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Eglise - Page 86

  • Homofolies

    Le cardinal Reinhard Marx, dans une interview à l’Augsburger Allgemeine à propos de la légalisation du « mariage » entre personnes du même sexe en Allemagne, déclare que l’Eglise devrait faire acte de repentance pour ne pas s’être opposée dans le passé aux lois qui réprimaient les actes homosexuels. Il faut se rappeler, dit-il, « que l’Eglise n’a pas été exactement pionnière pour ce qui est des droits des homosexuels. Nous devons exprimer nos regrets de n’avoir rien fait pour empêcher que les homosexuels soient persécutés. La loi (allemande contre l’homoxualité) n’a été abolie qu’en 1994, et nous, l’Eglise, nous ne nous en étions pas préoccupé ».

    Et ensuite il revient à la charge : « L’histoire de l’homosexualité dans nos sociétés est exécrable parce que nous avons fait beaucoup pour les marginaliser, et en tant qu’Eglise et en tant que société « nous devons dire : pardon, pardon ».

    Et d’ajouter que jusque « très récemment » l’Eglise catholique était « très négative envers les personnes gays, c’était un scandale, et terrible ».

  • La Bonino à l’église

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    Emma Bonino sera le 26 juillet prochain (fête de sainte Anne) à l’église de Ronco di Cossato. Euh, non, ce n’est pas pour se confesser de ses milliers de crimes, c’est pour faire l’apologie de l'invasion migratoire, dans le cadre de la campagne « J’étais étranger, l’humanité qui fait le bien », soutenue par son grand ami François.

    Comme le souligne Marco Tosatti :

    On suppose que maintenant, après avoir aidé à priver ce pays d'un nombre énorme d'êtres humains, elle pourra - à l'église – faire pression en faveur du sympathique programme de remplacement ethnique en Italie.

    La « grande Italienne » Emma Bonino (comme dit François), qui se vante d’avoir pratiqué elle-même plus de 10.000 avortements, explique sans la moindre ironie qu’il faut accueillir un grand nombre d’immigrés en raison de la faible natalité du pays…

  • A Sainte-Marthe

    Un groupe de jeunes prêtres diocésains, fraîchement ordonnés et faisant un pèlerinage à Rome, avait demandé et obtenu de déjeuner à Sainte-Marthe, d’y être présentés au pape, et de concélébrer avec lui le lendemain.

    A l’heure dite ils sont à table à Sainte-Marthe. Le pape vient vers eux :

    — D’où êtes-vous ?

    — Du diocèse de X.

    — Ah, à X il y a encore beaucoup de prêtres. Ça veut dire qu'il y a là un problème, un problème de discernement.

    Et il tourne les talons.

    Les jeunes prêtres sont partis sans manger. Et ne sont pas allés à la messe du pape le lendemain.

  • Mgr Giacomo Morandi

    Le pape a nommé Mgr Giacomo Morandi secrétaire de la Congrégation pour la doctrine de la foi, en remplacement de Mgr Luis Ladaria Ferrer qu’il vient de nommer préfet de la congrégation.

    C’est François qui avait nommé Mgr Giacomo Morandi au poste de sous-secrétaire en 2015.

    La Congrégation est donc verrouillée.

    On constate que ce pape qui est soi-disant contre les mondanités fait de Mgr Giacomo Morandi, qui était prêtre de Modène, un « archevêque », titulaire de Cerveteri.

    On continue donc de faire « évêques », et même « archevêques », les hauts fonctionnaires de la curie, qui n’ont aucune activité épiscopale.

    A ce propos, je me pose une question de droit. Pendant longtemps j’ai cru que ces évêques « titulaires » étaient nommés évêques de diocèses où il n’y a plus de catholiques depuis longtemps : « in partibus infidelium » (chez les infidèles, essentiellement dans les pays musulmans). Ce qui ne change rien à l’absurdité de la chose, puisque un évêque doit être en charge d’une portion du peuple de Dieu. Mais on peut comprendre une certaine forme de continuité historique, quoique factice. Or j’ai découvert récemment que nombre d’évêques titulaires l’étaient d’anciens diocèses disparus mais qui sont toujours peuplés de catholiques. C’est précisément le cas pour Cerveteri, ville du Latium, de 36.000 habitants. Aujourd’hui Cerveteri fait partie du diocèse de Porto-Santa Rufina. Comment Mgr Giacomo Morandi peut-il être évêque d’un diocèse dont les fidèles appartiennent à un autre diocèse ? Comment peut-on justifier que Mgr Morandi ne puisse pas exercer ses fonctions d’évêque dans son diocèse qui n’existe pas mais qui est peuplé de catholiques et dont il est l’évêque ?

  • Renaissance

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    La cathédrale maronite Saint-Elie d’Alep n’a plus de toit. Mais le 11 juillet, plus de mille habitants de la ville y ont assisté à une interprétation de la Messe en ut mineur de Mozart, par l’Orchestre symphonique de Damas et le chœur Naregatsi né dans les ruines et constitué par les diverses communautés chrétiennes.

    Le concert a été réalisé avec la contribution de L'œuvre d'Orient, et a été dirigé par le Père Yeghiche Elias Janji, prêtre arménien catholique qui n’a jamais cessé, même durant la guerre, de dirigeer des concerts dans différentes villes syriennes, et qui avait dirigé cette même Messe de Mozart devant le Pape Benoît XVI.

    Mgr Joseph Tobji, archevêque d’Alep des Maronites déclare à l’agence Fides : « Ce concert représente en soi un signal fort, de grand impact symbolique et qui peut être perçu par tous : dans une église dévastée, où tout semblait détruit, la vie refleurit à nouveau et l’on repart. Un orchestre de musiciens musulmans et chrétiens exécute la Messe dans la version composée par un grand génie de l’humanité, une œuvre de foi et d’art qui résonne dans un lieu qui avait été dévasté par la barbarie et par la violence brutale. Le jeu des lumières dans l’église en ruines était lui aussi très suggestif. Beaucoup de gens sont venus et n’ont pas trouvé de place. » (C’est pourquoi des écrans avaient été installés sur le parvis.)

  • Benoît XVI : l’Eglise coule

    Le message envoyé par Benoît XVI pour les obsèques du cardinal Meisner (l'un des cardinaux des Dubia) n’est pas passé inaperçu :

    … au cours de cette dernière période de sa vie, il a appris à lâcher prise et à vivre toujours plus dans la certitude profonde que le Seigneur n'abandonne pas son Eglise, même lorsque parfois le navire a tant pris l'eau qu'il est sur le point de chavirer.

    Les papolâtres tentent de se raccrocher au « parfois » pour affirmer que Benoît XVI ne parle pas de la situation présente. C’est idiot. Le contexte montre que le « parfois » sert seulement à atténuer la violence du propos et veut dire en fait « maintenant », de même que dans d’autres circonstances (pour les dérives post-Vatican II) ce diplomatique « parfois » ratzingérien veut dire « souvent », voire « très souvent »…

    Les grandes figures italiennes du progressisme et du rupturisme Alberto Melloni et Massimo Faggioli ne s’y sont pas trompées, évidemment, et ont encaissé le coup. Le premier a twitté : « Il existe un proto-Ratzinger, un deutero-Ratzinger, et à présent aussi un pseudo-Ratzinger qui fait allusion de façon négative au pape régnant. » Et le second : « Ce serait bien de savoir qui a écrit le message de Benoît XVI aux funérailles du cardinal Meisner. »

    On constate aussi que le blog ultra-bergoglien Il Sismografo, rendant compte du message de Benoît XVI, censure cette phrase.

    On ne peut que rapprocher le propos de Benoît XVI de celui qu’il a tenu devant les nouveaux cardinaux le 28 juin : « Le Seigneur est victorieux à la fin. »

    Le pape rend toujours hommage à un cardinal qui vient de mourir, même quand il est inconnu. Mais pour le cardinal Meisner, silence radio de la part de François...

    Voir Benoît et moi, le blog de Jeanne Smits, Sandro Magister.

  • Marcello Pera parle de François

    Marcello Pera, ancien professeur de philosophie des sciences, ancien président du Sénat italien, co-auteur avec le cardinal Ratzinger en 2005 de Sans racines – l’Occident, le relativisme, le christianisme, était interrogé sur François, le 10 juillet, par Le Matin de Naples. Il ne mâche pas ses mots…

    Interrogé sur la dernière interview de François par Scalfari (une fois de plus sur les migrants), Marcello Pera déclare : « Je ne comprends pas ce pape. Ce qu’il dit est hors de toute compréhension rationnelle. Pourquoi insister sur un accueil sans limite ? Le pape le fait parce qu’il hait l’Occident, il cherche à le détruire, et fait tout pour atteindre cet objectif. »

    Le nouveau magistère de Bergoglio « n’est pas évangélique, il est seulement politique. François est peu ou pas du tout intéressé par le christianisme comme doctrine, dans son aspect théologique. Ses déclarations ont l’air fondées sur l’Ecriture, en fait elles sont fortement laïcistes. Si nous allons au fond, il suggère à nos Etats de se suicider, il invite l’Europe à ne plus être elle-même : le pape est le reflet de tous les préjugés de l’Amérique du Sud contre l’Amérique du Nord, contre le marché, la liberté, le capitalisme. »

    « De même qu’il n’y a aucune explication rationnelle, il n’y a aucune explication évangélique à ce que dit le pape. » Bergoglio fait seulement de la politique, cherchant les applaudissements faciles de l’ONU, et du « syndicalisme » : « Sa vision politique, sociale, et sur les migrants, est la même que celle du justicialisme péroniste, elle n’a rien à voir avec la tradition de liberté politique occidentale et ses racines chrétiennes. »

    « Un schisme caché se fait jour dans le monde catholique, et Bergoglio le poursuit avec persévérance et détermination. Dans son nouveau cours a explosé tout le radicalisme révolutionnaire de Vatican II. Cet aggiornamento du christianisme a laïcisé l’Eglise, déclenché un changement très profond, même si ce qui était susceptible de conduire à un schisme a été maintenu à distance dans les années suivantes. » Jean-Paul II et Benoît XVI « ont sauvé l’Eglise en adoptant une vision tragique de la réalité, ils ont résisté et cherché à harmoniser le nouveau avec la tradition. Ils l’ont fait de façon excellente. » Mais aujourd’hui, avec François, tout est de nouveau en discussion. « Les droits de l’homme sont devenus la référence idéale et la boussole de l’Eglise, et pour les droits de Dieu et la tradition il n’y a presque plus de place. »

    De ce fait certaines franges de l’Eglise ne croient plus en la direction de Bergogio : « Les jeunes, une partie du clergé, les gens simples de province, qui vivent les problèmes de sécurité que les migrants créent dans nos quartiers. »

    Dès 2006, Marcello Pera disait que son diagnostic pour l’avenir de l’Europe n’était « pas joyeux » : « Si l’Europe continue dans sa culture relativiste, rejetant sa propre tradition, avec son bas taux de fécondité, une immigration inconsidérée, alors l’Europe va finir islamisée. » Et il reprenait le propos de Joseph Ratzinger dans Sans racines : « Mon impression aujourd’hui est que l’Europe ressemble à l’empire romain lors de sa chute. »

  • Malte invertie

    Le Parlement de Malte a adopté hier à la quasi unanimité le soi-disant mariage entre personnes du même sexe.

    Seul un député du parti d’opposition a voté contre.

    Il paraît que les évêques s’étaient « fermement opposés » au texte. Mais ils s’étaient surtout fermement opposés aux catholiques qui avaient fait campagne contre les candidats voulant légaliser les unions entre personnes de même sexe. Et ils ont été parmi les premiers à justifier la communion aux adultères impénitents dans le sillage d’Amoris laetitia.

  • Porto-Rico : de nouveaux grecs-catholiques

    On ne l’apprend que maintenant, par le Forum catholique qui relaie le blog Holy Synergy qui relaie divers blogs hispanisants : la communauté orthodoxe de Porto-Rico a rejoint la pleine communion catholique le 10 juin dernier. La communauté « pan-orthodoxe de Saint-Spyridon » à Trujillo Alto a été reçue dans l’Eglise catholique comme communauté grecque catholique sous la juridiction cde l’archevêque latin Roberto Gonzales.

    Le pasteur de cette communauté ex-« pan-orthodoxe », Andrew Vujisic, né dans le Monténégro, était archimandrite de l’archidiocèse grec-orthodoxe de Mexico (qui a juridiction sur 22 pays d’Amérique latine) et y était vicaire épiscopal du secrétariat général des ministères pan-orthodoxes. Il était aussi recteur de l’Institut orthodoxe Saint Grégoire de Nazianze. Il célèbre selon le rite slavon dans le calendrier julien mais il dépend du patriarcat de Constantinople. C’est lui qui avait fait entrer dans l’Eglise orthodoxe les quelque 500.000 membres (essentiellement indiens) de l’« Eglise catholique orthodoxe du Guatemala ». En 2009 il avait été élu à l’unanimité du saint synode du patriarcat de Constantinople comme « évêque de Tralles », mais il avait demandé à ce que sa consécration soit suspendue…

    Comme en témoigne la photo de l’église « pan-orthodoxe » de Port-Rico, on ne peut pas dire que ce soit numériquement un grand événement. Mais le fait est que les orthodoxes de Port-Rico sont désormais catholiques…

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  • 07-07-07 : dix ans. Merci !

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