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Eglise - Page 173

  • Ratzinger interdit

    Au détour d’un propos du cardinal Schoenborn :

    « Au séminaire de Freising, où il étudié, dans la bibliothèque, il n'y a pas un seul livre de Joseph Ratzinger. Dans la bibliothèque de la cathédrale où il a été ordonné, non plus. C'est douloureux. C'est le résultat de l'ignorance: c'est l'orgueil de ne pas voir la grandeur de Ratzinger, mais le fait qu'il n'en ait jamais ressenti d'amertume fait partie de son chemin et de sa grandeur.»

    Nul n’est prophète en son pays, mais quand même, un tel degré de mépris…

  • En Inde, on punit les "actes sexuels contre-nature"

    La Cour suprême de l’Inde a invalidé un jugement de 2009 rendu par la cour d’appel de Delhi qui avait jugé que les relations homosexuelles entre adultes consentants n’était pas un délit. La Cour suprême rappelle que seules les autorités politiques peuvent modifier la législation. L’article 377 du code pénal continuera donc de rendre passible de dix ans de prison les « délits contre-nature » (« unnatural offences »).

    En fait cette loi est rarement appliquée, mais l’arrêt de la cour suprême est évidemment un spectaculaire échec pour le lobby LGBT.

    Le cardinal Oswald Gracias, archevêque de Bombay et président de la conférence épiscopale de l’Inde  (qui venait de chanter les louanges de Mandela), a condamné cet arrêt : « L’Eglise catholique n’a jamais été opposée à la dépénalisation de l’homosexualité, parce que nous n’avons jamais considéré les gays comme des criminels ».

    En disant cela, le cardinal Gracias s’oppose évidemment aux fidèles, et à la grande majorité des Indiens d’autres religions, notamment aux hindous.

    Mais surtout, il s’oppose au Catéchisme de l’Eglise catholique. Il ne sert à rien de jouer sur les mots : le cardinal parle de « criminels », en anglais l’expression « criminal offence » veut dire délit. Le Catéchisme affirme que « les actes d’homosexualité sont intrinsèquement désordonnés », qu’ils sont « contraires à la loi naturelle » (donc contre-nature), et qu’ils ne « sauraient recevoir d’approbation en aucun cas ». Autrement dit ce sont des actes délictueux.

    Et personne ne peut modifier cela.

  • Le noyau dirigeant de l’épiscopat s’engage…

    Le conseil permanent de la conférence des évêques de France a commis son pensum pour les élections municipales.

    Prenant leur courage à deux mains, à la fin du texte, les dix évêques du noyau dirigeant, dans un sursaut véritablement héroïque et historique, « condamnent les discours populistes répandant la suspicion contre toute représentation politique », et qui engendrent « la peur puis la violence » par le « rejet de l’autre ».

    Ce que Le Figaro traduit naturellement ainsi :

    « Les évêques de France s'engagent contre l'extrême droite »

    Il fallait le faire. Ils l’ont fait. Bravo. Espérons qu’ils n’oublieront pas de nous donner leurs consignes pour les élections européennes, avec un couplet européiste renforcé vu les menaces « populistes » plus graves encore que pour les municipales…

  • C’est la destruction des Franciscains de l’Immaculée

    Le commissaire Volpi qui a tous pouvoirs sur les Franciscains de l’Immaculée, après avoir totalement interdit la messe et l’office selon la forme extraordinaire, vient (le jour de la fête de l'Immaculée Conception!) de fermer le séminaire, suspendre toutes les ordinations, arrêter toutes les publications et leur diffusion, suspendre les activités des tertiaires, et retirer aux religieuses l’assistance des frères. Il exige une absolue soumission, et la signature d’un serment de reconnaissance du nouvel ordo.

    Il faut lire sa lettre (en italien ou en anglais) pour goûter, si l’on peut dire, cette effarante cruauté psychologique cléricale qui a pris un nouvel essor après Vatican II.

    Dans cette lettre, le commissaire Volpi écrit que la polémique qui s’est développée lui a fait prendre conscience que « l’institut est devenu le champ de bataille d’un combat entre différents courants de la Curie » : si c’est vrai, on voit dans quel camp il se trouve, celui des ennemis des Franciscains de l’Immaculée. Et la lettre confirme qu’en effet son but est de détruire un institut qui avait trop de succès, parce que ce succès était fondé sur la tradition liturgique et spirituelle.

  • Il y aura donc eu un évêque…

    pour rendre hommage à Lucien Neuwirth, pionnier de la culture de mort à l’Assemblée nationale, puis vétéran de la culture de mort au Sénat.

    C’est Mgr Lebrun, évêque de Saint-Etienne, en sa cathédrale, sous prétexte que Neuwirth était né dans cette ville.

    Sans doute est-ce un clin d’œil ironique du diable que cet évêque soit le premier évêque qui ait participé à une marche pour la vie…

  • L’épiscopat allemand à la dérive

    Dans l’affaire des divorcés remariés, j’en étais resté à la demande de Mgr Muller, préfet de la congrégation pour la dictrine de la foi, que soit retiré le texte du diocèse de Fribourg, «contraire à l'enseignement et au Magistère de l'Eglise catholique». Voici la suite, résumée dans un article de "La Bussola" :

    Mais Zollitsch a dit non, expliquant que le texte diffusé par l'Office de la pastorale constituait lui aussi une contribution à la formation des lignes directrices qui seront vraisemblablement approuvées définitivement par la conférence des évêques allemands au printemps prochain. «Nous avons déjà nos lignes directrices, et le pape a maintenant clairement indiqué que certaines questions peuvent être décidées au niveau local», a ajouté Robert Eberle, le porte-parole du diocèse de Fribourg. Une référence à l'exhortation de François «Evangelii Gaudium» dévoilée au monde mardi dernier, et en particulier aux paragraphes dans lesquels il parle de la nécessité de donner aux églises locales «aussi une certaine autorité doctrinale». Selon Eberle, «de nombreux points» du document pontifical suggèrent que l'Allemagne «va dans la bonne direction». Idées partagées par l'évêque de Stuttgart, Mgr Gebhard Fürst, qui a expliqué comment l'épiscopat allemand allait adopter les propositions du diocèse de Fribourg lors de la session plénière de Mars - qui, entre autres choses, sera la dernière présidée par Zollitsch. Aux polémiques et aux accusations avancées par des secteurs conservateurs d'ouvrir la route à la «protestantisation» de l'église allemande, le porte-parole du diocèse de Stuttgart a répondu que la route suivie va «dans l'esprit de l'enseignement du pape».

    Addendum

    Lire en commentaire l'article de Jeanne Smits sur le même sujet.

  • Eglises ouvertes ou fermées

    Dans l’exhortation apostolique, François écrit de façon péremptoire que les églises doivent être toujours ouvertes.

    On se reportera à la remarquable réflexion que faisait Joseph Ratzinger sur la question.

  • Les obsèques de Lucien Neuwirth

    Le franc-maçon Lucien Neuwirth a commencé sa carrière parlementaire en faisant voter la légalisation de la contraception chimique. Il a terminé sa carrière parlementaire en faisant voter la légalisation de la pilule abortive. (Les deux fois il était rapporteur du projet de loi.)

    En conséquence de quoi, les obsèques de Lucien Neuwirth auront lieu (vendredi) en l’église Saint-François-de-Sales à Paris.

    On ne sait pas encore s’il y aura un cardinal de la Sainte Eglise pour prononcer l’éloge funèbre...

  • Chine : deux prêtres mis en prison

    Deux prêtres de l’Eglise « clandestine » ont été mis en prison début octobre à Baoding. Ils sont « coupables » d’avoir organisé des cours de catéchisme pour adultes. Quatre laïcs qui aidaient les prêtres ont été condamnés à 4.000 yuans chacun (400€), soit plus de deux mois de salaire d’ouvrier spécialisé.

    D’autre part, le pasteur Zhang Shaojie a également été arrêté, le 16 novembre. Plus exactement il a disparu après avoir été convoqué à un « entretien » avec la police. Zhang Shaojie appartient pourtant à l’Eglise protestante officielle, dite « Mouvement patriotique des trois autonomies ». Mais le pasteur aurait « irrité » les autorités en défendant ses fidèles contre des abus commis par des fonctionnaires.

  • Une nouvelle paroisse au Bangladesh…

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    Il y avait là le nonce apostolique Mgr George Kocherry, l’ordinaire du lieu Mgr Sebastian Tudu, le supérieur régional de l’Institut pontifical pour les missions étrangères, une quarantaine de prêtres, des religieux et des religieuses… C’était, le 16 novembre, la fondation d’une nouvelle paroisse au Bangladesh, avec la consécration de l’église de la Conversion de Saint-Paul de Kodbir, dans le diocèse de Dinajpur.

    Evénement, dans un pays qui compte 90% de musulmans et 9% d’hindous, le 1% restant étant à partager entre toutes les autres religions, notamment les bouddhistes, les animistes, et les chrétiens de toutes dénominations…

    Mais Kodbir se trouve au nord-ouest du Bangladesh, dans une région surtout peuplée de Santals, la population tribale la plus nombreuse du sous-continent indien (ils sont dix millions, essentiellement en Inde), et de religion traditionnellement non pas musulmane, mais animiste. Il est à noter que Mgr Sebastian Tudu, sacré l’an dernier, est le premier évêque de cette ethnie.

    La photo montre une danse de la cérémonie traditionnelle de bienvenue, qui comprend également le lavement des pieds et le don d’un collier de fleurs.