Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Europe - Page 226

  • Condoleezza Rice en appelle aux vassaux de l’Amérique

    Condoleezza Rice dénonce « une Russie de plus en plus autoritaire dans le pays et agressive à l'étranger ».

    « Les Etats-Unis et l'Europe ne doivent pas laisser la Russie tirer un quelconque bénéfice de son agression. Ni en Géorgie ni ailleurs », dit-elle, appelant les Occidentaux à faire preuve de « détermination et d'unité ».

    « Notre objectif stratégique est maintenant de dire clairement aux dirigeants russes que leurs choix les placent sur une voie à sens unique: celle de l'isolement volontaire et de l'insignifiance dans le monde. »

    Y aura-t-il un dirigeant européen pour lui dire qu’elle n’est pas la patronne de notre diplomatie ? Hélas, si par hasard il y en a un, ce ne sera pas Sarkozy… Ni Brown, ni Berlusconi, ni Merkel, etc. C’est justement pourquoi elle peut se permettre ce genre de propos.

  • Le Pen : la véritable Europe

    Notre pays doit prendre l’initiative de la constitution d’une Europe des nations de Brest à Vladivostok.

    L’importance démographique, économique, militaire et géopolitique de cet arc boréal permettra de contrebalancer la superpuissance américaine, et celle des grands pays émergents comme la Chine et l’Inde.

    L’Europe de Brest à Vladivostok est d’abord un espace de solidarité culturelle, historique et chrétienne.
    La Turquie n’en fait donc pas partie, car ce pays, ami, n’est européen ni par sa géographie, ni par son histoire, ni par sa religion, ni par sa culture.

    La Grande Europe Boréale est aussi une zone d’intérêts économiques convergents : les immenses espaces riches en énergies fossiles de la Sibérie sont indispensables à l’autosuffisance de l’Europe, et, en même temps, il faut assurer la mise en valeur de ces immensités vides d’hommes, dans une zone qui risque demain de subir le déferlement de la marée démographique asiatique.

    Cette politique de solidarité continentale, conforme à notre géopolitique et à nos besoins, nous sommes les seuls à la défendre.

    Sur ce sujet comme sur bien d’autres, nous sommes la seule opposition, la seule force de contre-proposition.

    (discours de clôture de l'université d'été du Front national)

  • Le Pen : l’Europe toute puissante et anarchique

    Sans revenir sur le fond de nos travaux, j’observe moi aussi cette étrange dualité contemporaine, celle d’une Europe qui bride nos libertés individuelles et nationales par des règles contraignantes, arbitraires ou injustes, tandis qu’une anarchie sans précédent semble présider aux destinées politiques et économiques du monde.

    Le comble, c’est que la France subit ainsi l’addition des inconvénients : ceux d’une Europe toute puissante, qui décide de tout à notre place, et ceux qui naissent de la suppression volontaire de nos frontières politiques, économiques, migratoires, sanitaires et internationales, mettant la France à la merci des grands courants démographiques et économiques mondiaux, au détriment flagrant de notre identité, de notre sécurité et de notre prospérité.

    Bref, l’Union européenne est dans la situation d’un tuteur qui manifesterait une autorité implacable sur les enfants dont il a la charge, tout en laissant entrer librement dans la maison tous les autres enfants, sans intervenir lorsqu’ils casseraient ou pilleraient tout.

    Initialement, l’Union européenne se présentait comme une alternative possible à la mondialisation ; dans les faits, elle en est le fourrier, l’accélérateur et même le démultiplicateur.

    En effet, loin d’instaurer des préférences communautaires, comme c’était prévu par le Traité de Rome, loin d’ériger des frontières extérieures communes, comme prévu par les traités de Maastricht et de Schengen, l’Europe a délibérément supprimé toutes ses frontières, économiques ou politiques.

    Elle professe et promeut l’inverse de la protection, c’est-à-dire la construction d’une vaste zone ouverte à tous les échanges humains, économiques et financiers.

    Par exemple, monsieur Mandelson, le Commissaire au Commerce, n’agit jamais en représentant des intérêts de l’Union, mais en défenseur idéologique du libre-échangisme mondial.

    Il n’est pas le seul. Toute la technostructure de la Commission est mondialiste, depuis plus de 30 ans.

    Toutes les politiques suivies vont dans le sens, non pas d’une Europe européenne, mais d’une Europe-monde, ce que l’on voit particulièrement bien lorsqu’on regarde les élargissements envisagés : la Turquie, le Maroc, Israel, et demain, pourquoi pas, le Caucase, puis enfin l’Asie du Sud est, l’Afrique et l’Amérique.

    Comme l’a dit un jour l’ami Martinez, « l’Europe est un pavillon de complaisance qui couvre une marchandise mondiale ».
    Cette dénaturation de la construction européenne, tout à la fois supranationale et anti-nationale, doit être impérativement et inlassablement dénoncée à l’opinion française.

    Et c’est ce que nous faisons, inlassablement !

    (discours de clôture de l’université d’été du Front national)

  • Rocard turcomane

    Michel Rocard a ouvert le 27 août un blog intitulé « Oui à la Turquie ». Il s’agit d’abord de faire de la publicité à son livre, qui porte le même titre, et qui est paru le 3 septembre. Mais aussi de poursuivre sur la toile sa propagande pro-turque.

    Deux citations suffisent :

    « Oui à la Turquie: je le dis sans ambages car j'en suis de plus en plus convaincu, l'avenir de l'Europe passe par la Turquie. »

    « La question turque est l'occasion rêvée pour faire ce que nous n'avons pas su faire correctement et plus tôt, poser enfin les vraies questions: celles qui touchent à l'identité de l'Europe, à sa véritable vocation. »

  • Gel du partenariat stratégique UE-Russie : une pitoyable mascarade

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen et du Front national

    Les Vingt-Sept ont décidé de suspendre le processus de partenariat stratégique UE-Russie. Cette tentative d'intimidation est insensée et dangereuse pour l'avenir. Elle vise à faire plier la Russie afin qu'elle retire ses troupes de Géorgie. Cette menace puérile ne servira qu'à démontrer l'impuissance diplomatique et militaire d'une Union européenne inféodée aux Etats-Unis.

    Que l'on soit hostile, indifférent ou favorable à l'intervention russe, la question géorgienne ne doit pas empiéter sur les bonnes relations économiques, politiques et stratégiques avec la Russie.

    Ce caprice médiatique, d'une pseudo élite sans aucune vision d'avenir, va ruiner le nécessaire rapprochement avec ce grand allié naturel de l'Europe. Les Etats-Unis devraient aussi réviser à la baisse leurs prétentions géopolitiques. La Russie n'est pas l'Union soviétique.

    Jean-Marie Le Pen et le Front National saluent fraternellement leurs frères et sœurs de Russie. Il existe encore en Europe de l'ouest des femmes et des hommes qui savent où se trouvent le bon droit et leurs alliés naturels.

  • La Lituanie fait de la résistance

    Communiqué du « Centre LGBT Paris IDF »

    Paris, le 20 août 2008

    Le Maire des villes de Vilnius et de Kaunas refusent d’accueillir sur leur territoire municipal, le camion européen « Pour la Diversité et contre les discriminations ».

    La Commission Européenne, contrainte de parlementer avec les villes lituaniennes, doit se contenter d’installer le véhicule sur les parkings privés de supermarchés.

    Un compromis a été trouvé contrairement à l’an dernier alors que Juozas Imbrasas, Maire de Vilnius, avait refusé d’autoriser l’entrée du camion dans la ville, prétextant que la participation de militants LGBT serait de la propagande pro-homosexuelle.

    L’opération consiste à voyager à travers l’Europe pour promouvoir la diversité et éduquer sur la législation européenne contre les discriminations relatives au genre, au handicap, à l’âge, aux religions et croyances, aux questions de race et ethniques et à l’orientation sexuelle.

    Deux Maires d’un pays membre de l’Union Européenne refusent d’accueillir une campagne menée sous la responsabilité de la Commission et donc de promouvoir la législation européenne contre les discriminations, parce que l’homophobie, la lesbophobie et la transphobie font partie des discriminations à combattre.

    Avec l’ILGA-Europe et la Lithuania Gay League, le Centre LGBT Paris IDF s’indigne que des représentants d’un pays membre de l’Union puissent ainsi et sans encourir aucune sanction, bafouer les actions et la législation de l’Union Européenne.

    Christine Le Doaré
    Présidente Centre LGBT Paris IDF
    Tél. 06.89.33.78.07
    Centre Lesbien, Gai, Bi & Trans. de Paris et Ile-de-France • 63 rue Beaubourg 75003 Paris•
    Accueil : 01 43 57 21 47 • Administration : 01 43 57 75 95 •
    Site Internet : http://www.cglparis.org • Mail : contact@centrelgbtparis.org•
    Membre de l’ILGA-Europe, de l'Inter- LGBT et du SNEG•
    Association à but non lucratif Loi 1901, déclarée au J.O. le 7 avril 1993 •
    Agrément ministériel au titre de la Jeunesse et de l’Education Populaire depuis le 11 juin 1999•
    L’association est soutenue par la Mairie de Paris, Sidaction, le GRSP IDF, la Région IDF, la DRAC•

    [J’ai voulu citer intégralement ce communiqué pour qu’apparaissent les dernières lignes : ces activistes homos sont « agréés » au titre de la jeunesse et de l’éducation populaire, ils sont « soutenus » naturellement par la Mairie de Paris, mais aussi par la région Ile-de-France, et par la Direction régionale des affaires culturelles…]

    (merci à e-deo)

  • Les Danois reviennent en force

    Bonne nouvelle : le peuple danois revient en force dans le combat contre la dictature européenne.

    Dans une affaire concernant… l’Irlande, la Cour européenne de Justice a rendu un arrêt, le 25 juillet, selon lequel les épouses de citoyens membres de l’UE, qui ne sont pas elles-mêmes citoyennes de l’UE, ne peuvent pas se voir refuser le droit de vivre en Irlande. Et ce au nom de la règle de la libre circulation, qui ne souffre aucune restriction. L’arrêt fait naturellement jurisprudence dans toute l’Union européenne. Notamment au Danemark, qui a la politique d’immigration la plus restrictives de l’UE.

    Le 28 juillet, plusieurs couples se sont adressés au ministère danois de l’Intégration pour que le rejet de leur demande d’installation au Danemark en tant que couples soit réexaminé (beaucoup de ces couples vivent à Malmö, en Suède, à une demi-heure de route de Copenhague).

    Le ministre danois de l’Immigration, Birthe Ronn Hornbech, a annoncé que tout le système d’immigration serait revu (pour devenir conforme aux règles européennes). Ce qui a aussitôt provoqué cette réaction du Parti du peuple danois : « Le gouvernement doit dire à l’UE que c’était une condition pour l’adhésion du Danemark à l’UE que de pouvoir conduire de façon indépendante notre politique d’immigration. » Et d’ajouter que le Danemark doit être exempté de tout ce qui concerne la politique européenne de justice.

    Or le Parti du peuple danois fait partie de la coalition gouvernementale, qui s’écroule s’il se retire.

    Le 29 juillet, un conseiller de l’ancien Premier ministre Poul Nyrup Rasmussen dénonçait dans le Jyllands-Posten le fait que la Cour européenne usurpait le travail des hommes politiques élus. « Cette pratique est un problème démocratique… Les juges fabriquent de nombreuses politiques parce que les hommes politiques les laissent faire. Des décisions politiques qui devraient être de la responsabilité des représentants élus sont laissées à la Cour. »
    Dans les jours suivant, le Jyllands-Posten a publié des articles dénonçant les pratiques européenne et en appelant au respect de la souveraineté danoise.

    Le 4 août, le Parti du peuple danois a fait paraître, dans différents journaux, une pleine page intitulée : « Qui fait la loi au Danemark ? La Cour Européenne de Justice ou les Danois ? »

    Face à cette offensive, le Premier ministre Anders Fogh Rasmussen, effectuant un virage à 180 degrés par rapport à ce qu’avait d’abord dit son ministre de l’Intégration, a assuré que la politique danoise d’immigration resterait ferme, et que « le gouvernement ne restera pas inactif quand les règles de regroupement familial sont vidées de leur contenu par la porte de derrière ».

    Mais il ne dit pas comment il a l’intention de réagir, constate Pia Kjærsgaard, la présidente-fondatrice du Parti du peuple danois. En fait, dit-elle, « la politique d’immigration est jetée par-dessus bord. »

    Une conséquence de cette affaire est que le référendum sur les exemptions danoises est reporté sine die. (Le traité de Lisbonne a quant à lui été ratifié par voie parlementaire.)

    Le gouvernement avait en effet l’intention d’organiser un référendum en septembre pour mettre fin aux exemptions danoises concédées par l’UE en 1993 et qui avaient permis d’obtenir un vote positif sur le traité de Maastricht : le Danemark pouvait ne pas participer à la coopération policière et judiciaire, à la citoyenneté européenne, à la politique étrangère et de défense commune, et à l’Union monétaire et économique (ce qui est l’essentiel du traité).

    Fin juin, déjà, après le référendum irlandais et l’onde de choc qu’il a provoquée, le gouvernement danois laissait entendre que le référendum serait sans doute repoussé. Cette fois, c’est officiel, et il n’est pas repoussé, il est annulé : « Nous avions originellement envisagé l’ouverture d’une discussion sur l’UE, et peut-être même (sic) un référendum. Mais à cause du non irlandais, ce n’est plus le cas. » Il précise : « A l’heure actuelle il est trop tôt pour décider d’une date, spécialement depuis que la question irlandaise n’a pas été résolue. »

    Mais il n’y a pas de question irlandaise à résoudre. Le traité a été rejeté et il est mort. Point final.
    Anders Fogh Rasmussen ne dit pas un mot de l’affaire qui agite le pays, mais il est bien évident que c’est elle qui a conduit à l’abandon du référendum, car, dans le contexte actuel, le non serait massif.

    C’est beau, la démocratie…

    (Merci à François Desouche. Le blog Gates of Vienna suit cette affaire de près. Voir ici le dernier article, et à la fin de l’article les liens vers les articles précédents.)

  • La voix de la France

    Après l’échec des négociations de l’OMC, la secrétaire d'Etat française au Commerce Anne-Marie Idrac a déclaré qu'il faudrait « tenir compte de l'absence de consensus » au sein des Etats de l'Union européenne sur les négociations à l'OMC « dans les étapes qui viendront ».

    C’est en effet Anne-Marie Idrac qui représente la France au sein du conseil européen… qui n’a aucune autorité sur le représentant de l’UE Peter Mandelson.

    Ce n’est pas faire injure à Mme Idrac de dire que sa voix ne pèse rien.

    Et que Peter Mandelson se moque comme de sa première chemise qu’il n’y ait pas de consensus au sein de l’Union européenne. Il l’a déjà assez dit, en renvoyant Nicolas Sarkozy à son rôle de gouverneur de la province française, et en ignorant superbement les affres du gouverneur irlandais Brian Cowen voyant ses paysans aller voter non au référendum…

  • Une bonne nouvelle

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    L’échec des négociations de l’OMC est une bonne nouvelle, notamment pour les agriculteurs français et européens.

    Le fameux « cycle de Doha » est doublement illégitime :

    — parce qu’il vise à supprimer toutes les protections nationales, même lorsqu’elles sont vitales ;

    — et parce que ce grand marchandage ignore même jusqu’à l’existence des Etats de l’Union européenne : c’est la Commission européenne, en la personne de l’arrogant M. Mandelson, qui est censée les représenter et décider à leur place.

    Nous ne reconnaissons pas et ne reconnaîtrons jamais la légitimité d’une négociation mondiale dans laquelle la France n’a pas voix au chapitre.

  • La « Belgique »…

    « Un Wallon sur deux prêt à devenir français ! » titre La Voix du Nord.

    Selon le dernier sondage en date, en effet, 49% des Wallons se disent favorables à un rattachement à la France, contre 31% qui y sont défavorables.

    Ce qui est surtout spectaculaire est que le même sondage, il y a six mois, donnait 29% de Wallons favorables au rattachement. L’idée a gagné 20 points en six mois !

    On note aussi que le score grimpe à 56% dans le Hainaut et à 57% à Namur.

    Ils ne sont toutefois que 23% de Wallons à penser que « la Belgique va disparaître ». Mais ils n’étaient que 16% il y a six mois. Et ceux qui pensent que la Belgique ne va pas disparaître sont tombés de 78 à 59%...