'ultime refuge des personnes lorsque les structures établies ne réussissent pas à répondre à leurs besoins de façon satisfaisante.

    En vertu de sa fonction sociale essentielle, la famille a le droit d'être reconnue dans sa propre identité et de ne pas être confondue avec d'autres formes de coexistence, et également de pouvoir compter sur une protection culturelle, juridique, économique, sociale et médicale adéquate, et de manière particulière, sur un soutien qui, en tenant compte du nombre d'enfants et des ressources économiques disponibles, soit suffisante pour permettre la liberté d'éducation et de choix de l'école.

    Il est donc nécessaire de développer une culture et une politique de la famille qui soient promues de façon organisée également par les familles elles-mêmes. Pour cela, je vous encourage à vous unir aux associations qui défendent l'identité et les droits de la famille, selon une vision anthropologique cohérente avec l'Evangile, et j'invite ces associations à se coordonner et à collaborer entre elles afin que leur activité soit plus incisive.

  • Pour la vie et la famille

    Plus de 40 représentants de mouvements pour la vie et la famille d'Allemagne, de France, Grande-Bretagne, Espagne, Slovaquie, Italie, Croatie, Belgique, Suisse, Autriche, Roumanie et Pologne, se sont rassemblés à Strasbourg mardi dernier pour présenter une pétition qui est, selon Carlo Casini, président du Mouvement italien pour la vie (MpV), « un appel du peuple de la vie aux institutions européennes ».

    « Les signataires de la pétition demandent que le droit d'être une personne dès sa conception jusqu'à sa mort naturelle, la défense de la famille naturelle et la liberté d'éducation, soient les principes de base de la Constitution (?) européenne ».

    « Les peuples européens, a-t-il ajouté, doivent faire entendre leurs voix, rendre évidentes les racines chrétiennes de la civilisation européenne, en manifestant et défendant la dignité de la personne ».

    Rappelant que dans quelques mois auront lieu les élections pour le parlement européen, il a souligné : « Nous ne devrions pas seulement discuter de marché et de concurrence, mais être capables de mettre à l'ordre du jour la question de la vie, de la famille et de l'âme de l'Europe. »

    La pétition, jugée « extrêmement louable » par Benoît XVI en mai dernier, a été soutenue et encouragée par Anna Zaborska, la présidente de la commission des droits de la femme au Parlement européen.

    A propos d’Anna Zaborska, courageuse militante chrétienne pro-vie et pro-famille (au poste où elle est…), il me semble que ceci est passé plutôt inaperçu :

    « Anna Záborská appelle à la célébration de la famille comme principal promoteur et garant de l'universalité des droits de l'Homme »

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