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Famille - Page 24

  • Enfants abandonnés…

    Sur le site internet de l'Etat américain du Nebraska (centre), la direction des services sociaux aligne depuis trois mois d'étranges communiqués qui révèlent une recrudescence d'abandons d'enfants de tous âges.

    "13 novembre: nous annonçons qu'un frère et une soeur de 14 et 17 ans ont été laissés devant l'hôpital méthodiste; "14 novembre: nous annonçons qu'un petit garçon de 5 ans a été laissé à l'hôpital Immanuel".

    Depuis l'été, une loi de l'Etat, censée organiser le placement de nourrissons abandonnés, a autorisé en fait les parents à abandonner en toute légalité leur enfant quel que soit son âge, faute d'avoir formulé un âge limite.

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  • Enlever les enfants aux parents : une obsession

    Les enfants âgés de 2 à 3 ans devraient être accueillis en "jardin d'éveil", un "nouveau service public" à créer, selon un rapport sénatorial qui s'inscrit dans le débat sur la scolarisation à 2 ans relancé par le ministre de l'Education Xavier Darcos.

    Ce "jardin d'éveil" serait une "structure innovante à mi-chemin entre la crèche et l'école" qui "précèderait l'entrée à l'école maternelle", écrivent les auteurs du rapport : deux sénateurs… UMP, Monique Papon et Pierre Martin, au nom du groupe de travail sur "la scolarisation des jeunes enfants".

  • Un soi-disant Haut Conseil de la famille

    Le Haut Conseil de la famille a été créé hier par un décret présenté en Conseil des ministres. Il est censé "doter la politique familiale d'une instance de concertation de haut niveau permettant d'améliorer le pilotage de cette politique".

    En fait il s’agit uniquement de faire croire qu’il existe encore une instance de concertation sur la famille, après la suppression, en 2006, de la Conférence de la famille.

  • Suisse : l’UDC défend la famille

    L’UDC dénonce les « concordats intercantonaux » antidémocratiques sur « l’accueil » des enfants à l’école :

    « L'Etat enlève de plus en plus vite les enfants à leurs familles et mélange ainsi l'instruction publique, qui est son devoir, et l'éducation des enfants, qui appartient aux parents. »

    (via NPI)

  • Une régression communiste

    Sarkozy avait promis d’instaurer un « droit opposable » à la garde d’enfants d’ici 2012. Comme il cherche à honorer ses plus funestes promesses, il avait confié une « mission » sur le sujet à Michèle Tabarot, député UMP des Alpes-Maritimes, qui vient a remis son rapport, hier, au Premier ministre.

    Ce que cache ce prétendu « droit opposable », c’est comme on s’en doutait, la volonté, dans le droit fil de l’idéologie communiste, de retirer les enfants à leurs parents. Et de les retirer le plus tôt possible, afin qu’ils soient « socialisés » dans le « bon » sens.

    Ainsi la priorité est-elle donnée aux 2-3 ans. « Cette tranche d’âge est l’objet de toutes les attentions », souligne Libération. On va créer des « jardins d’éveil », intermédiaire entre la crèche et l’école. L’objectif est de « favoriser l’éveil préscolaire », « stimuler les capacités linguistiques » et faciliter… « la socialisation et la découverte de nouvelles expériences ».

    Bien entendu, cela n’empêche pas que la préscolarisation dès l’âge de 2 ans soit maintenue s’il y a des places disponibles…

    Le reste, c’est la création d’emplois de «papys et mamies sitters» dans les « relais d’accueil familial », la création de maisons d’assistantes maternelles (MAM), dans des locaux mis à disposition par des entreprises ou des collectivités, et… la réduction à un an du congé parental (qui est aujourd’hui de trois ans).

    Les communes se verraient confier une compétence facultative en matière d’accueil de la petite enfance, et des observatoires départementaux de l’enfance et de la jeunesse seraient créés, sous la responsabilité des caisses d’allocations familiales.

    Libération ajoute toutefois que « le sort de ce rapport est néanmoins incertain, tout comme le coût et le financement, qui restent inconnus ».

    Je me souviens que Louis Salleron insistait beaucoup sur le caractère anti-familial du socialisme. Si Sarkozy suit le rapport Tabarot, il fera pire que n’ont jamais fait les socialistes français.

  • Le cas Christa Müller

    Christa Müller est la femme du célèbre homme politique allemand Oskar Lafontaine, qui fut ministre-président du Land de Sarre, ministre des Finances de Schroeder et président du SPD, avant de créer en 2005 un parti d’extrême gauche (WASG : Alternative électorale pour l’emploi et la justice sociale) qui a aussitôt fusionné avec le PDS (l’ancien parti communiste d’Allemagne de l’Est) pour former Die Linke : La Gauche , dont il est co-président.

    Christa Müller, qu’on appelait « l’éminence blonde » quand son mari était ministre, est tout naturellement devenue porte-parole de La Gauche pour les affaires familiales dans le Land de Sarre. Mais voilà qu’elle a eu, tardivement, un enfant, qui a aujourd’hui 10 ans. Et ses positions sur les affaires familiales ont, peu à peu, radicalement changé. Devenue mère au foyer, elle dit que « c’est dans les familles où le père et la mère travaillent à temps partiel ou dans celles où la mère reste à la maison que les enfants se sentent le mieux ». En tant que porte-parole, elle a commencé à prendre position contre les crèches, soulignant que « l’encadrement de l’Etat » ne suffit pas à socialiser les jeunes, comme le montrent « les troubles de la jeunesse en France », et elle est devenue une militante du salaire parental.

    Ces propos ont suscité de vives critiques dans le parti. Christa Müller a été accusée de développer des thèses rétrogrades « dignes de l’Eglise catholique », et une pétition a été lancée contre la « prime aux fourneaux ».

    Critiques qui ont redoublé lorsqu’elle a publié un livre intitulé « Ton enfant te veut », d’autant que le livre est en effet « digne de l’Eglise catholique », puisqu’il est édité par les éditions Saint-Ulrich, qui appartiennent au diocèse d’Augsburg...

    Récemment, elle comparait le préjudice moral des enfants mis à la crèche au préjudice physique des filles excisées (elle est la présidente fondatrice de l’ONG Action internationale contre l’excision).

    Dimanche avait lieu le Congrès de La gauche, à Cottbus. Pas moins de 200 délégués et fédérations ont présenté une motion réaffirmant que «  La Gauche veut des crèches pour tous » et condamnant tout discrédit qui serait porté sur cet instrument capital de socialisation et d’émancipation des femmes.

    Ce fut le texte vedette du congrès, et il a été adopté à la quasi unanimité, sous un tonnerre d’applaudissements. Non sans panache, Christa Müller est montée à la tribune pour plaider la liberté de choix. « J’ai toujours compris La Gauche comme étant un parti de liberté », a-t-elle tenté de dire sous les sifflets...

    Oskar Lafontaine, au premier rang, est resté impassible.

  • Pourquoi la famille

    Mgr Giampaolo Crepaldi, secrétaire du Conseil pontifical Justice et paix, a écrit un très beau texte sur la famille, sur le site de l’Observatoire international Cardinal Van Thuan (consacré à la doctrine sociale), dont il est le président.

    « Nombreux sont ceux qui ne comprennent pas les raisons pour lesquelles l'Eglise insiste tant sur l’importance de la famille pour la société et réaffirme sans cesse la valeur sociale inaliénable du mariage, comme Benoît XVI vient de le faire à New York. On pense que l'Eglise le fait exclusivement pour des raisons liées à la foi. Oui, l’importance de la foi en la parole de Dieu est assurément fondamentale pour l’Eglise. Mais l'importance du mariage pour la société, donc aussi la valeur politique de la famille, se fondent sur la raison. A l'origine de la société, en fait, il ne peut pas y avoir seulement deux individus, sans distinction de genre, mais un couple, un homme et une femme, une communauté de deux individus qui, mutuellement complémentaires et ouverts à la vie naissante, génèrent la communauté. En bref, une communauté issue d’une communauté. Si cette communauté n'existe pas au départ il n'y en aura jamais. Si au début il n'y a que deux individus, au lieu d'un homme et d'une femme qui décident de se donner et de partager leur existence en s'ouvrant à la vie des autres, la société ne sera toujours et seulement qu'une somme d'individus, jamais une communauté. Telles sont les raisons pour lesquelles la société ne peut que s’effondrer si elle ne soutient pas et ne développe pas la réceptivité à la vie, si elle n’adopte pas et ne développe pas la famille comme communauté originelle, comme la première communauté qui fonde toutes les autres. La vie elle-même, en tant que don reçu et non produit, et la famille, en tant que couple uni non par simple désir mais par vocation, insufflent dans la société le don d'être ensemble, et d’être ensemble comme un don, et non pas simplement comme l’expression du désir ou de la possession. En accueillant la vie qui frappe aux portes de l'existence, comme autre chose qu’une activité chimique de laboratoire, la société apprend à recevoir  et pas seulement à fabriquer,  elle apprend comment on se met au service d’un projet qu’elle n’a pas produit d’elle-même et qui n’est pas le résultat de notre soif de réalisations. En acceptant de se fonder sur la sexualité, sur la différence et la complémentarité de genre, la société épouse la notion de réciprocité et de don. C’est là que se trouve le lien profond entre la sexualité et la société. Considérée dans ses implications personnelles et son ouverture à la vie, la sexualité est l’origine même de la société. La sexualité est la rencontre de communion ouverte à la vie entre deux personnes, qui s’intègrent l’une à l’autre dans l’acceptation d’une vocation et d’un bien commun qui transcendent les deux individus pris séparément. »

  • Des économies ridicules et scandaleuses

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Après le grotesque cafouillage sur la carte famille nombreuse de la SNCF , voici le couac infâme sur la remise en cause des majorations d’allocations familiales.

    A l’issue du conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement assure que rien n’est prévu pour l’instant. Quelques heures plus tard, le Premier ministre fait savoir que le décret va être publié.

    Par cette modification des majorations d’allocations, l’Etat va voler 138 millions d’euros par an aux familles : 600 euros par enfant de 11 à 20 ans.

    La création d’un secrétariat d’Etat à la Famille avait-elle donc pour but, non de promouvoir la famille, mais au contraire de trouver ce que l’on peut gratter aussi de ce côté-là ?

    Ces économies que l’on veut réaliser, dans l’anarchie la plus totale, sur les prestations familiales, sur les lunettes, sur les soins dentaires, etc., sont aussi ridicules sur le plan budgétaire que scandaleuses sur le plan de la morale politique.

    Ce gouvernement donne de plus en plus l’impression d’être aux abois.

  • Et maintenant les allocations familiales

    Hier, à l’issue du conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement Luc Chatel répond ainsi à une question sur ce qu’il en est du décret modifiant les majorations d’allocations familiales : « J’ai eu un échange avec Morano ce matin sur ce sujet qui m’a indiqué que rien n’était prévu pour l’instant. »

    Quelques heures plus tard, un communiqué de Matignon, signé du Premier ministre, nous informe que ce décret sera publié « dans les prochains jours » et sera donc appliqué au 1er mai comme prévu...

    Selon un membre du gouvernement que cite l’AFP, Nadine Morano, hostile à la réforme, a explicitement demandé à Luc Chatel de dire aux journalistes que rien n’était prévu. Ce que celui-ci a fait. Ce qui a rendu « fou furieux » François Fillon.

    Le projet de décret avait été discrètement présenté le 5 février à la CNAF (la caisse nationale des allocations familiales) qui avait fait part de sa « vive insatisfaction ». Il y avait eu d’autres réactions, comme celle de la CGC qui dénonçait une mesure induisant « un recul des prestations familiales, déjà insuffisantes pour les familles ».

    En effet, les majorations d’allocations, qui interviennent à l’âge de 11 ans et de 16 ans, sont supprimées pour être remplacées par une majoration unique à 14 ans. Selon les calculs de la CNAF , cette réforme permet à l’Etat d’économiser 138 millions d’euros par an au détriment des familles : 600 euros par enfant de 11 à 20 ans. Alors que les allocations familiales ont perdu 24,5% de leur valeur en 25 ans par rapport au revenu médian, selon les calculs de l’OFCE.

    François Fillon reconnaît que cette mesure entraînera une baisse des prestations, mais prétend qu’il « ne s’agit en aucun cas pour l’Etat de faire des économies sur les dépenses de la branche famille », car l’argent récupéré servira à financer d’autres mesures : l’allocation pour garde d’enfants sera majorée... Autrement dit on déshabille Paul pour faire semblant d’habiller Jacques.

    Nicolas Sarkozy a paraît-il annoncé au conseil des ministres, à propos des couacs à répétition au gouvernement, que « la prochaine fois c’est la porte ». La prochaine fois, c’était juste après... Et c’en est un sévère. Nadine Morano va-t-elle être débarquée pour avoir, par extraordinaire, mais de façon extraordinairement maladroite, défendu les familles ?

    On a appris le même jour que François Fillon était réélu président de la communauté de communes de Sablé. Car, naturellement, le Premier ministre a tout le temps de s’occuper de Sablé et des communes avoisinantes...

  • Le PACS, « pacte » éphémère

    Le nombre de Pacs a augmenté de 32% en 2007.

    Le nombre de dissolutions de Pacs a augmenté de plus de 40%.

    A caricature de mariage, caricature de divorce...