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Europe - Page 219

  • Barroso et les traités

    Selon EUObserver, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso soutient l’idée qu’il y ait toujours à l’avenir un commissaire par Etat membre, ce qui donnerait un argument de poids pour le oui au prochain référendum irlandais sur le traité de Lisbonne. « Je pense qu’il n’y a pas de problème à avoir une Commission à 27 membres, ou davantage, dit-il. Nous avons la preuve empirique qu’il est possible à une commission de travailler à 27 membres. C’est une condition très importante pour l’Irlande et je la soutiendrai. »

    C’est prodigieux.

    Le traité de Lisbonne stipule explicitement que la Commission européenne est composée d’un nombre de membres « correspondant aux deux tiers du nombre d’États membres ».

    Et le traité de Nice stipule explicitement que « lorsque l'Union compte 27 États membres, (…) le nombre des membres de la Commission est inférieur au nombre d'États membres ».

  • Bruxelles s'attaque aux envahisseurs

    Début d’un article publié sur un site de protection de l’environnement.

    La Commission européenne a présenté vendredi dernier un éventail d'options stratégiques pour l’élaboration d'une stratégie permettant de faire face au problème des espèces allogènes qui mettent en péril la biodiversité européenne. Les espèces envahissantes représentent une grave menace pour les plantes et les animaux indigènes en Europe. Ainsi, la coccinelle asiatique risque d’entraîner la disparition des coccinelles indigènes du Royaume-Uni, ainsi que celle de certains papillons et autres insectes.

    Les espèces envahissantes peuvent perturber la flore et la faune locales et causer des dommages considérables à la nature et nuire à la santé humaine. Leur présence peut également avoir des répercussions économiques importantes: le coût pour les économies européennes du contrôle des espèces envahissantes et de la réparation des dommages qu'elles occasionnent est estimé à 12 milliards € par an minimum.

    Si certains pays de l'Union européenne ont mis en place une législation visant à protéger leur biodiversité nationale, aucune approche harmonisée n'existe pour l'ensemble de l'UE. La communication propose un certain nombre d'options stratégiques en vue d’une approche et de mesures coordonnées pouvant être mises en place immédiatement, dont un système d'alerte rapide à l’échelle européenne permettant de signaler les espèces nouvelles ou émergentes.

    Le commissaire européen chargé de l'environnement, Stavros Dimas, considère que « Les espèces envahissantes constituent une grave menace pour la biodiversité. Il ne sera pas possible d'enrayer l’appauvrissement de la biodiversité dans l'Union européenne sans régler la question de ces visiteurs indésirables. Étant donné la rapidité de propagation et d'acclimatation de ces espèces, les mesures prises par un État membre resteront sans effet si les pays voisins n'interviennent pas ou s'ils agissent sans aucune coordination. Les conséquences écologiques, économiques et sociales de la propagation des espèces envahissantes dans les pays de l'UE sont graves et nécessitent une réponse harmonisée.»

  • Bonne nouvelle suisse

    GENÈVE (AFP) - L'aile dure de la droite populiste de retour au gouvernement en Suisse

    L'aile dure de la droite populiste suisse a fait son retour au gouvernement mercredi en parvenant à faire élire de justesse au Conseil fédéral (gouvernement) Ueli Maurer, ex-président de l'Union démocratique du centre (UDC), un parti ouvertement xénophobe et anti-européen.

    A l'issue d'un vote extrêmement serré, l'aile dure de l'UDC revient ainsi au gouvernement une année presque jour pour jour après l'éviction le 12 décembre 2007 de son leader charismatique Christoph Blocher.

    M. Maurer s'est imposé au troisième tour de scrutin à 1 voix près face à son adversaire, un autre membre de l'UDC considéré comme plus modéré et que la gauche et une partie du centre-droit voulaient élire, même contre son gré.

    M. Maurer remplace le conseiller fédéral démissionnaire Samuel Schmid et devrait reprendre le poste de ministre de la défense au sein du gouvernement de sept "sages".

    L'UDC avait multiplié ces derniers mois les attaques contre M. Schmid, un représentant modéré du parti qui a finalement été contraint de quitter son parti.

    Par ce vote, l'UDC est ainsi parvenue à contrecarrer les plans des partis de gauche et de certains parlementaires du centre-droite, très hostiles à Ueli Maurer qui s'est fait connaître par ses campagnes ouvertement xénophobes contre les étrangers d'une manière générale et les demandeurs d'asile en particulier.

    "Tant que j'utilise le mot "nègre", les caméras demeurent braquées sur moi", s'était ainsi plu à dire le Zurichois âgé de 58 ans.

    Très conservateur sur les questions de société, le nouveau conseiller fédéral est ouvertement opposé au travail des femmes et à l'avortement.

    Résolument contre l'adhésion de la Suisse à l'Union européenne (UE), il se distingue de l'aile "économique" du parti par son hostilité à l'ouverture du marché de l'emploi aux travailleurs bulgares et roumains dans le cadre de la reconduction des accords bilatéraux entre la Suisse et l'UE.

  • Les mosquées de l’archevêque de Milan

    Lors de son traditionnel discours de la Saint-Ambroise devant les notables de la ville, le cardinal Tettamanzi, archevêque de Milan, a lancé un appel au dialogue avec l’islam, et souhaité que qu’il y ait à Milan « dans chaque quartier des lieux de prière pour les autres religions ».

    Réaction de Roberto Calderoli, ténor de la Ligue du Nord et ministre des Réformes : « Le communisme, vaincu dans l’histoire, retrouve des porte-drapeaux idéologiques parmi les hommes d’Église. Le cardinal ne dit pas mot lorsqu’en Espagne on supprime les crucifix des écoles, mais aujourd’hui il se fait le champion des mosquées. A une époque ou l’Église de Rome est revenue à sa mission de guide spirituel et de sauvegarde des traditions, il est désolant de voir Tettamanzi se positionner comme un des derniers bastions du catho-communisme. Il ne me semble pas qu’il y ait dans les Saintes Écritures des passages demandant de protéger ceux qui considèrent toutes les autres religions comme des obstacles à abattre, ni même qu’il y ait des invitations à faire bon accueil à de prétendus lieux religieux qui en réalité sont des écoles de violence. Nous sommes contre les cathédrales du terrorisme. »

    L’ancien président de la République Italienne, sénateur à vie, Francesco Cossiga a écrit à l’archevêque de Milan, en lui suggérant qu’il impose aux imams l’adoption d’une version en dialecte milanais du Coran, qu’il cède quelques jours par semaine sa cathédrale de Milan aux musulmans pour qu’ils y célèbrent leurs rites islamiques, qu’il donne une aile du palais épiscopal de Milan au chef des imams de la ville pour que ce dernier y établisse sa résidence et son quartier général et que l’on hisse au-dessus de l’édifice la bannière verte de l’Islam, et qu’il fasse réciter les prières rituelles par le muezzin en les diffusant au moyen de haut-parleurs installés sur les flèches qui ornent la cathédrale : « De cette façon on pourrait même un jour vous conférer le titre de Grand Imam Honoraire d’Italie », conclut-il.

    (via Bivouac-ID)

  • Traité de Lisbonne : on verra en février…

    Les députés tchèques se sont réunis en session extraordinaire pour examiner le traité de Lisbonne… et ont décidé de renvoyer le débat au début de la prochaine session ordinaire, qui commencera le 3 février 2009.

    Ce renvoi a été proposé par le chef du groupe ODS. Il a curieusement été accepté par la grande majorité des députés sociaux-démocrates, qui avaient demandé cette session extraordinaire.

    Il y aurait eu un arrangement entre les chefs de l’ODS et des sociaux-démocrates… alors que ceux-ci menaçaient de rompre le pacte de non-agression avec le gouvernement minoritaire si l’on n’avançait pas sur le traité.

    Le renvoi a été décidé par 159 des 177 députés présents.

    L'ODS a fait valoir que le récent verdict de la Cour constitutionnelle confirmant la compatibilité du document avec la Constitution tchèque n’a pas encore été traité dans toutes les commissions et que les députés ne sont pas prêts à voter le document.

    Le même scénario devrait avoir lieu au Sénat dans la semaine.

    Si cela se confirme, la République tchèque prendra la présidence de l’Union européenne en étant le seul pays à ne pas avoir seulement commencé le processus de ratification du traité de Lisbonne.

    (Voir aussi le commentaire de Seb. Mais je ne n'ai pas vu quant à moi que des députés saisiraient de nouveau la Cour constitutionnelle.)

  • Francophonie tchèque

    Vendredi dernier, à Prague, des diplômes ont été remis à l’Ambassade de France à plus de 180 fonctionnaires tchèques de tous les ministères qui avaient atteint tel ou tel niveau dans l’apprentissage de la langue française. A l’issue de la cérémonie, l’ambassadeur de France Charles Fries, a précisé les détails de cette opération à Radio Prague :

    « C’est un programme qui a été lancé en 2006 avec le soutien de l’Organisation internationale de la Francophonie, de la France, du Luxembourg et de la région Wallonie-Bruxelles. L’objectif était d’aider les fonctionnaires tchèques, des administrations tchèques, à se former en langue française pour être prêts pour la présidence tchèque de l’UE qui commence le 1er janvier prochain. Pour moi, c’était un très grand plaisir de remettre tous ces diplômes à des centaines de fonctionnaires tchèques, parce que c’est la preuve que ce programme a été un grand succès et que les Tchèques ont répondu présents à notre initiative et qu’ils ont compris combien il était capital de connaître, de maîtriser le français s’ils veulent être efficaces à Bruxelles lors des réunions qu’ils vont animer pendant la présidence tchèque de l’Europe ».

    Pas seulement pour la présidence tchèque. Une diplômée, du ministère des Affaires étrangères, explique :

    « Je travaille au département de l’Afrique et je suis responsable de la région des Grands lacs qui inclut aussi le Congo et d’autres pays, donc parler et utiliser le français est pour mon travail essentiel. »

  • Nouvelles tchèques

    Le Premier ministre tchèque Mirek Topolanek a été reconduit hier, sans surprise, à la tête de son Parti civique démocrate (ODS), signant la victoire des « euroréalistes » sur les « eurosceptiques ».

    Toutefois, s’il a obtenu 284 voix, le maire de Prague Pavel Bem en a obtenu 162.

    Un proche de Pavel Bem, David Vodrazka, a été élu premier vice-président.

    La veille, Vaclav Klaus avait annoncé qu’il renonçait à la présidence d'honneur de l’ODS, parti qu’il avait fondé en 1991.
    « Depuis longtemps, je n'arrive plus à m'identifier avec un grand nombre de positions soutenues par l'ODS ou plutôt par sa direction », a-t-il déclaré, accusant l'ODS se transformer « d'un parti civique et de droite en une formation centriste qui défend des intérêts de lobbyistes ».

    Le traité de Lisbonne doit être discuté demain mardi à la chambre des députés en session extraordinaire. Mais selon le site euro.cz, les députés ODS ont l’intention de ne pas avaliser l’ordre du jour et donc de faire capoter la session (avec l’appui des autres partis de la coalition, et des communistes).

    Le congrès de l’ODS a dit que la décision sur le traité appartenait aux parlementaires, mais a recommandé qu’ils cherchent d’abord à adopter le traité sur le bouclier anti-missile américain.

    Le chef des sociaux-démocrates Jiri Paroubek a rétorqué que si l’ODS et les partis de la coalition gouvernementale minoritaire bloquaient le vote sur le traité de Lisbonne, son parti mettrait fin à l’accord de non-agression qu’ils ont conclu pour le temps de la présidence tchèque de l’UE.

    La provocation de Daniel Cohn-Bendit, vendredi au Château de Prague, a conduit Vaclav Klaus à publier sur le site de la présidence l’intégralité des propos qui se sont tenus lors de cette réunion. On y voit que l’Irlandais Brian Crowley fut aussi hargneux que Cohn-Bendit, et que le véritable responsable de l’incident est le président du Parlement européen Hans-Gert Pöttering.

    (Le texte originel en tchèque, les principaux extraits en anglais, quelques extraits en français, dans un article du Monde dont le titre dit exactement l’inverse de la réalité : Quand le président tchèque s’en prend à Daniel Cohn-Bendit.)

  • Cohn-Bendit fait parler de lui à Prague

    Suite à la rencontre entre Vaclav Klaus et une délégation de parlementaires européens, hier au Château de Prague, Daniel Cohn-Bendit a déclaré que le président tchèque s’était « comporté comme un paranoïaque » et que « toute la rencontre avait été folle ».

    Le chef de cabinet de Vaclav Klaus, Jiri Weigel, a fait savoir que la discussion avait tourné en une vive dispute à la suite d’une « grosse provocation » de la part de Cohn-Bendit, ce qu’on n'avait jamais vu au Château depuis des décennies.

    L’ineffable président du Parlement européen, Hans-Gert Pöttering, a déclaré que Klaus est connu pour ses vues tranchées qui peuvent prêter à controverse pour certains eurodéputés, mais que la rencontre s’est déroulée dans une ambiance normale.

    La délégation a fait cadeau à Klaus d’un drapeau européen et l’a invité à le hisser sur le Château…

  • Gag

    L'UE a reçu le feu vert de l'ONU pour déployer à partir de mardi (hier), sa mission de police (EULEX) au Kosovo.

    Lundi, 3.000 Kosovars ont manifesté pour protester contre ce déploiement, au motif que cela menace la souveraineté du Kosovo…

  • Guéguerre tchèque

    Miroslav Vlcek, président (social-démocrate) de la Chambre des députés, a convoqué une séance extraordinaire le 9 décembre, sur le traité de Lisbonne.

    Juste après que le Premier ministre Topolanek eut jugé qu’il n’était pas judicieux de vouloir ratifier le traité avant la fin de l’année…

    Ce serait la troisième séance extraordinaire après celles qui doivent avoir lieu, à la demande du gouvernement, aujourd’hui (sur la réforme fiscale) et demain (sur le budget).

    Mais hier soir on ne savait pas encore si celles-ci auraient lieu, car une majorité de députés doit d’abord être d’accord sur l’ordre du jour. Or les sociaux-démocrates ont fait savoir qu’ils n’étaient pas d’accord sur l’ordre du jour des séances décidées par le Premier ministre… Et il y a donc toutes les chances (si Topolanek ne change pas d’avis) que les députés ODS ne soient pas d’accord sur l’ordre du jour de la séance voulue par les sociaux-démocrates..

     

    Addendum

    L'ordre du jour de ces deux sessions a été adopté... à une voix de majorité.