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Europe - Page 217

  • Présidence tchèque

    La République tchèque a pris hier la présidence tournante du conseil européen. Il n’y a eu aucune « passation de pouvoirs ». Ni le président de la République française, ni même le ministre des Affaires étrangères, ne s’est rendu à Prague.

    Le président Vaclav Klaus a prononcé son discours de vœux devant le drapeau tchèque et les armoiries nationales.

    Il a répété que s’il n’y avait pas d’alternative à la présence de la République tchèque au sein de l’Union européenne, il y a cependant de nombreuses méthodes et formes d’intégration.

    « Nous allons avoir l'opportunité certaine d'influencer les opérations de cette institution majeure. C'est notre intérêt de réussir au mieux dans ce rôle, et pas seulement en matière administrative ou d’organisation », a-t-il dit. « Nous voulons aider l'Europe à devenir un espace vraiment démocratique où la décision politique est aussi proche que possible des citoyens, où les politiciens sont responsables vis-à-vis de leurs électeurs et peuvent être contrôlés efficacement. Aussi, nous sommes intéressés par un mécanisme qui permettrait ce contrôle, c'est le cœur de l'actuelle dispute sur le traité de Lisbonne. »

    Les prochaines élections au Parlement européen « pourraient contribuer à la recherche d'un mécanisme raisonnable », a-t-il ajouté, appelant les Tchèques à voter lors de ce scrutin.

    De son côté, le Premier ministre Mirek Topolanek (qui est le président du Conseil européen) a déclaré que « le traité de Lisbonne n’est pas précisément une des priorités de notre présidence ». Il pense que la République tchèque ratifiera le traité pendant cette présidence, mais que « si elle ne le fait pas, ce ne sera pas mortel »…

  • Vaclav Klaus nominé…

    … pour le prix de la citoyenneté européenne, qui sera décerné en début d’année par le Parlement européen…

    Sa candidature est présentée par deux députés : la Tchèque Jana Bobosikova, indépendante et non inscrite (mais connue comme eurosceptique), et Hanne Dahl, co-présidente du groupe ID (Indépendance-Démocratie).

    Jana Bobosikova (ancienne animatrice et directrice des programmes de la télévision d’Etat tchèque et candidate à la dernière présidentielle) déclare qu’elle a nominé Vaclav Klaus pour « son combat pour la démocratie en Europe et sa démarche exceptionnellement responsable dans la défense d’un débat libre et simplement démocratique ».

    Le secrétaire du président tchèque, Ladislav Jakl, déclare que cette nomination est bien la preuve que Vaclav Klaus cherche une discussion ouverte sur l’avenir de l’Europe. « Une partie des politiciens veulent empêcher la discussion ou n’admettent qu’une seule opinion. Vaclav Klaus essaye, avec véhémence et de façon quelque peu impopulaire, d’ouvrir le débat. » Il y a beaucoup de pays qui ont automatiquement acquiescé à des choses comme le traité de Lisbonne sans prendre la peine d’en débattre et même sans demander à étudier le document, a-t-il ajouté.

    Le prix de la citoyenneté européenne sera décerné pour la première fois début 2009, par le président du Parlement européen Hans-Gert Pöttering, au vu du soutien des nominés aux valeurs de tolérance, d’esprit européen et d’intégration européenne.

    Vaclav Klaus a toutes ses chances…

  • Turquie-UE : deux nouveaux chapitres

    La Turquie et l’Union européenne ont ouvert aujourd’hui deux nouveaux chapitres des négociations d'adhésion : sur la libre circulation des capitaux et la société de l'information et les médias.

    Le président en titre du Conseil européen est celui qui avait dit qu’il gèlerait les négociations. Il en a laissé ouvrir quatre en ses six mois de présidence (le rythme normal)…

  • La directive ignorera le dimanche

    « Le dimanche comme jour de repos hebdomadaire privilégié ne sera pas mentionné dans la future Directive sur le temps de travail, alors même que l'objectif affiché de cette Directive est de permettre la réconciliation entre travail et vie familiale » a indiqué Piotr Mazurkiewicz, Secrétaire général de la Commission des Episcopat de la Communauté Européenne (COMECE). C'est une incohérence et un acte manqué lorsqu'on sait à quel point les citoyens européens attendent aujourd'hui une Europe sociale qui protège les travailleurs et leurs familles. Nous remercions toutes les personnes qui se sont engagées pour la protection du repos dominical. »

    Les députés européens Marie Panayotopoulos-Cassiotou, Thomas Mann et Hubert Pirker avaient déposé 2 amendements visant à introduire le dimanche comme devant être « en principe » le jour de repos hebdomadaire. Ces amendements ont été signés par plus 40 députés issus de tous bords politiques. Les représentations des Eglises, des alliances pour la protection du dimanche et des syndicats de nombreux Etats membres ont également soutenu cette initiative.

    Il est regrettable que pour des raisons de procédure des députés européens n'aient pas pu s'exprimer sur ces 2 amendements et aient ainsi été empêchés de débattre d'une question aussi cruciale pour les citoyens européens.

    Au vu de la mobilisation sur la protection du dimanche à l'occasion du vote sur la Directive temps de travail, il est important que les Eglises, les syndicats et les autres organisations de la société civile restent mobilisées et parlent d'une même voix dans les Etats membres, en particulier lorsqu'il s'agit de défendre les droits sociaux fondamentaux.

    COMECE (via Le Salon Beige)

  • Propos de Topolanek

    Le Premier ministre tchèque Mirek Topolanek était hier à Londres. Il a dit que le Parlement tchèque devait débattre en même temps du traité de Lisbonne et du traité avec les Américains sur le bouclier antimissile.

    « Je suis pour la ratification de ces deux traités. C’est aussi l’opinion de l’écrasante majorité des membres de mon parti. Le traité de Lisbonne est en quelque sorte victime du traité avec les Etats-Unis qui n’a pas encore été ratifié. Je dis ouvertement que cela restera ainsi, indépendamment de mon opinion personnelle. Si la République tchèque veut faire partie de la civilisation euro-atlantique, cela signifie à la fois un coût et un gain. Selon moi, la station antimissile est le gain. Le traité de Lisbonne est le coût, qui pour moi est acceptable.

    « La plupart de nos électeurs sont très pro-européens, et ils se sont réconciliés avec le traité de Lisbonne. Les élus de l’opposition sociale-démocrate veulent ratifier le traité aussitôt que possible, alors que leurs électeurs, pour la plupart, sont contre. »

    « Les Tchèques sont économes et conservateurs, ils ne sont pas pressés d’accepter l’euro. »

  • La présidence tchèque de l’UE

    Le vice-Premier ministre tchèque pour les Affaires européennes, Alexandr Vondra, s'est entretenu hier à Paris avec le nouveau secrétaire d'Etat français aux Affaires européennes Bruno Le Maire. Il a présenté les priorités de son pays dans le cadre de la présidence de l’Union européenne.

    La République tchèque sera résolument tournée vers l'Est avec pour objectif « d'accorder davantage d'attention aux pays voisins » de l'Union européenne. « Le printemps 2008 avait été celui de la Méditerranée, le printemps 2009 sera celui de l'Est », a-t-il dit. Un sommet réunissant les 27 et des pays du Caucase aura lieu à Prague au printemps.

    L'approfondissement des relations avec les pays de l'Est, notamment ceux du Caucase, doit permettre à l'UE d'« améliorer sa sécurité énergétique ».

    L'amélioration des relations avec Moscou sera au cœur de la politique tchèque. Car « la réaction disproportionnée de la Russie lors de la crise géorgienne souligne la nécessité de mieux comprendre la Russie et ses intérêts. »
    Il a appelé à accélérer l'adhésion des pays des Balkans : Croatie, Serbie, Bosnie et Monténégro, et à « un dialogue intensif » avec la Turquie. (S’il y a un point commun entre Klaus et les autres c’est que, hélas, ils sont tous pour l’adhésion de la Turquie.)

    Concernant la polémique née du refus de Vaclav Klaus de faire flotter le drapeau européen sur le Château de Prague, il a déclaré : « Ce que je peux vous dire, c'est qu'il y a eu, il y a et il y aura un drapeau européen dans le bureau du Premier ministre, comme dans le mien. Pour ce qui est du siège de la présidence, ce n'est pas de mon ressort. Mais dites-vous que le succès de notre présidence ne se mesurera pas au nombre de drapeaux européens. »

    A ceux qui accusent la République tchèque de traîner les pieds pour la ratification du traité de Lisbonne, il a répondu : « Vous ne pouvez pas nous dire quand nous devons le faire. Cela s’appelle la démocratie. »

  • L’UE et l’Union soviétique

    Au cours du débat sur la présidence française de l’UE, au Parlement européen, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, s’en est pris lui aussi, comme Nicolas Sarkozy, au président tchèque Vaclav Klaus sur l’affaire des drapeaux. Il a déclaré :

    « Si quelqu’un compare l’Union européenne à l’Union soviétique, il démontre qu’il ne comprend pas ce qu’était l’Union soviétique, ce qu’est l’Union européenne et ce qu’est la démocratie. »

    Il répondait à ce propos du "disident" Vaclav Klaus :

    « Ce que fait le président Sarkozy n’est pas digne de sa fonction. Nous avons longtemps vécu dans un pays où il était obligatoire de hisser certains drapeaux. Nous sommes donc très sensibles à cette question. »

  • Euro tchèque

    Sur recommandation du gouverneur de la Banque centrale tchèque, le gouvernement a décidé de ne pas fixer de date pour l’adoption de l’euro. De ce fait, en 2009, la République tchèque n’œuvrera pas pour intégrer le mécanisme de taux de change européen MCE II.

    On remarquera que tous les nouveaux adhérents de l’UE sont censés faire partie du MCE II, ce mécanisme ayant été mis en place précisément pour ces pays, dans l’attente de leur adhésion à la monnaie unique. (Le MCE II a remplacé le très provisoire MCE mis en place pour la transition à l’euro ; il remplaçait lui-même le Système monétaire européen d’harmonisation monétaire avant l’euro.)

    La République tchèque n’est pourtant pas seule dans ce cas : la Bulgarie, la Pologne, la Hongrie et la Roumanie ne font toujours pas partie du MCE II.

    Plus fort encore, la Suède, qui s’est engagée en 1992 (traité de Maastricht) à adopter l’euro, n’a toujours pas adhéré au MCE II…

    Quant au Royaume-Uni, il a obtenu une dérogation lui permettant de rester hors du MCE II (tandis que le Danemark, qui s’est également exempté de participation à la politique monétaire commune, en fait partie…).

  • Pour la vie et la famille

    Plus de 40 représentants de mouvements pour la vie et la famille d'Allemagne, de France, Grande-Bretagne, Espagne, Slovaquie, Italie, Croatie, Belgique, Suisse, Autriche, Roumanie et Pologne, se sont rassemblés à Strasbourg mardi dernier pour présenter une pétition qui est, selon Carlo Casini, président du Mouvement italien pour la vie (MpV), « un appel du peuple de la vie aux institutions européennes ».

    « Les signataires de la pétition demandent que le droit d'être une personne dès sa conception jusqu'à sa mort naturelle, la défense de la famille naturelle et la liberté d'éducation, soient les principes de base de la Constitution (?) européenne ».

    « Les peuples européens, a-t-il ajouté, doivent faire entendre leurs voix, rendre évidentes les racines chrétiennes de la civilisation européenne, en manifestant et défendant la dignité de la personne ».

    Rappelant que dans quelques mois auront lieu les élections pour le parlement européen, il a souligné : « Nous ne devrions pas seulement discuter de marché et de concurrence, mais être capables de mettre à l'ordre du jour la question de la vie, de la famille et de l'âme de l'Europe. »

    La pétition, jugée « extrêmement louable » par Benoît XVI en mai dernier, a été soutenue et encouragée par Anna Zaborska, la présidente de la commission des droits de la femme au Parlement européen.

    A propos d’Anna Zaborska, courageuse militante chrétienne pro-vie et pro-famille (au poste où elle est…), il me semble que ceci est passé plutôt inaperçu :

    « Anna Záborská appelle à la célébration de la famille comme principal promoteur et garant de l'universalité des droits de l'Homme »

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  • Les Slovènes veulent bloquer l’adhésion croate…

    Le Premier ministre slovène Borut Pahor annonce qu'il va mettre son veto à l'ouverture de nouveaux chapitres de négociations en vue de l'adhésion de la Croatie à l'Union européenne lors de la conférence prévue vendredi à Bruxelles.

    Le problème est toujours celui du tracé des frontières terrestres et maritimes entre les deux pays.

    Rappelons que le traité d’adhésion de la Croatie est censé, selon Sarkozy, contenir les promesses faites aux Irlandais pour qu’ils votent oui au second référendum sur le traité de Lisbonne…