Le fameux rapport Fragonard sur les allocations familiales, qui doit être présenté jeudi mais a été dévoilé hier par Les Echos, prévoit, naturellement, de « moduler » les allocations selon conditions de ressources. Bref de détruire le principe même des allocations familiales, comme le veut la pensée unique. Mais avec cette diabolique hypocrisie de prétendre qu’on conserve « le principe d’universalité des allocations familiales » au moment même où on le détruit…
Famille - Page 21
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L’obsession
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Luc Chatel, encore
Luc Chatel se prononce, dans une interview à Paris-Match, en faveur d'une fiscalisation des allocations familiales.
Normal, de la part de celui qui, ministre de l’Education, avait fait une priorité de la soi-disant « lutte contre l’homophobie », c’est-à-dire de la propagande homosexuelle, avec publicité pour les pires lobbies, et qui est un partisan fanatique de l’idéologie du genre…
Ce qui est pratique avec des hommes de droite comme ça, c’est qu’on n’a pas besoin de la gauche.
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Boutin divague
Sur LCP ce matin, puis dans un communiqué, Christine Boutin explique qu’elle accepterait éventuellement, en ce temps de crise, une fiscalisation provisoire des allocations familiales, à condition que soit retiré le projet de loi de « mariage » homosexuel.
Comme le dit Christine Boutin, le « mariage » homosexuel est beaucoup plus grave que la fiscalisation des allocations familiales. Et même infiniment : ce n'est pas de même nature.
Mais on ne peut pas dissocier les deux affaires et jouer l’une contre l’autre, car elles sont parallèles.
Si nous sommes contre le « mariage » homosexuel, c’est tout simplement parce que le mariage est, par définition, entre un homme et une femme, et qu’il ne peut donc pas davantage y avoir mariage homosexuel que lever de soleil à l’ouest ou équateur au pôle nord.
C’est la même chose avec les allocations familiales : c’est le principe même des allocations familiales qu’elles ne soient pas fiscalisées ou délivrées sous conditions de ressources. C’est dans leur définition, au moment où elles ont été créées. Tout simplement parce qu’il ne s’agit pas d’un revenu. Il ne peut pas davantage y avoir allocations familiales fiscalisées que lever de soleil à l’ouest ou équateur au pôle nord.
On peut parfaitement envisager des aides aux familles qui soient fiscalisées, mais ce ne sont plus des « allocations familiales ». Il faut leur donner un autre nom. De même qu’une union légale (quoique toujours illégitime) entre personnes de même sexe ne peut pas être appelée « mariage ».
Car, même sous François Hollande, les mots ont encore un sens. Et il est regrettable que Christine Boutin l’oublie pour proposer un stupide marchandage.
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Didier Migaud a retrouvé le serpent de mer
Aussi étonnant que ça paraisse, Didier Migaud, le premier président de la Cour des comptes, qui n’est pas tombé de la première pluie, déclare qu’on peut envisager de fiscaliser les allocations familiales. Le gouvernement répond qu’il attend le rapport qui a été demandé « à un ancien président de chambre à la Cour des comptes, Bertrand Fragonard, le grand spécialiste de ces questions sur la politique familiale ».
On comprend que le gouvernement cherche des sous, partout où il peut en trouver, et qu’un gouvernement socialiste en profite pour pénaliser les (vraies) familles. Mais sur le plan des principes, on ne peut évidemment pas fiscaliser les allocations familiales, ou alors il faut les appeler autrement. Et sur le plan politique, les tentatives de le faire ont toujours été un échec. Le premier à avoir voulu fiscaliser les allocations familiales, c’était Alain Juppé, en 1995, dans le cadre d’un plan général qui suscita de gigantesques grèves (c’est là que Juppé était « droit dans ses bottes), et le plan fut abandonné. Puis en 1997 Lionel Jospin voulut les mettre sous condition de ressources, et il dut également abandonner, alors que c’était une de ses promesses de campagne. Depuis lors, le projet ressurgit périodiquement. On l’a entendu dans la bouche de Bruno Le Maire ou de Jacques Attali…
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Mariton trahison
Hervé Mariton est un député UMP connu pour sa défense de la famille. Selon les médias il est « le chef de file des députés UMP qui mènent la guérilla parlementaire » contre le projet de loi de destruction du mariage.
Et voilà qu’aujourd’hui il a fait adopter par l’Assemblée – à l’unanimité - un de ses amendements. Un amendement qui corrige un article laissant penser que la loi pouvait s’appliquer différemment dans les territoires d’outre-mer : si cet amendement n’avait pas été adopté, la loi aurait été inconstitutionnelle.
C’est pourquoi Hervé Mariton a été salué par le président socialiste de la commission des lois, et par Christiane Taubira, et par de grands sourires sur les bancs socialistes.
Et Hervé Mariton est tout content de lui. Il a même déclaré qu’ainsi « la loi est cohérente avec l’organisation de nos institutions ».
Sic.
Alors que s’il n’avait rien fait la loi aurait été rejetée par le Conseil constitutionnel…
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Le propos discriminatoire de Sandrine Mazetier
Dans une question écrite au ministre de l’Education, le député socialiste Sandrine Mazetier, vice-présidente de l’Assemblée nationale, demande que l’on ne parle plus d’écoles maternelles, parce que cela « laisse entendre que l’univers de la petite enfance serait l’apanage des femmes ». Elle propose de « remplacer ce nom genré (sic) par un nom neutre » (comme « première école » ou « école élémentaire ») qui « redonnerait symboliquement aux pères la place qui leur revient dans l’éducation de leur enfant ».
On remarque d’abord que l’idéologie du genre rend fou. Ce que l’on le savait déjà.
Mais on découvre avec stupéfaction qu’une personne si attentive aux questions du genre évoque la place qui revient au père… Comme si le père était autre chose que la mère. Car c’est la même Sandrine Mazetier qui va voter la destruction de la famille et le remplacement du père et de la mère par « parent 1 » et « parent 2 ». Et son propos est du reste violemment discriminatoire envers les paires homosexuelles. Quelle est donc la place qui revient au père dans une famille où les « parents » sont deux femmes ?
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Le Collectif des maires pour l’enfance va lancer un appel
Le Collectif des maires pour l’enfance, dont la pétition a recueilli la signature de plus de 18.000 maires et adjoints, a recensé jusqu’ici 416 communes « dans lesquelles aucun élu n'est disposé à célébrer un mariage entre deux personnes de même sexe ». Il annonce qu’il va lancer un appel à François Hollande, samedi midi, depuis le Trocadéro, « pour qu'il retire le projet de loi et organise en urgence des Etats généraux de la Famille ».
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Ce sont vraiment des malades
Najat Vallaud-Belkacem, ministre des Droits des femmes, étudie une réforme du congé parental qui consistera à obliger le père et la mère de s'arrêter au minimum chacun trois mois pour bénéficier de la prestation. Au nom de la parité. «Ceux qui ne jouent pas le jeu de l'égalité seront pénalisés. Nous l'assumons», précise-t-on au ministère.
La réforme sera intégrée au projet de loi sur les droits des femmes qui sera débattu à l'Assemblée au printemps.
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La pilule gratuite… et secrète
En première lecture du projet de loi de financement de la sécurité sociale avait été voté notamment la gratuité de la contraception pour les mineurs. En deuxième lecture a été voté un amendement du ministre des Affaires sociales et de la Santé, ajoutant que « la délivrance et la prise en charge de contraceptifs sont protégées par le secret pour les personnes mineures ».
C’est une nouvelle atteinte aux droits imprescriptibles des parents. Et à la santé publique, morale et physique.
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L’Ukraine contre toute promotion de l’homosexualité
Le Parlement ukrainien a adopté hier en première lecture un projet de loi qui permet de condamner à cinq ans de prison toute personne convaincue d'importer, de produire ou de distribuer « des ouvrages faisant la promotion de l'homosexualité ».
Extrait de l’exposé des motifs :
« Certains médias, allant à l'encontre des intérêts de la société et de l'Etat, se font les avocats d'une attitude tolérante à l'égard de choses telles que les relations sexuelles entre personnes du même sexe. La propagation de l'homosexualité constitue une menace pour la sécurité nationale, car elle entraîne une épidémie de VIH/sida, détruit également l'institution de la famille et peut provoquer une crise démographique. »