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Europe - Page 232

  • Le référendum hypocrite : réaction turque

    La Turquie a réagi, par un communiqué de son ministère des Affaires étrangères, à l’obligation du référendum pour l’adhésion à l’UE d’un pays représentant plus de 5% de la population de l’UE.

    Le gouvernement turc est « irrité par la volonté d’inscrire une telle approche discriminatoire dans la Constitution française en dépit du fait que les négociations d’adhésion ont débuté avec le consentement de la France (et se poursuivent avec le consentement de Nicolas Sarkozy, pourrait-il ajouter). Il est indéniable qu’une telle approche discriminatoire soit préjudiciable à nos relations bilatérales et soit dommageable à l’amitié traditionnelle entre nos peuples. »

    Et le ministère turc d’espérer que le projet de réforme constitutionnelle soit amendé sur ce point.

    Dans le même temps, on apprend que la majorité des sénateurs UMP a bien l’intention de revenir au texte initial, c'est-à-dire à l’absence de tout référendum...

  • Un député britannique demande une diminution des indemnités parlementaires

    Le député conservateur Peter Lilley a rédigé une proposition de loi visant à ce que les salaires des parlementaires britanniques « tiennent compte des transferts de compétences entre le Parlement et les institutions européennes ». Ce n’est pas une blague. Il a bel et bien eu le culot de défendre sa proposition de loi mardi devant la Chambre des Communes.

    « Dans presque tous les métiers, a-t-il dit notamment, il est reconnu que le salaire doit refléter les responsabilités. Si des gens se voient confier davantage de responsabilités, ils reçoivent un salaire plus élevé. S'ils accèdent à une fonction avec moins de responsabilités, ils s'attendent à un moindre salaire. La même chose devrait être vraie du Parlement. Si, comme on le voit par le projet de loi qui traite du traité constitutionnel européen (sic), cette Chambre transfère plus de compétences aux institutions européennes, l’indemnité des députés devrait refléter la diminution de leurs responsabilités. Si, en revanche, comme mon très honorable ami le chef de l’opposition l’a promis, le Parlement recouvrait quelques compétences, comme celles qui ont été concédées sur les politiques sociales et d’emploi dans le traité d’Amsterdam, cela devrait se refléter positivement dans l’indemnité des députés. »

    Peter Lilley a montré comment le Parlement perdait régulièrement des parts de son pouvoir, dans un processus de « tranches de salami » où chaque tranche est peu visible, et comment de plus en plus de lois n’étaient que des transpositions de directives européennes. Et c’est une autre tranche de salami qui va partir avec le traité de Lisbonne. « Il est marrant, a-t-il ajouté, que les ministres défendent noblement et acceptent une responsabilité dans les rejetons législatifs de Bruxelles, alors qu’ils n’ont souvent pris qu’une faible part à leur conception. Ils préfèrent en revendiquer la paternité plutôt que d’admettre leur impuissance. C’est le destin du coucou au cours des âges... »

    A la fin de son exposé, Peter Lilley a demandé si un collègue voulait lui répondre. Il n’y en a eu qu’un, qui commença par faire valoir, sur le ton de la plaisanterie, tout de même, que le volume des lois discutées au Parlement s’accroît d’année en année et donc que les députés devraient être payés davantage. La suite (« sérieuse ») de son propos, sur les transferts financiers entre les Etats et l’Union, était proprement hors sujet.

    Peter Lilley avait frappé juste... Une gêne passait sur la Chambre des Communes...

    La proposition de loi passera en seconde lecture le 17 octobre. Elle n’a évidemment aucune chance d’aboutir, mais il y aura eu au moins un député, en Grande-Bretagne, pour mettre les pieds dans le plat. On aimerait qu’il ait des émules en France. Mais il ne faut pas rêver...

    (via Bruges-Europe)

  • La provocation de la Commission Européenne envers les marins-pêcheurs

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    C'est au moment où les marins-pêcheurs subissent de plein fouet l'envolée du prix du gazole, la réduction drastique des quotas et du nombre de jours passés en mer, la baisse des cours du poisson, que la Commission Européenne envisage, à partir de 2009, de diminuer les quotas de pêche de 25% pour certaines espèces sans aucune concertation avec les pêcheurs ou leurs représentants.

    Cette véritable provocation ne s'explique que par la volonté délibérée de Bruxelles de favoriser la mondialisation des produits, y compris de la pêche, en augmentant les importations des pays tiers au risque de sacrifier la pêche française et européenne.

    Le Front National s'élève contre cette provocation et défendra par tous les moyens les entreprises de pêche côtières ou hauturières afin qu'elles puissent vivre de leur travail sans subir la concurrence déloyale des navires-usines des pays tiers qui pillent la ressource halieutique.

  • Les 7 morts évitables de Haute-Savoie

    Communiqué de Jean-Claude Martinez

    Sept collégiens sont morts en Haute-Savoie. Leur car a été détruit à un passage à niveau. 1.200 accidents de ce type ont lieu chaque année.

    Ce passage à niveau pouvait être remplacé par un pont ou par un tunnel. Il en aurait coûté simplement 2 millions d'euros. Les dirigeants français prétendent ne pas avoir cette somme.

    Or, chaque année, entre ce qu'elle verse au budget européen et ce qu'elle reçoit du budget européen, la France perd plus de 2 milliards d'euros. C'est-à-dire de quoi remplacer 1.000 passages à niveau. En 18 ans, la France aurait pu supprimer ses 18.000 passages à niveau.

    Les dirigeants français préfèrent financer les réseaux d'égouts en Pologne ou en Slovaquie, les routes en Irlande, les investissements en Grèce. Tout cela grâce aux 18 milliards d'euros que nous versons chaque année à Bruxelles.

    C'est cela l'Europe christique. La France se sacrifie et sacrifie les siens pour les investissements des autres. C'est beau mais c'est sot.

  • Euroscepticisme et démocratie

    Montrant que le découragement saisit nombre d’eurosceptiques, Henri Védas cite l'universitaire John Laughland :

    « Les eurosceptiques ont tort de croire - pour le moment, du moins - en une renaissance politique de la démocratie. Il y a certes eu, dans le passé, des poussées de sentiment anti-UE, et plusieurs se sont même exprimées dans des référendums, mais l'UE se contente de les ignorer [....]. Dans tous les cas, elle fait ce qu'elle veut, sans que la légalité ou la démocratie ne soient des obstacles. De ce fait, faire appel à la démocratie est largement inutile, les occidentaux étant plus préoccupés de leur bien-être matériel que de leurs droits politiques. »

    C’est pourquoi j’ai toujours été sceptique… quant à l’axe de combat de Georges Berthu, qui est précisément l’appel aux principes de la démocratie contre les pratiques de l’UE et contre les traités européens. Georges Berthu, du temps qu’il était député européen (MPF) a écrit des livres tout à fait remarquables – de référence, même - sur les traités européens. Mais j’ai toujours été gêné par le décalage entre ses lumineuses analyses et ses appels à respecter la démocratie.

    En effet, les eurocrates se moquent totalement de la démocratie. Si l’on s’en tient à la défense de la démocratie on peut finir en effet par être découragé.

    C’est pourquoi l’angle d’attaque ne peut pas être celui-là, qui du reste est très faible compte tenu de l’enjeu. Car il s’agit de la survie des nations d’Europe, de leur souveraineté. Et c’est seulement sur ce terrain-là que le combat a un sens.

    Jeanne d’Arc n’était pas désespérée, et pourtant c’en était fini de la France… Mais Jeanne d’Arc n’a pas invoqué la démocratie…

  • Les médecins montent au créneau contre l’UE

    C’est une première : un communiqué commun de l’Ordre des médecins et des quatre principaux syndicats de médecins français. Contre les menaces de l’Europe de Bruxelles.

    « Face au diktat de la Commission Européenne exigeant de la France qu’elle laisse des capitaux, de toute nature, prendre la maîtrise des sociétés d’exercice constituées entre professionnels de santé libéraux, le Conseil national de l’Ordre des médecins et les principaux syndicats de médecins libéraux demandent au Gouvernement et au Parlement de maintenir la réglementation qui, jusqu’à présent, a garanti la qualité des soins et l’indépendance professionnelle. La santé ne doit pas devenir une marchandise livrée aux spéculations financières avec des processus de concentration et une recherche de rentabilité immédiate incompatibles avec la proximité que les médecins offrent aujourd’hui aux patients et le maillage du territoire. »

    Ce communiqué est pour l’instant le point d’orgue d’une montée en puissance de la contestation. Au départ, seuls les SEL, à savoir les laboratoires d’analyses organisés en sociétés d’exercice libéral, avaient réagi. Car ces sociétés étaient dans le collimateur : alors que leur capital doit être détenu à 75% au moins par les professionnels, il était question de permettre à n’importe quel investisseur d’en acquérir le capital sans limitation. Peu à peu, les autres professions de santé ont compris que l’affaire les concernerait aussi à brève échéance.

    Le 18 avril, les cinq Ordres (médecins, pharmaciens, sages-femmes, chirurgiens-dentistes, masseurs kinésithérapeutes) cosignaient un communiqué intitulé « Non à la mainmise des investisseurs financiers sur les professionnels et les services de santé »

    Le 22 avril, L’’Inter Syndicat National des Internes des Hôpitaux (ISNIH) et la Fédération Nationale des Syndicats d’Internes en Pharmacie (FNSIP) manifestaient leur inquiétude en soulignant : « Si à ce jour, le contentieux européen s’attache particulièrement aux S.E.L. de Laboratoires d’Analyses de Biologie Médicale nul doute que cet exemple fera jurisprudence au niveau européen. Il apparaît clair, que demain, au nom du concept de libre concurrence n’importe quel groupe financier pourra exiger détenir le capital de telle ou telle profession de santé. »

    Et le 28 avril l’Ordre des pharmaciens remettait ça avec un communiqué intitulé « Ne sacrifions pas la santé publique au profit des investisseurs ! »

    De quoi s’agit-il ? Un groupe financier a saisi la Commission européenne (direction marché intérieur), qui a adressé au gouvernement français une mise en demeure en avril 2006, puis un avis motivé en décembre 2006, sur l’incompatibilité de la loi de 1990 relative aux SEL avec la liberté d’établissement prévue par les traités européens. Une nouvelle plainte a été déposée, en octobre 2007 par le même groupe financier, à la Commission européenne (services de la concurrence, cette fois) contre l’Ordre des pharmaciens et l’État français pour violation du droit communautaire de la concurrence dans le domaine de la biologie.

    La Commission européenne, considérant la santé comme un « service », saute sur l’occasion pour que, par le biais des SEL, tout le secteur s’ouvre à la concurrence comme les autres services, bien que la spécificité du secteur ait été jusque-là reconnue par les traités et les directives.

    Le ministère de la Santé se contente de renvoyer à ce qu’il disait en avril. Sans même rappeler de quoi il s‘agissait. Selon l’AFP, le ministère disait alors que la France a demandé un délai supplémentaire pour « finaliser avec les professionnels la réforme en cours », qui ne concerne « que les laboratoires », elle a « pris l’engagement de répondre aux griefs de la Commission en adoptant une loi d’ici fin 2008- début 2009 », et elle a défendu auprès de la Commission sa limitation à 25% de l’ouverture du capital des laboratoires aux non-professionnels, « dans l’intérêt de la santé publique ».

    Renvoyer laconiquement à ce qui a été dit il y a plus d’un mois ne risque pas de rassurer les professionnels...

  • Partout des « plombiers polonais »

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Selon les chiffres publiés par Eurostat, le coût horaire de la main d’œuvre dans l’Union européenne varie de 1 à 20. Il est de 32,16 euros en Suède, et de 1,65 euro en Bulgarie.

    La directive Bolkestein avait été sévèrement amendée, mais la Cour européenne de Justice a pris le relais, imposant par sa jurisprudence qu’une entreprise d’un pays membre peut travailler dans un autre pays aux conditions du pays d’origine de l’entreprise.

    Autrement dit, une entreprise bulgare peut faire travailler en Suède des salariés payés vingt fois moins que les salariés suédois. Une entreprise roumaine ou lettonne peut travailler en France aux conditions roumaines ou lettonnes, avec des salariés payés 10 fois moins que les Français.

    Les travailleurs français avaient manifesté leur rejet de la directive Bolkestein en votant non au référendum de 2005. Mais l’Europe de Bruxelles leur fait un bras d’honneur.

    Non seulement le « plombier polonais » n’est pas un « fantasme », comme le prétend Nicolas Sarkozy, mais il est omniprésent.

    A cette concurrence déloyale et à ce dumping social délirant s’ajoutent l’immigration choisie et les régularisations de clandestins, pour peser à la baisse sur les salaires.

    Le Front National engage les travailleurs français à exprimer leur légitime révolte contre cette monstrueuse injustice lors des prochaines élections européennes.

  • Ingérences

    Des violences ont émaillé les élections législatives, dimanche, en Macédoine, dans 30 bureaux de vote (soit 1,5% du nombre total).

    Dès dimanche soir, alors que la Macédoine ne fait pas partie de l’Union européenne, la Commission européenne a manifesté sa préoccupation, et Javier Solana a demandé au gouvernement macédonien d’organiser un nouveau scrutin là où les incidents ont eu lieu.

    Le Premier ministre a dit que bien entendu il en serait ainsi, car la Macédoine va « montrer qu’elle peut organiser des élections libres, démocratiques et honnêtes dans tous ses bureaux de vote et qu’elle mérite de poursuivre sa voie » vers l’intégration à l’OTAN et à l’Union européenne.

    C’est bien, comme ça, messieurs nos maîtres ?

    Mais non. Le lendemain, l’OSCE donnait de la voix, conjointement avec le chef de la délégation de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, pour stigmatiser la Macédoine qui ne respecte pas les normes internationales...

    Et les Etats-Unis se sont mis de la partie, appelant le gouvernement de Macédoine à organiser de nouvelles élections dans les districts où elles ont été perturbées. Alors que le Premier ministre l’avait annoncé 24 heures plus tôt... Mais il fallait que le gendarme du monde fasse aussi les gros yeux...

  • Traité de Lisbonne : la Ligue du Nord veut un référendum

    Le gouvernement italien a adopté un projet de loi sur la ratification du traité de Lisbonne. Mais la Ligue du Nord a émis des « réserves », et « proposera une loi sur un référendum » lorsque le texte viendra devant le Parlement. « Nous sommes face à un cas grave d’abandon de souveraineté, la consultation populaire ne doit pas être évitée », a souligné Roberto Calderoli, membre de la Ligue et ministre de la Simplification des lois.

  • Trois ans après

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le 29 mai 2005, les Français rejetaient par referendum avec près de 55% des voix la Constitution européenne.

    Seul  un nouveau referendum pouvait éventuellement inverser ce résultat de 2005.

    Nicolas Sarkozy, à peine élu Président de la République, en a décidé autrement en faisant adopter par le Parlement, réuni en Congrès, un texte quasi identique rebaptisé Traité de Lisbonne et ce, au mépris du droit et de la légitimité démocratique.

    Le Front national qui s'opposa tant au texte initial qu'au texte modifié, comme constituant une atteinte grave à la souveraineté, à l'indépendance et à l'identité de la France, apparaît aujourd'hui comme le seul mouvement politique apte à défendre l'identité française et le droit des Français de choisir leur avenir.

    La dilution de la France dans un ensemble euro-turc n'est pas inéluctable à condition que les Français manifestent clairement leur opposition lors des élections européennes de juin 2009.