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Eglise - Page 180

  • Egypte : violences contre les chrétiens

    Dans le chaos actuel en Egypte, des islamistes en profitent pour s’en prendre aux chrétiens. Diverses violences, menaces, intimidations, se succèdent en divers endroits du pays.

    Mercredi soir, le presbytère et les autres locaux de la paroisse copte catholique de Delgia, dans le gouvernorat de Minya, ont été saccagés puis incendiés.

    « Grâce à Dieu, il n’y a ni victimes ni blessés – racontait hier à l’agence Fides l’évêque copte catholique de Minya, SMgr Botros Fahim Awad Hanna – mais l’alarme demeure. Les intégristes ont fermé la route d’accès au village. Hurlant des slogans contre les chrétiens, ils disent vouloir tout détruire et actuellement, ils tentent à nouveau de prendre l’église d’assaut. La police locale est impuissante. J’ai appelé le Caire pour demander l’intervention de l’armée ».

  • Le Vietnam catholique en fête

    Le cardinal Agostino Vallini, vicaire du pape pour le diocèse de Rome, préside aujourd’hui la cérémonie de clôture de la phase diocésaine du procès de béatification du cardinal François Xavier Nguyen Van Thuan (1928-2002). Au Vietnam, « tous les catholiques rayonnent de joie », et des fêtes et des célébrations sont organisées dans tous les diocèses.

    Qu’est-ce que ce sera quand il sera béatifié !

  • En Indonésie

    Des centaines d’islamistes ont manifesté pendant deux jours à Kranggan, dans la province de Java Ouest (Indonésie) contre la construction de l’église Saint Stanislas Kostka.

    D’habitude, ce genre de manifestation prend pour prétexte (comme en Egypte) que les chrétiens construisent une église sans autorisation. Ce qui est généralement vrai, car obtenir toutes les autorisations est presque impossible.

    En Indonésie, il faut notamment obtenir l’aval des autorités (musulmanes), des riverains (musulmans), du « Groupe pour le dialogue interreligieux » (sous contrôle des autorités musulmanes). Le plus compliqué est de tenter d’obtenir l’aval des gens du voisinage de la future église sans tomber sous le coup des accusations de prosélytisme, qui feraient capoter l’affaire, car le prosélytisme chrétien est évidemment strictement interdit.

    A Kranggan, les catholiques ont commencé les démarches en 2003. Et, le 17 décembre 2012, est arrivé le document officiel certifiant que toutes les conditions étaient réunies et qu’ils pouvaient construire une église.

    Aujourd’hui, les islamistes réclament le retrait de l’autorisation, au motif qu’une église dans une région musulmane ne peut que nourrir l’affrontement interreligieux et mettre en danger la coexistence pacifique entre les religions. Sic.

  • Jean-Paul II bientôt canonisé

    La congrégation pour la cause des saints a reconnu un deuxième miracle attribué à Jean-Paul II : une guérison qui s’est produite le soir même de sa béatification.

    Jean-Paul II pourrait donc être canonisé d’ici la fin de cette année. (En même temps que Jean XXIII, croient savoir des vaticanistes.)

  • Pakistan : des « groupes de protection » des chrétiens

    La commission Justice et Paix de la conférence de supérieurs majeurs des ordres religieux présents au Pakistan a décidé de créer des « groupes de protection » destinés à venir en aide sur tous les plans aux membres des minorités, notamment aux chrétiens, confrontés aux discriminations et à la violence. Quinze groupes viennent d’être créés ; ils sont formés de chrétiens de différentes confessions, pasteurs, avocats, médecins ou autres professions libérales. L’objectif est d’en former quinze autres pour couvrir tout le territoire.

    (Fides)

  • Un catholique ministre au Pendjab

    Le Premier ministre du Pendjab, Shahbaz Sharif, qui est le frère du nouveau Premier ministre fédéral du Pakistan Nawaz Sharif, a nommé un avocat catholique, Khalil Tahir Sindhu, ministre des Droits de l’homme et des minorités, et ministre de la Santé. (Le Pendjab est la plus importante province du Pakistan, sur tous les plans.)

    Khalil Tahir Sindhu, membre de la Ligue musulmane de Nawaz Sharif, est connu pour sa défense des chrétiens accusés de blasphème. Il dit avoir obtenu « 37 acquittements de victimes de blasphème, toutes chrétiennes ». Mais il ne s’en vante pas vraiment, parce qu’il souligne que ces personnes restent toujours marquées par l’accusation de blasphème : « il s’agit de 37 familles détruites, d’innocents qui ont passé des années en prison, de personnes contraintes à se déraciner et à changer de travail et de ville ».

  • Au Bangladesh

    Rajshali (700.000 habitants) est l’une des quatre villes du Bangladesh où il y a eu des élections municipales le 16 juin dernier. L’évêché a organisé une réception en l’honneur du nouveau maire, Mossaddeque Hossain Bulbul. L’évêque, Mgr Gervas Rozario, a décrit la situation de l’Eglise locale, puis il a noté que si dans tout le pays (90% de musulmans, 9% d’hindous, 1% de bouddhistes, chrétiens, animistes…) il y avait 302 écoles primaires catholiques, 50 collèges catholiques et 4 universités catholiques, il n’y avait aucune structure de ce genre à Rajshali.

    Alors le maire a déclaré : « Les catholiques jouent un rôle exemplaire dans le secteur de l’éducation, et leurs institutions sont d’excellents centres pour la formation des étudiants. Je demande humblement à l’évêque de construire des services de formation dans ma ville. Je vous aiderai à construire une école et un collège qui seront tenus par des catholiques. »

    Le maire (musulman) appartient au parti nationaliste du Bangladesh, parti d’opposition qui a remporté les quatre municipales du 16 juin avec le vigoureux appui des islamistes…

  • Un prêtre syrien tué par balle

    Un prêtre syrien, le P. François Mourad, a été tué par balle au couvent franciscain de la Custodie de Terre Sainte de Gassanieh, dans le nord de la Syrie.

    Le couvent a semble-t-il été attaqué par des miliciens liés au célèbre groupe islamiste Jahbat al-Nousra qui l’a mis à sac. Selon les sources, le prêtre a été abattu, ou a été victime d'une balle perdue.

    Le P. Mourad, 49 ans, avait commencé sa vie religieuse comme franciscain à la Custodie de Terre Sainte. Devenu prêtre, il avait commencé la construction d’un monastère dédié à Saint Siméon le Stylite à Gassanieh dans le cadre de l’Eglise syro-catholique. Après le début de la guerre civile, son monastère avait été bombardé et il s’était transféré au couvent de la Custodie pour raisons de sécurité mais aussi pour soutenir les rares personnes encore sur place, avec un autre religieux et les religieuses du Rosaire.

    Mgr Jacques Behnan Hindo, archevêque syro-catholique d’Hassaké-Nisibe, indique à Fides : « Toute l’histoire des chrétiens du Moyen-Orient est marquée et rendue féconde par le sang des martyrs de nombreuses persécutions. Ces derniers temps, le Père Mourad m’avait fait parvenir un certain nombre de messages dans lesquels il se montrait conscient de vivre dans une situation dangereuse et où il offrait sa vie pour la paix en Syrie et dans le monde entier. »

    Addendum

    Les rebelles syriens diffusent une vidéo montrant selon eux la décapitation du P. Mourad et de deux autres franciscains. La Custodie de Terre Sainte dément formellement qu'il s'agisse de religieux franciscains. Quant au P. Mourad, il a bien été tué lors de l'attaque du couvent de Ghassanieh, et ses funérailles ont eu lieu le 25 juin dans un couvent de Lattaquié.

  • Une église désacralisée… contre l’islamophobie

    Samedi soir a été célébrée une dernière messe en l’église Saint-Eloi de Vierzon. Puis l’église a été désacralisée. Le 19 juillet, elle sera officiellement rachetée par la mairie.

    L’église avait été mise en vente par le diocèse à l’automne 2012. Parmi les acheteurs potentiels, le plus intéressé était la communauté musulmane de Vierzon. Ce qui avait suscité une émotion considérable, et pas seulement à Vierzon. Alors était arrivée sur les rangs la confrérie des Charitables de saint Eloi, et le diocèse avait signé un compromis de vente avec cette association. Mais la dictature politico-médiatique antichrétienne développa une polémique contre les Charitables de saint Eloi, parce que ceux-ci mettaient en avant le fait qu’il fallait éviter que l’église soit transformée en mosquée (et donc qu’il fallait leur donner de l’argent, parce que la confrérie n’a pas les moyens d’acheter l’église).

    Les médias se sont alors acharnés contre la confrérie scandaleusement « islamophobe » (certains sont même allés jusqu’à prétendre que les Charitables de saint Eloi, pourtant bien connus dans le Nord, n’existaient pas), et la mairie a profité du délai que demandait l’association pour casser la promesse de vente et faire jouer son droit de préemption.

    L’église Saint-Eloi est donc désormais un bâtiment municipal. Peut-être bientôt une mosquée municipale…

  • Un triple affront

    Samedi était organisé dans le cadre de l’année de la foi un concert au Vatican : la 9e symphonie de Beethoven, par le chœur de l’Académie nationale Sainte-Cécile et l’Orchestre symphonique de la RAI sous la direction de son chef actuel Juraj Valcuha : sans aucun doute une grande interprétation d’un évident chef-d’œuvre de la musique.

    Bien sûr cela avait été programmé pour le musicien et mélomane qu’est Benoît XVI. Mais le nouveau pape allait en bénéficier tout naturellement.

    Eh bien non. Au dernier moment il a fait dire qu’il ne viendrait pas. « Je ne suis pas un prince du temps de la Renaissance qui écoute de la musique au lieu de travailler », aurait-il dit. En fait la musique ne l’intéresse pas du tout (cf. sa « liturgie »). C’est donc l’occasion pour ce grand humble de montrer que lui il travaille et qu’il n’a pas le temps de s’amuser, lui ; et pour ce grand pauvre qui fuit les « mondanités » de montrer que la musique n’est qu’un divertissement de riches…

    Or c’est à l’évidence un triple affront :

    1. à Benoît XVI, qui se servait de ces concerts pour faire une petite catéchèse (et réjouir les mélomanes chrétiens…) et montrait que la vraie musique élève l’âme ;

    2. à l’orchestre, à son chef, aux solistes, au chœur ;

    3. aux personnes qui étaient venues pour entendre, outre la musique, l’allocution du pape en relation avec l’année de la foi (par l’« Ode à la joie », bien sûr).

    La grande chaise blanche est donc restée vide.

    Au fait, ça se dit comment, en latin, chaise vide ?

    Mais non, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit.