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Kaczynski et le traité : des précisions

L’AFP s’est entretenue avec le président polonais Lech Kaczynski, qui précise sa position :

« Si l'Irlande prend une autre décision, non pas sous pression, (...) mais de la même manière que celle qui a été prise, la Pologne ne posera pas d'obstacle. Moi-même, je ne poserai pas d'obstacle puisque le Parlement polonais a déjà approuvé le traité. »

Il ajoute :

« Faire pression aboutit parfois à un effet contraire à celui qui était escompté… » « Ma motivation c'est de ne pas violer le principe de l'unanimité. Si maintenant un pays se trouve sous la contrainte, ce principe n'existe plus. »

Sur le fond, vu le traitement infligé à l’Irlande :

« Même si je heurte de front les autres pays de l'UE, il faut répondre à la question de savoir, que doit être l'UE dans l'avenir ? Une Union dominée par les plus grands où les moins grands ne jouent qu'un rôle complémentaire, ou bien une Union démocratique de 27 pays et davantage dans l'avenir ? »

Et Lech Kaczynski rappelle qu’il y a une autre condition pour sa signature. Il l’avait déjà énoncée, puis on l’avait oubliée, mais elle est toujours là : que les décisions touchant à l'UE soient prises avec le triple accord du gouvernement, du parlement et du président, afin que le président ait autant de pouvoir que les deux autres institutions sur les questions européennes. « Je pourrai signer le traité quand nous aurons une législation appropriée », dit-il.

Et il souligne qu'il aurait fait valoir cette condition même si les Irlandais avaient dit oui.

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