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Europe - Page 258

  • Des élections en Pologne

    Le Premier ministre polonais Jaroslaw Kaczynski a annoncé que des élections législatives anticipées auraient lieu en automne, sans doute le 21 octobre.

    Il venait de mettre fin définitivement à la coalition en annonçant le limogeage, qui sera effectif lundi, du vice-Premier ministre et ministre de l'Education Roman Giertych et de l'autre ministre de la Ligue des familles polonaises.

    Les querelles de personnes risquent fort de mettre un terme à un gouvernement de droite catholique, au vu des sondages qui sont désastreux pour le PiS, alors que l’économie polonaise est florissante et que le chômage est en forte baisse…

  • La Pologne vers des élections anticipées

    Le Président polonais Lech Kaczynski et le chef de l’opposition libérale Donald Tusk se sont rencontrés hier pendant quatre heures. Ils sont semble-t-il tombés d’accord sur la nécessité d’élections anticipées.

    La situation politique ne cesse en effet de se dégrader. Comme s’il voulait confirmer les propos de Roman Giertych (« Il s’est brouillé avec tout le monde »), le Premier ministre Jaroslaw Kaczynski a limogé mercredi le ministre de l’Intérieur, Janusz Kaczmarek, pourtant l’un de ses fidèles, qu’il accuse d’avoir prévenu Andrzej Lepper (le chef de Samoobrona, limogé de son poste de vice Premier-ministre) que le bureau anticorruption montait un guet-apens pour le piéger. Janusz Kaczmarek, ancien procureur général de Pologne, a nié toute fuite, et son limogeage a entraîné la démission du chef de la police nationale...

    Des élections anticipées risquent fort de mettre fin au gouvernement du PiS. Dans les sondages, le parti des frères Kaczynski est très loin derrière la Plateforme libérale de Donald Tusk. Quant à Samoobrona et à la Ligue des familles polonaises de Roman Giertych, les sondages ne leur permettent même pas d’être assurés de franchir le seuil des 5% qui permet d’avoir des députés...

    C’était trop beau, sans doute, que la droite polonaise, si longtemps émiettée, ait réussi à se coaliser et à quasiment faire disparaître la gauche.

    On imagine les cris de joie en Europe si la Pologne se dote d’un gouvernement libéral...

    Triste époque.

  • La manif interdite

    Le maire de Bruxelles a interdit une manifestation contre « l’islamisation de l’Europe », prévue le 11 septembre prochain.

    Cette manifestation devait être organisée devant les locaux du Parlement européen, dans la capitale belge, par une organisation d’origine danoise, « Stop the islamisation of Europe » (SIOE).

    Et voici quel est le motif de l’interdiction : « Le danger pour l’ordre public et trop élevé. L’importante communauté allochtone qui vit dans le quartier pourrait réagir à cette action. »

    Le maire a peur des musulmans, et il se comporte déjà comme un dhimmi, comme si le critère d’autorisation d’une manifestation était, non pas le respect de la liberté d’expression, mais le respect de l’islam. On apprécier l’expression « allochtone », qui évite de dire « musulman » (même le mot est tabou), mais souligne qu’il s’agit d’une communauté étrangère... qui dicte les décisions du maire sans même avoir besoin de s’exprimer.

    Il illustre ce que dit SIOE : « Islam et respect du Coran sont incompatibles à cause des enseignements du Coran lui-même. » Ou encore : « Notre liberté de parole, qui a été gagnée par des victoires sur des régimes tyranniques, est maintenant en train d’être retirée à la seule fin de protéger les musulmans d’être offensés. »

    Et le porte-parole du maire souligne encore davantage quelle est la situation, lorsqu’il ajoute que la municipalité reçoit chaque année entre 500 et 600 demandes de manifestations et que, au cours des cinq dernières années, seulement 6 ont été interdites.

    Ainsi, parmi les très rares exceptions, figure une manifestation pacifique organisée par des gens qui veulent seulement attirer l’attention sur les dangers de l’islamisation pour la démocratie.

    Certes, les idées du fondateur de SIOE ne sont pas celles qui ont cours dans les cercles politiquement corrects. Il dit qu’il ne croit pas au concept d’islam modéré, et voici pourquoi : « Le cœur de l’islam sunnite est l’Arabie saoudite, et celui de l’islam chiite est l’Iran. Aucune personne sensée ne peut décrire ces pays comme modérés. »

    Sans doute est-il difficile de répondre à cet argument. Alors on interdit à SIOE de le dire dans la rue.

    L’interdiction de la manifestation est en soi une nouvelle preuve de la progression de l’islamisation : de la soumission à l’islam des autorités européennes. Autrement dit une preuve du bien-fondé de l’action de SIOE.

  • « Interdisez le Coran ! »

    Le député néerlandais Geert Wilders, chef du parti pour la liberté qu’il a fondé en 2004 après avoir claqué la porte du parti libéral, et qui a obtenu 9 députés aux dernières élections, demande dans une lettre ouverte à ses collègues, publiée par le quotidien de Volkskrant, d’interdire le Coran : « Interdisons ce maudit livre comme on l'a fait pour Mein Kampf. Envoyons aux islamistes un signal montrant que le Coran ne peut jamais servir dans notre pays de prétexte ou d'inspiration à la violence. » Il cite Oriana Fallaci : « Les fils d’Allah y puisent le mal qu’ils nous font et qu’ils se font », et il souligne que plusieurs sourates « appellent les musulmans à soumettre, poursuivre, tuer les juifs, les chrétiens et les non-croyants, à violer les femmes et à imposer un Etat musulman ». Il ajoute : « J’en ai marre de l’islam aux Pays-Bas : plus de nouveaux immigrants musulmans. J’en ai marre des prières à Allah et Mahomet aux Pays-Bas : plus de nouvelles mosquées. J’en ai marre du Coran aux Pays-Bas : interdisez ce livre fasciste. »

    Geert Wilders a envoyé cette lettre après l’agression d’un conseiller municipal de Voorburg, Ehsan Jami, qui a fondé un comité de soutien aux apostats musulmans. Mais il mène un combat permanent contre le « tsunami de l’islamisation ». Il a récemment demandé l’interdiction du port du burqa dans les lieux publics, avec peines de prison à la clef. En février dernier, il avait provoqué une réaction aussi officielle qu’indignée de l’Arabie saoudite, en invitant les musulmans qui veulent rester aux Pays-Bas à « déchirer la moitié du Coran et à la jeter », ajoutant que si Mahomet vivait aux Pays-Bas il proposerait « de le chasser comme extrémiste ». A l’Arabie saoudite qui exigeait qu’il retire ses propos il avait répondu : « Sont-ils devenus complètement fous ? Il est scandaleux qu'un pays qui ne pratique pas la liberté d'expression me donne des leçons. Ils doivent apprendre que lorsqu'on est député ici, on peut dire ce qu'on veut. »

    On ne peut qu’apprécier le courage de Geert Wilders. Toutefois, comme tant d’autres pourfendeurs de l’islam, il serait plus crédible s’il approfondissait sa connaissance du sujet. Les musulmans ne font pas de prière à Mahomet. Quant au viol, il est « seulement » autorisé sur les captives et les esclaves. Enfin et surtout, il est idiot de qualifier le Coran de livre « fasciste ».

    Reste qu’aucun député chez nous n’a encore eu le cran de demander l’interdiction du Coran, alors que si ce livre paraissait aujourd’hui, il serait évidemment interdit pour de multiples motifs (provocation à la haine, incitation à la violence, discriminations diverses et variées) qui le feraient également condamner par la Cour européenne des droits de l’homme, etc.

  • Vienne racole

    La ville de Vienne diffuse un guide touristique de 48 pages en quatre langues (également téléchargeable sur son site internet) exclusivement destiné aux touristes homosexuels (comme le soulignent les nombreuses photographies de couples mâles et de couples femelles, à faire fuir les gens qu’on qualifiait autrefois de normaux). On y trouve tous les établissements « gay friendly » de la capitale autrichienne, et des itinéraires de « promenades gays » passant par... la maison où est mort Schubert, enrôlé de force dans la communauté (on lui connaît deux amours malheureux, mais féminins), ou... l’église Saint-Charles Borromée, parce qu’elle fut commandée par l’empereur Charles VI, dont on invente qu’il aurait eu une amitié « équivoque » avec un de ses courtisans.

    Jusqu’ici, Vienne figurait loin derrière Paris, Berlin ou Barcelone au classement des destinations favorites des homosexuels, mais « la ville est en train de combler son retard », se félicite la directrice du « Guide Queer ».

    Bien entendu, il s’agit d’abord de faire de l’argent : « Les homosexuels sont une cible très intéressante. Ils sont en général intéressés par la culture, n’ont pas d’enfants et peuvent donc voyager facilement, et surtout ils dépensent en moyenne beaucoup plus que les hétérosexuels. »

  • Mémorial fissuré

    393 des 2.711 stèles de béton du « Mémorial de l’Holocauste », inauguré à Berlin il y a deux ans, sont déjà fissurées. On envisage de colmater les brèches avec des injections de résine. Il n’y a donc pas qu’en France que les monuments (Opéra de Paris, Bibliothèque de France, Grande Arche, Cité de la Musique.. .) tombent en ruine aussitôt après leur construction.

    « C’est plus un problème esthétique, les stèles ne sont pas en train de s’écrouler », a tenu à préciser le directeur de la fondation.

    Parce que 2.711 stèles de béton gris anthracite, c’est esthétique ?

  • Pologne : la position de la Ligue des familles

    « La situation est très difficile. A l’heure actuelle, le Premier ministre Kaczynski n’est pas en mesure de réunir une majorité au parlement. Nous avons un gouvernement minoritaire », estime Roman Giertych, le chef de la Ligue des familles polonaises, après la « décision » (?) de Samoobrona de quitter la coalition gouvernementale à la rentrée. « Dans cette situation, il faut chercher de nouvelles solutions. » Roman Giertych estime comme Andrzej Lepper que « le Premier ministre actuel est fini » : il accuse Jaroslaw Kacynski de s’être « brouillé avec tout le monde ». Sa solution est de former un nouveau gouvernement de coalition, avec les mêmes formations mais avec un autre Premier ministre. Les frères Kaczynski, en vacances, n’ont pas réagi.

  • Pologne : nouvelles menaces de Samoobrona

    Le conseil politique de Samoobrona (Autodéfense) a voté par 61 voix contre 8 en faveur de la sortie de la coalition gouvernementale. Son chef Andrzej Lepper, limogé il y a un mois pour son implication présumée dans une affaire de pots de vin, a déclaré que son parti ne voterait plus en fonction des consignes du PiS (le parti des frères Kaczynski) à partir du début de la prochaine session parlementaire, et que les deux ministres de Samoobrona « se mettront à la disposition du Premier ministre après les vacances ».

    Certains interprètent ces propos comme une rupture, qui signe la fin de la coalition et met les frères Kaczynski en position minoritaire. Ce qui obligerait à des élections anticipées, comme les jumeaux l’ont plusieurs fois déclaré. D’autres sont plus dubitatifs et attendent de voir ce qui va vraiment se passer. « Ce n’est pas une démission que de se remettre à la disposition du Premier ministre, souligne un membre éminent du PiS. Un ministre est dès sa nomination au gouvernement à la disposition du Premier ministre. Nous avons déjà entendu 1054 déclarations de ce genre. »

    « Nous allons chercher intensément une nouvelle fois à refaire une majorité, a déclaré un vice-Premier ministre.

    La Ligue des familles polonaises, autre membre de la majorité, réunit ses instances ce lundi...

  • Le traité avant la fin de l’année ?

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    A l’ouverture de la conférence intergouvernementale chargée de rédiger le nouveau traité européen, le ministre portugais des Affaires étrangères, M. Luis Amato, qui préside la CIG, s’est dit « confiant » que l’Union européenne aurait un nouveau traité avant la fin de l’année.

    Il est en effet possible que le texte, en fait déjà rédigé pour l’essentiel, soit signé avant la fin de l’année.

    Mais il faudra ensuite le ratifier.

    La Constitution européenne avait été signée par tous les Etats membres en 2004. Mais elle n’a pas été ratifiée.

    Le Front national demande qu’un référendum soit organisé sur ce traité, comme pour la défunte Constitution qu’on essaie de ressusciter. Il approuve les dirigeants qui envisagent un référendum et soutient tous les mouvements, partout en Europe, qui vont dans ce sens.

    La bataille contre ce honteux traité ne fait que commencer.

  • Début de la rédaction du nouveau traité européen

    La conférence intergouvernementale chargée de rédiger le nouveau traité européen s’est ouverte officiellement ce midi par une réunion des ministres des Affaires étrangères à Bruxelles. Elle n’a duré qu’une demi-heure, le temps pour le ministre portugais, Luis Amado, de distribuer à ses homologues le projet de traité : 200 pages dont la moitié de protocoles et de déclarations (sic). Les travaux proprement dits commenceront demain.

    Luis Amado, tout en disant s'attendre « aux difficultés inhérentes à un processus de négociation qui est difficile », sans qu’il y ait de « problèmes insurmontables », s’est dit « confiant » dans le fait que l'UE aura avant la fin de l'année un nouveau traité.

    Disons qu’il y aura sans doute un traité signé avant la fin de l’année.

    La Constitution européenne avait été signée avant la fin de l’année 2004, et en grandes pompes…