Le projet de loi de Najat Vallaud-Belkacem sur « l’égalité entre les femmes et les hommes », examiné depuis hier au Sénat, a comme mesure phare une réforme du « congé parental » inspirée par l’idéologie du genre.
Comme il n’y a que 3% des pères qui l’utilisent, on décide que désormais tout couple aura droit à droit à six mois de congé en plus des six mois actuels si c'est le « deuxième parent » qui en bénéficie ; et à partir de deux enfants la durée du congé pourra être raccourcie de six mois si le « deuxième parent » ne les prend pas.
Il s’agit donc d’obliger les pères à prendre un congé parental, et les mères à retravailler plus tôt. Parce qu’on considère, au nom de l’égalité, que le père et la mère sont interchangeables. Ce qui est une pure méchanceté vis à vis des mères, et plus encore des bébés. Car pour un bébé, la mère ou le père, ce n’est pas du tout la même chose, et l’on n’a pas encore vu un père continuer à nourrir son enfant au sein.
Mais ce gouvernement nous a déjà amplement montré qu’il ne tenait aucun compte de la nature, ou plutôt qu’il niait la nature. Et donc qu’il se fiche complètement de savoir s’il est bon pour un bébé d’être nourri au sein, et d’avoir sa mère près de lui.
Cela dit, il ne faut pas croire que cette mesure soit sortie du cerveau de la jolie Marocaine, même si on imagine qu’elle s’éclate à imposer à la France des horreurs qu’elle n’aurait même pas pu évoquer dans son pays d’origine, lorsqu’elle était conseiller du roi, juste avant de devenir ministre de la République. C’était une mesure annoncée et prévue par la (moins jolie) Roselyne Bachelot fin 2011.
J’avais écrit un jour que la différence entre la droite et la gauche, c’était cinq ans, mais là, c’est même pas deux ans…