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Eglise - Page 181

  • Vers un référendum sur l’avortement en Uruguay ?

    Les évêques d’Uruguay invitent les citoyens à participer, dimanche 23 juin, à un vote dont le but est de décider si un référendum doit ou non être organisé contre la loi dépénalisant l’avortement, entrée en vigueur à la fin de l’année dernière.

    Ils invitent à participer à « cet acte civique », « nouvel effort d’hommes et de femmes de bonne volonté » visant à garantir que la loi uruguayenne respecte le droit à la vie humaine à partir de la conception.

    Ce sont les évêques qui avaient proposé le recours au référendum pour abolir la loi sur l’avortement, dans une Lettre pastorale intitulée « La vida esta primero », le 3 mai dernier.

    Ils soulignent que les droits, particulièrement le droit à la vie, ne peuvent pas dépendre de majorités de circonstance, mais que les citoyens ont le choix des moyens qu’ils estiment nécessaires pour modifier la législation.

  • Les encouragements du cardinal Burke

    Le cardinal Raymond Burke, préfet du Tribunal suprême de la signature apostolique, à Famille chrétienne :

    J’ai suivi le combat des Français contre cette loi. Je peux leur dire ceci : continuez à manifester, continuez à montrer que cette loi est injuste et immorale. L’Église vous soutiendra dans ce combat pour la justice. J’encourage ainsi les prêtres et les évêques à continuer sur cette voie et manifester leur opposition dans la rue si nécessaire. C’est important qu’ils montrent l’exemple. Moi-même, il m’est arrivé de manifester, notamment à l’occasion de Marche pour la vie. Dans Evangelium vitae, Jean-Paul II fait référence à la désobéissance civile, c’est dans ce genre de cas que nous devons la pratiquer.

     

  • Cette pieuse paire qui voulait prier pour ses défunts…

    Les manœuvres sont engagées pour qu’après la République l’Eglise admette d’une façon ou d’une autre la parodie de mariage. Près d’Angers, des homosexuels qui vont se « marier » à la mairie ont demandé qu’il y ait le même jour, à l’église, une cérémonie… pour les défunts de leurs familles… Le curé a refusé. Le lobby hurle au scandale d’une Eglise qui refuse une messe des morts parce que ceux qui la demandent sont homosexuels…

    L’évêché a répondu par un communiqué qui rappelle deux règles qui s’appliquent à tout le monde dans le diocèse d’Angers:

    « La première disposition, datant de 1997, vaut pour tous les mariages civils n’étant pas suivi d’un mariage à l’église. Pour dissiper toute confusion avec la célébration d’un mariage sacramentel, il est demandé qu’aucune messe ou temps de prière familial ne soient organisés le même jour dans une église ou dans une chapelle du diocèse.

    « La deuxième disposition concerne la demande de prière pour les défunts. Le curé en est informé et il indique l’heure et la date pouvant convenir. Cette prière se vit habituellement à l’occasion des messes déjà programmées dans la paroisse, le dimanche ou en semaine. L’évêché invite les familles à se tourner vers le curé pour qu’il recueille leur demande et leur indique l’heure et le jour où la messe pourra être célébrée pour leurs défunts. »

    (La première disposition paraît prophétique. En fait, elle a été prise - manifestement - pour empêcher que des divorcés remariés fassent croire qu’ils ont été mariés à l’église. Malheureusement cette saine disposition n’est pas en vigueur, ou pas appliquée, dans tous les diocèses…)

  • « La force tranquille de la messe traditionnelle »

    Excellent texte de Paix liturgique, pertinent commentaire de récents propos du cardinal Lehman et de Mgr Raffin.

  • Quatre églises incendiées au Nigeria

    Dans le cadre d’une attaque de Boko Haram contre des communautés chrétiennes de l’Etat de Borno, dans le nord du Nigeria, quatre églises ont été incendiées.

    « Malheureusement, je ne dispose pas d’informations précises et je ne sais pas à quelles communautés chrétiennes appartenaient les églises détruites » déclare à l’agence Fides Mgr Ignatius Ayau Kaigama, archevêque de Jos et président de la Conférence épiscopale du Nigeria. L’Etat étant sous le régime de l’état d’urgence, « toutes les communications avec les zones intéressées par les opérations militaires ont été interrompues et il n’est pas possible de se mettre en contact avec l’évêque de Maiduguri. »

  • Le diocèse de Versailles disparaît de son propre logo

    Je n’avais pas fait attention que les diocèses avaient eux aussi leurs « logos ». Celui de Versailles, c’était ça :

    catholique78_logo.png

    Il fleurait bon ses années 70, bien qu’il ne date que du début des années 2000…

    Le nouveau c’est ça :

    versailles.jpg

    Il a été dessiné par Vincent Runel, « grand prix du design Stratégies 2007 », ancien directeur du merchandising international de Sisley Cosmetics, et aujourd’hui « créateur » à son compte, ce qui veut dire que ça a coûté une fortune.

    On est prié de voir que ce logo exprime la « diversité » des Yvelines, que la croix « d’un bleu marial » nous « pousse vers l’extérieur » pour aller à la rencontre de l’autre… et, regardez bien, le petit triangle le plus excentré est bleu comme la croix qui « nous invite à la rencontre du frère le plus petit, le plus loin aussi ». C’est beau comme du François…

    Mais ce que je remarque surtout, par delà le bla-bla faussement missionnaire (je parle de ce que je connais, hélas), c’est que le « diocèse de Versailles » est devenu « Eglise catholique en Yvelines ».

    J’avais déjà constaté cette évolution au hasard de mes recherches sur les sites internet des diocèses. En fait, on supprime les diocèses et l’on adopte les divisions de la République laïque… C’est une grande victoire, plus de deux siècles plus tard, de la Révolution antichrétienne qui avait voulu supprimer les diocèses catholiques pour les remplacer par des diocèses départementaux d’évêques élus.

    Ce qui est grave, dans cette évolution républicaine de l’épiscopat, c’est que l’évêque lui-même finit par ne plus savoir ce qu’est un diocèse, un évêché, la chaire de l’évêque. A l’aune de l’évêque de Rome qui ne sait même plus qu’il ne peut célébrer la messe du Jeudi Saint qui fait vivre la Cène, la messe in cena Domini, que dans sa cathédrale, puisque c’est la messe qui fonde son épiscopat, son service de successeur des apôtres.

  • Réunion de Martiens à Milan

    Le cardinal Scola avait créé son association de dialogue islamo-chrétien Oasis à Venise, il l’a transportée à Milan, ville dont il est aujourd’hui l’archevêque.

    Le « comité scientifique » d’Oasis se réunit aujourd’hui et demain à l’université d’Etat de Milan.

    Si l’on en croit AsiaNews, les 70 invités du monde entier vont « examiner spécialement la façon dont le “printemps arabe” pousse les musulmans à envisager un concept de société laïque qui éclipse l’appartenance religieuse et ouvre au vivre ensemble avec les autres religions, en particulier avec les chrétiens ».

    On est prié de ne pas rigoler. C’est « scientifique ». (Et en outre ce n’est hélas pas drôle. Et c'est très méchant pour les coptes, notamment.)

  • Des écoles catholiques « haram »

    Le Conseil indonésien des oulémas (qui avait fait sensation au début de l’année en décrétant que l’excision était un droit de l’homme) a pris une fatwa déclarant les écoles catholiques du district de Tegal (Java) « haram » (interdites) et « moralement malsaines ».

    Il s’agit d’une part de lutter contre le fait que de plus en plus de parents envoient leurs enfants dans les écoles catholiques, en raison de leur qualité, mais aussi et surtout, en l’occurrence, d’appuyer les pressions des autorités locales pour obliger les écoles catholiques à avoir des cours d’islam pour les enfants musulmans. Or les églises catholiques résistent aux injonctions des autorités locales.

    Mgr Julianus Sunarko, évêque de Purwokerto, a protesté contre la fatwa, appuyé par de nombreuses familles musulmanes…

    (AsiaNews)

  • 10.000 fidèles pour la consécration de l’église de Ras Al Khaimah

    Mgr Hinder, vicaire apostolique d’Arabie du Sud, a été surpris de l’affluence de fidèles venus pour la consécration de la nouvelle église Saint Antoine de Padoue, dans l’émirat de Ras Al Khaimah, en présence du cardinal Filoni, préfet de la congrégation pour l’Evangélisation des peuples. Alors que l’émirat compte quelque 6.000 catholiques (surtout indiens), il y avait là environ 10.000 fidèles. « L’église [1.500 places assises] était bondée tout comme l’auditorium situé en dessous et des milliers de fidèles ont seulement pu écouter la célébration en dehors de l’église. » Il est vrai que si l’église se trouve à 25 km au sud de la ville de Ras Al Khaimah, elle est proche de l’autoroute côtière, donc notamment de Dubaï.

    Quand on regarde la carte, on découvre que le terrain donné par l’émir se trouve dans une espèce de zone industrielle-commerciale… et religieuse (puisque l’émir a donné là des terrains pour des églises d’autres confessions chrétiennes), juste derrière un superbe golf (en plein désert) et un gigantesque complexe de loisirs et d’hôtellerie de grand luxe sur la mer. Or les catholiques « locaux » sont « d’humbles travailleurs immigrés qui vivent dans la précarité et l’insécurité », comme le souligne Mgr Hinder, qui a annoncé que le 29 juin il présidera la pose de la première pierre d’une autre église catholique (la neuvième) dans les émirats.

    (Il est curieux que ce soit le préfet de la congrégation des missions qui soit envoyé dans ces circonstances. Comme si l’on voulait à tout force se persuader que l’on évangélise les émirats, alors que dans ce pays d’islam bétonné il s’agit seulement de donner une église à des immigrés… qui sont chrétiens, pour beaucoup, depuis les temps apostoliques.)

     

  • Une ordination diaconale pour Toulon

    Hier, en l'abbaye de Fontgombault, Mgr Dominique Rey a procédé à l’ordination d’un diacre pour son diocèse de Fréjus-Toulon, en la forme extraordinaire.

    C’est le quatrième séminariste diocésain que l’évêque de Toulon accompagne ainsi vers le sacerdoce par la voie de la liturgie traditionnelle (en dehors de la communauté de l’abbé Loiseau).