La Cour constitutionnelle tchèque a entendu les représentants des deux chambres du Parlement, du gouvernement ainsi que le président de la République, mais elle n’a pas pris de décision. Elle a renvoyé son jugement à demain, afin de prendre le temps de délibérer.
Le président Klaus, lors de ces audiences qui étaient publiques, a réitéré son opposition au traité de Lisbonne, qui est « en désaccord avec l’esprit et avec la lettre de la loi fondamentale tchèque », et a appelé les 15 juges de la Cour à bien considérer l’importance et les possibles conséquences d’une ratification du traité.
Il a souligné que le traité de Lisbonne restreindra les pouvoirs de cette Cour elle-même, et qu’il est « le début d’un processus au terme duquel l’UE sera le souverain qui imposera sa loi non seulement aux membres de l’UE mais aussi à leurs citoyens ».
Il a ajouté qu’il fallait « mettre de côté les naïves illusions en matière de politique internationale, car l’Etat tchèque a payé cher pour cela dans le passé ».
Le principal défenseur du traité a été le vice-Premier ministre Alexandr Vondra.