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Europe - Page 228

  • Dernières nouvelles tchèques

    Les Tchèques ont très mal pris (tant mieux) les propos de Nicolas Sarkozy et de Bernard Kouchner sur la République tchèque qui risquait de bloquer l’élargissement de l’UE si elle ne ratifie pas l’ex-traité de Lisbonne.

    Le 1er juillet, la presse de Prague titrait : « Paris donne un soufflet à la Tchéquie », « Sarkozy a repris l’Union européenne en adressant un message à Prague ». « Les Français veulent faire une plus grande pression sur les Tchèques »…

    Jeudi, le président Vaclav Klaus a donné une nouvelle interview au quotidien Lidove Noviny. Il refuse de répondre à la question « spéculative » de savoir s'il signera le traité une fois ratifié par le Parlement. Mais il salue une nouvelle fois la décision de son homologue polonais Lech Kaczynski de ne pas signer l’ex-traité.

    Et il ajoute :

    « J'espère que l'adoption du traité de Lisbonne sera bloquée soit par la Cour constitutionnelle soit par le Sénat. »

    Il dit aussi :

    « Je m’attends à une grande pression “à la française” sur l’édification de l’Union européenne. Notre regard est forcément différent et pour cette raison nous devons tout faire pour que l’évolution au sein de l’UE ne suive pas la direction imposée par la France… L’évolution en Europe ne doit pas suivre le diktat d’une seule opinion et ne doit en aucun cas être accompagnée de menaces. »

    Merci Sarkozy. Sincèrement.

    Enfin, et cela est encore plus important, Vaclav Klaus considère qu’un éventuel refus du traité aurait un effet positif sur la future présidence tchèque, car « celui-ci affaiblit le rôle du pays président »…

  • Kaczynski et le traité : des précisions

    L’AFP s’est entretenue avec le président polonais Lech Kaczynski, qui précise sa position :

    « Si l'Irlande prend une autre décision, non pas sous pression, (...) mais de la même manière que celle qui a été prise, la Pologne ne posera pas d'obstacle. Moi-même, je ne poserai pas d'obstacle puisque le Parlement polonais a déjà approuvé le traité. »

    Il ajoute :

    « Faire pression aboutit parfois à un effet contraire à celui qui était escompté… » « Ma motivation c'est de ne pas violer le principe de l'unanimité. Si maintenant un pays se trouve sous la contrainte, ce principe n'existe plus. »

    Sur le fond, vu le traitement infligé à l’Irlande :

    « Même si je heurte de front les autres pays de l'UE, il faut répondre à la question de savoir, que doit être l'UE dans l'avenir ? Une Union dominée par les plus grands où les moins grands ne jouent qu'un rôle complémentaire, ou bien une Union démocratique de 27 pays et davantage dans l'avenir ? »

    Et Lech Kaczynski rappelle qu’il y a une autre condition pour sa signature. Il l’avait déjà énoncée, puis on l’avait oubliée, mais elle est toujours là : que les décisions touchant à l'UE soient prises avec le triple accord du gouvernement, du parlement et du président, afin que le président ait autant de pouvoir que les deux autres institutions sur les questions européennes. « Je pourrai signer le traité quand nous aurons une législation appropriée », dit-il.

    Et il souligne qu'il aurait fait valoir cette condition même si les Irlandais avaient dit oui.

  • Les temps changent…

    Le commissaire européen Peter Mandelson n’avait pas répondu, ni fait répondre, aux précédentes attaques de Nicolas Sarkozy, concernant les négociations de l’OMC, ou le référendum irlandais (quand il a accusé le commissaire d’avoir une part de responsabilité dans le non). Après les nouvelles attaques de lundi soir sur France 3 (reprenant textuellement ce que Sarkzoy avait déjà dit sur le sujet : « Je ne laisserai pas faire », etc.), le porte-parole de Mandelson a réagi, et Mandelson lui-même s’est exprimé, se disant « déçu » par ces attaques « fausses et injustifiées ». Et il n’est pas allé hier soir au dîner de l’Elysée, prétextant qu’il devait être aujourd’hui à Marseille, mais laissant ses proches dire qu’il n’était pas mécontent d’avoir un prétexte pour être absent de ce dîner. La réponse de Sarkozy est pitoyable : « Il doit certainement être ravi de la publicité que je n'hésite pas à lui faire quand je suis en désaccord avec lui. »

    Ainsi le premier jour de la présidence française de l’UE a-t-elle été marquée par le Non du président Kaczynski et une polémique majeure entre le commissaire au Commerce et le président du conseil européen.
    Cela est excellent.

    Les Français voient qu’on leur a menti sur les 19 pays qui ont ratifié le traité de Lisbonne. La veille, ils avaient appris que l’Allemagne non plus ne l’avait pas ratifié. Et les propos de Lech Kaczynski, après ceux de Vaclav Klaus, installent peu à peu l’évidence que le traité est caduc.

    D’autre part, on se garde bien de dire aux Français que les gouvernements n’ont aucune prise sur les négociations de l’OMC, qui sont du ressort exclusif de la Commission européenne. Tant Sarkozy que le Premier ministre irlandais tentent de faire croire qu’ils peuvent opposer leur veto (« Je ne laisserai pas faire », martèle notre président). Mais les Français commencent à comprendre que c’est faux, quand ils voient le porte-parole de Mandelson parler comme ayant une autorité supranationale, et qu’ils constatent que le commissaire européen renvoie Sarkozy dans les cordes, montrant qu’il ne discute pas avec le président français, fût-il président du conseil européen, mais avec Pascal Lamy, directeur de l’OMC et…ancien commissaire européen.

    La prestation télévisée de Sarkozy a été remarquable. Il a voulu montrer que l’Union européenne allait pouvoir apporter aux Européens, et spécialement aux Français, des avantages concrets. Or, sur chaque sujet, comme l’a souligné Jean-Marie Le Pen, il montrait en réalité qu’il n’arriverait à rien puisqu’il fallait d’abord convaincre ses partenaires, et que sur tous les sujets évoqués les partenaires n’étaient pas d’accord. Ce que le correspondant à Bruxelles de The Economist dit en termes ironiques (cités par Henri Védas) : « La plupart des propositions que M. Sarkozy a faites lors de l'interview ont à peu près autant de chances d'être satisfaites par ses pairs européens et la Commission européenne à Bruxelles qu'en aurait un convive demandant un verre de lait lors d'un dîner français. » Et cela va se voir très vite.

    Jean-Marie Le Pen disait hier que les contorsions de Nicolas Sarkozy ne changeront rien au fait que le traité est caduc.
    On n’a pas fini de voir les contorsions de Sarkozy, de ses ministres et des apôtres de l’Europe supranationale, qui rivalisent de langue de bois dans les débats audiovisuels.

    Mais tout cela se voit désormais comme le nez au milieu de la figure. Il y a eu une première grande prise de conscience lors des référendums de 2005. Le référendum irlandais a été l’occasion d’une nouvelle prise de conscience. On a franchi une nouvelle étape. Le vent ne souffle plus en direction du super-Etat européen, mais vers l’Europe des peuples. Quand on voit je ne sais plus quelle sous-ministre, hier soir, affirmer que « 19 peuples ont dit oui et qu’un seul a dit non », et qu’il faut « respecter la démocratie » (par exemple, mais il y en aurait tant d’autres), on se dit qu’ils sont en train de perdre la partie.

    Chacune de ces contorsions les rend un peu moins crédibles. Ils sont comme dans un de ces pièges qui se referment inexorablement et de plus en plus chaque fois que celui qui y est pris fait un nouveau mouvement.

    Je ne crois pas que je prenne mes désirs pour des réalités. Je crois que quelque chose a vraiment changé. Et j’attends goulûment leurs prochaines erreurs…

  • Pour saluer le Président polonais

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Jean-Marie Le Pen salue la décision du Président polonais Lech Kaczynski de ne pas signer la loi de ratification du traité de Lisbonne, au motif que c’est aujourd’hui « sans objet ».

    En effet ce traité est caduc depuis le non irlandais.
    C’est aussi ce qu’a déclaré le président tchèque Vaclav Klaus.

    La Pologne est ainsi le troisième pays à rejeter le traité, ou plutôt le cinquième, car le peuple français et le peuple néerlandais avaient déjà rejeté ce même texte sous sa forme précédente.

    Cette fois, un seul peuple a pu donner son avis. Mais cet avis a entraîné la mort juridique du traité. Les contorsions de Nicolas Sarkozy n’y changeront rien.

  • Bonnes nouvelles européennes

    J’ai plusieurs fois insisté sur le fait que, contrairement à ce que veut nous faire croire la propagande intensive des eurocrates, certains pays donnés comme ayant ratifié le traité de Lisbonne, dont l’Allemagne et la Pologne, ne l’ont toujours pas fait. Chaque fois, je tremblais en me disant que peut-être je me trompais, que le président allemand et le président polonais avaient peut-être signé l’acte de ratification en catimini : puisque tout le monde se focalise sur les prétendues « ratifications » parlementaires, personne n’a fait attention que ces chefs d’Etat avaient rempli ce qui semble être considéré comme une simple formalité. D’autant que nous avons l’exemple français. Si le « débat » parlementaire fut très médiatisé, ainsi que le vote final du 8 février, presque personne n’a parlé de la signature de l’acte de ratification par Nicolas Sarkozy (c’était le 14 février au Journal Officiel).

    Eh bien nous avons aujourd’hui la preuve que ces deux chefs d’Etat n’ont pas signé l’acte de ratification.

    Lech Kaczynski : la ratification est aujourd’hui sans objet

    La plus belle nouvelle nous vient de Pologne. Dans une interview au journal Dziennik, Lech Kaczynski déclare carrément que la ratification du traité de Lisbonne est « sans objet » depuis le non irlandais :

    « Pour le moment, la question du traité est sans objet. Il est difficile de dire comment cela se finira. En revanche, l'affirmation selon laquelle il n'y a pas d'Union s'il n'y a pas de traité n'est pas sérieuse », souligne-t-il, rappelant que le même raisonnement avait été tenu par les partisans de la Constitution au moment de son rejet par les électeurs français et néerlandais en 2005. « Et pourtant l'Union a fonctionné, elle fonctionne et elle continuera de fonctionner. Bien sûr, elle n'est pas idéale, mais une structure à ce point compliquée ne peut être idéale. »

    Hier soir, Nicolas Sarkozy disait que sa priorité était de « circonscrire le problème aux Irlandais » et de faire en sorte que les autres pays européens « continuent de ratifier ».

    Eh bien le président polonais n’a pas l’intention de ratifier. Et l’on savait déjà que le président tchèque, arguant du fait que le traité est désormais caduc, n’a pas non plus l’intention de ratifier…

    « Circonscrire le problème aux Irlandais », c’est fini avant de commencer.

    Et le gros mensonge réitéré par Nicolas Sarkozy, selon lequel il est impossible d’étendre l’Union européenne à la Croatie sans le traité de Lisbonne, a fait long feu lui aussi. Cet argument destiné à faire pression sur les pays qui veulent voir la Croatie adhérer rapidement, comme la République tchèque, est passé à la trappe, car il ne faut pas prendre les dirigeants tchèques (ou autres) pour des imbéciles comme le fait Sarkozy avec les Français.


    Le président allemand sursoit


    D’autre part, le président allemand Horst Köhler a fait savoir hier soir qu'il attendrait, avant de signer la loi de ratification, l'avis de la Cour constitutionnelle (BVG), saisie de deux plaintes contre le traité. Plaintes dont on avait entendu parler mais dont on n’avait plus de nouvelles depuis un certain temps.

    Elles émanent d’un député conservateur bavarois, Peter Gauweiler, et du groupe parlementaire de gauche radicale Die Linke. Elles pointent notamment les déficits démocratiques et le transfert vers Bruxelles de certaines prérogatives actuelles du Bundestag.

    Dans le communiqué, la présidence de la République explique que Horst Köhler s'est conformé à une demande que lui a adressée la Cour constitutionnelle.

    En fait, Horst Köhler est favorable au traité, et le communiqué souligne que sa décision de surseoir à la signature est « indépendante de l'examen par le président de la loi d'approbation » du traité. Il la signera donc dès que la Cour constitutionnelle aura rendu sa décision, laquelle ne fait guère de doute non plus. Mais en attendant, chacun voit désormais que l’Allemagne n’a toujours pas ratifié le traité.

  • Merci Monsieur Sarkozy !

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Vous avez commencé par affirmer que c’est une erreur de penser que l’échelon national serait plus performant, et que sur tous les plans nous avons besoin de l’Europe.

    Et ensuite, sur TOUS les sujets, vous avez prouvé le contraire. Qu’il s’agisse des prix dans les supermarchés, des marins-pêcheurs, de la fiscalité sur les produits pétroliers, sur les disques ou dans la restauration, de l’énergie, de l’environnement, des négociations à l’OMC, de l’immigration, etc., chaque fois vous avez montré que le gouvernement français ne peut pas agir parce qu’il faut l’accord des 27 et que cet accord est généralement impossible à obtenir. Sans parler de la Banque centrale européenne qui « fait le contraire de ce qu’il faudrait faire », mais qui doit demeurer indépendante…

    Grâce à votre intervention de ce soir, les Français ont bien compris qu’il faut sortir de cette Europe-là, et que c’est vraiment devenu urgent, car la France est paralysée par la dictature eurocratique.

    Merci, monsieur Sarkozy, d’avoir ainsi appelé les Français à voter, aux prochaines élections européennes, pour les candidats qui diront non à cette Europe-là et réaffirmeront à la face de l’euromondialisme qu’il n’y a pas d’autre protection légitime et efficace que la protection nationale.

  • Référendum et Turquie : la petite tambouille continue

    L'UMP travaille sur un « référendum d'initiative populaire spécifique pour les questions d'adhésion » à l'Union européenne, afin de trouver un « compromis acceptable » concernant la Turquie, annonce Frédéric Lefebvre, porte-parole de l'UMP.

    « Nous travaillons sur les détails techniques » de ce dispositif, et notamment sur « le seuil de déclenchement » de l'initiative (nombre de signataires nécessaires), qui devra être « plus facile » à atteindre que le référendum d'initiative populaire déjà prévu dans la réforme constitutionnelle, et qui n'est pas remis en cause, a-t-il précisé.

    On rappellera que le prétendu référendum d’initiative populaire prévu par la réforme constitutionnelle est à l’initiative… des parlementaires. Mais cela n’a pas échappé à l’UMP, bien sûr…

  • Le concours Lépine de la présidence française

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    Extrait de l’allocution de Jean-Marie Le Pen, samedi, à Cuers.

    Au-delà des risques que les idées progressistes du Président Sarkozy font courir à notre pays, les projets qu’il compte présenter à nos partenaires sont proprement dérisoires.

    Le Chef de l’Etat est si peu sûr de son fait qu'il a fait une tournée des capitales européennes, en particulier à l'Est de l'Europe, pour tenter de convaincre les Européens que notre vision de l'Europe est la bonne et que nos propositions ou suggestions sont les meilleures, que ce soit sur la PAC, à propos de l'immigration ou des changements climatiques.

    Pour couronner le tout et hors de tout esprit partisan, Sarkozy a lancé une sorte de concours Lépine des inventions pour sensibiliser les Européens et montrer qu'à défaut de pétrole et de finances publiques saines, la France a des idées. Jugez plutôt !
    – La France veut réunir à Paris après les J.O. de Pékin tous les médaillés olympiques des 27 Etats membres ;

    - elle veut faire gravir le Mont Blanc à 27 femmes des 27 Etats européens, deux cents ans après l'exploit de Marie Paradis (au nom prédestiné) pour défendre la cause des femmes et du changement climatique ;

    - Sarkozy veut renvoyer les dirigeants européens dans le collège de leur enfance pour expliquer l'Europe aux jeunes ;

    - Il veut organiser un Davos de la culture à Avignon, etc...
    Si vous avez des idées, contactez le service de presse de l'Elysée ou le secrétariat général de la présidence de la République. Ils sont preneurs !

    La France ruinée annonce fièrement l’organisation de plus de 300 manifestations dans tout le pays, à l’occasion des 6 mois de la Présidence française, soit plus de deux évènements par jour, payés par le contribuable ou par la dette abyssale que nous lèguerons à nos enfants.

    Tout ceci n'est pas très sérieux et augure mal du succès de la présidence française.
    Au lieu de lancer un catalogue à la Prévert qui fait de nous la risée de l'Europe, Sarkozy aurait mieux fait de rassurer les Français et de se préoccuper de leur pouvoir d'achat, de leur emploi, de leur sécurité et de la défense de leur identité.
    Mais pour cela, il faudrait affronter les lobbies, la Commission européenne, les médias et tous ceux qui contribuent au démantèlement de nos forces vives, à notre désarmement intellectuel et moral.

  • A quoi sert votre euro-dictature ?

    Intervention de Marine Le Pen au conseil régional d'Ile-de-France, le 26 juin, lors de l’audition de Jean-Pierre Jouyet, secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes, dans le cadre de la présidence française de l’Union Européenne.

    Monsieur le Ministre,

    Plus l’Europe de Bruxelles avance, plus elle recule dans les cœurs et les esprits.
    Le récent « non » irlandais porte à trois les pays de l’Union qui ont clairement rejeté la Constitution européenne (puisqu’entre nous la constitution que nous avons, ainsi que les Pays-Bas, rejeté en 2005 est le même texte que celui du traité simplifié).

    De l’aveu même des dirigeants des pays de l’Union, tout référendum organisé dans un quelconque des pays de l’Union déboucherait sur un NON plus ou moins massif.

    Votre Europe se construisant contre la volonté des peuples à cause d’une oligarchie sourde et aveugle aux besoins et aux désirs de ces mêmes peuples est devenue une euro-dictature !

    Or, la seule solution qui vous vient à l’esprit est de faire revoter l’Irlande, solution juridiquement aussi absurde que si vous nous proposiez aujourd'hui de rejouer l’euro 2008, jusqu’à ce que la France gagne !

    Bruxelles est à l’évidence incapable de mettre en place la moindre protection collective des peuples européens, comme le démontre son impuissance face à l’OPEP pour faire baisser le prix du pétrole.

    Ce qui ne l’empêche pas de multiplier les obstacles afin que les Etats-nations ne puissent pas amortir le choc de cette flambée qui ruine le pouvoir d’achat des européens.

    Alors, Monsieur le Ministre, à part l’arrachage de milliers d’hectares de vigne, la prime à la casse de nos bateaux de pêche, l’interdiction du camembert cru, ou l’obligation des gilets fluos dans les voitures, notre question est : « à quoi sert votre euro-dictature ? ».

    Et accessoirement, « à quoi servez-vous ? »

  • Le gendarme européen antidiscrimination a pondu son rapport

    L’Agence des Droits Fondamentaux de l’Union européenne, sise à Vienne avec toutes ses majuscules, tonne, dans son premier rapport annuel (elle a été créée en 2007) que les violences racistes, antisémites, ou relevant de l’extrême droite (?), et les comportements discriminatoires, augmentent dans l’UE et sont insuffisamment sanctionnés (sic), sauf au Royaume-Uni…

    L’Agence semble s’intéresser particulièrement aux « discriminations » nationales à l’emploi, c’est-à-dire à ce qui peut rester de préférence nationale, notion honnie par dessus tout et qui doit être fermement réprimée.

    Ainsi, l’Agence se félicite que « le Royaume-Uni possède la législation anti-discrimination la plus efficacement appliquée de toute l’UE » et qu’avec « 95 sanctions sur la période 2006-2007, il a prononcé plus de sanctions que tous les Etats membres réunis. » (Ce n’est pas sans rapport avec la galopante dhimmitude britannique.)

    A l’inverse, l’Agence s’étrangle devant ce qu’elle voit en Irlande ou en Belgique : « des offres d’emploi discriminatoires énonçant que les étrangers doivent s’abstenir de les postuler ».

    Et il est intolérable que dans 12 pays de l’UE aucune sanction n’ait été appliquée, alors que des procédures ont été engagées. Ces affreux sont la République tchèque, l’Allemagne, le Danemark, l’Estonie, la Grèce, l’Espagne, Chypre, la Lituanie, le Luxembourg, la Pologne, le Portugal et la Slovénie.

    La France fait partie des pays qui « ont mis en application une législation relativement efficace », mais où « les condamnations demeurent rares en comparaison avec le Royaume-Uni »...