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Europe - Page 222

  • Sondages sur l’UE

    En Norvège, 55,6% des personnes interrogées se déclarent opposées à l’adhésion de leur pays à l’Union européenne. Les jeunes sont 65% à dire non.

    L’adhésion de la Croatie à l’UE sera bénéfique à leur pays pour… 28% des Croates, selon un sondage Gallup.

    Le même sondage effectué au Kosovo et en Albanie indique que l’adhésion de leur pays à l’UE serait bénéfique pour 83% des Albanais, et 89% des Kosovars…

    (Merci à Bruges-Europe)

  • La présidence française

    Sur le blog de Jean Quatremer :

    La présidence française est clairement un échec sur le plan de l’organisation. Encore une fois, aujourd’hui, les services gouvernementaux ont démontré leur incapacité à organiser de façon efficace un événement aussi simple qu’un sommet UE-Russie, qui ne mobilise pourtant que trois délégations. (…)

    Chacun regrette la présidence slovène qui fut un bonheur sur le plan technique. Il faut dire, qu’à la différence de la France qui persiste à vouloir organiser les réunions ministérielles à travers tout son territoire et dans des lieux (comme le Palais des Papes à Avignon ou le Palais des rois Sardes à Nice) qui ne sont absolument pas faits pour cela (pas de place, pas de moyens techniques), la petite République balkanique à tout centralisée dans un seul centre de presse à Ljubljana, équipé de fibres optiques. Bref, la France dépense beaucoup d’argent pour organiser un cirque ambulant pour un piètre résultat. Au palmarès des présidences techniquement ratées, la France figure désormais solidement aux côtés de la Grande-Bretagne, autre grand désastre dans la mémoire des journalistes.

    (via Bruges-Europe)

  • La diplomatie de M. Talat

    S'exprimant à l'occasion des cérémonies marquant le 25e anniversaire de la fondation de la “République turque de Chypre du Nord” autoproclamée, Mehmet Ali Talat a déclaré à propos des négociations, qui piétinent, avec la République de Chypre :

    « Si l'administration chypriote-grecque actuelle, qui s'est présentée comme étant en faveur de la paix, est sincère dans son désir de résoudre le problème chypriote, alors elle devrait mettre de côté les manœuvres visant à satisfaire ses anciens alliés, comme le front du refus ou l'Eglise. Vous ne pouvez satisfaire le front des nationalistes extrémistes, partisans du "non", et en même temps tendre la main aux Chypriotes turcs. Ce n'est pas possible. »

    Ainsi s’exprime un homme qui n’a aucune légitimité internationale, mais qui est soutenu par la Turquie à laquelle les Européens font les yeux doux…

  • L’atroce négationnisme turc. A Bruxelles.

    Lors de la cérémonie organisée à l’ambassade de Turquie à Bruxelles, à l’occasion du 70e anniversaire de la mort d’Atatürk, le ministre turc de la Défense nationale, Vecdi Gönül, s’est livré à un discours atrocement négationniste, faisant l’éloge de la politique de ce qu’il a appelé la « déportation » des Arméniens, car elle a permis de construire la nation turque. Et il a ajouté : « Pourrait-il être possible de maintenir aujourd’hui le même Etat national si l’existence des Grecs dans la région d’Egée et des Arméniens dans plusieurs régions de la Turquie se poursuivait comme avant ? »

    Et il a continué :

    « Souvenez-vous, avant la république, Ankara était composée de quatre quartiers : Juifs, Musulmans, Arméniens et Grecs... Quand j’étais gouverneur à Izmir je me suis rendu compte que la Chambre de commerce d’Izmir n’avait été fondée que par des non-musulmans. Il n’y avait aucun Turc parmi eux. »

    Evidemment, « avant la république », Izmir s’appelait Smyrne et c’était une ville grecque, qui l’est restée jusqu’en 1922, quand elle a été conquise par Atatürk. Mais il faut nier que Izmir fût une ville grecque avant que les Grecs n’en soient chassés, comme il faut nier que la bienheureuse déportation des Arméniens fût un génocide.

    Précisons que si Vecdi Gönül était à Bruxelles, c’est parce qu’il participait à une réunion des ministres de la défense de l’Union européenne.

    Mais oui.

    (source : info-turk, via Le Salon Beige)

  • Vaclav Klaus en Irlande, la suite

    Lors d'une conférence de presse commune avec Declan Ganley, en marge du dîner privé avec le président de Libertas (et 80 autres personnes dont Kathy Sinnot), Vaclav Klaus a dénoncé la dérive de l’UE vers le « supranationalisme » et les tentatives de l’UE d’« oublier le référendum irlandais et de changer son résultat ». Il a ajouté :

    « Je crains que la liberté et la démocratie ne sortent pas grandies de la ratification du traité de Lisbonne, au contraire. Pour cet aspect des choses, je partage l'opinion de M. Ganley. Je dirais que les Tchèques partagent l'opinion des Irlandais. »

    Il a de nouveau comparé Declan Ganley aux dissidents de son propre pays à l'époque soviétique, notamment son prédécesseur Vaclav Havel : « Je pense que M. Ganley est un dissident, une sorte de dissident dans le dispositif européen actuel. »

    Le ministre irlandais des Affaires étrangères Micheal Martin a dénoncé des « commentaires très clairement politiques », et pour certains « absurdes, superficiels et faux ». De tels propos constituent « une intervention déplacée dans le contexte d'une telle visite d'Etat, particulièrement au moment où le gouvernement irlandais discute avec ses partenaires européens au nom du peuple irlandais », a-t-il dit.

    La réponse de Vaclav Klaus n’a pas tardé :

    « Une hypocrisie de ce type, je ne l'accepte pas. Si quelqu'un ne me plaît pas, je le lui dirai en face et non derrière son dos… J'ai vraiment senti d'immenses problèmes avec la démocratie en train de disparaître en Europe, mais quand je vois les réactions du ministre des Affaires étrangères de l'Irlande et d'une partie de la presse, je pense que c'est encore pire que ce à quoi je m'attendais. »

    Plus tard, Vaclav Klaus a ajouté, en réponse à un journaliste qui revenait sur ses propos « déplacés » : « Déplacés par rapport à quoi ? A la liberté ? je n’ai pas rencontré quelqu’un qui serait contre l’Etat. J’ai rencontré quelqu’un qui est seulement un opposant au gouvernement. »

    A Prague, où il recevait le Premier ministre néerlandais Jan Peter Balkenende, Mirek Topolanek a commenté que dans l’Union européenne, tout le monde, donc aussi le président de la République tchèque, a le droit de s’exprimer librement.

  • Vaclav Klaus en Irlande

    Le président de la République tchèque, Vaclav Klaus, a entamé hier une visite officielle de trois jours en Irlande. Il doit rencontrer aujourd’hui, au grand dam du gouvernement irlandais, Declan Ganley, le président de Libertas, mouvement qui a joué un rôle important dans le non irlandais au traité de Lisbonne.

    A l’issue de sa rencontre avec le Premier ministre irlandais Brian Cowen, Vaclav Klaus a déclaré qu’il ne voyait « aucune raison de ne pas rencontrer » Declan Ganley. Il a rappelé que son prédécesseur Vaclav Havel aimait aussi rencontrer les dissidents étrangers… Et d’ajouter : « Ainsi je vais rencontrer un dissident de l’UE, et je me considère moi-même comme tel. »

  • Diversité des peuples d’Europe

    Le prénom le plus donné en Angleterre est Mohamed.

    Le prénom le plus donné à Bruxelles est Mohamed.

    Le prénom le plus donné en Seine-Saint-Denis est Mohamed.

    Le prénom le plus donné à Oslo est Mohamed.

    Le prénom le plus donné à Malmö est Mohamed.

    Le prénom le plus donné Amsterdam et à Rotterdam est Mohamed.

    Le prénom le plus donné à Milan est Mohamed.

    (Via François Desouche qui donne les références)

  • Nouvelles tchèques

    Pavel Bém, maire de Prague et candidat au poste du président de son parti, l’ODS, contre le Premier ministre Mirek Topolanek lors du congrès qui se tiendra en décembre, s’est prononcé ce dimanche contre l’adoption par la République tchèque du traité de Lisbonne. Il estime qu’il n’est pas possible que les Tchèques transfèrent sans raison leurs compétences à Bruxelles sans même comprendre pourquoi ils le font. Il a déclaré qu’il devait respecter la décision du précédent congrès de l’ODS qui interdit de transférer les compétences d’Etat à la "Bruxellecratie", et il a souligné qu’il approuve cette décision, et que si le prochain congrès dit autre chose, il s'y opposera résolument.

    Si le gouvernement tchèque fixe la date du passage de la Tchéquie à l’euro, il ne le fera que l’année prochaine, a déclaré le Premier ministre Mirek Topolánek au cours d’un débat télévisé. Il estime qu’actuellement il serait irresponsable de fixer cette date à cause de la crise financière globale.

    Pour Martin Roman, président du groupe CEZ, premier producteur d'électricité d'Europe centrale, dire oui au paquet énergie climat (qui doit être bouclé lors du sommet européen des 11 et 12 décembre) dans son état actuel revient à un « suicide économique ». « L'Union européenne tire à vue sans savoir où est l'ennemi », dit-il.

  • Lamassoure explique l’UE telle qu’elle se fait

    Extraits d’un droit de réponse envoyé par Alain Lamassoure au blog « eurocitoyen » Le Taurillon.

    Qui a conçu le traité de Lisbonne qui demeure la seule chance de sauver l’acquis du traité constitutionnel ? (…) Qui a conçu sa première version, avec le conseiller européen d’Angela Merkel, avant même que l’élection présidentielle française ait eu lieu ? L’auteur de ces lignes. Que prévoit-il, ce traité ? Que le pouvoir législatif de l’Union sera partagé entre une chambre basse, le Parlement européen, directement élu par les citoyens, et une chambre haute, représentant les Etats, le Conseil des Ministres. Et qu’il y aura enfin un « Monsieur » ou une « Madame Europe », le Président de la Commission élu par le Parlement. Ça ne vous rappelle rien ? C’est exactement le modèle fédéral allemand.

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  • Les grands singes et les petits bébés

    La Commission européenne a proposé hier aux pays de l'UE d'interdire le recours aux grands singes pour des expériences scientifiques, sauf en cas de force majeure, et de limiter le nombre d'animaux utilisés chaque année pour la recherche.

    La recherche sur les embryons humains est, quant à elle, toujours financée par l’Union européenne, sur « proposition » de la Commission entérinée par le Parlement européen et le Conseil fin 2006 pour le programme 2007-2013 de financement de la recherche.