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Europe - Page 220

  • Topolanek et la ratification

    Plusieurs petits partis politiques tchèques, tant de la majorité que de l’opposition, appellent à une session extraordinaire du Parlement qui permette de ratifier le traité de Lisbonne avant la fin de l’année.

    Le Premier ministre Topolanek a répondu :

    « Nous ne l’organiserons certainement pas. Je ne crois pas que l’on puisse s’attendre à cela en ce moment. Ce n’est faisable en aucune manière. Si quelqu’un joue avec l’idée de convoquer une telle session, alors je dis que c’est un gros problème. Je crois que ce serait forcer les étapes, et si la session avait lieu, je crains le pire, je crains que dans ce moment d’excitation le traité de Lisbonne puisse être rejeté par la chambre des députés, et je crois que cela ne peut pas être le but d’hommes politiques responsables. »

    Le traité ne peut pas entrer en vigueur avant que change l’opinon irlandaise, a-t-il ajouté. Et l’Irlande ne peut pas adopter le traité avant l’automne 2009. Dès lors, la République tchèque n’est pas pressée par le temps …

  • Le parti de Klaus (suite)

    Voici le propos intégral de Vaclav Klaus interrogé sur les rumeurs à propos de la fondation d’un parti euroscetique dont il pourrait être le parrain :

    « Je suis probablement encore pour quelques jours à l’ODS. Nous verrons… Il est absolument nécessaire qu’il existe un parti qui examine d’une manière réaliste les processus qui se déroulent dans l’Europe contemporaine. Je considérerais un tel parti comme indispensable dans notre pays, mais aussi n’importe où en Europe. Je soutiendrais certainement quelque chose de ce genre. »

    Il a dit aussi :

    « Les formes et les méthodes employées dans l’intégration européenne présentent des dizaines, des centaines d’alternatives, et interdire à qui que ce soit en Europe de dire son ‘oui’ ou son ‘non’ aux diverses formes et méthodes de réalisation du processus d’intégration serait d’après moi une ignorance totale des principes fondamentaux de l’Union européenne, mais aussi du legs intellectuel du continent européen. »

    Le dirigeant de ce parti (dont le nom provisoire est Libertas.cz, en référence au Libertas irlandais) pourrait être Pavel Bem, le maire de Prague, qui se présente à la présidence de l’ODS mais n’a apparemment aucune chance face au Premier ministre Topolanek.

    Mardi, le fils aîné du président, qui s’appelle également Vaclav Klaus, a démissionné de l’ODS.

  • Vaclav Klaus va fonder un parti de droite eurosceptique

    Les rumeurs qui circulaient à Prague ces derniers jours, selon lesquelles des membres de l’entourage de Vaclav Klaus fonderaient un nouveau parti politique, se confirment.

    L’assistant du président, Petr Havlik, a déclaré : « On ne peut s’exprimer publiquement encore à propos de cette question. Mais, logiquement, un espace vient de s’ouvrir à la droite du spectre politique et cette idée est donc tout à fait logique. »

    Vaclav Klaus lui-même a admis qu’il était prêt à soutenir la création d’un parti de droite eurosceptique, et il a dit : « Je suis à l’ODS pour quelques jours encore. » (Le congrès de l’ODS, parti fondé par Klaus, dont il est président d’honneur, se tient du 5 au 7 décembre.)

  • Au Parlement tchèque

    Le président de la chambre des députés, Miloslav Vlcek (de l’opposition sociale-démocrate), convoque deux sessions extraordinaires, le 2 et le 3 décembre. (Il n’y a pas actuellement de session ordinaire, les députés n’ayant pas pu se mettre d’accord sur son ordre du jour…).

    La première pour discuter du rapport du Premier ministre sur l’impact de la crise financière en République tchèque.

    La deuxième pour traiter de l’avant-projet de budget 2009.

    Et le traité de Lisbonne ?

    Le président du groupe ODS a déclaré que le processus de ratification doit être discuté par les chefs des partis de la coalition gouvernementale, et que cette réunion ne pourra avoir lieu qu’après le congrès de l’ODS qui se tiendra du 5 au 7 décembre.

  • Une loi contre les mariages forcés

    Une loi entrée en vigueur mardi en Grande-Bretagne va permettre aux tribunaux de s'opposer à des mariages forcés : elle autorise le tribunal à édicter un arrêt de protection pour faire cesser des violences ou des actes d'intimidation, empêcher que quelqu'un soit envoyé à l'étranger contre son gré, et obliger un témoin à dire ce qu'il sait sur une personne qui serait en danger.

    Cette loi britannique ne concerne évidemment pas les Anglais, les Gallois où les Ecossais.
    Comme toutes les dispositions de ce genre, elle ne concerne que les allogènes, et elle est une preuve de plus que ce sont des allogènes.

    A propos, voir aussi ce qui se passe dans les prisons. Celle où les musulmans font régner la terreur. Celle où tout le monde mange halal pour ne pas contrarier sept détenus musulmans.

  • Der Fliegende Hollander

    Depuis 2003, aux Pays-Bas, l’émigration est plus importante que l’immigration. La moitié de cette émigration est constituée d’individus nés aux Pays-Bas. Selon un sondage, la proportion de Néerlandais envisageant sérieusement de quitter leur pays est passée en deux ans de 26 à 38%.

    Pourquoi ? « pour échapper à la surpopulation et aux tensions communautaires », comme dit joliment l’article publié par le Courrier international.

    Petit exemple.

  • Mauvaise nouvelle tchèque

    La Cour constitutionnelle tchèque a décidé, sans grande surprise hélas, que les six points du traité de Lisbonne qu’elle a étudiés à la demande de sénateurs n’étaient pas incompatibles avec la Constitution tchèque.

    Cela laisse possible un nouveau recours sur d’autres points du traité, de la part de parlementaires ou du président de la République.

    En attendant, le processus de ratification peut commencer au Parlement.

    A condition que cela soit ajouté au programme de la session extraordinaire qui n’a pas encore été décidée….

    Les européistes tchèques pensent que la ratification du traité peut être votée à la chambre des députés d’ici la fin de l’année.

    Le président Vaclav Klaus a déclaré à des journalistes que la décision de la Cour avait été prise, en fait, depuis longtemps, et qu'elle était dans une large mesure politique, et non juridique. Il a ajouté qu'il s'exprimera davantage sur le sujet quand il aura pris pleinement connaissance des arguments de la Cour.

  • Jour J… demain

    La Cour constitutionnelle tchèque a entendu les représentants des deux chambres du Parlement, du gouvernement ainsi que le président de la République, mais elle n’a pas pris de décision. Elle a renvoyé son jugement à demain, afin de prendre le temps de délibérer.

    Le président Klaus, lors de ces audiences qui étaient publiques, a réitéré son opposition au traité de Lisbonne, qui est « en désaccord avec l’esprit et avec la lettre de la loi fondamentale tchèque », et a appelé les 15 juges de la Cour à bien considérer l’importance et les possibles conséquences d’une ratification du traité.

    Il a souligné que le traité de Lisbonne restreindra les pouvoirs de cette Cour elle-même, et qu’il est « le début d’un processus au terme duquel l’UE sera le souverain qui imposera sa loi non seulement aux membres de l’UE mais aussi à leurs citoyens ».

    Il a ajouté qu’il fallait « mettre de côté les naïves illusions en matière de politique internationale, car l’Etat tchèque a payé cher pour cela dans le passé ».

    Le principal défenseur du traité a été le vice-Premier ministre Alexandr Vondra.

  • Jour J à Prague

    La Cour constitutionnelle examinera demain mardi le traité de Lisbonne afin de déterminer si certains passages du document sont en conformité avec la Constitution du pays. Au cours de la procédure, les quinze juges entendront les représentants des deux chambres du Parlement, du gouvernement ainsi que le président de la République. Une décision sera ensuite prise, mardi ou mercredi, avant que le Parlement puisse éventuellement se prononcer à son tour.

    Ce matin, Vaclav Klaus a laissé entendre à la radio qu'en tout état de cause il ne signera la ratification du traité qu'après la ratification par l'Irlande. Toute discussion sur le fait de savoir si le traité sera ratifié ou rejeté par la République tchèque est aujourd’hui « oiseuse », a-t-il dit. Il faut attendre la décision de la Cour, et, si la Cour donne le feu vert, il y aura le débat au Parlement. Lequel sera tout sauf court, souligne le président, car ce traité « signifie une limitation fatale de la souveraineté nationale ». Ensuite seulement ce sera le tour de la signature présidentielle. « Je n’ai pas de raison d’être un Européen de plus qui exerce une pression sur l’Irlande pour qu’elle fasse quoi que ce soit, a-t-il ajouté. Simplement, aucune modification de la situation ne peut avoir lieu avant que l’Irlande change de position. »

  • Triste première espagnole

    Pour la première fois en Espagne, un juge a ordonné à une école publique de retirer les crucifix des salles de classe.

    Alejandro Valentin, juge au tribunal administratif de Valladolid, a accédé ainsi à la demande formulée par un parent d'élève et un lobby laïciste, s'appuyant sur la Constitution qui garantit la "liberté de religion et de culte" et assure le caractère "laïque et neutre" de l'Etat espagnol.

    Addendum

    L'Osservatore Romano souligne que cette décision de justice constitue un acte de "haine antireligieuse".
    "Le crucifix ne peut offenser que ceux qui veulent que l'Etat devienne un nouveau Dieu avec un pouvoir absolu sur les âmes, écrit l'auteur de l'article, Juan Manuel de Prada. "Il n'échappe à aucune personne en pleine possession de ses moyens que le signe de la croix ne viole aucun droit fondamental. Mais depuis quelque temps l'invocation des droits et libertés est devenue en Espagne un prétexte juridique qui masque un sentiment de haine antireligieuse et de christophobie."

    L'évêque de Tolède, Mgr Antonio Canizares Llovera, a également accusé la justice espagnole de "christophobie".