Révélation des « Bahamas Leaks » (qui prennent le relais des « Panama Papers ») : Neelie Kroes, pendant tout le temps où elle était commissaire européen à la concurrence, de 2004 à 2009 (avant de devenir vice-présidente de la Commission) était directrice dans une société offshore dénommée Mint Holdings.
Or c’est évidemment interdit. A cause des conflits d’intérêt. Et comme par hasard Mint s’occupait d’énergie et Neelie Kroes bataillait pour la libéralisation de ce secteur. De façon intraitable : on l’appelait Steely Neelie, dure comme de l’acier.
Je ne sais pas pourquoi, mais ça ne me surprend pas du tout…
Le site européiste EUobserver signale que la Commission européenne a ouvert une enquête et que Neelie Kroes pourrait se voir privée de sa retraite de commissaire.
Pour un peu on verserait une larme. Mais que les âmes sensibles se reprennent. Neelie Kroes ne sera pas à la rue. Elle siège aujourd’hui dans les instances dirigeantes d’Uber (dont elle prenait la défense avec fougue quand elle était commissaire) et de la banque Merryl Lynch… Elle est aussi un agent de propagande du gouvernement des Pays-Bas auprès des start-up…
Commentaires
Signe d'un dévoiement plus général ?
http://eric-verhaeghe.entreprise.news/2016/09/22/commission-europeenne-gouvernement-profond/
bonjour
combien d'autres encore à découvrir ,, ? vous ne me ferez jamais croire que c'est un cas isolé !!!!!