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Europe - Page 82

  • Ce qui les occupe

    Et ce qui les effraie au plus haut point, mais non, ce n’est pas le terrorisme islamique, c’est que la Turquie puisse rétablir la peine de mort…

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    Et Angela Merkel en personne est montée au créneau...

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  • Oui, c’est le Brexit

    Le nouveau Premier ministre britannique Theresa May a nommé comme ministre des Affaires étrangères Boris Johnson, le plus flamboyant militant du Brexit du parti conservateur, et comme ministre du Brexit David Davis, l’un des autres principaux propagandistes du Brexit.

    Contrairement à ce que certains craignaient, la volonté du peuple britannique sera donc respectée.

  • Des menaces bienvenues

    Le 7 juillet, la Commission européenne a « constaté » que l’Espagne et le Portugal n’ont pas respecté leurs engagements en matière de déficits publics.

    Le 12 juillet, les ministres des Finances de l’UE ont « constaté », à leur tour, qu’il en était bien ainsi.

    Ce qui ouvre la voie à des sanctions contre ces deux pays, selon les règles aberrantes posées en principe dans le traité de Maastricht et définies par le Pacte de stabilité de 1997 : quand un pays va mal, on lui inflige une sévère amende, pouvant aller jusqu’à 0,2% du PIB (soit plus de 2 milliards d’euros pour l’Espagne).

    C’est la première fois que la procédure va aussi loin (alors que plusieurs pays n’ont jamais respecté les règles de Maastricht, au premier chef la France, mais les « grands » pays ont un traitement de faveur…).

    L’Espagne et le Portugal ont dix jours pour tenter de se justifier.

    La Commission européenne a vingt jours pour définir les sanctions (qui seront ensuite adoptées automatiquement - sans débat– par les ministres des Finances).

    L’affaire arrive en plein Brexit et même chez les eurocrates les plus bornés on se rend compte que le moment n’est pas très bon… sauf à vouloir accélérer la décomposition de l’UE. Alors certains seraient d’avis que les sanctions soient « égales à zéro »…

    Quoi que décide la Commission, de toute façon, les peuples peuvent constater que si leur économie va mal il y a les méchants nains de Bruxelles pour menacer de leur mettre la tête sous l’eau…

  • A propos de Barroso

    Tout le monde ou presque critique l’embauche de Barroso par Goldman Sachs. Comme s’il y avait, si je comprends bien, une contradiction entre les valeurs qu’il défendait en tant que président de la Commission européenne, et celles de la grande finance internationale. Celui qui va le plus loin dans ce sens, c’est, sans surprise, le Quatremer de Libération. Mais quand même il fait fort : « Barroso chez Goldman Sachs, un bras d’honneur à l’Europe. » Sic. Comme si Barroso n’avait pas toujours fait un bras d’honneur à l’Europe, en étant président de l’organisme chargé de détruire l’Europe véritable.

    La réaction la plus grotesquement cynique est cependant celle d’un certain Matthias Fekl, dont je n’avais jamais entendu parler mais qui est paraît-il secrétaire d’Etat au Commerce (oui, dans le gouvernement français, ce qui ne l’empêche pas d’avoir aussi, ou plutôt d’abord, la nationalité allemande…) : « Desservir les citoyens, se servir chez Goldman Sachs : Barroso, représentant indécent d’une vieille Europe que notre génération va changer. » Ben voyons… Ce sont les jeunes socialistes libéraux européistes qui vont changer la vieille UE socialiste libérale européiste…

    Ce qui est seulement amusant est de voir l’ancien président de la Commission européenne trouver un petit boulot à Londres au lendemain du Brexit… Mais comme pour l’élite mondialiste tout cela n’a aucune importance, il ne s’en est peut-être même pas rendu compte…

  • Une 23e occupation pour Barroso !

     

    Depuis qu’il n’est plus président de la Commission européenne, José Manuel Barroso avait réussi à accumuler pas moins de 22 fonctions différentes (oui, en même temps). Et voici la 23: il devient président non-exécutif de Goldman Sachs International et conseiller de Goldman Sachs à Londres.

  • Grand remplacement

    Pour la première fois de son histoire, il y a eu en 2015 davantage de décès que de naissances dans l’Union européenne : 5,2 millions de morts pour 5,1 millions de naissances. Sans compter les millions d’avortements : si on comptait les assassinats d’enfants dans le ventre des mères cela ferait longtemps que l’Union européenne serait en déficit démographique chronique.

    Et comme par hasard c’est l’année où a déferlé sur l’Europe la grande vague des migrants musulmans déguisés en « réfugiés ». Qui a quand même permis à la population de l’UE de croître, nous dit-on benoîtement...

  • Chypre contre les sanctions

    Le Parlement de Chypre a voté une résolution demandant au gouvernement de commencer à travailler, dans le cadre du Conseil européen, à la levée des sanctions contre la Russie. 33 vois pour, 17 abstentions, aucun vote contre.

    Le 1er juillet, l’UE a une nouvelle fois prolongé ces sanctions pour six mois.

    Le 5 juillet, le conseil régional de Lombardie, première région d’Italie, a adopté une résolution appelant Bruxelles à lever les sanctions contre la Russie et reconnaître le droit à l’autodétermination de la Crimée.

  • C’est parti !

    A peine la date du référendum hongrois était-elle annoncée que le gouvernement a lancé une campagne d’affiches. On pourrait se demander si c’est bien nécessaire, alors que le résultat est connu d’avance, de gaspiller ainsi de l’argent, mais il faut bien avouer que c’est réconfortant de voir un pays où s’affiche partout ce slogan :

    « Envoyons un message à Bruxelles, pour que ce soit clair pour eux aussi. »

    « Les Hongrois ont le droit exclusif de décider avec qui ils veulent vivre et cela est aussi une question de souveraineté : Bruxelles et les institutions de Bruxelles ne peuvent pas décider à leur place », a déclaré le ministre des Affaires étrangères Peter Szijjarto.

    « La Hongrie n’a transféré aucune sorte de sphère de compétence à Bruxelles sur laquelle on se baserait pour rendre possible une réinstallation obligatoire », a déclaré le ministre de la Justice Laszlo Trocsanyi.

    Le mot hongrois traduit par « réinstallation » (resettlement sur le site du gouvernement en anglais) a généralement le sens d’« introduction », plus précisément de l’introduction (nuisible) d’une espèce exotique dans un écosystème. C’est le mot qui figure sur l’affiche, dans le rectangle au-dessus du slogan : « Référendum 2016. Non à l’introduction obligatoire », et l’on comprend en fait : « Non à une colonisation obligatoire ».

    Le ministre de la Justice a souligné que le référendum est conforme à la Constitution hongroise, et que « il y a eu et il y aura des référendums dans d’autres pays en relation avec des questions concernant l’Union européenne »…

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  • Au Danemark

    Conformément à la nouvelle législation qui exige que les candidats à la citoyenneté danoise aient une réelle volonté d’intégration, a été élaboré un test, auquel ont été soumis les candidats, pour la première fois, le mois dernier. Il faut 80% de bonnes réponses aux 40 questions posées sur le Danemark. (Ce test vient après celui qui vérifie que l’immigré possède la langue danoise. Il remplace le test précédent qui comportait 23 questions plus faciles. Le nouveau test a été approuvé par le parti du peuple danois, qui soutient le gouvernement actuel.)

    Résultat : seulement 31,2% des immigrés ont réussi le test. 68,8% ont donc échoué. « Trop d’entre eux ne l’ont pas correctement préparé », a déclaré Inger Stoiberg, ministre de l’Intégration, ajoutant qu’il n’était pas question de le modifier.

  • Boomerang

    Le CEPII, centre d’études qui dépend de Matignon, a publié une étude sur l’impact des sanctions prises contre la Russie. La conclusion est que les pays occidentaux ont souffert de leurs propres mesures, alors que l’embargo russe avait très peu d’effet. On voit sur le graphique que les marchandises échappant à l’embargo, en bleu, sont bien plus affectées que les autres. On voit aussi que c’est l’Allemagne qui souffre le plus, et de très loin, des sanctions infligées à la Russie.

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    La raison de ce phénomène réside dans « l'incertitude et la désorganisation des systèmes de paiements internationaux », résume en français Russia Today.

    L’étude française, réalisée pour le Premier ministre français, est quant à elle en anglais.