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Eglise - Page 84

  • Le Père Tom libéré

    Le Père Tom Uzhunnali, prêtre syro-malabar qui avait été enlevé en 2016 à Aden (Yémen), a été libéré. Il était imberbe, on le retrouve avec une grande barbe blanche…

    Le Père Tom, salésien, était aumônier d’un orphelinat de la congrégation de Mère Teresa, qui avait été attaqué le 4 mars 2006. Quatre religieuses et douze autres personnes avaient été tuées. L'attaque avait été attribuée à al-Qaida, qui avait démenti.

    Selon les déclarations de Mgr Paul Hinder, vicaire apostolique d’Arabie du Sud, cette libération a été principalement obtenue par le sultan d’Oman, qui a déjà réussi à faire libérer d’autres otages d’al-Qaida.

    Le Père Tom est originaire de Ramapuram, village proche de Pala, siège de son évêché syro-malabar. Son oncle avait été le fondateur de la mission catholique à Aden.

    Des rumeurs tristement fantaisistes (mais dans un premier temps attestées par le porte-parole de l’Eglise syro-malabar) affirmaient qu’il avait été crucifié le vendredi saint 2016.

    Le voici aujourd'hui à Oman :

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    Avant on le connaissait comme cela :

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  • L’Eglise de François

    Le philosophe Josef Seifert, ami de Jean-Paul II et de Benoît XVI, co-fondateur de l’Académie internationale de philosophie sise au Liechtenstein, titulaire de la chaire de phénoménologie réaliste Dietrich von Hildebrand de l’IAP-IFES (Institut de philosophie Edith Stein de l’Académie internationale de philosophie) à Grenade, a été viré par l’archevêque de Grenade, Mgr Javier Martínez Fernández.

    Josef Seifert avait été nommé par Jean-Paul II membre à vie de l’Académie pontificale pour la vie. François l’avait viré fin 2016 comme tous les membres de cette institution, et il ne l’a pas repris dans la très nouvelle Académie pontificale qui n’est plus que nominalement pour la vie.

    Mgr Javier Martínez Fernández, qui est un adepte avéré de la révolution « pastorale » de François, avait déjà suspendu le professeur Seifert l’an dernier, après la publication de sa première analyse critique d’Amoris laetitia. On peut constater sur le site de l’IFES que les nombreuses contributions de Josef Seifert s’arrêtent fin 2016. Mais cela ne suffisait pas. Le 31 août dernier, l’archevêque a publié une déclaration indiquant que le professeur Seifert était éjecté, à cause de son nouveau texte sur Amoris laetitia. Un texte important, qu’il serait bon de traduire en français, où Josef Seifert explique de façon rigoureuse comment une simple phrase de l’exhortation apostolique devient une « bombe atomique » qui détruira tout l’enseignement moral de l’Eglise (voir ce résumé par Jeanne Smits).

    Cet article, dit l’archevêque, « endommage la communion de l’Eglise, brouille la foi des fidèles et sème la méfiance envers le successeur de Pierre et, en fin de compte, ne sert pas la vérité de la foi, mais plutôt les intérêts du monde ». Sic, resic, et reresic : le seul fait de prétendre que défendre la doctrine traditionnelle du mariage « sert les intérêts du monde » montre le degré de folie furieuse des hiérarques bergogliens.

    L’archevêque précise que si Seifert avait déjà été démis de ses tâches d’enseignant l’an dernier, après sa « première lecture critique » de l’exhortation, il est désormais licencié de l’Académie internationale de philosophie elle-même. (Il veut dire de son établissement à Grenade, vraisemblablement, à moins que Mgr Fernández ait aussi juridiction sur le Liechtenstein…)

  • Le cardinal Caffarra

    Il est bon de lire la dernière lettre envoyée par le cardinal Caffarra à François. A propos d'Amoris laetitia, naturellement.

    Extrait :

    Bien que le Préfet de la Doctrine de la foi ait à plusieurs reprises déclaré que la doctrine de l’Eglise n’a pas changé, plusieurs déclarations d’évêques individuels, de cardinaux et même de conférences épiscopales ont eu lieu et elles approuvent ce que le magistère de l’Eglise n’a jamais approuvé. Non seulement l’accès à la Sainte Eucharistie de ceux qui vivent objectivement et publiquement dans une situation de péché grave et entendent y demeurer, mais également une conception de la conscience morale contraire à la Tradition de l’Eglise.

    Dans son télégramme de condoléances, François rend hommage « avec affection » à ce « cher frère dans l’épiscopat, qui a servi avec joie l’Evangile et a aimé intensément l’Eglise »…

  • Ils s’en vont

    Le cardinal Carlo Caffarra est mort. Il avait 79 ans. Le cardinal Meisner est mort il y a un mois. Il avait 83 ans.

    Il ne reste donc plus que deux des cardinaux des Dubia : le cardinal Burke et le cardinal Brandmüller. Ce dernier a 88 ans.

    Et l’on ne voit pas venir de relève.

    Comme si l’histoire devait donner raison à François…

    A moins qu’ils ne soient plus efficaces depuis là-haut…

  • Le pataquès de Lahore

    « Nous désapprouvons l’utilisation politique de la chaire sacrée par la fille de l’ancien Premier ministre. Cela a blessé les sentiments des chrétiens non seulement au Pakistan mais à travers le monde. Nous présentons officiellement nos excuses pour ce qui s’est passé. »

    Telle est la déclaration de Mgr Sebastian Francis Shaw, archevêque de Lahore, suite à l’énorme polémique déclenchée chez les chrétiens du Pakistan par la visite de Maryam Nawaz à la cathédrale du Sacré-Cœur de Lahore en pleine campagne électorale.

    Le 1er septembre, Maryam Nawaz est arrivée à la cathédrale accompagnée de l’évêque anglican, d’un ministre fédéral et d’un ministre provincial (chrétiens), au milieu de mesures de sécurité exceptionnelles. Maryam Nawaz est la fille de Nawaz Sharif, chef de la « Ligue musulmane du Pakistan (N) » (N comme Nawaz), qui a été destitué de son poste de Premier ministre après les révélations des « Panama Papers », et elle a été adoubée par son père comme son héritière politique. Des élections anticipées auront lieu le 17 septembre.

    En chaire, devant les caméras de télévision, Maryam Nawaz a défendu son père, a appelé à voter pour lui et pour son parti et a vertement critiqué, nommément, ses rivaux, dont Imran Khan et Pervez Musharraf.

    La réaction a été immédiate chez les chrétiens, avec demande de démission de Mgr Shaw qui prend parti dans une campagne électorale.

    Mgr Shaw dit qu’il a été trompé par Maryam Nawaz, car celle-ci avait dit qu’elle voulait seulement demander la prière des chrétiens pour sa mère qui est hospitalisée en Angleterre pour un cancer. Il avait été prévu, dit l’archevêque, qu’elle mentionne ses 11 ans de scolarité au couvent de Jésus et Marie de Lahore, les études de son père au lycée Saint-Antoine, et qu’elle demande des prières pour sa mère.

    Mais le fait est que Mgr Shaw avait présenté Maryam Nawaz en disant, après avoir évoqué ses prières pour sa mère : « Que Dieu vous donne le succès, votre élection changera le cours de ce pays. L’axe économique Chine-Pakistan (CPEC, faisant partie de l’initiative chinoise « Une ceinture, une route ») stimulera l’économie et étendra davantage encore ce réseau »…

  • En Chine

    Les autorités d’au moins quatre provinces de Chine ont interdit aux communautés catholiques et protestantes d'organiser des activités à destination des enfants ou simplement de les emmener à la messe.

    « Une note d’urgence des autorités supérieures interdit strictement aux enfants en bas âge, aux élèves du primaire et du secondaire, et aux enseignants, de rejoindre des églises catholiques ou protestantes », indique un communiqué envoyé aux établissements scolaires du district de Yonglin, à Wenzhou.

    Les enseignants du district ont relayé l’interdiction auprès des parents d’élèves, et les ont prévenus que des équipes d’officiels conduiraient des inspections « en civil » les dimanches à la messe.

    Des représentants de comités de quartier se sont aussi rendus aux portes des lieux de culte pour tenter de convaincre les parents de ne pas emmener leurs enfants à la messe. Avec un succès apparemment mitigé : d’après Maria, une laïque impliquée dans la vie de sa paroisse à Wenzhou, beaucoup d’enfants ont malgré tout pris part aux processions du 15 août.

    Cet été, un camp de vacances religieux organisé par une paroisse de Wenzhou a été interdit. Un autre camp d’été a été interdit cette fois-ci en Mongolie intérieure (nord), à Wuhai. Des fonctionnaires locaux avaient piégé un prêtre, se faisant passer pour des parents intéressés par son camp.

    Au Henan, (un document intitulé « Séparer l’éducation de la religion » a été distribué en juillet, rappelant les règles en vigueur interdisant aux religions d’organiser des cours à destination des mineurs. Le document, émis par le Front Uni, organisme du Parti communiste en charge de la supervision de diverses activités de la société civile, dont les religions, détaillait que l’interdiction s’étendait aussi aux cours du dimanche et aux camps de vacances religieux, et ordonnait l’arrêt immédiat de telles activités.

    Sur le site Catholique en ligne, un prêtre raconte avoir dû participer à une séance de formation basée sur ce document. La consigne : appliquer le document à la lettre, sans place pour l’interprétation. Il raconte aussi avoir reçu un jour trois coups de téléphone de trois différents départements lui intimant l’ordre de mettre fin à des cours d’anglais et de musique gratuits qu’il donnait à des jeunes.

    (Eglises d’Asie)

  • Israël : les Eglises se rebiffent

    Les « chefs des Eglises de Jérusalem » publient une déclaration conjointe condamnant de nouvelles violations du Statu Quo qui régit les Lieux Saints, de la part des autorités israéliennes :

    Nous voyons dans ces actions une tentative systématique de saper l’intégrité de la Ville Sainte de Jérusalem ainsi que de la Terre Sainte et d’affaiblir la présence chrétienne.

    Voici le texte intégral de la déclaration, avec en exergue cette citation d’Isaïe :

    « Apprenez à faire le bien : recherchez le droit, mettez au pas l’oppresseur. »

    (Ce « mettez au pas l’oppresseur » sonne bien ici, mais c’est une interprétation moderne qui ne correspond ni à la Septante, ni à la Vulgate, ni à la majorité des Bibles protestantes, ni à la Bible du rabbinat français… ni au contexte : « Apprenez à faire le bien, recherchez la justice, assistez l’opprimé, faites droit à l’orphelin, défendez la veuve. »)

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  • Il y a 50 ans

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    Il y a 50 ans, le dimanche 3 septembre 1967, Mgr Pierre Boussard, évêque de Vannes, consacrait l’autel et bénissait la chapelle de Notre Dame de Joie, accolée au château de Pontcalec.

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    (Notre Dame de Joie, correspondance de l'abbé Berto, Nouvelles Editions Latines)

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  • Le cardinal Sarah répond au Père James Martin

    C’est ici.

    Passage central :

    Il ne faut pas regarder bien loin pour constater les conséquences malheureuses du rejet du plan de Dieu pour l’intimité et l’amour humain. La libération sexuelle que le monde promeut ne tient pas ses promesses.  Au contraire, la promiscuité est la cause de tant de souffrances inutiles, de cœurs brisés, de solitudes et du fait de considérer les autres comme des moyens de satisfaction sexuelle.  En tant que mère, l’Eglise cherche à protéger ses enfants du mal du péché, comme expression de sa charité pastorale.

    Dans son enseignement sur l’homosexualité, l’Eglise guide ceux qui la vivent en distinguant leurs identités de leurs attirances et de leurs actions. Tout d’abord il y a les personnes elles-mêmes qui sont bonnes en soi puisqu’elles sont enfants de Dieu.  Ensuite, il y a les attractions vers le même sexe, qui ne sont pas peccamineuses si elles ne sont pas voulues ni suivies mais qui contrastent toutefois avec la nature humaine.   Enfin, il y a les rapports de même sexe qui sont des péchés graves et qui nuisent au bien-être de ceux qui y prennent part.  Ceux qui s’identifient comme membres de la communauté LGBT méritent qu’on leur dise cette vérité dans la charité, tout particulièrement de la part des prêtres qui parlent au nom de l’Eglise sur un sujet aussi complexe et délicat.

  • Enfin une réaction

    Le Père James Martin, grand militant de la cause LGBT dans l’Eglise, par la grâce de François consulteur pour le Secrétariat de la communication du Vatican, devait être l’orateur principal du grand « gala d’investiture » des Chevaliers du Saint-Sépulcre le 20 octobre prochain à New York. De nombreux chevaliers ont protesté, et l’invitation au Père Martin a été annulée, bien qu’il ait des soutiens de poids dans l’ordre et à New York…

    Le grand maître actuel de l’ordre du Saint-Sépulcre est le cardinal Edwin O’Brien, très impliqué dans une affaire de réseau de sodomites quand il était recteur du séminaire de New York. Quant à l’archevêque de New York c’est le cardinal Dolan (grand prieur de l'ordre pour la "lieutenance de l'est") dont la sympathie envers la mouvance LGBT est ostensible, pour ne pas dire ostentatoire.

    Le Père Martin disait tout récemment au Bay Area Reporter (hebdomadaire LGBT de San Francisco) : « J’estime qu’environ 30 à 40% des prêtres sont gays, et s’ils le révélaient, leurs paroissiens verraient comme c’est normal d’être LGBT. Ce serait un encouragement aussi pour les laïcs catholiques LGBT eux-mêmes, car ils auraient quelqu’un qui comprenne ce qu’ils ont vécu, même si les situations sont différentes. » Le magazine ajoutait : « Il a dit qu’il préférait ne pas rendre publique sa propre sexualité. »