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Europe - Page 224

  • Ahmed Aboutaleb ? C’est le maire de Rotterdam

    Le conseil municipal de Rotterdam (la deuxième plus grande ville des Pays-Bas) a élu maire le secrétaire d'Etat aux Affaires sociales, Ahmed Aboutaleb.

    Ahmed Aboutaleb est marocain. Il est devenu “néerlandais”, mais il a toujours la nationalité marocaine.
    Son père était arrivé aux Pays-Bas en tant qu’imam. En 1976, Ahmed, sa mère et ses frères le rejoignent au titre du regroupement familial.

    Ahmed Aboutaleb est musulman pratiquant. Sa femme se prénomme Khaddouj et il a interdit à son fils Nadir de jouer au football, un « sport d’asociaux ».

    Son accession à la mairie de Rotterdam « est un grand pas en avant dans le débat de l'intégration », écrit le quotidien chrétien Trouw…

  • La Turquie représente l’Europe à l’ONU

    Le Conseil de sécurité de l’ONU comprend cinq membres permanents, mais aussi dix membres provisoires, qui sont renouvelés par moitié chaque année.

    L’Assemblée générale élit des représentants de grandes régions. Un pour l’Asie : ce sera le Japon. Un pour l’Afrique : ce sera l’Ouganda. Un pour l’Amérique : ce sera le Mexique. Et deux pour l’Europe : l’Autriche et... la Turquie.

    Ajoutons que la Turquie a été élue haut la main, alors que l’Autriche a eu à peine la majorité requise des deux tiers.

  • Le pacte européen sur l'immigration et l'asile : l'arbre qui cache la forêt

    Communiqué de Carl Lang

    Le Conseil européen a adopté hier, jeudi 16 octobre, lors du sommet européen qui s'est tenu à Bruxelles, le pacte pour l'immigration et l'asile si cher à Nicolas Sarkozy, président en exercice de l'Union européenne. Ce n'est en fait qu'un pacte pour une immigration aggravée et pour un nouveau droit d'asile qui vient d'être adopté. Derrière ce faux nez du concept d'immigration choisie, il est clair que l'Union européenne a décidé de poursuivre sa folle politique d'immigration.

    Carl Lang dénonce le tour de passe-passe qui consiste d'un côté, à lutter contre l'immigration clandestine tout en continuant de régulariser des clandestins partout en Europe, et de l'autre, à encourager l'immigration légale sous toutes ses formes, en particulier par la politique massive de regroupement familial et la mise en place de la carte bleue européenne.

    Cette déclaration d'intention, désormais commune aux 27 Etats membres, présentée à tort comme une réponse forte de ces Etats à l'augmentation continue de l'immigration clandestine, continuera d'avoir des effets économiques et sociaux désastreux pour les peuples et les nations d'Europe tant que l'Union européenne restera une structure sans protection et contrôles à ses frontières et qu'elle n'aura pas compris l'urgence d'inverser le courant de l'immigration.

  • Contre le PEC : l’Italie aussi

    Silvio Berlusconi a annoncé au sommet européen de Bruxelles son intention de mettre son veto au plan d'action européen, le “PEC”, pour « lutter contre le réchauffement climatique » :

    « J'ai annoncé mon intention de mettre mon veto. La Pologne s'est mise avec nous. [Euh… c’est le contraire, mais peu importe]. Nos entreprises ne sont absolument pas en mesure aujourd'hui de supporter les coûts de la réglementation proposée. Les engagements pris sont confrontés à la crise. Nous ne croyons pas que le moment soit venu de faire les Don Quichotte, d'aller seuls alors que les pays gros producteurs de CO2 comme les Etats-Unis ou la Chine sont absolument contre une adhésion à notre projet. »

    Nicolas Sarkozy s’est dit quant à lui « optimiste » sur la réalisation d’un « consensus »…

  • Jacques Barrot

    Voici la première et la dernière question d’une interview européenne du commissaire européen Jacques Barrot, révélatrice du suicide européen.

    L’Europe a-t-elle besoin d’immigration ?

    Oui. La situation démographique de l’Europe exige une migration qui doit être concertée. La vocation de l’Europe, c’est aussi une volonté de faciliter les échanges entre pays. L’immigration est à la fois une exigence économique et morale.

    L’Islam est perçu par certains comme incompatible avec les valeurs européennes de démocratie, de paix et d’égalité des sexes. Comment se positionne l’UE par rapport à cette problématique ? (Roman Moravcik, journaliste slovaque)

    Cette manière de voir l’Islam antagoniste avec les valeurs européennes est une vue totalement partiale et erronée. L’Islam est une religion monothéiste qui me paraît compatible avec nos principes de laïcité. Ce qui ne l’est pas, ce sont tous les fondamentalismes, pas seulement islamiques, qui veulent ségréguer et exclure les autres religions. Dès lors que le pluralisme est accepté par l’Islam, en tout cas en Europe, l’Islam est le bienvenu. Ce qui est vrai, c’est que nous lutterons toujours contre le fait que dans le milieu islamique les communautés chrétiennes ne soient pas toujours respectées comme elles devraient l’être. Mais ça, c’est propre à un certain nombre d’états islamiques, ça n’est pas le propre de l’Europe. L’Europe est en faveur du pluralisme religieux et évidemment tout Islam qui veut être présent en Europe doit accepter ce pluralisme.

  • La Pologne résiste au PEC

    Alors qu’elle accueille en décembre la prochaine conférence mondiale sur le climat à Poznan, la Pologne maintient son refus du PEC (paquet énergie climat), le plan de lutte européen « contre le changement climatique », censé être adopté avant la fin de l’année.

    Le Premier ministre Donald Tusk a estimé que ce dispositif « conduirait à augmenter le prix de l'électricité de 90% ».

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  • Les subventions européennes

    L'Union européenne a octroyé 100.000 euros à un Danois pour établir une piste de ski sur l'île de Bornholm dans la Baltique. Cette île, dont le sommet dépasse à peine 100 mètres, a la particularité d’être appelée "l'île ensoleillée" : il y neige rarement.

    « Je ne pensais pas qu’ils allaient soutenir quelque chose d'aussi fou, dit Ole Harild, l’heureux bénéficiaire. Mais comme l'argent était débloqué, il n'y avait pas de raison de ne pas réaliser ce projet. »

    La piste a été ouverte un jour et demi l'hiver dernier.

    (Via Bruges-Europe)

  • Il n’y a pas de plan de sauvetage commun

    Communiqué de Jean-Marie Le Pen

    Le prétendu plan de sauvetage commun de l’eurogroupe ne fait qu’avaliser des disposition nationales déjà prises dans certains pays, et donne aux Etats l’autorisation de prendre d’autres mesures nationales qui ont également déjà été prises dans certains pays.

    Malgré les coups de menton européistes de Nicolas Sarkozy, il ne s’agit donc que d’un blanc-seing donné a posteriori.
    Le fait que les conseils des ministres de France, d’Allemagne et d’Italie se réunissent aujourd’hui au même moment pour décider de mesures nationales ne fait que souligner l’absence réelle de politique commune européenne.

    Il n’y a d’ailleurs rien à attendre d’une hypothétique politique commune en la matière. Si la crise financière a un effet bénéfique, c’est de montrer concrètement que l’Etat-nation reste le seul cadre protecteur.

  • Jörg Haider et l'Union européenne

    Communiqué de Bruno Gollnisch

    Certains des commentaires qui accompagnent la disparition tragique de M. Jörg Haïder sont totalement contraires à la vérité.

    Ils prétendent justifier l'inacceptable boycott de l'Autriche par l'Union Européenne qui avait suivi l'entrée de membres du FPÖ au gouvernement de ce pays.

    La vérité, c'est que cette entrée au gouvernement avait été la conséquence d'élections parfaitement libres, pluralistes et démocratiques.

    Aucune attitude ou déclaration de ce gouvernement ne pouvait servir de prétexte à un refus aussi brutal et aussi cynique de la volonté populaire exprimée par les Autrichiens. Ceux qui prétendent le contraire seraient bien en peine de citer un seul fait précis.

    C'est l'Union Européenne et les Eurocrates de Bruxelles qui ont en l'occurrence révélé leur mépris des peuples, comme ils l'ont fait à l'égard du peuple danois après son refus du traité de Maastricht, à l'égard des peuples français et néerlandais après leur refus de la "constitution européenne", et comme ils s'apprêtent à le faire contre le peuple irlandais après son refus du traité de Lisbonne.

    Le Front National présente ses sincères condoléances à la famille et aux amis de M. Georg Haïder. Il espère, pour le bien de l'Autriche, que les patriotes autrichiens qui ont rencontré un très grand succès aux toutes récentes élections législatives, sauront trouver la voie la plus efficace de la défense de leur indépendance et de leur identité, celle de l'unité.

  • Les jeunes Autrichiens plébiscitent la droite nationale

    Le FPÖ de Heinz-Christian Strache et le BZÖ de Jörg Haider ont totalisé 43% des suffrages chez les 16 à 29 ans et même 47% chez les primo-votants (la majorité électorale ayant été fixée pour la première fois à 16 ans pour un scrutin national), selon une enquête de l’institut GfK.

    Les premières analyses au lendemain du scrutin attribuaient un tiers des voix des jeunes à ces deux formations.
    Selon les résultats définitifs du scrutin, le FPÖ a recueilli 17,5% des voix et le BZÖ 10,7%, derrière les sociaux-démocrates (SPÖ) à 29,3% et les conservateurs (ÖVP) à 26%. Les Verts ont été relégués en 4e place avec 10,4% des voix.

    Jörg Haider est mort dans un accident de voiture samedi dernier. Son parti, scission du FPÖ, n’avait d’existence que par la personnalité de son chef. Il est vraisemblable que sa mort conduise à la réunification de la droite nationale autrichienne.