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Europe - Page 235

  • Hypocrite

    L’Union européenne a signé avec la Serbie un accord de stabilisation et d’association. Mais il ne sera pas appliqué tant qu’il n’y aura pas une « pleine coopération » de Belgrade avec le TPI.

    En réalité, il s’agit de faire pression sur les électeurs serbes, à l’approche des législatives du 11 mai. Le président Tadic, qui est allé lui-même signer l’accord à Bruxelles, avait réclamé ouvertement cette signature pour renforcer les chances du « camp pro-européen ».

    Il s’agit du même accord qui avait été proposé aux Serbes entre les deux tours de la présidentielle de janvier dernier...

    Le Premier ministre Vojislav Kostunica a jugé la signature « anticonstitutionnelle, contre l’Etat et illégale », et a promis que le gouvernement issu des prochaines élections l’annulerait immédiatement.

  • Le président autrichien remue le couteau dans la plaie

    Le président autrichien Heinz Fischer a ratifié hier le traité de Lisbonne. Il a souligné que ce traité est « pratiquement identique » à celui que les Français et les Néerlandais avaient rejeté et que l’Autriche avait ratifié « sans problème » en 2005.

    Difficile de souligner plus méchamment que les Français se sont fait avoir, pour rester poli.

  • Amendements débiles

    Le porte-parole de l’UMP Frédéric Lefebvre affirme qu’il va déposer un amendement au projet de réforme de la Constitution , visant à maintenir l’obligation d’un référendum « lorsqu’il s’agira d’un pays qui n’est pas géographiquement en Europe », et plus précisément « quand il n’a pas sa capitale en Europe ou quand la très grande majorité de son territoire n’est pas sur le continent européen ». Tout cela peut se dire en sept lettres seulement : t.u.r.q.u.i.e. Mais on ne peut pas dire dans la Constitution qu’on fera un référendum seulement sur la Turquie.. .

    Deux heures après Frédéric Lefebvre, Nicolas Dupont-Aignan a annoncé son propre amendement : il vise à maintenir le référendum obligatoire pour les pays de plus de dix millions d’habitants...

    Ces gens-là n’ont donc plus aucune notion de ce qu’est une Constitution. Ils confondent la loi fondamentale avec un règlement de location.

  • Histoire belge (vraie)

    Le gouvernement belge a décidé l’ouverture d’une enquête pour « clarifier le prix correct d’un cornet de frites ».

    Le ministre de l’Economie, Vincent Van Quickenborne, a chargé les autorités nationales de la concurrence de « mener une enquête préliminaire afin d’expliquer la différence de prix entre les pommes de terre et les cornets de frites ».

    « On a constaté une divergence entre l’évolution des prix des deux, a précisé un porte-parole du ministère. Les frites s’enchérissent plus vite que les pommes de terre, ça paraît un peu anormal. »

    L’enquête doit permettre de « voir s’il y a une bonne explication pour cette différence ».

    Le ministère espère ainsi avoir « une image objective de la structure des coût du fameux cornet », tenant compte des différents facteurs : coût des matières premières, de l’énergie, des salaires.

  • Les enseignements de l’odyssée Galileo

    Le Parlement européen a définitivement confirmé, par 607 voix contre 36 et 8 abstentions, le programme de relance du projet européen de navigation par satellite, Galileo, qui devrait théoriquement concurrencer d'ici 2013 le système américain GPS. Ce vote met fin à l'incertitude autour du projet, qui avait pris un énorme retard en raison notamment des hésitations des partenaires privés devant concrétiser l'ambitieux et onéreux programme. L'UE reprend seule le financement du projet à sa charge, soit un total de 3,4 milliards d'euros.

    Voici l’explication de vote de Lydia Schenardi, au nom des députés Front national :

    aura fallu onze années de pénibles tergiversations et d'imbroglios politico-administratifs pour parvenir à une solution pour la création d'un système européen indépendant de radionavigation par satellite. Et on estime à 5 ans le retard dû à la méthode choisie : partenariat public-privé, coopération internationale au delà de l'Union européenne, participation impérative de tous les Etats-membres, rôle imposé de la Commission européenne... Si de tels principes et méthodes avaient été appliqués à des aventures technologiques et industrielles comme Airbus ou Ariane, il y a fort à parier que l'Europe n'aurait aujourd'hui ni constructeur aéronautique ni lanceur spatial propres.

    Si le résultat final n'est pas pleinement satisfaisant, il n'en reste pas moins un résultat, riche d'enseignements. Le lancement de grands projets stratégiques dans des domaines nouveaux, dans lesquels le secteur privé ne peut ou ne veut pas prendre de risques, ne peut se concrétiser que si les autorités publiques en sont les décideurs et les financiers exclusifs. Parce que ce sont des projets qui relèvent d'une vision politique et non de la pure logique économique. Et en deuxième lieu, dans ce type de projets, le passage obligatoire par les institutions et procédures communautaires a prouvé qu'il était un frein et un facteur négatif, multipliant les contraintes idéologiques, là où la coopération intergouvernementale a prouvé son efficacité. Espérons que ces leçons seront retenues.

  • Réforme institutionnelle : un leurre et une arnaque

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    L’avant-projet de réforme institutionnelle, adopté ce jour en conseil des ministres, « vise d’abord et principalement à accorder des prérogatives nouvelles au Parlement », selon le Premier ministre.

    Cette prétendue réforme n’est qu’un leurre.

    Le rôle actuel du Parlement est, pour l’essentiel, de transcrire dans la législation française les directives européennes. Dans ces conditions, il est dérisoire d’évoquer un quelconque renforcement de « prérogatives » qui sont une peau de chagrin.
    Mais cette réforme comporte aussi la suppression de l’obligation d’un référendum pour ratifier l'adhésion d'un nouveau membre de l'Union européenne.

    Nicolas Sarkozy, qui a déjà refusé aux Français un référendum sur le traité européen, interdit maintenant un référendum sur l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne. Il prouve ainsi qu’il est favorable à cette adhésion, contrairement à ce qu’il avait affirmé pendant sa campagne.

    Et il montre qu’il ne fait aucun cas de l’avis des citoyens, quand ceux-ci risqueraient de se mettre en travers des diktats de l’euromondialisme.

  • Le scandale de la sous-production laitière

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le prix du lait et des produits laitiers va continuer à grimper, nous annonce-t-on, parce que la demande mondiale continue de progresser, et que la France a encore perdu 50.000 producteurs ces dix dernières années.

    En raison de la suppression par Bruxelles de tous ces éleveurs, la France ne peut même plus atteindre les quotas qui lui ont été concédés.

    Voilà où conduisent les menées criminelles des eurotechnocrates et la veulerie non moins criminelle des gouvernants qui disent amen à tous leurs diktats.

    Face à la forte hausse de la demande dans les pays émergents, la France pourrait et devrait être en pointe dans la production laitière mondiale.

    Il faut en finir avec le malthusianisme européiste mortifère qui continue de faire planer le spectre de la surproduction alors que la sous-production devient dramatique.

    C’est la nation tout entière qui en pâtit, et le monde qui attend de la France qu’elle remplisse sa mission nourricière.

  • Un crachat slovène sur les chrétiens d’Irak

    La présidence slovène de l’Union européenne a rejeté la proposition allemande d’accorder un traitement préférentiel aux demandes d’asile de chrétiens d’Irak.

    « Je pense que le droit d’asile doit être accordé sans considération de religion ou de race », a déclaré le ministre slovène de l’Intérieur, Dragustin Mate.

    La Slovénie est un pays catholique. Mais quand on accède à la présidence de l’Union européenne, on adopte l’idéologie européiste et on l’applique sans faiblir. Pauvre Slovénie, que j’aime tant...

  • Une fatwa du Conseil de l’Europe

    Le 16 avril, l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe a adopté une résolution pour le droit à l’avortement dans tous les pays membres (voir ma note précédente). La veille, la même Assemblée a adopté une résolution appelant les Etats membres à promouvoir l’islam (un islam compatible avec les droits de l’homme, la démocratie, etc., bien sûr...). Si certains voient dans cette coïncidence une volonté de remplacer les bébés européens par des musulmans d’importation, ils n’ont sans doute pas tort.

    Voici des extraits de cette résolution :

    « L’Assemblée parlementaire met en garde contre toute confusion qui pourrait être faite entre l’islam en tant que religion et l’intégrisme islamique en tant qu’idéologie. L’islam est la deuxième religion en Europe et une composante des sociétés européennes: dans certains Etats membres du Conseil de l’Europe, c’est la religion traditionnelle de la majorité de la population; dans d’autres, c’est la religion de la majorité des immigrés et des citoyens issus de l’immigration, qui représentent une proportion grandissante de la population. L’intégrisme islamique, par contre, est une idéologie extrémiste qui poursuit des objectifs politiques et promeut un modèle de société incompatible avec les valeurs des droits de l’homme et les normes de la démocratie; dans sa pire forme, l’intégrisme islamique préconise l’usage de la violence pour atteindre son but. »

    «Il appartient aux gouvernements européens en particulier de s’attaquer aux causes qui forment le terreau fertile de l’extrémisme – pauvreté, discrimination et exclusion sociale; de garantir le plein respect de la liberté de pensée, d’expression et de religion, telle qu’énoncée dans la Convention européenne des Droits de l’Homme, et de contribuer à instaurer un climat de respect de toutes les religions quelles qu’elles soient, ou de l’absence de religion. A cet égard, les Etats membres du Conseil de l’Europe doivent continuer à être vigilants dans leur action de prévention et de lutte contre le phénomène de l’islamophobie. »

    Parmi la longue liste de recommandations faites aux gouvernements, on note que l’Assemblée les invite « à promouvoir la cohésion sociale, l’intégration, la participation politique et civique des immigrés et des citoyens issus de l’immigration », en « accordant aux immigrés en situation régulière le droit de vote et d’éligibilité, au moins aux élections locales et régionales, afin qu’ils puissent avoir une influence sur l’administration publique et les autorités au niveau local », en « supprimant tout obstacle juridique ou administratif sans objet à la construction d’un nombre suffisant de lieux de culte adaptés à la pratique de la religion islamique », en « s’assurant que les manuels d’école ne donnent pas de l’islam l’image d’une religion hostile ou menaçante ».

    Ce qui est hallucinant dans ce texte est que les parlementaires se piquent de donner une leçon d’islam. On a vu qu’ils commencent par expliquer doctement qu’il ne faut pas confondre la religion islamique et l’idéologie islamiste politique (alors que Tariq Ramadan lui-même dit clairement que l’islam est une doctrine globale qui peut « difficilement » entrer dans la catégorie religion). Ou encore ils invitent les gouvernements « à lutter contre toutes les formes de discriminations et de violences (en particulier les mariages forcés, les mutilations sexuelles féminines, les crimes dits « d’honneur ») qui, au nom d’une interprétation erronée des textes religieux ou des coutumes, bafouent les droits fondamentaux des femmes et l’égalité entre les femmes et les hommes ».

    Car les parlementaires du Conseil de l’Europe savent ce qui est et n’est pas « une interprétation erronée des textes religieux ».

    Ce 15 avril 2008, le Conseil de l’Europe aura donc promulgué une fatwa...

    La résolution se termine par une série d’autres recommandations par lesquelles les parlementaires invitent « en outre » les « organisations, les dirigeants et les chefs d’opinion musulmans européens » à « encourager les jeunes musulmans européens à devenir imams », « à encourager les médias à rendre compte de façon équitable de la réalité musulmane et des opinions des musulmans, en veillant notamment à donner la parole aussi aux modérés », ou « à encourager le développement d’une intelligentsia laïque ». Sic. On voit qu’ils ont tout compris.

  • Le Kosovo serbe aux mains des bouchers de l'UCK ?

    Communiqué de Bruno Gollnisch

    Carla Del Ponte, ancien procureur du Tribunal Pénal International pour l'ex-Yougoslavie, publie un livre coécrit avec Chuck Sudetic, un américain d'origine croate, qui accuse les chefs Albanais du Kosovo, dont l'actuel Premier ministre Hashim Thaçi, d'avoir fait entre autres, un trafic d'organes prélevés sur des prisonniers serbes.

    L'horreur est à la hauteur du scandale que provoque cette révélation pour le moins inattendue de la part de Madame Del Ponte. On y apprend que des centaines de prisonniers serbes ou slaves se voyaient prélever un rein avant d'être sommairement exécutés pour servir de réserve pour les organes restants.

    Bien que, cette fois ci, la fourniture de preuves soit difficile pour Madame Del Ponte, on remarque à travers cet ouvrage qu'elle se lamente au sujet des violences contre les témoins disposés à parler des crimes commis par les membres de l'UCK. Outre cette étrange naïveté, cette information arrive malheureusement bien tard à l'heure où le nouvel ordre mondial exige l'indépendance du Kosovo, berceau de la civilisation serbe, au profit des terroristes albanais.

    On est aussi en droit de se demander, à la suite de ses révélations, si Madame Del Ponte va changer de camp ? Elle qui fut une vraie passionaria dans sa traque et sa condamnation acharnée des patriotes serbes et croates alors que demeure une   impunité plus que douteuse des criminels de guerre et mafieux bosniaques ou albanais.

    [On parle beaucoup ces jours-ci des révélations de Carla del Ponte. Rappelons que c’était la une de National Hebdo daté du 3 avril : « Disparus du Kosovo : un trafic d’organes couvert par l’ONU et l’OTAN ? »]