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Europe - Page 234

  • L’Europe jusqu’au Pakistan…

    Dix personnes ont été interpellées hier en France, en Allemagne et aux Pays-Bas lors d'une opération coordonnée, lancée à la demande de la justice française, contre un réseau international soupçonné de financer le terrorisme islamiste en Asie centrale.

    Huit d'entre elles, toutes « d'origine turque », ont été arrêtées en France, dans la banlieue de Mulhouse et dans le Rhône. Une a été rapidement relâchée, les autres ont été placées en garde à vue pour être interrogées par la DST.

    Bien qu'il ne s'agisse pas d'« opérationnels », plusieurs armes de poing ont été découvertes au cours des perquisitions à domicile, ainsi que des sommes d'argent dont le total « est assez important ». Des disques durs d'ordinateurs ont aussi été saisis, de même qu'une « nombreuse documentation ».

    Ces personnes, de paisibles commerçants, sont soupçonnées d'avoir participé au financement du MIO (Mouvement islamique d'Ouzbékistan), lié aux talibans. Formé en 1998, le MIO, qui veut instaurer un califat, est la plus redoutable des organisations fondamentalistes d'Asie centrale, où elle s'est illustrée par des prises d'otages et des opérations armées.

    Là, « on est en lien avec la zone pakistano-afghane », disent les enquêteurs. Car depuis 2001 et la mort de son chef Djouma Namangani dans un bombardement américain en Afghanistan, le MIO est surtout actif dans cette zone.

    On est aussi au cœur du problème de l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne. Tout ressortissant de l’Ouzbékistan, comme de toutes les républiques turcophones d’Asie centrale, obtient la nationalité turque sur simple demande. Les personnes arrêtées sont des membres du MIO. Ce sont donc des Ouzbeks et non des Turcs. Mais ce sont donc aussi des Turcs.

    L’adhésion de la Turquie à l’Union européenne étend l’Europe jusqu’à la frontière pakistano-afghane. Ce qui, d’une certaine façon, est déjà fait, comme on le voit avec ces arrestations.

  • Serbie : les européistes n’ont pas encore gagné

    Le parti démocratique de Serbie (DSS) de Vojislav Kostunica et le parti radical serbe (SRS) de Tomislav Nikolic ont conclu un projet d’accord fixant « les buts du nouveau gouvernement », annonce le porte-parole du DSS. Des entretiens sur la formation de ce gouvernement auront lieu demain avec le parti socialiste (SPS), ajoute-t-il.

    Si ces trois formations s’entendent, elles auront la majorité absolue au Parlement et pourront donc voler la victoire au parti démocratique (DS) du président Boris Tadic, arrivé en tête des législatives.

    Le DS annonce de son côté avoir entamé des consultations en vue de former un « gouvernement stable »...

  • Berlusconi

    Silvio Berlusconi a tenu ce matin son discours de politique générale devant la chambre des députés italiens. Tout en rappelant qu’il n’avait « pas promis de miracles », il a énuméré ce qu’il voulait faire pour que le pays se relève, se redresse et progresse.

    Faire progresser le pays, a-t-il dit notamment, « signifie consacrer de nouvelles et importantes dépenses au développement démographique ».

    Un des leviers, a-t-il ajouté, sera d’« éradiquer les raisons matérielles de l’avortement ».

    A propos de l’immigration, il a déclaré : « Se développer veut dire (...) être le patron dans notre maison mais être fier de notre traditionnel esprit d’accueil ».

    Il n’en a pas dit davantage sur les mesures que le gouvernement met au point aujourd’hui même : elles visent notamment à créer un délit d’immigration clandestine et à faciliter les expulsions.

  • Fillon et la Turquie

    Les propos de François Fillon sur la Turquie et l’Union européenne, lors de sa visite à Chypre, sont un vrai modèle d’embrouille à la Sarkozy. En quelques phrases, il passe du refus de l’adhésion de la Turquie à l’acceptation de cette adhésion.

    D’abord le coup de gueule bien senti contre la Turquie qui occupe la partie nord de Chypre :

    « Nous ne pouvons imaginer qu’un pays puisse vouloir adhérer à l’Union européenne alors même que son armée occupe le territoire d’un autre pays de l’Union européenne. »

    Puis l’opposition de principe :

    « L’adhésion de la Turquie à l’Europe n’est pas la bonne solution. »

    Immédiatement suivie de sa négation :

    « Il existe encore aujourd’hui beaucoup trop d’obstacles à cette adhésion. Un partenariat privilégié entre l'Union européenne et ce grand pays qu'est la Turquie est une étape nécessaire. »

    Il y a « encore aujourd’hui » trop d’obstacles. Si la Turquie les supprime, elle pourra adhérer. Mais surtout on relèvera la nouveauté introduite par François Fillon : le « partenariat privilégié » n’est plus l’alternative à l’adhésion, comme voulait le faire croire Nicolas Sarkozy : c’est une « étape » sur le chemin qui mène nécessairement à l’adhésion...

  • Serbie : l’incertitude

    Aux élections législatives en Serbie, le Parti démocratique (DS) européiste du président Boris Tadic a obtenu près de 37%, et le Parti radical serbe (SRS) de Tomislav Nikolic 28 %.

    "Victoire historique de la Serbie européenne", a titré le quotidien Danas. "Triomphe de Tadic", a renchéri Press. Et l’Union européenne a naturellement salué la "claire victoire" des forces pro-européennes et exprimé l'espoir "qu'un nouveau gouvernement soit rapidement formé avec un programme résolument européen".

    Mais selon des projections, la coalition pro-européenne disposera de 103 sièges dans le nouveau Parlement sur un total de 250. Les nationalistes du SRS en obtiendront 77. Or le SRS devrait pouvoir compter sur le soutien du Parti démocratique de Serbie (DSS) du Premier ministre sortant, Vojislav Kostunica dont le nationalisme s'est considérablement renforcé depuis l'indépendance du Kosovo, proclamée le 17 février. Avec 11% des voix, le DSS, allié à la petite formation populiste Nouvelle Serbie (NS), devrait obtenir 30 sièges. Ce qui donne donc 103 sièges pour les européistes et 107 sièges pour les nationalistes…

    Restent les 40 autres sièges. Le Parti socialiste (SPS) du défunt Milosevic, avec 8% des voix, obtiendrait 20 sièges, et se retrouve en position d'arbitre.

  • « Journée de l’Europe »

    Ah oui, j’oubliais, le 9 mai, c’est la « journée de l’Europe ».

    Et alors ?

    Alors elle passe plutôt inaperçue.

    Juste deux petites crottes à signaler :

    - le président portugais Anibal Cavaco Silva a choisi ce jour pour ratifier solennellement le traité de Lisbonne ;

    - le sénateur-maire de Strasbourg Roland Ries a lancé le « premier cyberjournal entièrement consacré à l’actualité européenne », c’est-à-dire le premier journal électronique exclusivement dédié à la propagande européiste. « Sous la haute autorité de Jacques Delors »... Le premier invité est Elie Wiesel... Et il y a une rubrique « l’Europe coquine » pour tenter d’appâter le chaland...

     

  • Comment il faut parler à la Commission…

    Un intervenant du Forum socialiste ayant demandé si le député européen irlandais Kathy Sinnot était contre le traité de Lisbonne, un autre intervenant a répondu par l’affirmative, en renvoyant à un commentaire laissé par Craig sur mon blog.

    Un troisième intervenant s’est alors offusqué qu’on puisse évoquer favorablement Kathy Sinnot, qui ose se battre « contre la Commission pour maintenir les discriminations à l'embauche sur critères religieux ». Il y avait un lien vers le site du Parlement européen, où en effet il y a une question écrite de Kathy Sinnot, en date du 2 avril dernier, concernant les « discriminations à l'embauche sur critères religieux », à savoir le fait que les écoles, les hôpitaux et les services sociaux catholiques embauchent des catholiques.

    Kathy Sinnot ne craint pas de justifier cette « discrimination », sans jamais employer le mot, car elle montre qu’il s’agit d’une pratique normale. Elle le fait en utilisant la rhétorique de l’idéologie officielle, c’est-à-dire en partant du « droit du consommateur » (car les catholiques n’ont aucun droit). C’est fait avec tant d’habileté que cela vaut d’être reproduit.

    J'ai cru comprendre que la Commission a envoyé une lettre d'avertissement à l'Irlande et qu'elle pourrait engager une action à son encontre au titre des dispositions législatives qui permettent aux écoles, hôpitaux et services sociaux dirigés par l'Église de sélectionner les candidats à un emploi en fonction de leurs convictions religieuses.

    Les clients et les consommateurs choisissent souvent les services de ces institutions en raison de leurs convictions déclarées. Par exemple, les parents sélectionnent soigneusement les écoles et universités de leurs enfants. Ils payent à l'établissement des frais de scolarité conséquents afin que leur enfant soit éduqué dans un environnement dans lequel le corps enseignant et autres membres du personnel adhèrent à certaines croyances; les parents souhaitent que leur enfant soit exposé à la philosophie qu'ils ont choisie. De même, les patients qui doivent être hospitalisés peuvent avoir des convictions religieuses ou des préoccupations éthiques concernant les pratiques médicales, et ainsi délibérément choisir un hôpital où le personnel partage ces croyances religieuses. Dans ces deux exemples, les parents, l'enfant et le patient sont consommateurs d'un service.

    La Commission est-elle d'avis que ces consommateurs ont droit aux services qu'ils ont sélectionnés et qu'ils payent dans la plupart des cas? Si une institution se qualifie de musulmane, chrétienne, juive, catholique, humaniste, etc., le consommateur n'est-il pas en droit de s'attendre à ce que le contenu soit conforme à l'étiquette?
    Si les institutions dirigées par l'Église sont obligées d'engager des personnes qui n'adhèrent pas à la même croyance, à tout le moins dans les domaines du service dans lesquels cette croyance présente un intérêt direct, cela ne constitue-t-il pas une violation des droits des consommateurs, comme le principe de transparence en matière de la publicité par exemple?

     

    On attend avec intérêt la réponse de la Commission.

    Notons aussi que Kathy Sinnott milite contre l'avortement et contre la recherche sur les cellules souches embryonnaires. Elle vient d'être élue (hier 7 mai) co-présidente du groupe ID (indépendance/démocratie) en remplacement de Jens Peter Bonde.

  • Le « fiasco » de la vidéosurveillance

    « Des milliards de livres ont été dépensés dans le matériel mais on n’a pas réfléchi à la manière dont la police allait utiliser les images et comment elles seraient présentées devant un tribunal. C’est un véritable fiasco », déclare Mike Neville, responsable du bureau des images, identifications et détections visuelles de Scotland Yard.

    Dans la décennie 1990, le ministère de l’Intérieur a consacré 78% de son budget de lutte contre la criminalité à l’installation de caméras de vidéo-surveillance. Il y en a 4,2 millions dans le pays, soit une pour 14 Britanniques. Un individu peut être filmé jusqu’à 300 fois par jour.

    Mais 3% seulement des vols sur la voie publique à Londres ont été élucidés grâce ces images.

    Les caméras n’ont guère de rôle préventif, car les malfrats pensent qu’elles ne fonctionnent pas.

    En réalité, les policiers rechignent à utiliser ces images, « parce que c’est un gros travail ».

    Cela fait penser aux systèmes américains style Echelon qui sont censés tout voir et tout connaître dans tous les genres de transmission, et qui ne servent à rien, surtout pas à savoir qui fait quoi. Il est patent, par exemple, que les Américains ne savaient rien sur l’Irak de Saddam Hussein, parce qu’ils faisaient confiance à leur technologie (ou à des margoulins comme Ahmed Chalabi) et avaient abandonné le renseignement de terrain qui est seul fiable.

    Là aussi, trop d’info tue l’info.

  • Non au drapeau européen sous l’Arc de Triomphe

    Le Forum pour la France s’élève contre « cette nouvelle lubie du pouvoir qui veut que flotte le drapeau du machin européen sous l’Arc de Triomphe, du 1er juillet au 31 décembre 2008 » :

    Il s’agit bien évidemment d’inscrire de manière peu élégante le fait que l’UE sera présidée par le Président français, qui ne fera, et chacun maintenant le sait, que répondre aux exigences de Madame la Chancelière et aux ordres venus d’outre Atlantique.

    Or, l’Arc de Triomphe n’est pas un gadget pour Président en mal d’affection. Il est un symbole historique qui ne doit

    1) qu’honorer les grands hommes qui ont fait le génie de la France

    2) rappeler et honorer les victoires de la nation.

    Avec la présence du corps du Soldat inconnu , la grande guerre y est particulièrement inscrite et honorée afin que chacun se souvienne du sacrifice de millions de jeunes Français qui défendirent la Patrie afin que les autres générations puissent y vivre sans avoir à subir le joug d’un occupant étranger.

    Sa tombe est fleurie chaque soir et la flamme qui y brule est ravivée par des associations d’anciens combattants, héros français, ayant survécu à tous les combats menés par la nation.

    Même dans les années les plus noires, la flamme fut ranimée, Pierre Lefranc, Alain Griotteray, J. Dauer et un petit nombre de jeunes gens courageux ont voulu le 11 novembre 1940, au péril de leur vie et de leur liberté, honorer la mémoire du soldat inconnu et réveiller la flamme éternelle. Action dont la symbolique ne peut échapper à personne - chaque François ou qu’il soit, quoi qu’il fasse, a le devoir sacré de défendre la Patrie au péril de sa vie et d’empêcher les symboles de la France d’être souillés.

    Or justement, l’Arc de Triomphe est un des symboles de notre souveraineté, donc de l’indépendance de notre nation : nul corps, nul individu ne peut s’en servir pour y afficher un slogan publicitaire faisant l’éloge de ce rêve contre nature des membres du parti de l’étranger "reconstituer le Saint Empire Romain Germanique" afin d’y dissoudre la France comme dans une purée de marrons. La France ne peut être la France sans la grandeur et celui qui met genou à terre à tout instant devant les autres n’entrera jamais dans les livres de notre grande histoire.

    Seul NOTRE drapeau, celui de la France, peut flotter librement sous l’Arc de Triomphe. Toute autre pièce d’étoffe attachée à une hampe et sensée servir d’emblème à une nation, sera considérée comme une marque d’occupation du territoire par une puissance étrangère et comme une marque d’infamie contre laquelle nous aurons l’obligation de nous élever.

    Henri Fouquereau, Secrétaire Général du Forum pour la France

  • Grande-Bretagne : percée de la Droite nationale

    Communiqué de Bruno Gollnisch

    Le Front National salue la percée réalisée par les patriotes britanniques du British National Party (B.N.P.) aux importantes élections locales partielles qui viennent de se dérouler en Grande-Bretagne. Le B.N.P. a sensiblement augmenté son score et le nombre de ses élus dans le pays, même à Londres, en dépit d’une extrême bipolarisation. Avec l’élection de Richard Barnbrook à la London Assembly , le B.N.P. fait son entrée dans cette instance dont le budget considérable dépasse celui de nombreux Etats. Il y disposera, à la grande fureur de l’establishment, de moyens importants.

    Les entretiens que mon collègue autrichien Andréas Mölzer (FPÖ) et moi-même avons eus à Londres il y a quatre jours avec Nick Griffin, le courageux et clairvoyant leader du B.N.P., nous laissent augurer une entrée du B.N.P. au Parlement Européen en 2009. Sa présence y est rendue nécessaire par l’abandon total des députés conservateurs libéraux et travaillistes à l’Europe de Bruxelles et au Super-Etat qu’imposent les traités de Lisbonne et Maastricht.

    On verra alors que le slogan naguère lancé par Jean-Marie Le Pen « Patriotes de tous les pays, Unissez-vous ! » est en train de devenir réalité.