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Famille - Page 25

  • La « mission » du jour

    François Fillon a chargé Michèle Tabarot (député UMP, présidente du Conseil supérieur de l’adoption) d’une mission sur le développement de l’offre d’accueil de la petite enfance, en prévision de l’instauration d’un droit opposable à la garde d’enfants (annoncé par Xavier Bertrand le 7 février).

    Michèle Tabarot doit réfléchir « sans tabou », mais avec deux impératifs : assurer la sécurité et l’épanouissement des enfants et favoriser la maîtrise des dépenses.

    Eh bien, la solution est toute trouvée : c’est dans la famille que sont assurés la sécurité et l’épanouissement des enfants, pour un moindre coût.

  • « Droit opposable »

    Xavier Bertrand a annoncé au Sénat que le gouvernement allait soumettre « dès 2009 » un projet de loi sur le droit opposable à la garde d’enfants. Le gouvernement s’est engagé à ce que qu’il soit réalité en 2012. Il s’agit du droit pour les parents d’attaquer en justice les collectivités ne leur offrant pas de solutions en matière de garde d’enfants.

    Le vrai droit opposable serait le droit des mères à élever leurs enfants. C’est-à-dire le droit d’attaquer l’Etat s’il ne fait pas en sorte que les familles aient un revenu suffisant pour que la mère puisse s’occuper de son enfant à temps plein si elle le souhaite.

  • L’état de la famille

    Selon l’enquête de recensement de l’INSEE, le taux de fécondité a té de 1,98 enfant par femme en 2007 (en léger recul sur 2006).

    Pour la première fois, il y a eu davantage de naissances d’enfants hors mariages que chez les couples mariés (50,5%). D’autre part, une famille sur cinq avec enfants est aujourd’hui « monoparentale », en progression de 10% par rapport à 1999.

    Il ne faut pas oublier ces chiffres, ni le nombre des divorces (nettement plus de la moitié des mariages), quand on évoque la politique de la famille. Car pour qu’une politique de la famille ait un sens, il faut qu’il y ait encore des familles...

  • Le congé paternité des lesbiennes...

    L’affaire de la femme homosexuelle qui exige le droit à un « congé paternité » pour le fils de sa « compagne » est arrivée hier devant la cour d’appel de Rennes.

    L’assurance maladie, puis le tribunal des affaires de sécurité sociale, le lui avaient refusé, au motif très simple que le congé paternité est, comme son nom l’indique, réservé au père.

    A l’audience, le délégué juridique de la CPAM de Nantes a ajouté que la caisse doit appliquer « strictement » la législation,  car le père biologique, même s’il s’agit le plus souvent de cas d’insémination artificielle, pourrait lui aussi réclamer la prestation.

    Naturellement, l’avocat de la lesbienne invoque la Convention européenne des droits de l’homme et le traité de l’Union européenne (en attendant la Charte des droits fondamentaux...), qui condamnent les discriminations liées à "l'orientation sexuelle".

    On notera que la Halde a apporté son soutien à la plaignante, et a recommandé au gouvernement de « substituer à la notion de congé paternité fondée sur le lien de filiation, un congé d’accueil du jeune enfant ».

    On voit l’enjeu de ce procès très clairement idéologique : il s’agit d’imposer la notion de « genre », effaçant la distinction entre les sexes. Et la Halde va encore plus loin, demandant de supprimer carrément la notion de filiation, et donc de famille : l’enfant n’a plus de père, il y a seulement une personne indéterminée qui l’« accueille ».

    La cour d'appel doit rendre son arrêt le 30 janvier.

  • Le divorce est mauvais pour l’environnement

    Ce sont des chercheurs de l’université du Michigan qui le soulignent dans une étude, publiée dans les Annales de l'Académie nationale des Sciences américaine...

    «Le divorce provoque généralement le déménagement d'un des ex-époux et la création d'un nouveau foyer, d'où une augmentation des terrains et des équipements dédiés à l'habitation. » Les taux plus élevés de divorce «ont conduit à une augmentation du nombre de foyers» et cela entraîne davantage de gaspillage énergétique ». En 2005, les ménages de divorcés américains ont dépensé 56% de plus d'électricité et d'eau par personne que chez les couples mariés, et utilisé 61% de plus de ressources énergétiques par personne qu'avant leur séparation. «Plus de 73 milliards de kilowatts/heure d'électricité et 2.373 milliards de litres d'eau auraient pu être économisés aux Etats-Unis. » « En raison d'une plus grande consommation par personne, une personne dans un ménage de divorcés est supposée également générer plus de déchets (solides, liquides et gazeux, comme les gaz à effet de serre) qui contribuent aux transformations de l'environnement mondial, comme le changement climatique et la perte de la biodiversité. »

    Donc, si l’on veut sauver la planète, il faut lutter contre le divorce...

  • Espagne : non au cours d’éducation à la « citoyenneté »

    Fides, l’agence de presse de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, rapporte que la Confédération catholique nationale des pères de famille et pères d’élèves (Concapa) appelle à s’opposer aux cours d’« éducation à la citoyenneté » qui seront obligatoires à la rentrée prochaine. Elle distribue aux familles un formulaire par lequel ces familles élèvent l’objection de conscience pour que leurs enfants n’assistent pas à ces cours.

    En effet, la prétendue « éducation à la citoyenneté » comprend, comme on s’en doute, un enseignement sur les différentes réalités familiales, sur le dépassement des préjugés homophobes, sur le refus des discriminations en fonction de la préférence sexuelle, sur le « processus de socialisation du genre », etc.

    Luis Carbonel, président de la Concapa a affirmé que « s’opposer à cette matière est une obligation pour toute famille responsable. C’est une question de liberté, de défense du droit fondamental et supérieur à éduquer nos enfants selon nos principes ». « Le gouvernement utilise la matière pour usurper le rôle des parents et éduquer les consciences de nos enfants comme si c’étaient les leurs. » C’est pourquoi « de plus en plus de familles s’opposent à l’arrogance d’un gouvernement qui prétend coloniser l’âme de nos enfants, qui s’oppose au dialogue, qui cherche seulement à imposer son modèle de citoyen, insensible à la valeur de la liberté et de la dignité que mérite chaque personne ». La Concapa a demandé au Ministère de suspendre l’enseignement de cette matière et d’ouvrir un dialogue avec les représentants des parents pour s’accorder sur les contenus de la matière. Sinon « une autre grande manifestation pour exiger la liberté de l’enseignement sera inévitable » a-t-il affirmé.

    De son côté, Benigno Blanco, président du Forum espagnol de la famille, a envoyé une Lettre au Parlement européen, dans laquelle il explique qu’ « en Espagne il existe un conflit entre le gouvernement et les familles; non entre le gouvernement et l’Eglise, car cette dernière se limite seulement à appuyer les initiatives civiles engagées par les parents, pour défendre leur liberté ». En même temps Blanco affirme que les familles espagnoles ne s’opposent pas à cette matière, mais à certains contenus qui sont « incompatibles avec l’exercice dans la liberté des responsabilités formatives qui reviennent aux parents ».

  • Le Pen et la Conférence de la famille

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Non seulement la Conférence de la famille n’aura pas lieu cette année, alors que sa préparation avait fait l’objet de deux rapports, mais on apprend qu’il est question de la « faire évoluer » en créant un conseil d’orientation, en bref de la supprimer.

    Déjà la famille avait disparu de l’organigramme du gouvernement, alors qu’une vigoureuse politique familiale devrait être prioritaire. Maintenant est supprimé le rendez-vous annuel qui permettait de penser ou de faire croire que l’on se préoccupait encore un peu de la cellule de base de la société.

    Les associations familiales feraient bien de rappeler à MM. Sarkozy et Fillon que la Conférence annuelle de la famille n’est pas laissée au caprice des gouvernements, mais qu’elle est une obligation inscrite dans la loi du 25 juillet 1994.

  • Nouvel abandon de la famille

    La Conférence de la famille n’aura pas lieu cette année. Elle devait être organisée début juillet, mais on n’a rien vu venir. Pourtant, en début d’année, les associations avaient été mobilisées sur les deux thèmes choisis par le gouvernement Villepin (temps périscolaire et temps extrascolaire), deux groupes de travail avaient été constitués par le ministre Philippe Bas, et deux rapports préparatoires lui avaient été remis le 10 avril. Depuis lors, plus rien. Silence radio.

    Entre temps, il y a eu les élections, et la formation d’un nouveau gouvernement. Dans lequel le mot famille a disparu. Certes, dans le gouvernement précédent, il fallait avoir la patience de lire toutes les attributions de Philippe Bas pour la trouver, reléguée in fine : il était ministre de la Santé, des Solidarités, de la Sécurité sociale, des Personnes âgées, des Personnes handicapées... et de la Famille. Mais aujourd’hui, le mot famille a été rayé de l’organigramme gouvernemental.

    S’il n’y a plus de ministre de la Famille, il est logique qu’il n’y ait plus de Conférence de la famille, même si le ministre du Travail Xavier Bertrand a prétendu qu’il « continuerait » à s’en occuper. Car Xavier Bertrand était le ministre de la Santé , etc., dont Philippe Bas était ministre délégué à la Sécurité sociale, etc., avant de quitter le gouvernement pour faire la campagne de Nicolas Sarkozy.

    C’est donc au ministère du Travail qu’il faut s’adresser pour savoir de quoi il retourne. Et l’on apprend aujourd’hui que ce ministère (qui, rappelons-le, n’est pas officiellement en charge de la Famille) « travaille avec les associations familiales et la CNAF sur l ‘évolution de la Conférence de la famille, l’objectif étant de renforcer le pilotage de la politique de la famille, et de l’ancrer dans le concret ». L’une des hypothèses, selon le journal Les Echos, serait d’instaurer un Conseil d’orientation des politiques familiales, du type du Conseil d’orientation des retraites.

    Bref, on enterre la Conférence de la famille.

    Certes, cette grand-messe annuelle ne servait quasiment à rien, sinon que le gouvernement s’en servait pour montrer qu’il s’occupait de la famille, et annonçait à cette occasion une mesurette ou deux. Toutefois, on parlait encore de la famille. Désormais, on n’en parlera même plus.

    Il convient de rappeler que la Conférence de la famille ne dépend pas du bon vouloir des gouvernements. La loi du 25 juillet 1994 stipule : « Le gouvernement organise chaque année une conférence annuelle de la famille à laquelle il convie le mouvement familial et les organismes qualifiés. » Si le gouvernement veut supprimer la Conférence de la famille, il lui faudra modifier la loi. Ce qui attirera l’attention de tous sur ce mauvais coup, au moins symbolique, contre la cellule de base de la société.

  • Christine et Fadela bras dessus bras dessous

    Fadela Amara, la fondatrice de Ni putes ni soumises, est donc aujourd’hui secrétaire d’Etat chargée de la politique de la ville dans le ministère de Christine Boutin.

    Il était proprement ahurissant de voir hier les embrassades entre les deux femmes. Christine Boutin est connue pour ses positions en faveur de la famille, contre l’avortement, etc. Elle est consulteur du Conseil pontifical pour la Famille. Fadela Amara est une laïciste de choc, liée aux pires lobbies de l’avortement. Demain jeudi, la section belge de Ni putes ni soumises participe à une manifestation devant l’ambassade de Pologne à Bruxelles, avec le « Front antifasciste », le Centre communautaire laïque juif (sic), le Planning familial et divers lobbies de la culture de mort pour protester contre la politique du gouvernement polonais, et spécifiquement contre la Ligue des familles polonaises, qui participe à ce gouvernement.

    Telle est la nouvelle amie de Christine Boutin. Dans un gouvernement où le mot « famille » a disparu. Dans le premier gouvernement, il n’y avait pas de ministre de la famille. On se disait qu’un secrétaire d’Etat aurait la famille dans ses attributions, comme c’était encore le cas dans le dernier gouvernement Villepin, avec Philippe Bas, qui avait le titre de ministre délégué à la sécurité sociale, aux personnes âgées, aux handicapés... et à la famille. Mais non. La famille a purement et simplement disparu de l’organigramme gouvernemental. La cellule de base de la société, celle qui est tout simplement la condition sine qua non pour que la société continue d’exister, ne fait pas partie des sujets de préoccupation du gouvernement Sarkozy. Et Mme Boutin est tout sourire, bras dessus bras dessous avec une égérie de l’avortement.

  • L’UNAF satisfaite. Sic.

    Il n’y a pas de ministre de la Famille. Il n’y a aucun ministre qui ait dans ses attributions la Famille. Néanmoins l’UNAF (union nationale des associations familiales) se dit « satisfaite ». Parce qu’elle a rencontré Xavier Bertrand, le ministre du Travail, des Relations sociales et de la Solidarité , qui lui a assuré que « son champ de compétence couvre le secteur de la famille » (de façon occulte), et que « même si dans l’avenir (sic) les questions liées à la politique familiale pouvaient être traitées plus directement par un secrétaire d’Etat, il continuerait lui-même à suivre de près ces questions », comme dans le précédent gouvernement, où il était ministre de la Santé et des Solidarités, avec un ministre délégué à la Sécurité sociale, aux personnes âgées, handicapées et à la famille...

    Ainsi rassurée, l’UNAF est donc « satisfaite que la place et le rôle des familles dans l’action du gouvernement soit ainsi reconnu ».

    Je vous jure que c’est vrai.