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Europe - Page 221

  • Autriche : le retour de la grande coalition

    Le Parti social-démocrate (SPÖ) et le Parti populaire (ÖVP, droite) ont annoncé hier qu'ils allaient reformer leur « grande coalition », dont l'échec en juillet, après 18 mois de gouvernement chaotique, avait entraîné les élections anticipées, où les deux partis ont perdu des billes face aux formations de la droite nationale.

    Comme le dit sobrement l’AP, « l'accord signé dimanche vise essentiellement à interdire un retour de l'extrême droite au gouvernement autrichien ».

  • La géographie politique d’Air France

    Air France fait des promotions. Au chapitre des voyages en Europe, la Turquie, bien sûr, et aussi… l’Afrique du Nord.

  • Nouvelles tchèques

    En attendant l’avis de la Cour constitutionnelle sur le traité de Lisbonne (mardi prochain, peut-être), les nouvelles tchèques ne sont pas très bonnes.

    Il se confirme que le maire de Prague, Pavel Bém, opposant résolu au traité, n’a quasiment aucune chance de remplacer Mirek Topolanek au poste de président de l’ODS le 5 décembre prochain. La plupart des sections du parti soutiennent Topolanek. Bém n’est guère soutenu que par les sections de la capitale (et le président Klaus). En outre, désigner Bérn fragiliserait le gouvernement de Topolanek alors que l’opposition social-démocrate ne cesse de gagner des points.

    Or Topolanek dit clairement, désormais, qu’il est favorable à l'adoption du traité de Lisbonne. Il a expliqué dans le quotidien Mlada fronta Dnes que, selon lui, la République tchèque n’a que deux possibilités : soit adopter le Traité de Lisbonne soit redevenir un vassal de Moscou. Il ajoute : « En dépit de tous les problèmes qui y sont liés – j’ai d’ailleurs été auparavant assez critique au sujet du Traité, ainsi qu’au sujet de la Constitution européenne – je pense qu’il est plus avantageux pour nous de pouvoir influencer activement les choses que de rester passivement à la périphérie. »

    Pour l’heure, comme le souligne Radio Prague après le vote du parlement suédois, la République tchèque est le seul pays de l’UE où le processus de ratification du traité… n’a pas commencé.

  • La Yugo

    La dernière Yugo vient de sortir des chaînes de Zastava (racheté par Fiat). Cette voiture (?), équivalent yougoslave de la Trabant d’Allemagne de l’Est, était à l’origine de quelques bons mots :

    Comment appelle-t-on une Yugo au sommet d'une colline? Un miracle.

    Comment peut-on doubler la valeur d'une Yugo? En faisant le plein.

    Comment appelle-t-on les amortisseurs d'une Yugo? Les passagers.

    Pourquoi y a-t-il un système de dégivrage sur la vitre arrière de la Yugo? Pour tenir les mains au chaud pendant qu'on la pousse...

  • Europeana en panne

    La bibliothèque européenne en ligne Europeana, censée concurrencer la bibiliothèque en ligne de Google, ouvrait son site hier. Dès la fin de matinée, il ne fonctionnait plus.

    Les responsables ont expliqué que le site était submergé de visiteurs. Ils avaient prévu 5 millions de visiteurs à l’heure, il y en avait le double. Ils annonçaient alors qu’ils allaient passer de trois à six serveurs et que la situation serait rétablie dans l’après-midi. Que nenni. Selon les responsables, il y avait alors 20 millions de personnes qui tentaient de se connecter (dont moi)…

    Finalement, le site a été fermé. Un message en anglais indique : « Nous serons de retour vers la mi-décembre »…

  • La Suède ratifie…

    Lu sur une dépêche de l’AFP :

    « Le parlement suédois a ratifié jeudi le traité européen de Lisbonne, la Suède devenant ainsi le 25e pays sur les 27 membres de l'Union Européenne à approuver ce texte. »

    Lu sur une dépêche de l’Associated Press :

    « La Suède a annoncé jeudi avoir officiellement ratifié le traité européen de Lisbonne, prévu pour renouveler les institutions de l'Union européenne. C'est le 24e Etat à ratifier le texte, rejeté par les électeurs irlandais lors d'un référendum début juin. »

    « La Suède » ? Le 24e ? Le 25e ?

    A l’AP, on signalera que ce n’est pas la Suède qui a ratifié le traité, mais comme l’indique l’AFP, seulement le Parlement.

    A l’AFP on signalera que ce n’est pas « le 25e pays » qui a ratifié le traité, ni « le 24e », selon l’AP.

    Le traité n’est ratifié que lorsque le chef de l’Etat a apposé sa signature. Le traité n’est donc ratifié ni en Irlande ni en République tchèque, ni en Pologne, comme le constate l’AP sans voir la contradiction dans ses propos (puisque le parlement polonais l’a ratifié), mais il ne l’est pas non plus en Allemagne… ni en Suède à cette heure.

  • Une proposition du maire de Prague

    Le maire de Prague Pavel Bém, numéro deux du Parti civique démocrate (ODS), qui aspire à remplacer Mirek Topolánek au poste de chef du parti le mois prochain et connu pour son opposition résolue au traité de Lisbonne, souhaite que pendant la présidence de l’Union européenne, la République tchèque ouvre la discussion sur l’élaboration d’un court document qui remplacerait ce traité : « un document simple de quinze pages que tout le monde arriverait à comprendre »…

  • Un sommet international de Sarkozy en janvier

    Nicolas Sarkozy réunira les 8 et 9 janvier à Paris un "sommet international" sur la réforme du capitalisme, qu'il co-présidera avec l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair.

    L’Elysée ne précise pas si sera invité à ce sommet le président du Conseil européen. Le 8 janvier ce ne sera plus Sarkozy, ce sera le président tchèque Vaclav Klaus…

    Cette omission n’a pas échappé aux Tchèques. Dès aujourd’hui, un chroniqueur de Radio Prague intitulait son billet « L’hyperprésident français commence à agacer les Tchèques », et ce billet se terminait sur l’annonce du “sommet”…

  • Franck Vanhecke à son tour…

    Le Parlement européen a levé hier, par 564 voix contre 61, l’immunité parlementaire de Franck Vanhecke, député du Vlaams Belang.

    Il rejoint ainsi le club des persécutés politiques de Strasbourg, dont faisaient déjà partie Jean-Marie Le Pen et Bruno Gollnisch, celui-ci ayant d’ailleurs tenté, en vain, de défendre le député flamand.

    Franck Vanhecke est poursuivi pour racisme, en Belgique, pour avoir été l’éditeur d’un article paru dans le journal de son parti, qui accusait des « étrangers » d’être responsables d’une profanation de cimetière et ajoutait : « Une culture n'ayant plus aucun respect pour les morts et pour les symboles d'une foi différente est une culture dévoyée. » On a su ensuite que les responsables de la profanation étaient des Flamands de souche.

    On notera que Frida Brepoels, secrétaire générale de l’Alliance néo-flamande et unique député de son parti à Strasbourg, s’est abstenue, en disant : « Je prends mes distances vis-à-vis de la pensée de Vanhecke et de son parti sur la question des étrangers, mais les poursuites politiques n'ont pas leur place dans une démocratie. »

  • La démocratie européenne

    Le blog du Hudson Institute publie un remarquable texte d’Alexandra Colen, député du Vlaams Belang au Parlement fédéral belge, expliquant aux Américains comment fonctionne la « démocratie » européenne.

    Elle cite notamment le politologue anglais John Laughland qui a appelé l’UE « un cartel de gouvernements, occupés à un complot permanent contre leurs propres électeurs et parlements ».

    Elle cite aussi l’ancien Président allemand Roman Herzog : « A rebours du principe fondamental de la séparation des pouvoirs, les fonctions législatives européennes essentielles résident dans les membres de l’exécutif. Ainsi la question se pose de savoir si l’Allemagne peut toujours être considérée comme une démocratie parlementaire, puisque la séparation des pouvoirs comme principe constitutif de l’ordre constitutionnel allemand a été neutralisée pour de larges pans de la législation applicable à ce pays. » Roman Herzog citait un rapport du ministère allemand de la Justice, qui avait établi qu’ente 1999 et 2004, 84% des actes législatifs en Allemagne provenaient des institutions européennes, contre 16% du Parlement de Berlin.

    (via Bruges-Europe)