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Famille - Page 20

  • Par méchanceté idéologique

    Le projet de loi de Najat Vallaud-Belkacem sur « l’égalité entre les femmes et les hommes », examiné depuis hier au Sénat, a comme mesure phare une réforme du « congé parental » inspirée par l’idéologie du genre.

    Comme il n’y a que 3% des pères qui l’utilisent, on décide que désormais tout couple aura droit à droit à six mois de congé en plus des six mois actuels si c'est le « deuxième parent » qui en bénéficie ; et à partir de deux enfants la durée du congé pourra être raccourcie de six mois si le « deuxième parent » ne les prend pas.

    Il s’agit donc d’obliger les pères à prendre un congé parental, et les mères à retravailler plus tôt. Parce qu’on considère, au nom de l’égalité, que le père et la mère sont interchangeables. Ce qui est une pure méchanceté vis à vis des mères, et plus encore des bébés. Car pour un bébé, la mère ou le père, ce n’est pas du tout la même chose, et l’on n’a pas encore vu un père continuer à nourrir son enfant au sein.

    Mais ce gouvernement nous a déjà amplement montré qu’il ne tenait aucun compte de la nature, ou plutôt qu’il niait la nature. Et donc qu’il se fiche complètement de savoir s’il est bon pour un bébé d’être nourri au sein, et d’avoir sa mère près de lui.

    Cela dit, il ne faut pas croire que cette mesure soit sortie du cerveau de la jolie Marocaine, même si on imagine qu’elle s’éclate à imposer à la France des horreurs qu’elle n’aurait même pas pu évoquer dans son pays d’origine, lorsqu’elle était conseiller du roi, juste avant de devenir ministre de la République. C’était une mesure annoncée et prévue par la (moins jolie) Roselyne Bachelot fin 2011.

    J’avais écrit un jour que la différence entre la droite et la gauche, c’était cinq ans, mais là, c’est même pas deux ans…

  • La vérité de la conjugalité

    Jeanne Smits a traduit une remarquable conférence du cardinal Caffarra, archevêque de Bologne, sur le mariage. Ce texte est manifestement nourri de la « théologie du corps » de Jean-Paul II, un apport très important, qui n’a pas encore été assez étudié, et dont on constate ici qu’il est d’une actualité plus cruciale qu’à l’époque où cet enseignement fut délivré.

  • Loi Taubira : le Conseil d’Etat saisi

    Le Conseil d’Etat fait savoir qu’il a été saisi le 2 août par l’Union des familles en Europe (UFE). Cette association, faisant valoir que la loi Taubira viole le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (« Le droit de se marier et de fonder une famille est reconnu à l’homme et à la femme à partir de l’âge nubile »), demande qu’elle soit « déclarée inapplicable », et donc que soient annulés son décret d’application ainsi que l’arrêté sur la modification du livret de famille. L’UFE précise que si elle est déboutée elle portera l’affaire devant le Comité des droits de l’homme de l’ONU.

    Le Conseil d’Etat précise pour sa part qu’il a été également saisi par l'Union départementale des assocations familiales des Hauts-de-Seine (UDAF 92), la Confédération nationale des associations familiales catholiques (CNAFC) et Franck Meyer, maire de Sotteville-sous-le-Val, président du Collectif des maires pour l'enfance.

  • La Marche pour tous porte plainte contre un directeur d’école

    Parmi les écoles catholiques qui prétendent interdire aux élèves le port du sweat représentant les silhouettes d’un homme, d’une femme et deux enfants, il y a le groupe scolaire Saint-Vincent-Providence de Rennes (école, collège, lycée). Le directeur a même envoyé une lettre aux parents d’élèves pour le leur signifier. Des représentants de la Manif pour tous (LMPT) ont décidé de rencontrer le directeur pour qu’il revienne sur sa décision. Celui-ci a refusé. LMPT a donc décidé de porter plainte pour discrimination et concurrence déloyale. Car la désormais fameuse silhouette de la famille est le logo de la marque LMPT, et il n'est pas légitime d'interdire le port d'un sweat-shirt LMPT plus qu'un sweat-shirt d'une autre marque commerciale…

    (Via Le Salon Beige)

  • Le nouvel attentat contre la famille

    Le gouvernement qui vient de détruire le mariage n’a pas osé, pour le moment, détruire les allocations familiales. Il se venge en abaissant le quotient familial.

    Analyse trouvée sur le site du Parisien, et qui dit tout :

    « Compte tenu de la complexité du calcul du quotient familial, pratiquement aucun ménage n'est en mesure de connaître l'impact de la mesure sur sa feuille d'impôt. En moyenne, cela revient à augmenter l'impôt sur le revenu de 68 euros par mois pour les familles concernées, soit environ un million de ménages. »

  • « Evêque, c’est par toi que je meurs »

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    Les occasions sont hélas fréquentes d’actualiser l’apostrophe de sainte Jeanne d’Arc. Comment ne pas la réitérer quand on voit cette photographie de l’archevêque de Rouen accueillant chaleureusement et tout sourire la « présidente » des fêtes de Jeanne d’Arc 2013, porte-parole marocaine et musulmane du gouvernement français, ministre des Droits des femmes et ardente militante du prétendu « mariage » homosexuel. Une autre photo (dans le diaporama ici à la fin de l’article) montre Mgr Descubes écoutant religieusement l’allocution de Najat. A quelques dizaines de mètres de la nomenklatura politico-religieuse, des chrétiens sont parqués par les forces de l’ordre sous la surveillance de CRS en tenue de combat, des chrétiens et d’autres gens normaux considérés comme des séditieux parce qu’ils disent comme l’Eglise catholique et comme le dictionnaire officiel de la République française et comme le bon sens universel qu’il ne peut y avoir de mariage qu’entre un homme et une femme.

    Demain mercredi, la même Najat Vallaud-Belkacem, ministre des droits des femmes, assistera au prétendu premier « mariage » entre deux hommes. A Montpellier. C’est elle, paraît-il, qui avait suggéré à Vincent Autin, président de l'Inter-LGBT Languedoc-Roussillon, d’inaugurer la loi, et qui sera donc la « marraine » de cette parodie de cérémonie républicaine. Ce sera demain, parce que le décret d’application a été publié aujourd’hui au Journal Officiel. Il y a des lois qui attendent des mois, voire des années, un décret d’application (et il n’est pas si rare que le décret n’arrive jamais), mais pour la loi de destruction du mariage il n’aura fallu que dix jours. C’était tellement urgent de piétiner la loi naturelle, et l’Eglise qui la défend, et les millions de Français qui refusent l’infamie.

  • En Croatie

    Le collectif croate “Au nom de la famille” annonce avoir réuni 380.000 signatures, en une semaine, sur sa pétition demandant que la Constitution spécifie que le mariage est l’union d’une femme et d’un homme.

    Or la collecte de 375.000 signatures (10% du corps électoral) en deux semaines oblige le gouvernement à organiser un référendum.

    Le collectif continue de collecter des signatures. Il y aura donc un référendum, dont on connaît d’avance le résultat. Heureux Croates…

    Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, le même jour, le Tribunal constitutionnel a suspendu le programme d’éducation sexuelle imposé dans les écoles en février, à cause du module « parité genre/sexe et notions de comportement sexuel responsable ».

     

  • La polygamie partiellement reconnue

    Un arrêt de la Cour de cassation, le 7 avril dernier, est passé inaperçu en France, mais pas en Afrique…

    La Cour de cassation a décidé, révèle Valeurs actuelles, qu'un parent algérien installé en France peut toucher des allocations familiales au titre de ses enfants nés en Algérie si ceux-ci viennent le rejoindre.

    Il est vrai que, dit comme ça, on ne voit pas où est la nouveauté. La nouveauté, c’est qu’en raison du principe de non-discrimination, la Cour de cassation précise qu’il s’agit de tout enfant, y compris en dehors du regroupement familial.

    Et quels sont ces enfants jusqu’ici exclus du regroupement familial ? Les enfants de familles polygames, puisque la famille c’est un seul père et une seule mère. On se demande d’ailleurs bien pourquoi, puisque bientôt ce sera un parent 1 et un parent 2 : on ne voit pas pourquoi il n’y aurait pas un parent 3 et un parent 4, d’ailleurs on y viendra forcément. Et la Cour de cassation, d’une certaine façon, prend les devants. Le principe de non-discrimination interdit toute discrimination, donc oblige à reconnaître les familles polygames. Pour les allocations, pour commencer.

    Et il est bien évident que ce qui est jugé pour un Algérien l’est pour tout le monde. Pour toute l’Afrique, notamment.

  • La démographie japonaise en baisse constante

    Le 5 mai au Japon c’est la Fête des Enfants, un jour férié pour honorer les enfants, mais aussi les mères, et les familles. Les vraies familles, dans ce pays où aucune forme d’union homosexuelle n’est légale.

    Mais les enfants, il y en a de moins en moins. Comme chaque année le 5 mai, le gouvernement a publié les statistiques arrêtées au 1er avril précédent. Elles indiquent une diminution de 150.000 enfants de moins de 15 ans en un an. Et c’est la 32e baisse consécutive.

    Il est manifeste que cela va finir par affecter gravement la troisième économie du monde, d’abord en ce qui concerne les retraites. Mais pour l’heure aucun gouvernement n’a envisagé une quelconque mesure d’incitation à la natalité.

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    La carpe noire, c’est le papa ; la carpe rouge, c’est la maman. Viennent ensuite les enfants… s’il y en a plusieurs. Au Japon il n’y a pas de politique obligatoire de l’enfant unique, mais on y arrive aussi par les « valeurs » de la société de consommation…

    Bon, soyons un peu plus optimiste, on peut voir cela aussi :

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  • La destruction du mariage a été adoptée

    L'Assemblée nationale a adopté en deuxième lecture le projet de loi Taubira par 331 voix contre 225.

    Les députés de l’UMP ont aussitôt déposé un recours devant le Conseil constitutionnel.

    Ce recours est suspensif.

    La France n’est donc pas (encore) « le 14e pays à autoriser le mariage homosexuel ».