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Europe - Page 230

  • Totalitarisme européen

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Les autorités britanniques se sont dépêchées de ratifier le traité de Lisbonne avant le sommet européen, afin de montrer que le processus de ratification continue, alors que le traité est juridiquement mort.

    En ratifiant le traité caduc à marche forcée, contre l’avis très majoritaire de leur peuple, les autorités britanniques donnent une nouvelle illustration du totalitarisme européen.

    Nous en avons un bel exemple aussi chez nous avec Valéry Giscard d’Estaing, qui juge « indispensable que les Irlandais revotent » sur un traité qu’il qualifie lui-même d’« incompréhensible ».

    La légitime révolte des peuples s’exprimera l’an prochain aux élections européennes.

  • Le Royaume Uni ratifie l’ ex-traité de Lisbonne

    Hélas « la Reine le veult » : Elisabeth II a paraphé l’acte de ratification du prétendu traité de Lisbonne. Les Lords avaient adopté hier soir le projet de loi par un vote « oral » (sans décompte). L’amendement des conservateurs pour un report de l’examen du texte (en raison de la situation créée par le référendum irlandais) a été rejeté par 277 voix contre 184.

    Le Premier ministre Gordon Brown peut donc arriver cet après-midi au sommet européen de Bruxelles avec le traité définitivement ratifié par le Royaume-Uni, alors que le peuple britannique est le plus eurosceptique des 27, et que la presse anglaise était unanime, au lendemain du référendum irlandais, pour lui demander de faire acte de démocratie en abandonnant la ratification.

    Ce matin, la Haute Cour de Londres a rejeté le recours déposé par le député Bill Cash, qui voulait faire reconnaître que le traité ne peut pas être ratifié après le non irlandais qui l’a rendu caduc. La Haute Cour a répondu que c’est au Parlement, et non à la Cour, de décider si la loi devait ou non être votée, et qu’il s’agissait d’une affaire de décision politique et non judiciaire.

  • La pêche : c’est Bruxelles qui décide, et on obéit. Point final.

    Les directions régionales des affaires maritimes de Languedoc-Roussillon et Provence-Alpes-Côte d'Azur, sur instruction du ministère de l'Agriculture et de la Pêche, ont notifié aux pêcheurs de thon que leur permis était retiré jusqu’à la fin de la saison. Le PPS pour le thon rouge courait jusqu'au 30 juin mais il a été suspendu avec effet rétroactif au 16 juin, en application de la décision prise vendredi par la Commission européenne. Au ministère de la Pêche, on indique que ce retrait de permis relève seulement de la notification technique, puisque de facto le PPS était rendu caduc par la décision européenne. Difficile de dire plus clairement que le ministère ne sert à rien.

    La nouvelle a cependant ravivé la colère du Syndicat des thoniers méditerranéens (STM), basé à Marseille, qui regroupe 25 des 36 thoniers-senneurs français. Il a décidé de porter l'affaire devant le tribunal administratif pour tenter de faire annuler le retrait. « On mettra les moyens qu'il faut et on ira jusqu'au bout », assure son président Mourad Kahoul, président du STM, qui produit les chiffres des prises validés à bord des bateaux par des observateurs mandatés par le ministère : 22 de ses 25 thoniers n'ont pêché en moyenne que 29% de leur quota de thon rouge depuis le début de la saison. Au total, le volume de pêche de ces 22 navires atteint quelque 729 tonnes, alors que leur quota cumulé est de 2.497 tonnes. Parmi eux, cinq bateaux affichent même un tonnage nul en raison du mauvais temps.

    Au ministère, « ils reconnaissent qu'on n'a pas dépassé nos quotas mais ils ne veulent pas reconnaître que Bruxelles a fait un excès de zèle », ajoute-t-il. Car la dictature de Bruxelles ne souffre pas la moindre contestation de la part de ses valets.

  • Giscard dans le texte

    Valéry Giscard d’Estaing, sur RTL, estime que le non irlandais au traité de Lisbonne est « un avertissement » qui doit conduire à « réfléchir à un calendrier plus raisonnable et à une Europe plus démocratique ». Il faut donc tenir un calendrier encore plus déraisonnable et fouler davantage aux pieds la démocratie : « Le traité de Lisbonne n’est pas mort », et il est « indispensable que les Irlandais revotent ». car ils ne peuvent pas « décider pour les autres ». Ce sont seulement les eurocrates qui peuvent décider pour les autres. Giscard reconnaît que le texte proposé au vote est « incompréhensible », et alors… « il faut regarder si on peut mieux l’expliquer ». Sic. Selon lui, les Irlandais ont exprimé leurs craintes qu’il ne bouscule leur identité : « Ils ont tort. Le traité de Lisbonne donne davantage de garanties qu’aujourd’hui ». Resic. Et en cas de nouveau non irlandais, il prône l’établissement d’un statut spécial à l’Irlande… Avec un bonnet d’âne dans le fond de la classe.

    Le référendum irlandais aura été un formidable révélateur de la dictature eurocratique.

  • Les pêcheurs de thon se révoltent

    Quelque 300 pêcheurs italiens et français manifestaient aujourd’hui devant la représentation de l’Union européenne à Malte, tandis qu’en Italie une vingtaine de thoniers ralentissaient les entrées et sorties du port de Salerne, pour protester contre la décision de la Commission européenne, vendredi dernier, d’arrêter la pêche au thon rouge en Méditerranée à compter d’hier 16 juin parce que les quotas, selon elle, sont sur le point d’être atteints.

    A Bruxelles, en début de soirée, le commissaire Borg a rejeté, avec toute l’arrogance qu’on connaît à ces gens-là, la demande formulée par la France, l’Italie et l’Espagne de proroger la pêche : « On ne peut attendre sérieusement de la Commission qu’elle examine les demandes très mal fondées de suspendre la décision entièrement justifiée qu’elle a prise. La décision de fermer la pêche pour les thoniers senneurs n’est pas seulement nécessaire à la protection du stock et au respect par la Communauté européenne de ses obligations internationales. Elle est aussi vitale pour garantir l’équité » entre les diverses catégories de pêcheurs.

    L’équité dans la faillite des pêcheurs de l’Union européenne. Car bien entendu les pêcheurs des autres pays (Croatie, Libye, Tunisie...) vont tranquillement continuer de pêcher le thon rouge, et vont nous le vendre... C’est le même processus pour le cabillaud, que les pêcheurs de l’Union européenne n’ont plus le droit de pêcher pour les mêmes raisons : mais tous les poissonniers de l’Union européenne ont du cabillaud norvégien...

    C’est cela, l’Union européenne.

    Ce soir, les pêcheurs, qui contestent avoir atteint les quotas, menacent de bloquer le port de Salerne et les accès à La Valette.

    A Marseille, le syndicat des thoniers méditerranéen appelle ses adhérents à pêcher le thon rouge dès minuit. Le président du syndicat, Mourad Kahoul, déclare qu’il a fait un constat d’huissier des log-books des bateaux montrant que les quotas ne sont pas atteints. « Nous sommes dans notre légitimité », dit-il, et il se dit prêt au « clash » avec l’UE, y compris en mer, si des navires de contrôle tentent de les aborder : « Le premier qui les accoste, c’est la guerre... »

     

    Addendum. A propos des « demandes très mal fondées », il convient de souligner que notre ministre Michel Barnier faisait valoir que nombre de bateaux n'ont pas atteint 50% de leurs quotas, voire 30% pour certains. Pauvre Barnier, européiste en diable, et ancien commissaire européen...

  • Sarkozy ne connaît pas le Parlement européen

    L’Elysée a fait savoir que Nicolas Sarkozy présenterait les priorités de sa présidence de l’UE devant le Parlement européen à Strasbourg jeudi 10 juillet dans l’après-midi, en revenant du G8 au Japon.

    Consternation des sarkozystes : chacun sait que si les sessions se tiennent théoriquement du lundi soir au jeudi après-midi, il n’y a presque plus de députés après les votes de la fin de matinée du jeudi. « Je lui ai dit que je serais présent, mais que la salle risquait d’être vide », gémit Joseph Daul, président du PPE.

  • Adhésion de la Turquie : ça avance

    Conformément au programme, la Turquie et l’Union européenne ont ouvert aujourd’hui deux nouveaux chapitres des négociations d’adhésion, sur le droit des sociétés et le droit à la propriété intellectuelle. Cela porte à huit le nombre de chapitres ayant été ouverts.

    Comme le rappelle l’AFP, la décision d’ouvrir deux nouveaux chapitres avait été prise la semaine dernière, « et pour une fois sans polémique, la France n’ayant pas fait de difficulté ». Sarkozy ne fait même plus semblant...

    Le directeur général à l’Elargissement de la Commission européenne a indiqué que sept nouveaux chapitres pourraient être ouverts dans les prochains mois, « dès que la Turquie respectera les conditions ».

    Ensuite ça sera plus difficile, car 18 des 35 chapitres sont gelés.

    Huit sont gelés en raison du refus de la Turquie d’ouvrir ses ports et aéroports aux bateaux et avions chypriotes. Car on ne demande même pas à la Turquie de reconnaître Chypre, l’un des Etats de l’Union européenne (ce qui devrait être une condition sine qua non pour l’ouverture de quelque négociation que ce soit), on lui demande seulement, s’il vous plaît, de laisser entrer les bateaux chypriotes...

    Cinq sont gelés à la demande de la France car censés être « directement liés » à l’adhésion (comme si les autres ne l’étaient pas...). Et d’autres sont gelés sur la demande de Chypre, et de la Commission européenne.

    Quand le temps sera venu, on verra peu à peu venir le dégel, car on découvrira qu’il n’y a pas plus de raison de bloquer ces chapitres que les autres, que l’état très satisfaisant des négociations impose d’aller plus loin, que la Turquie a très favorablement évolué, etc.

  • Le non irlandais et la démocratie selon les eurocrates

    Communiqué de Bernard Antony, président de l’Institut du Pays Libre

    N’en déplaise à Alain Lamassoure, le non irlandais n’est pas seulement celui d’un petit nombre d’européens.

    Il a exprimé la volonté de centaines de millions d’européens auxquels on veut imposer un ordre européen totalitaire dont ils ne veulent pas !

    Les commentaires des idéologues eurocrates sont très plaisants à analyser. Ils révèlent combien ils baignent dans la vieille conception jacobine de la démocratie selon laquelle c’est une minorité de citoyens « éclairés », « conscients et organisés » qui doivent dicter la « volonté » générale. Car celle-ci, selon le vieux subterfuge idéologique rousseauiste, ne doit pas être confondue avec la volonté des peuples lorsque celle-ci ne va pas dans le sens de l’histoire !

    On voit bien là combien le système politique issu de la Révolution dite française n’est pas du tout celui de la libre expression politique des citoyens mais celui de leur nécessaire soumission, par habile manipulation ou par contrainte si nécessaire, pour imposer un constructivisme idéologique ressortant d’une secrète religion d’initiés.

    Contre cette domination il faut partout affirmer avec les Irlandais le temps de la reconquête des pays libres.

  • Toujours Vaclav Klaus !

    Alors que Nicolas Sarkozy se rend à Prague pour rencontrer les chefs de gouvernement tchèque, slovaque, polonais et hongrois,  le président tchèque Vaclav Klaus en remet une couche contre l’européisme dans un entretien publié par le quotidien Lidove Noviny :

    « Laissons les gens qui vivent sur le continent européen être tchèques, polonais, italiens, danois... et ne faisons pas d’eux des Européens. C’est un projet erroné. La différence entre le Tchèque, le Polonais, l’Italien, le Danois et l’Européen est la même qu’entre la langue tchèque, polonaise, italienne et danoise et l’esperanto. L’européisme est l’esperanto : une langue artificielle, morte. »

    Vaclav Klaus est le seul dirigeant européen à avoir réagi au référendum irlandais en déclarant que le traité de Lisbonne est « fini » et qu’il n’est « plus possible de poursuivre sa ratification ».

    Le quotidien tchèque Hospodarske Noviny considère que c’est au gouvernement tchèque de transformer l’essai irlandais : « Topolanek (le Premier ministre) a le doigt sur la détente (...), l’ODS (son parti) a une chance unique d’enterrer définitivement le traité. (...) La Tchéquie hésite : selon de nombreux diplomates, analystes et commentateurs, elle pourrait asséner un coup mortel au projet de réforme de l’UE.

    NB - La réaction officielle de Vaclav Klaus, vendredi, au vote irlandais: « Les résultats constituent, espérons-le, un message clair pour tous. C'est une victoire de la liberté et de la raison sur des projets élitistes artificiels et sur la bureaucratie européenne. Le projet de traité de Lisbonne s'est achevé aujourd'hui avec la décision des électeurs irlandais et sa ratification ne peut continuer. »

    Précisions.

    En République tchèque, le traité de Lisbonne est toujours en phase d'examen par la Cour constitutionnelle (qui prend manifestement son temps...), or le projet de loi de ratification ne peut être discuté au Parlement qu'après l'avis positif de la Cour.

    La République tchèque présidera l'Union europénne après la France, au premier semestre 2009, la période pendant laquelle le traité de Lisbonne est censé entrer en vigueur (avant le référendum irlandais, c'était le 1er janvier 2009, maintenant on dit juin 2009...).

  • Refaire voter les Irlandais : pas si facile

    Après le formidable coup de pied au cul lancé par les Irlandais dans l’arrière-train des eurocrates, ceux-ci sont sonnés. Tellement sonnés qu’ils n’ont pas tout de suite compris leur douleur.

    Dans un premier temps, ils ont tous dit comme un seul homme qu’il fallait poursuivre partout le processus de ratification et qu’on trouverait forcément une solution pour ces imbéciles d’Irlandais : après leur avoir montré qu’ils sont isolés, on leur refera le coup du traité de Nice. Ce n’est quand même pas 1% de la population de l’Union européenne qui va arrêter l’élan des 99%, etc.

    Aujourd’hui, ils découvrent qu’ils n’ont pas seulement les fesses rouges, mais que les paysans du Donegal, les pêcheurs de Cork et les ouvriers de Dublin leur ont provoqué des lésions plus profondes et plus douloureuses que prévu.

    Le changement de ton de la présidence slovène est caractéristique. Vendredi après-midi, le Premier ministre Janez Jansa soulignait que le traité avait déjà été ratifié par 18 pays (ce qui est faux), que ce traité est nécessaire, et qu’avec tous nos partenaires, y compris l’Irlande, « nous allons examiner les moyens d’aller de l’avant ». Mais ce matin, le ministre des Affaires étrangères Dimitrij Rupel, en arrivant à Bruxelles, déclarait qu’il « serait risqué de dire que nous allons redonner vie au traité alors que nous sommes devant un blocage ». On remarquera qu’il a bien dit : « redonner vie » : il reconnaît que le traité est mort.

    Car on peut toujours parader devant les médias en faisant comme s’il ne s’agissait que d’un négligeable accident de parcours, il demeure que le traité de Lisbonne est juridiquement caduc depuis jeudi soir, un fait incontestable que même la dictature eurocratique ne peut pas passer par profits et pertes.

    La question devient lancinante quand on regarde d’un peu plus près la situation et qu’on s’aperçoit que nous ne sommes plus dans la perspective du traité de Nice.

    Il y a deux différences essentielles. La première est le taux de participation. Après le référendum sur le traité de Nice, les eurocrates avaient fait valoir que le taux était très bas (moins de 35%) et qu’il était légitime de redemander l’avis du peuple irlandais. Mais cette fois le taux de participation a dépassé 53%, ce qui est un taux honorable pour un scrutin européen. La seconde raison, plus fondamentale, est que le traité de Nice était un traité d’étape, qui ne changeait rien à l’Union européenne : il s’agissait uniquement de redéfinir la représentation des différents pays en fonction de l’élargissement. Le traité de Lisbonne est tout autre. On a beau le qualifier avec insistance de « traité simplifié », chacun sait que ce n’est pas vrai, et qu’il s’agit de la Constitution européenne, rendue beaucoup plus complexe que son texte initial. Il s’agit donc du traité européen le plus important après le traité de Rome. On ne peut pas se comporter comme s’il s’agissait d’un document mineur et prétendre le faire passer par un nouveau référendum en y ajoutant une petite clause qui calmerait les Irlandais comme on l’a fait à Nice en garantissant la neutralité de l’Irlande... d’autant que ça, c’est déjà fait..